De plus, cette garde est mise pendant le certificat d'urgence réanimation qui est déjà, pour la plus part d'entre nous, lourd en garde. A voir si elle ne peut pas être mise dans un autre certificat ou il n'y a pas 18 gardes en 18 semaines.
Cela m'a permis de me mettre dans la peau d'un migrant qui a tous quitté, son pays, sa famille pour espérer mieux ailleurs. […] Je garde en mémoire un moment simple dans la camionette ou nous avions mis de la musique pour les mettre dans la joie avec nous.
Stage intéressant humainement et permet de connaître les structures mises en place par la ville pour les sans abris.
Nous avons été amenés à appeler les pompiers pour un sans abris qui a présenté une crise d'épilepsie durant notre conversation avec lui et nous avons conduit à l'hôpital une femme présentant des troubles psychiatriques suite à une longue discussion avec mise en confiance vis-à-vis du samu social. […] J'ai énormément apprécié cette nuit et je remercie la faculté d'avoir mis au point ce partenariat.
Dès que j'ai mis les pieds dans les locaux du samusocial, je me suis immédiatement rendu compte que l'ensemble de l'équipe était super accueillante et vraiment ouverte à toute question. […] La nuit s'est vraiment bien passée, l'équipe m'a mis en confiance, d'emblée, et m'a expliqué comment allait se dérouler la nuit.
Nous menons plusieurs actions dont les principales sont : visite dans des hôtels sociaux/bidonvilles pour sensibiliser les femmes à l'importance de prendre soin de le leur santé: prise de RDV avec des médecins, accompagnement aux rdv medicaux pour surmonter la barrière de la langue, aide dans la mise en route de dossier pour percevoir l'AME etc... […] Nous mettons en place également des groupes de parole qui les aident à se libérer, ayant pour la plupart un passé assez lourd (femmes battues, réfugiées, victimes de mutilation...). […] Nous agissons aussi auprès des femmes prostituées au bois de Vincennes en collaboration avec AIDES: nous mettons en place des consultations gynécologiques avec sage femme présente.
Mais j'ai été rapidement mise dans le bain par une équipe vraiment sympathique, qui m'a tout de suite intégrée et mise à l'aise.
L'équipe était très accueillante et je n'étais pas du tout mis à l'écart
Equipe heune, volontaire et dynamique, qui met tout de suite à l'aise.
Une expérience très enrichissante tant sur le plan humain que sur la prise de conscience des moyens logistiquesont mis en place pour aider les sans abris.
Elle met en évidence les difficultés de la rue .
Ce fut une très bonne initiative que de mettre en place des gardes au SAMU SOCIAL.
De plus, avoir une garde au SAMU social 3 jours avant les épreuves des pôles, c'est mettre des bâtons dans les roues des étudiants quant à leur réussite. En conclusion: Expérience humaine non négligeable, profonde gentillesse des encadrants du SAMU social, mais à rendre facultative ou au moins ne pas mettre de garde à proximité des partiels.
Les volontaires avec qui j'étais le connaissaient déjà, donc on a un peu discuté avec lui, c'était un homme assez âgé, qui avant avait un travail, vivait avec quelqu'un qui l'a mis dehors, et petit à petit il est parti en dépression et s'est laissé allé. […] Ce soir là il était très triste, il repensait à sa mère, et s'est mis à pleuré, j'ai aussi pu constater que les volontaires du SAMU SOCIAL étaient très importants pour le soutien, et pour conseillé diverses structures.
Nous avons durant la maraude repondu a un signalement et recueilli une mere et ses trois enfants en bas age, ils avaient en attendant été mis a l'abris dans la voiture d'une particulière qui avait ensuite alerté le 112, les enfants avaient froids et ne savaient pas trop ce qu'il leur arrivait. La mere quand à elle a gardé courage mais semblait tout aussi perdue, la famille residait chez une proche qui avait fini par les mettre a porte.
Cette expérience est enrichissante et permet de voir les moyens mis en place pour aider les personnes dans le besoin. Cependant, j'ai été particulièrement frappée par la forte demande et le peu de moyens matériels/financiers mis en oeuvre pour y répondre.
Une nuit au Samu social permet de se rendre compte de ce qui se passe vraiment dans la rue et de voir tous les dispositifs mis en place pour aider cette population.
Les moyens mis en oeuvre devraient être plus connus.
Les équipes ont été très accueillantes et m'ont mis rapidement à l'aise.
Assistance d'une personne sans domicile fixe en état d'ébriété et mise en condition avant l'arrivée des pompiers.
Permet de beaucoup mieux appréhender les milieux défavorisés, et connaître les moyens mis en place et les choses à améliorer.
Les moyens mis en place étaient encore trop faible par rapport à la demande apparente.
L'accueil est chaleureux par l'équipe, la double écoute est une bonne mise en bouche plutôt que d'être mis dans le bain directement pour la maraude.
Les 2 femmes qui m'encadraient m'ont vraiement mise à l'aise et m'ont bien guidée sur comment réagir et se comporter face à des personnes en face desquelles on peut finalement assez vite perdre ses moyens et se sentir démuni. Le seul regret que j'ai est que cette garde se déroule pendant le stage d'urgences réanimation, pendant lequel nous avons déjà beaucoup de gardes (c'était pour ma part la 3e garde de ma semaine) et de fait la fatigue accumulée la dessert un peu : il faudrait la mettre en D1 ou sur un stage avec moins de garde pour qu'on soit plus "en forme".
Une belle expérience humaine qui nous met face à la dure réalité de la rue.
J'ai enfin une idée plus concrète des différentes structures mises en place pour aider les plus démunis.
L'étudiant est très chaleureusement accueilli par toute l'équipe : à la fois standard et maraude La garde devrait durer moins longtemps : double écoute + maraude jusqu'à la pause suffisent amplement à mon avis puisqu'une garde au Samu social est obligatoire, dans le cadre de notre formation une garde au Samu devrait aussi être mise en place
Le seul point négatif a été de me mettre sur une maraude dans un arrondissement plutot calme (16eme arrondissement) sans signalement.
Très bonne expérience, merci de l'avoir mis dans notre programme.
C'est dommage de mettre les étudiants en médecine, qui ne sont là qu'une nuit, à marauder dans le 16eme ou il y a très peu de besoins.
J'ai pu me rendre compte des différents moyens mis à disposition pour accueillir et aider les plus démunis.
La garde a été très instructive, elle m'a permis de découvrir un domaine que je connaissais mal, de voir les solutions sociales mises en place pour les personnes en grande précarité, et surtout voir le décalage entre l'offre est les besoins.
La double écoute est enrichissante car elle permet de se mettre à la place des plus démunis et de se rendre compte de leurs difficultés quotidiennes.
Malheureusement il n'y avait pas de place dans les centres d'accueil, et après avoir "négocié" pendant plusieurs minutes avec l'hôpital Robert Debré, nous avons obtenu une "mise à l'abri" pour cette famille. […] Après un grand gobelet de café pour la mère, ils ont pu être mis à l'abri au chaud sans pluie, c'était une expérience inoubliable.
Cependant étant donné l'emploi du temps assez chargé que nous avons en D2 il serait peut être mieux de le mettre en D1 ou bien de le rendre facultatif ainsi uniquement pour les gens vraiment intéressés.
La double écoute puis la maraude ont été très intéressantes pour comprendre comment le système fonctionnait et voir que les populations défavorisées ne sont pas mises au rebut, loin de là.
La partie la plus intéressante était la maraude car en début de soirée pendant la double écoute, beaucoup d'appels sont des habitués qui appellent pour avoir une place lors de leur mise à disposition.
J'ai eu la chance de tomber sur une équipe très sympa qui m'a permis de vite prendre mes marques et mettre la main a la pâte.
Peut-être faudrait-il mettre en place une aide de fond et pas seulement ponctuelle chaque nuit?
Je pense que c'est une bonne chose que cette garde au SAMU SOCIAL soit obligatoire car elle nous met face à la triste réalité.
Jai aussi appris comment fonctionnaient toutes les structures d'acceuil pour les sans abris et toutes les structures, les soins et les services mis a leur disposition.
J’ai pu découvrir les dispositifs mis en place pour venir en aide au personne vivant dans la rue ainsi que la difficulté du 115 pour leur trouver des places.
Je ne savais pas avant de faire cette garde qu'il y avait autant de dispositifs mis en place pour venir en aide aux SDF.
Cette garde permet également de voir qu’elles sont les mesures mises en place pour aider les sdf, sur tous les plans.
Elle m'a particulièrement informé sur toutes les aides mises à disposition pour les aider : lits infirmiers, centre sociaux...
Je n'avais aucune idée des dispositifs mis en place par l'Etat pour aider à la réinsertion sociale des plus défavorisés.
J'ai eu beaucoup d'appréhension avant de faire cette garde mais au final l'équipe se connaissait bien et m'a mise tout de suite à l'aise.
Malheureusement nous avons mis du temps avant de trouver les signalements parce qu'ils avaient téléphoné plusieurs heures avant.
Non pas que je dénigre la misère ou ai été dégouté, mais mise a part l'équipe de maraude qui était sympa, je ne retire pas spécialement de point positif de cette garde.
Ça m'a aussi permis de mettre des visages à la misère en France, et c'est quelque chose qui a fait basculer ma façon de voir la vie.
Ce qui a été le plus dur c’est de sentir que malgré la douleur et le froid on a pu essuyer enormément de refus de mise a l’abri et la difficulté de malgré tout respecter leur choix.
Ils ont fait le maximum pour me mettre à l'aise, nous nous sommes bien entendus.
Je trouvais intéressant de voir toute la prise en charge mise en place pour aider.
De 18h à 20h, je me suis mis en double écoute avec un travailleur social du samu social. Les appels s'enchaînent rapidement ( plus de 1h d'attente pour être mis en relation avec le samu social après avoir appelé le 115), on reçoit beaucoup de personnes habituées recherchant un logement pour la nuit.
Donc je me mets dans la peau des filles, je trouve cela assez révoltant et dangereux d'être lâchée, seule a 5h00 du matin aux alentours de la gare d'Ivry sur seine, sachant que les premiers rer passent à 5H40, elles ont largement le temps de se faire agressée une dizaine de fois. Je pense que cette garde étant obligatoire, on devrait mettre en place un système pour au moins assurer la sécurité des étudiants.
Se mettre à la place de l'autre?
Ce que j'ai particulièrement apprécié est la limite qu'ils s'imposent dans leur activité dans le sens où ils mettent en avant la responsabilité de l'individu par rapport à leur situation précaire.
J'y ai rencontré des gens dévoués et généreux qui se souciaient réellement de la vie des ces sans abris avec qui beaucoup ont créé des affinités particulières ce qui met tout de suite très à l'aise lors des rencontres.
Cependant, quoi que les efforts déployés soient admirables, l'impression générale reste amère : il me semble que ces secours supposés d'urgence deviennent pour beaucoup des appelants une aide quasi-quotidienne, et que des solutions plus durables n'arrivent que rarement à se mettre en place.
Très utile pour se rendre vraiment compte de la précarité des gens dans la rue pour tout futur professionnel de la santé, cependant peut être mettre cette garde en 2eme année, elle serait tout aussi profitable et on serait plus motivé que quand on enchaine avec la 4eme garde du mois.
Garde enrichissante, elle permet de mettre en avant une partie sociale de notre cursus : l'écoute des problèmes qui peuvent être de tous types.
La double écoute s'est déroulée sans événement atypique, les appelants ont reçu pour la plupart une place en centre pour la nuit, de même dans le camion, la plupart des personnes demandant une place ont pu en avoir une, mis à part quelque uns à cause d'un manque de place dans les centres.
J'ai vraiment aimé la nuit dans le camion, l'équipe avec qui j'étais était très sympathique, ils m'ont mis parfaitement à l'aise et m'ont expliqué plein de choses.
En effet, comme son nom l'indique le samu social a une vocation beaucoup plus sociale que les services d'urgences que nous côtoyons a l'hôpital et c'est l'aspect humain qui est mis en avant.
Pour la double écoute : Super sympa, donne très envie de faire du social, on a une bonne idée des problématique de place et du jeu de "chaises tournantes" qui se met en place.
Beaucoup de personnes dépendent réellement du 115 pour se mettre chaque nuit un peu au chaud.
Le moment le plus marquant de ma garde était un appel d'un homme qui dormait dans la rue depuis 2 mois car sa femme l'avait mis dehors.
J'y suis allé avec beaucoup d'appréhension car c'est un public qui me met mal à l'aise (psychiatre de rue), mais toute les rencontre que j'ai faite se sont très bien passées même lorsque nous n'étions pas désiré.
J'ai été impréssioné par les moyens mis en oeuvre pour aider les personnes nécessiteuses à passer la nuit dans de bonnes conditions, d'un point de vue qualitatif (chambre en binome, lit, douche, 2 repas...).
L'envie d'aider et l'altruisme des travailleurs contrastent vraiment avec le peu de moyens mis à disposition pour le SAMU Social et le nombre de places d'hébergement très limité par rapport à l'immense demande.
Ca a été finalement une agréable surprise de voir que les aides mises en place pour eux sont quand même assez nombreuses, mais j'ai été très surprise par le fait que la plupart des personnes rencontrées pendant ma garde ont refusé toute forme d'aide, pour un hébergement pour la nuit mais aussi pour une soupe ou un sac de couchage! Cela montre à quel point il nous est impossible de nous mettre à leur place et d'imaginer même vaguement ce qu'ils ressentent tous les jours.
En effet, je ne savais pas vraiment comment ça se passait pour eux, qu'est-ce qui était mis en place et quel était le déroulement de leur journée, démarche quotidienne et fastidieuse pour avoir une place dans un centre d'accueil pour dormir. […] Cet homme s'est mis à pleurer en disant qu'il ne pouvait pas dormir dans la rue car il avait trop peur, etc.
Cette nuit passée avec l'équipe du samu social m'a permis de découvrir les différentes actions sociales mises en place la nuit dans Paris afin d'aider les gens dans le besoin.
À 20h, j'ai été mis en association avec une équipe de 3 personnes pour monter dans le camion (1 IDE, un travailleur social et un conducteur), très bonne ambiance à bord du véhicule !
C'est aussi interessant de voir l'organisation du samu social et les dispositifs d'aide mit en place.
C'est dans ce genre d'expérience que l'on peut voir la mise en pratique et l'application de la devise républicaine humaniste "Liberté, Egalité, Fraternité".
Enfin, cette garde est tout de même difficile intellectuellement car elle nous met face à la misère humaine.
Enfin, cette garde est tout de même difficile intellectuellement car elle nous met face à la misère humaine.
La perte des repères et les conditions sanitaires dans lesquelles ils vivent, participent a cette mise a l'écart de la société.
Ils ont su rapidement de mettre à l'aise, me montrer l'attitude à avoir et ont répondu de manière sincère à mes questions sur leur parcours les ayant conduit au SAMU Social.
Malheureusement, les moyens mis à la disposition des plus démunis sont à la limite de l'acceptable: ceci contribue efficacement à re-contextualiser la situation de nombreux patients que l'on peut voir à l'hôpital.
Après lui avoir mis un masque, nous l'avons ramené à la Pitié.
L'apport individuel est incontestable, mais les avancées sociétales que ce système apporte auraient être mieux dû mises en valeur, notamment par des données chiffrées.
Cette garde a mis en lumière toutes les actions et les infrastructures que la mairie de Paris a mis en place afin d'aider les sans-abris, et dont je n'avais aucune idée.
Je trouve très dommage le fait de refuser la prise en charge d'un usager par manque de moyens et de structures et espère que plus de moyens seront mis à la disposition du SAMU social.
C’est toute une organisation de soutien, de visite, de transport, de centres de logements et médicaux qui est mise en place.
En effet, cela nous met pour une fois face à ces personnes en difficultés non plus à domicile (à l'hopital) mais chez eux (dans la rue) où nous sommes bien mieux accueillis que eux le sont chez nous.
Cette maraude est très intéressante tant du point de vue relationnel que pour se rendre compte de l'organisation mise en place.
Tous ont pu être mis à l'abri pour la nuit ce qui m'a agréablement surpris car lors de la double écoute la majorité des demandes n'avaient pu aboutir.
On a refusé et il a été les mettre lui même dans le camion.
Le chauffeur et la travailleuse sociale en équipe avec moi ce soir là m'ont mise à l'aise de suite et m'ont considérée comme une personne à part entière de l'équipe!
Comme son nom l'indique, on s'axe sur le social qui est parfois un peu mis entre parenthèse à l'hopital faute de temps ou de moyens.
J'ai été très bien accueillie par l'ensemble de l'équipe qui m'a très vite mise à l'aise. […] Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
J'ai été très bien accueillie par l'ensemble de l'équipe qui m'a très vite mise à l'aise. […] Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
J'ai été très bien accueillie par l'ensemble de l'équipe qui m'a très vite mise à l'aise. […] Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
J'ai été très bien accueillie par l'ensemble de l'équipe qui m'a très vite mise à l'aise. […] Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
J'ai été très bien accueillie par l'ensemble de l'équipe qui m'a très vite mise à l'aise. […] Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Néanmoins elle a aussi mis en évidence la fautivité de certaines personnes se plaignant d'être des exclus sociaux dans leur propre malheur.
J’espère que plus de moyen sera mis en place pour que le samu social puisse venir en aide à plus de gens dans le besoin.
Je fus surprise par l'aisance de mon équipe auprès des sans abris et ils ont su à leur tour me mettre à l'aise avec les personnes rencontrées tout au long de la nuit.
Ce fut pour moi une expérience importante du milieu de la rue, des conditions (même estivales) dans lesquelles vit cette population, et le manque de moyens mis à disposition pour l'aider et l'héberger.
Le fait que les salariés du SAMU SOCIAL connaissent les sans abris, les appellent par leur prénom, leur rendent visite souvent, se mettent à leur niveau pour les écouter, leur parler, participe à créer un lien qui leur permet de suivre régulièrement leur état de santé mental et physique.
A chaque intervention, les membres de l'équipe ont pu m'expliquer les différentes situations auxquelles nous étions confronté à partir de leur expérience personnelle au sein du Samu et les différents moyens qui pouvaient être mis en place.
Le souvenir le plus marquant de cette soirée fut la prise en charge d'une jeune femme, mère de 2 enfants ,qui avait été battue par son mari et s'était enfuit de chez elle pour aller se mettre à l'abri dans un commissariat.
Je trouve que la mise en place de cette garde est une très bonne chose nous qui ne voyons pas souvent le côté social à l'hôpital (ne restant que le matin).
De plus les 3 personnes devaient se mettre à l'avant pour bien voir j'ai donc passée la nuit seule à l'arrière du camion qui en plus avait une fenêtre cassée (en plein mois de février...).
Le personnel est très accueillant et m'a mis de suite à l'aise.
Cette maraude permet de voir les différentes structures et les aides mises en places pour les sans abris, ça nous permet également de voir qu'on ne peut malheureusement pas régler tous les problèmes faute de place dans les centres d'hébergement.
J'ai eu un sentiment mitigé en sortant de cette soirée au samu social : d'une part, j'ai été mise face au manque de moyen concernant les logements d'urgence, notamment pour les lits de femme, et d'autre part je me suis rendu compte à quel point les petits gestes envers les personnes les plus marginalisées sont importantes pour eux, à quel points ses attentions ne sont pas négligeables.
Je ne connaissais que de nom l'existence d'un samu social sans en connaitre ses missions, et cette nuit m'a permis d'en apprendre plus à ce sujet, et d'avoir un aperçu des différentes aides et structures mises en places pour aider.
Au départ, j'appréhendais beaucoup la maraude ou plutôt le contact avec "les gens de la rue" mais mon équipe, très sympathique a réussi à me mettre à l'aise et a su me rassurer pour faciliter mon approche envers eux.
Il avait une famille mais ses frères le battaient et ses parents l'ont mis à la rue.
L'équipe du SamuSocial est très sympa et met facilement les étudiants en confiance.
A côté de ça, j'ai effectué ma nuit avec 3 personnes adorables qui ont mis beaucoup d'enthousiasme à me transmettre explications, informations et expériences personnelles.
Aucune connaissance médicale n'est requise pour faire la garde, la mettre en P2 avant les gardes aux urgences seraient judicieux : en effet aux urgences on a une très mauvaise vision des personnes dans la rue.
Après la double-écoute et le débriefing, je suis montée dans le camion avec l'équipe qui m'a tout de suite mise à l'aise. […] L'assistante sociale a ensuite rempli un dossier afin d'essayer de mettre en place une solution plus durable pour elle, par l'intermédiaire du pôle famille du SAMU social...
Peut-être que ce serait trop délicat à mettre en place ? […] Alors je peux affirmer que ce stage ne m'a servit à quasiment rien, mise à part rigoler et ne pas aller en stage le lendemain.
Nuit très fatiguante notamment avec le froid et la pluie, et aucun interet de rester aussi tard jusqu'a 00/1h cela suffit pour avoir une vision assez globale, d'autant plus que mettre cette garde pendant notre stage de réa où nous avons 15 gardes dans notre service ce n'est pas forcément le meilleur compromis.
Il a s'agit d'une très bonne expérience, qui nous met fortement en évidence qu'il existe deux mondes sociaux complétement opposé : richesse et démunis....
Je me suis rendue compte de toutes les aides mises en places pour aider ces personnes dans le besoin.
L'ambiance au début est un peu froide mais au fil de la nuit l'equipe nous met à l'aise.
De plus, le Samu social m'a totalement intégré à l'équipe ce qui a permis de me mettre directement à l'aise.
Par contre, je me suis aussi rendue compte des nombreuses structures (centres d'accueil, maraudes par plusieurs enseignes,..) mises en place pour ces personnes à la rue.
Quartier historique, très bien mis en valeur la nuit par les éclairages mis en place par la mairie, dans lequel les touristes et les parisiens se baladaient en masse ce soir là, malgré la fraîcheur de cette soirée du mois d'août. […] De même, la réalité des choses vous frappe en plein fouet quand, pris d'un élan d'observateur qui prend conscience des choses, vous voulez aider tout le monde, tous les mettre à l'abris.
J'ai également vu un homme d'une quarantaine d'années qui a perdu sa femme et ses enfants dans un accident de voiture, il a fait un dépression, a perdu son restaurant, et s'est retrouvé dans le rue, malgré son grand désarroi psychique il n'a pas sombré dans l'alcoolisme, était propre, et était "quelqu'un" de normal mis à part qu'il était SDF.
Il serait bon de signaler au coordinateur chargé des équipes de faire attention de l'équipe dans laquelle il met les étudiants.
Commencer avec la double-écoute est un excellent moyen de nous mettre dans le bain en découvrant les situations qui relèvent du sort du 115 et du SAMU Social (ce que je ne savais pas exactement).
Un appel m'a particulièrement marquée : une femme qui appelait pour la première fois au samu social ; son compagnon l'avait mise à la rue car il avait appris sa séropositivité.
Je pense qu'il serait plus utile de le mettre en P2, car on a déjà beaucoup de gardes pendant le stage d'urgences réa et l'année de p2 est beaucoup plus cool, surtout qu'on ne nous demande rien de l'ordre médical
La double écoute m’a particulièrement déçu car nous n’avons traité que 2 appels au cours desquels nous n’avons été d’aucun recours Durant la nuit je n’ai pas eu l'impression qu’il y ai eu une volonté de m’integrer a l’equipe et que mon rôle se restreignait à celui d’un observateur et je trouve cela dommage J’ai eu aussi l’impression que le SAMU Social n’etait qu’une solution palliative aux maux de tout ces gens dans le besoin Sinon mis à part ces points négatif ce fut une expérience enrichissante d’un point de vu social et humain
J’ai eu l’occasion de visiter un foyer, ce qui m’a bcp plu car j’ai été rassurée des conditions dans lesquelles sont hébergés les personnes mises à l’abri.
Mis à part cette minorité j'ai été profondément touchée par la gentillesse et la dévotion de ces acteurs du samu social.
Ils faut se mettre à leur place ce n'est pas évident comme situation.
Le SAMU social doit tout mettre en oeuvre pour soigner ces personnes ce qui à mon sens dévalorise l'hôpital.
parce que les seules barrières que l'on met sont celles que l'on veut bien mettre.
Même si un plan a été mis en route pour qu'aucune famille, ni femme, ni enfant ne dorment à la rue, la maraude m'a montré qu'il ne suffit pas d'ouvrir de nouvelles places d'hébèrgement pour régler le problème. Certains problèmes de logistique nous on fait perdre rien que 2 familles sur une nuit parce qu'au moment où la fiche a été transmise au camion le signalement avait déjà été fait depuis un bon moment et comme il pleuvait les familles ont dû trouver une autre solution pour se mettre à l'abri et ont donc dû abandonner le point de rdv de la maraude.
Au début, un monsieur se sentait ennuyer et puis petit à petit il s’est mis à discuter du type de radio qu’il écoutait, des centres où il avait déjà été… Nous avons aussi été voir une dame avec des problème de santé, j’ai vu l’accueil dans un centre, la visite avec l’infirmière et le choix d’aller aux urgences suite à une consultation téléphonique avec un médecin en relation avec les équipes mobiles. Cette nuit d’observation m’a permis de voir les actions mises en place pour les personnes sans-abris.
Ensuite, on m'a mis en double-écoute, où j'ai pu découvrir comment le centre de régulation du 115 travaille et j'ai été énormement touché par la gentillesse et la chaleur comment les agents parlent avec les usagers.
Je suis restée jusqu'au bout de la nuit alors qu'ils m'ont proposé de me ramener plus tôt, tellement ils m'ont mis à l'aise, et étaient à l'écoute de toutes mes questions.
Vous mettez cette garde pendant le stage de réanimation où on passe 70h par semaine en stage sans aucun temps de repos.
J'ai passé ma nuit non pas à marauder mais à faire rue par rue le 15eme arrondissement (sans aller vers des signalements précis), du coup étant donne qu'il s'agissait d'un quartier plus calme que les autres, je n'ai vu aucune prise en charge ce qui est dommage (de passer 4 heure à faire rue par rue un quartier) C'était intéressant de voir le fonctionnement du Samu social et de poser des questions mais c'est peut être mieux de mettre les stagiaires ou bien dans les maraudes avec les signalements, ou alors si c'est dans le camion qui fait juste le sillonnèrent des quartiers, surtout lorsquil s'agit de quartiers moins résidentiels (et plutôt les 18ème -19e-20e arrondissement) pour voir au moins une prise en charge...
Du fait que les personnes vues étaient déjà connues, je n'ai pas pu appréhender précisément l'impact du rôle des assistantes sociales auprès des usagers (une liste des aides proposées et des choses mises en place ne serait peut-être pas intéressant, mais quelques exemples ou grandes orientations seraient utiles dans la plaquette de présentation).
Je me suis donc posé la question de savoir s'il serait possible de mettre en place des systèmes plus efficaces, moins couteux et plus bénéfiques pour les SDF.
Ce qui m'a le plus marquée, c'est le manque de places d'hébergement mises à disposition pour le samu social.
On se rend compte des moyens mis en place pour les aider , des moyens qui sont insuffisants mais qui existent.
J'étais intimidée par les rencontres que j'allais faire pendant la nuit mais ils ont su me mettre en confiance.
En effet c'était une autre approche de l'autre, un aperçu de l'entraide et du travail mis en place par l'équipe du samu social et de leur motivation.
J'ai, en effet , fini en larmes en entendant l'appel d'un jeune de 19 ans, "mis dehors " par ses parents, qui ont divorcé.
Pour conclure je pense que faire cette nuit en DCEM2 est une bonne idée, car même si elle n'a rien de médical et qu'on pourrait la mettre plus tot dans notre cursus, il est bon d'avoir une certaine expérience de l'hopital avant de la faire.
J'étais réticent au départ, à propos de cette fameuse garde et finalement, je trouve qu'elle a été très importante pour notre cursus afin de nous sensibiliser, d'une part à la détresse de certaines personnes (plus nombreuses que l'on peut le penser), que l'on peut être amené à soigner/rencontrer plus tard lors de notre exercice médical, mais aussi des moyens mis en places pour nous aider à les conseiller et surtout les aider le plus possible.
Le but était d'emmener le maximum de personnes dans les gymnases ou centres mis en place en urgence.
j'ai été tout de suite très bien accueillie et mise a l'aise.
Cela permet de nous mettre au même niveau qu'eux et de balayer ces regards pleins de pitié, de dégoût ou parfois même pas de regard du tout.
Je suis contente de voir que de tels moyens sont mis en place pour les personnes les plus démunies, et que des gens travaillent chaque jour (et chaque nuit) pour les aider.
J'ai été étonné de découvrir le nombre de mesure mise en place pour pouvoir aider les gens, même en dehors du SAMU sociale, j'ai appris qu'il y avait de nombreux endroits pour les repas, les douches...
Une équipe accueillante, je ne me suis pas sentie de trop, pas mise sur le côté, pas mal à l'aise.
Ce fut une expérience enrichissante, j'ai appris de nouvelles choses et un peu plus sur les mesures sociales proposées aux personnes en situation précaire et la façon dont celles ci sont mises en place en pratique.
C’était une très belle expérience pour moi, qui m’a permis de mieux réaliser l’état des sans abris et de se mettre reellement à leur place en les côtoyant quelques instants.
Une soirée vraiment très enrichissante donc je remercie à toute l'équipe du SAMU SOCIAL de m'avoir fait partagé l'expérience et merci à la faculté d'avoir mis en place ces gardes.
J’ai fait ma nuit au samu social pendant le pic de grand froid, où plein de places ont été mis à dispo dans les gymnases, les centres...
J'ai aussi été interpellé par de nombreuses familles, qui en plus de ne pas pouvoir se loger, ne peuvent pas mettre leurs enfants à l'école, ce qui rend d'autant plus difficile l'insertion.
En effet, j'ai trouvé l'équipe peu ouverte à la présence d'un étudiant en médecine, surtout en début de soirée (l'un des membres de l'équipe a tenu à me prévenir avant notre départ qu'il n'aimait pas les médecins, ce qui m'a mise franchement mal à l'aise).
Sur les points à améliorer, ce serait surtout d'un point de vue organisationnel : nous demander dans quel quartier on habite pour nous mettre dans le camion le plus proche de chez nous et ainsi faciliter les choses pour nous ramener chez nous la nuit.
Je compris alors pourquoi les écoutants pouvaient être amenés à conseiller à des mères isolées avec de jeunes enfants de se mettre à l'abri pour la nuit dans les salles d'attente des services d'urgence lorsque tous les autres moyens étaient épuisés.
D'autre part l'hygiène dans le camion m'a mise mal à l'aise, de même que les vêtements qui m'ont été prêtés.
Beaucoup de parcours différents, qui montrent aussi que la précarité peut toucher quelqu'un à tout moment de sa vie, il suffit parfois d'un seul événement qui fait basculer l'existence et met des hommes, des femmes et des familles dans la rue.
Je pense que c'est important de connaitre les démarches possibles pour notre futur carrière de médecin, connaitre les numéros à appeller et les moyens mis à disposition pour permettre par exemple à des personnes sans abris de dormir au chaud de temps en temps.
J'ai eu l'occasion de marauder dans mon quartier et donc d'aller voir des personnes que je croise au quotidien sans avoir jamais discuté avec eux mis à part un bonjour.
Il est probable que la mise en place d'une meilleure communication entre le SAMU social et les équipes de secours (BSPP/SMUR) serait un gain net pour les deux parties. […] Enfin, je me demande quel serait le succès de lieux de "semi-non-droit", des sortes de squats mis en place par l'état où chacun pourrait disposer d'une parcelle à lui, avec règlement minimaliste, hygiène minimaliste, un lieu où l'on respecte le besoin de liberté d'une population à part, tout en lui proposant une première étape vers le retour à "notre" société.
J'ai trouvé qu'il y avait énormément de moyens mis en oeuvre pour un résultat finalement très modeste.
Je remercie surtout l'équipe avec qui j'ai marauder, ils ont tout fait pour m'intégrer dans leurs équipe et me mettre le plus à l'aise possible.
Cette sombre situation ne fait que renforcer ma volonté de mettre à disposition ma formation médicale aux personnes les plus exclues vis à vis de la santé.
Au final je me rends compte que malgré toute la bonne volonté des équipes et les moyens mis en oeuvre beaucoup de situations sembles très compliquées à dénouer; le chemin vers la réinsertion socio-professionnel est bien loin.
Cette nuit m'a donc permis de découvrir toute l'organisation du samu social et je dois dire que j'ai été agréablement surpris par les moyens mis en oeuvre pour s'occuper des SDF.
(beaucoup n'appelaient plus le 115 car trop d'attente au téléphone apparemment plus de 2h parfois) Certains ont été amenés à la Boulangerie, grand hangar (je ne comprends pas que l'on ne mette pas en place d'Assistante sociale dans cet endroit, pour que le matin certains soient un peu moins "laisser dans la nature" que la vieille...
On se rend finalement compte qu'il y a déjà beaucoup d'aides mises en place pour les personnes les plus démunies dans la ville de Paris, et même si cela reste insuffisant, je ne pensais pas qu'il en existait autant.
Nous ne sommes plus mis à distance par une blouse ou par un cadre médical.
Bien sûr, j'ai conscience que nous sommes bloqués dans cette initiative par le manque évident de moyens (financiers, personnels) mis à notre disposition..
Pour ma part, comme je ne m'étais jamais vraiment impliqué dans une grosse structure d'aide sociale comme ça, celà permets de se rendre compte des moyens mis en oeuvre pour soutenir les gens et déjà en très peu de temps se rendre compte de la difficulté logistique au moins qu'ils peuvent avoir à gérer les situations (tri parfois difficile à faire dès le moment des appels).
Ce même centre d’accueil (non médicalisé) et notre EMA avions donc 2 solutions : le garder et lui donner une chambre ou le mettre dehors pour ne pas prendre sa responsabilité.
On a mis des hommes à l'abri dans des centres et c'est rassurant de savoir qu'ils passeront la nuit au chaud dans des chambres et un lieu (romain Rolland) qui m'a agréablement surprise.
Premièrement le milieu et l'équipe m'ont tout de suite mis à l'aise, je me sentais un peu plus que simple observateur.
Il était impossible de mettre sa ceinture de sécurité.
La garde au SAMU social a un côté humain incroyable nous permet de nous rendre réellement compte des conditions de vie des sans domicile fixe mais surtout des nombreuses actions mise en oeuvre pour leur venir en aide, l'intervention des travailleurs sociaux, des infirmiers et des centres d'hébergements.
La nuit de ma maraude, un individu mal intentionné a mis le feu à leur tente, et donc à toutes les affaires qu'ils possédaient.
LA travailleuse sociale lui demande pourquoi il n'est pas dans son quartier habituel, et là sa voix se met à trembler et de ses yeux sortent des larmes. […] Là elle s'est mise à insister, devant tant d'insistance, son père pris l'écharpe et dit au jeune "prenez là s'il vous plait, j'espère qu'elle vous tiendra bien chaud" et il accepta l'écharpe et un peu d'argent.
Déjà, la bonne ambiance au sein des différentes équipes et leur accueil chaleureux m'ont mise à l'aise, puis leur envie de transmettre la passion pour leur métier, m'ont donné envie de connaître leur quotidien. […] Enfin, j'ai trouvé l'accueil des centres d'hébergement trés touchant, on s'y sent bien, on s'y sent protégé et on prend soin d'eux, sans mettre de pitié dans les comportements face à eux.
J'ai été particulièrement impressionnée par la qualité des infrastructures mises à disposition pour les personnes " en détresse ", ainsi que les services qui leur étaient proposés ( restauration, cours de langue etc. ) .
Puis, peu à peu, le dialogue à pu s'instaurer et un climat de confiance s'est mis en place.
J'étais surprise également du nombre d'équipes en camion mises en place pour traverser l'ensemble des arrondissements.
La plupart des personnes que nous avons rencontrées se contentaient de nous demander le très strict minimum, expliquant qu'elles préféraient passer la nuit dehors plutôt que dans un centre (dont certains mettent les sans abris dans des conditions de vie encore plus difficiles pour la nuit selon eux), que cela leur permettait de montrer qu'elles pouvaient faire face à l'adversité d'elles même, qu'elles avaient encore l'espoir de réussir à passer ce cap on ne peut plus difficile.
Un point négatif: il faudrait éviter de mettre des gardes la semaine des partiels, surtout aux externes en réanimation car personnellement j'étais de garde lundi, mercredi juste juste après les partiels et jeudi cette semaine la, ça a été difficile sur le plan de la fatigue et je n'ai pas profité autant de mes gardes que je l'aurais souhaité.
Des cas qu'un étudiant en médecine voudrait envoyer aux urgences sont seulement mis dans un centre d'hébergement avec une consultation chez le médecin pour le lendemain matin : "Ne pas essayer de jouer les Zorros" d'après l'équipe, à trop vouloir en faire on arriverait à rien (l'attente trop longue aux urgences ferait partir le patient et il ne serait pas soigné).
Créer un lien de quelques minutes ne serait-ce que discuter (d'une partie de leur histoire ou simplement de la recette d'un gâteau), nous montre la nécessité de mettre d'avantage de moyens pour essayer d'aider ces personnes.
Cela m'a permis de mieux me rendre compte des difficultés concrètes des sans abris et des moyens mis en oeuvre pour les aider.
De plus, les membres de l'EMA m'ont tout de suite intégrée, ce qui m'a aidé à me mettre à l'aise et nous avons beaucoup échangé au cours de la nuit.
En effet, même s'il est difficile de concilier les gardes aux urgences avec cette garde au SAMU social, une seule nuit ne suffit pas à cerner la complexité des relations sociales et des aides qui sont mises en place làbas.
J'ai trouvé très marquant de passer de l'autre côté de la barrière que l'on met au quotidien face aux personnes qui sont à la rue, dans nos façons d'interagir (ou justement de ne pas interagir) avec elles.
C'est plus que juste "ramasser" les SDF pour les mettre dans des centres.
On se sent donc vite mis de côté, et la nuit est vraiment longue, jusqu'à s'endormir dans le camion.
Cependant, le choix de la mettre sur le stage d'urgence réa où l'on cumule déjà les gardes est loin d'être judicieux.
Elle m'a fait comprendre l'importance de la présence du SAMU SOCIAL et de sa mission de tout mettre en oeuvre, dans la mesure des moyens disponibles (souvent insuffisants) pour briser cet isolement et permettre à ces personnes d'accéder à ce qui nous paraît trivial : des vêtements, de la nourriture, un endroit où dormir.
Elle m'aura ouvert les yeux sur "la misère du monde" mais surtout sur tous les moyens mis en place pour la réduire au moins à l'échelle parisienne .
Un véritable travail social auprès d'une équipe qui, malgré ses divergences en interne, ont un réel sens de l'accueil et m'ont d'emblée pris en charge et mis à l'aise.
- plus objectivement le rôle d'observateur est complètement dépassé pour des personnes qui sont externes depuis 2 ans déjà : > d'une part parce qu'observer sans pouvoir mettre en pratique est rarement productif surtout au cours d'une expérience si fugace (sur ce point il aurait donc été plus intéressant de laisser l'externe établir le contact avec des usagers connus réputés n'étant pas des cas délicats) ; > d'autre part compte tenu que nous interagissons depuis 2 ans avec des patients dans le cadre des stages, nous avons déjà côtoyé des patients en situations précaires ou d'abord délicat. […] - laisser l'externe initier le contact avec un usager connu du service pour mettre en pratique ce qu'il a retenu de l'observation et pouvoir bénéficier des conseils personnalisés des professionnels présents - l'expérience pouvant être intéressante sur le plan strictement intellectuel, mais il faut l'admettre, très peu pour le cursus, cet atelier devrait être facultatif - enfin, un point logistique mais d'une importante non moindre : la maraude ne ramène l'externe qu'après le dîner qui dure une heure et demi...
Ma garde au SAMU SOCIAL a commencée par une mise en double écoute, entre les intervenants du 115 et les personnes appelant. […] Globalement, cette garde fut enrichissante pour moi, elle permet d'ouvrir les yeux sur les conditions de vie extrêmes de nombreuses personnes et familles, et surtout sur l'aide mis en place pour ces gens, encore insuffisante et dans des conditions très difficiles, mais tout de même présente.
Dès le début de la maraude, nous avons reçu un signalement pour une dame de 70 ans qui était dans un refuge pour mise à l'abri sans aide paramédical disponible sur le lieu.
En arrivant, on m'a expliqué les différents rôles de chacun dans la chaîne du samu social et je me suis mise à un poste en double écoute.
Ce qui m'a moins plu, c'est être confrontée en permanence au froid, également la conduite du chauffeur du fourgon qui était très risquée et ne mettait pas forcément à l'aise, d'autant plus qu'il s'agit d'une garde obligatoire de laquelle on aimerait bien sortir vivant et le fait de devoir rentrer à 5h du matin en passant par les rues peu sûres d'Ivry.
Enfin, on se rend bien compte qu'on agit pas assez, et qu'on doit s'y mettre.
Tout d'abord, la double écoute nous met indirectement en contact avec des personnes habituées à appeler, d'autres moins habituées, ou encore en grande détresse psychologique.