Même si j'ai conscience que l'extrême opposé font que la rue pour ces personnes est aussi très dangeureuse chaque nuit...
A l'issue de la garde, on se rend compte de l'aide que l'on peut apporter mais aussi du nombre de personnes dans des situations vraiment précaires dont l'on n'a finalement pas vraiment conscience.
Bien sur j'avais conscience de l'état de notre société mais pas à ce point, c'est bien triste.
J'ai vraiment pris conscience de la situation, ça m'a vraiment changé dans le sens où je fais beaucoup plus attention aux personnes défavorisées dans la rue; ce qui m'a le plus touchée, ce sont les regards des hommes et femmes qu'on aidait, leur reconnaissance, leur sourire, leur soulagement qui se lisait sur le visage et ça c'était le plus beau; J'ai également été touchée par la bonne humeur qu'ils manifestaient, et ce malgré leur situation.
En participant à cette nuit j'ai pris conscience d'un véritable "monde parallèle" des personnes de la nuit, j'ai pu visiter Romain Rolland, les chambres, sanitaires, cantine, un lieu insoupçonné pour ma part je l'avoue.
Au final, j'ai beaucoup aimé cette expérience, je trouve ça très important d'avoir conscience de la misère sociale dans laquelle vivent tant de personnes quand on s'apprête à devenir médecin.
Ceci est un peu cru certes mais cela représente quand même bien le questionnement des équipes qui ont conscience de ne pas sauver le monde et qui se posent parfois des questions quant à l'intérêt réel de leurs efforts.
Je ne m'attendais pas à ce que cette nuit au SAMU SOCIAL soit si riche en expériences, relations humaines et prises de conscience.
Problème de conscience, sentiment d'impuissance, violence, insalubrité ... […] et difficile pour la conscience !
J'ai ouvert les yeux sur le fait que les SDF de Paris ne sont pas "seuls", je n'avais pas conscience de tous les dispositifs mis en place pour leur venir en aide et c'est rassurant.
Le jeune homme présentait des troubles de la conscience et n'arrivait pas à rester éveillé.
Je suis ressorti de cette nuit en prenant conscience de la nécessité de cette assistance sociale, tant sur le plan des soins que sur le plan relationnel.
Je n'avais pas autant conscience que chaque journée est pour ces personnes un combat, avec de longues heures d'attente au bout du fil, pour obtenir un abri le soir.
J’ai pris conscience du très faible nombre de places disponibles dans les centres d’herbergrment d’urgence ainsi que dans les herbergements en hôtel pour famille alors que malheureusement le nombre de familles avec des enfants très jeunes, à peine sortis de maternité qui ne peuvent pas avoir de place est important.
J'ai conscience qu'il est très difficile de se loger dans la région parisienne mais est ce que cette adaptation du Samu Social ne participe pas à la pérennité de leur situation ?
Ceci dit, même si je ne savais pas bien quoi dire, je me suis sentie bridée, et donc réduite au silence complet, par la conscience de mon inexpérience : la peut de dire une "bêtise", devant les professionnels que sont le reste de l'équipe.
Nous avons tous conscience qu'il y a des gens qui vivent dans la rue, mais cette garde nous fait voir la réalité en face : personnes qui travaillent mais ne gagnent pas assez pour se loger, jeunes en rupture familiale, divorce sans relogement....
Parce que oui, j'ai pris conscience que même les enfants faisaient partis de ces personnes qui (sur)vivent dans la rue, et je trouve ceci profondément révoltant, injuste, et intolérable.
Il est très propre sur lui, s'exprime dans un français parfait, est diplômé, et surtout a parfaitement conscience de son statut de migrant économique, si défavorable dans le contexte politique et médiatique actuel...
J'ai encore une fois pris conscience d'à quel point on peut mal traiter l'autre.
pour répondre aux coups de fil, un ton parfois trop désagréable (attention, pas de la part de toutes les personnes, certaines sont restées adorables lors de conversations qui m'auraient faite craquer, j'en ai conscience aussi), mais surtout : un système à revoir en profondeur !!!!