Concernant la double ecoute, ce fut interessant de voir comment etait reparties les places d'hebergement en fonction du profil et des besoins de chaque personne. La maraude m'a plue car j'ai trouve constructif d'observer la maniere de rentrer en contact avec les personnes en besoin et de leur proposer de l'aide ainsi que d'ecouter leur histoire. […] Ca fait plaisir de voir que ces personnes en besoin ont quand meme des endroits ou aller pour se rechauffer, se laver, se restaurer et pour parler.
Voir aussi les personnes dans le besoin et les raisons pour lesquelles elle sont défavorisées m'a particulièrement touché. […] L'ambiance dans l'équipe était génial et le contact avec les personnes dans le besoin passait très bien.
Beaucoup de personnes ne savent pas qui appeler en cas de besoin d'hébergement ou en tant que témoin d'une personne ayant besoin d'aides. […] J'ai passé plus de temps dans le camion qu'à l'extérieur à rencontrer les personnes qui avaient besoin d'aides.
Les équipes du samu social connaissent bien les usagers et leurs habitudes, on découvre une communauté et ses besoins. Des besoins souvent très simples comme une nuit de sommeil au chaud, un café, un repas ou des habits propres.
Garde intéressante qui offre une autre image de la prise en charge des personnes dans le besoin.
Garde intéressante qui offre une autre image de la prise en charge des personnes dans le besoin.
J'ai spécialement été marqué par la prise en charge de certaines personnes qui n'auraient pas forcément demaundé de l'aide par elles-mêmes, mais qui étaient dans le besoin de manière évidente. […] J'ai vu des personnalités variées qui étaient toutes dans le besoin, mais avec des caractères très différents.
Expérience difficile et fatiguante, mais qui permet d’avoir une autre approche que la médecine en ce qui concerne la prise en charge de ces personnes avec des besoins particuliers. En effet, on prend en compte l’humain qui est en face de nous dans un premier temps avant de répondre à ses besoins de survie (nourriture, logement...) et c’est peut être ce qui manque parfois dans nos hôpitaux.
Et la maraude après le double appel permet en plus d'aller au contact des personnes dans le besoin et d'apporter une aide concrète. […] Cette garde permet également de se rendre compte concrètement (même si on est déjà au courant de ce problème) du manque de structure d'aide aux personnes dans le besoin, et de le voir de nos propres yeux...
J'ai aussi eu une prise de conscience sur le nombre de gens dans le besoin et les moyens qui ne sont pas suffisants pour aider ceux qui en on besoin.
Au cours de la maraude on a vraiment l'impression de se rendre utile pour les gens qui en ont besoin.
Pourtant lui aussi il en avait besoin, mais le fait qu'il pense aux autres malgré sa situation, c'était extraordinaire.
La maraude est sans doute le moment le plus intéressant car cela permet de prendre contact avec les personnes ayant besoin d'un logement pour la nuit ou tout simplement besoin d'interaction, de discuter avec des gens.
Ayant de fortes convictions sociales je voulais absolument faire cette garde pour découvrir les maraudes et venir en aide à des personnes dans le besoin. La double écoute m’a particulièrement déçu car nous n’avons traité que 2 appels au cours desquels nous n’avons été d’aucun recours Durant la nuit je n’ai pas eu l'impression qu’il y ai eu une volonté de m’integrer a l’equipe et que mon rôle se restreignait à celui d’un observateur et je trouve cela dommage J’ai eu aussi l’impression que le SAMU Social n’etait qu’une solution palliative aux maux de tout ces gens dans le besoin Sinon mis à part ces points négatif ce fut une expérience enrichissante d’un point de vu social et humain
J'ai eu l'occasion de rencontrer de nombreuses personnes dans le besoin et parler avec eux.
C'est un travail fondamentalement humain, de combler les besoins primaires de l'être humain en face de nous, le froid, la faim, un lit pour dormir, un endroit où se laver. Redonner une emprise sur ces besoins, ne plus leur être soumis, pouvoir retrouver une assurance, une identité au delà de l'anonymat de la rue, un objectif de vie.
Nous avons rencontré plusieurs personnes dans le besoin et notamment des familles à qui nous avons fournis des repas et boissons chaudes, mais qui ne souhaitaient pas d’hébergement pour la nuit (pour des raisons diverses) . […] Là bas ils ont pu profiter d’un repas chaud et nous en avons profité pour réaliser un petit entretien médical et social afin d’evaluer leur situation, leurs besoins et leur donner des informations utiles.
Des moments émouvants passés avec certaines personnes dans le besoin.
Il est important de ne pas se désintéresser de ces gens qui ont besoin de soins mais qui parfois ne peuvent pas y accéder.
Aller au contact des gen dans le besoin, essayer de leur apporter un peu de réconfort.
J'ai beaucoup appris quant aux moyens qui leurs sont fournis, certes insuffisants par rapport aux besoins mais importants tout de même.
Je ne connaissais pas le 115, ainsi que tous les services annexes qui existent afin d'aider les personnes dans le besoins.
La vocation du Samu Social est de répondre aux besoins des plus démunis et des plus isolés. […] Nous avons répondu à des demandes de logement d'urgence pour des gens qui travaillent ou qui font tout ce qu'il peuvent pour s'en sortir mais qui ne peuvent pas se loger ni subvenir à leur besoin.
Cette nuit fut très intéressante, tout d'abord la double écoute m'a permis de réaliser que les appels ne venaient pas seulement de personnes ayant besoin d'une place pour la nuit mais également de personnes en détresse sociale générale ayant parfois déjà un lieu où dormir mais ayant besoin de parler d'eux, ou de situations délicates (jeunes filles immigrées enceintes).
J'ai trouvé très frustrant le fait de ne pas pouvoir obliger les gens à nous suivre pour les aider, quand ils avaient clairement besoin d'aide, ou même lorsqu'ils souhaitaient de l'aide mais avaient trop peur de nous suivre, par peur qu'on leur donne des "traitements", qu'on leur vole leurs affaires ou qu'ils ne puissent plus sortir d'un centre. La prise en charge qui m'a le plus touchée était celle d'une jeune fille de mon âge qui était complètement opposante, prostrée, paranoïaque, et qu'on a laissé dans un hall d'immeuble, seule, au bout de 2h30 de discussions pour l'emmener dans un foyer, ce qu'elle a refusé, alors qu'elle avait de toute évidence besoin d'une aide psychiatrique et sociale.
L’état doit vraiment ouvrir d’autres logements pour accueillir ces personnes dans le besoin. A propos de la maraude, j’ai été impressionnée par le nombre de personnes dans la rue refusant notre aide ou qui disent n’avoir besoin de rien (pas même une couverture ni une boisson chaude!!).
C'était très fort de s'arrêter pour ces personnes dans le besoin qui ne reçoivent la plupart du temps aucune aide dans la rue. […] Se rendre compte de la précarité et de la détresse de français ou d'immigrés est très important, ils sont à côté de nous, et n'ont parfois besoin que d'un peu d'aide et de contact pour s'en sortir.
Il se trouve que les personnes dans le besoin repèrent le camion et le poursuivent parfois afin de bénéficier de ses services. […] D'autant plus quand on peut voir le nombre de personnes dans le besoin de leurs services.
Durant cette nuit, on a pu aider de nombreux personnes dans le besoin. […] Ce qui m'a marqué c'est l'aide apporté par cet ami qui a su me montrer que tout le monde est prêt à aider ceux dans le besoin. […] Il vérifie si les personnes dans la rue vont bien et si ils ont besoin d'aide.
Je comprends qu'ils aient besoin de décompresser mais je pense qu'il y a d'autres manières de le faire.
On écoute les gens dans le besoin, on essaye de leur trouver une place à l'abri pour dormir la nuit.
Cependant j'ai été déçu car l'aide que nous leur apportons est souvent insuffisante par rapport à leur besoins.
C'est en essayant de le convaincre de monter dans le camion pour être héberger la nuit qu'un inconnu s'est approché de l'équipe avec 2 sacs de couchage dont il voulait faire don en remerciant profondement le formidable travail du Samu qui en son temps de besoin à lui l'a beaucoup aidé. Par ailleurs lors de la double écoute j'ai trouvé très touchant que l'écart entre le nombre de lits disponibles chaque nuit et la quantité de personnes en besoin poussait souvent les employés à faire un choix sur la personne à aider.
Quant aux "nouveaux" on s'assure qu'à leur arrivée dans les centres d'hébergement tous les moyens soient mis en oeuvre pour que leurs besoins spécifiques soient pris en compte, allant même jusqu'au recours à des interprètes disponibles 24h/24. Et selon moi le besoin le plus important auquel répond le SAMU Social, est celui d'être entouré, que ce soit par le suivi au sein du service, ou bien par les personnes rencontrées dans les centres d'hébergement, car pour moi l'isolement est ce qui est le plus délétère pour une personne plus que l'absence de ressource. Car il ne s'agît pas juste de pourvoir aux besoins fondamentaux d'une personne mais de réellement faire acte de présence humaine.
C'est dommage de mettre les étudiants en médecine, qui ne sont là qu'une nuit, à marauder dans le 16eme ou il y a très peu de besoins.
Ce fut une expérience très enrichissante car cela nous permet d'être au plus près des personnes qui sont dans le besoin.
Partir à la rencontre de toute personne qui ont besoin de voir des gens est une expérience absolument formidable.
J'ai sincèrement apprécié cette nuit passée, malgré le froid et la pluie, dans l'ambiance d'un équipe chaleureuse et de grand respect vis à vis des personnes dans le besoin.
Cela apporte une autre vision des gens sans abris, et nous montre que des hommes et des femmes ne changent pas de trottoir mais au contraire abordent les gens dans le besoin pour un café, une soupe ou bien un hébergement.
J’ai été touchée par la relation que l’équipe nouait avec la personne dans le besoin.
J'ai été surpris par le nombre de personnes dans le besoin et le peu de moyens à disposition pour les aider.
Cette nuit m’a permis de voir que malgré le travail des travailleurs sociaux , le manque de moyens étaient énorme par rapport au personnes dans qui étaient dans le besoin.
La garde a été très instructive, elle m'a permis de découvrir un domaine que je connaissais mal, de voir les solutions sociales mises en place pour les personnes en grande précarité, et surtout voir le décalage entre l'offre est les besoins.
Le contact avec les personnes dans le besoin était super enrichissant.
J’ai beaucoup aimé rester discuter avec lui, pour une personne souvent seule qui avait besoin de parler.
Cette garde au samu social m’a permis de voir les gens dans le besoin, la nécessité de les aider chaque jour de notre vie.
Cependant, elle avait besoin de soins médicaux journaliers notamment infirmiers vis à vis de sa jambe et suite à une chute. […] Et que les moyens donnés pour la combattre sont moindres par rapport aux besoins réels.
J'ai fait de belles rencontres, qui soulignent le besoin de nombreuses personnes d'être écoutées, d' échanger avec leurs interlocuteurs, leur besoin d'un peu d'humanité bien plus que d'une boisson chaude ou un repas.
- On pense souvent mais de façon erronée que ce dont les SDF ont le plus besoin c'est un toit et de l'argent, mais en réalité ils ont surtout besoin d'un "lien" avec la société, de se sentir intégré, de ne pas être laissé à l'abandon, ce que le samu social essaie de faire
Il suffisait presque d’avoir enfiler le manteau gravé samu social pour sentir le contact naître facilement avec les sans abri et discuter simplement du quotidien, des besoins momentanés ou de réelles nécessités.
Découvrir les missions de ces équipes de nuit, les moyens qu'ils ont à disposition pour aider cette population ainsi que les infrastructures permettant d'accueillir ces personnes dans le besoin, était très intéressant.
La double écoute m'a permis de comprendre les besoins et la détresse des gens à la rue , ainsi que les difficultés de placement dans les centre d'hébergement.
Nous avons maraudé jusqu'à 4h du matin, nous avons été à la rencontre de nombreuses personnes dans le besoin.
On discute avec lui il dit n'avoir besoin de rien dit qu'il a déjà eu affaire au samu social mais que ça ne l’intéresse pas. On ressent de la tristesse dans sa voix il a besoin de parler et ça lui a fait plaisir que l'on s’arrête pour lui.
On discute avec lui il dit n'avoir besoin de rien dit qu'il a déjà eu affaire au samu social mais que ça ne l’intéresse pas. On ressent de la tristesse dans sa voix il a besoin de parler et ça lui a fait plaisir que l'on s’arrête pour lui.
On discute avec lui il dit n'avoir besoin de rien dit qu'il a déjà eu affaire au samu social mais que ça ne l’intéresse pas. On ressent de la tristesse dans sa voix il a besoin de parler et ça lui a fait plaisir que l'on s’arrête pour lui.
Parfois, alors que le camion était simplement à un feu rouge, certaines personnes faisaient signe pour qu'il s'approche parce qu'elles avaient besoin d'aide. […] Elles avaient simplement besoin d'avoir un contact humain, de pouvoir discuter sans se sentir jugées, d'échanger quelques paroles.
En tant qu'étudiant en médecine, je trouve ça bien de voir aussi comment on peut aider les gens en répondant à des besoins primaires.
Les liens créés avec les usagers permettent bien souvent un dialogue, une évaluation des besoins immédiats et d'y répondre si possible.
On ne se rend pas assez compte de ce qu'est la vie des sans abris avant d'aller à leur rencontre, d'essayer de les aider, de leur demander s'ils n'ont besoin de rien, ou alors tout simplement de discuter avec eux ...
La nuit de maraude m'a permis de rencontrer plusieurs SDF et de mieux comprendre leur besoins, leurs préoccupations et la bonne manière de s'adresser à eux pour qu'ils acceptent de l'aide ou des soins.
La conclusion principale que j'en ai tirée est qu'il faut plus que jamais traiter comme tout le monde ces gens en réelle difficulté socio-professionnelle car ce sont avant tout des êtres humains et qu'ils ont aussi des envies, une morale et ressentent un besoin de bonne santé physique et mentale.
L'équipe avec laquelle je suis parti marauder était super sympa, m'a bien accueilli et expliquer tout ce que j'avais besoin de savoir.
C'est un bon moyen de faire preuve de compassion et d'empathie pour ces personnes dans le besoin.
Nous avons été à la rencontre de nombreuses personnes dans le besoin, l'empathie et la dévotion du personnel m'a particulièrement marqué.
Pendant la maraude, l'essentiel des intervention se limitaient à offrir des cafés et/ou des soupes aux sans abris, sans pouvoir leur offrir de véritables réponses à leurs besoins.
Après la découverte de l'urgence médicale dans les services de SAU ou de SMUR, l'occasion de découvrir l'urgence sociale parfois bien mieux ressentie que le besoin médical par les populations. […] La prise en charge au long terme des usagers est surprenante tant il semble difficile de créer et maintenir un lien à partir de prises de contact ponctuelles et surtout motivées par le besoin urgent d'un hébergement de nuit : mais cette prise en charge au long cours se fait tout de même tant bien que mal.
Au fil de l'entretien, les personnes dans le besoin s'ouvrent un peu plus, se dévoilent un peu plus et acceptent notre aide et on se rend compte également que derrière l'image qu'ils donnent de personne solitaire, préférant être seul ( les personnes disent qu'elles préfèrent être seule, elles n'ont pas envie de parler), ils ont un réel besoin de parler, de se confier, de se sentir écouter.
J’ai pu observer différentes situations qui m’ont toutes marquées : besoin de chaleur, besoin d’un repas, volonté de rester dans la rue… Celle qui m’a le plus marquée, est celle c’est d’un jeune SDF, arrivé de l’étranger depuis quelques jours, qui a visiblement des céphalées importantes, des vomissements associés, et qui dit s’être cogné la tête récemment.
J'ai eu beaucoup de peine à écouter les besoins des sans abris ainsi que leur histoire de vie. […] Mais je tiens à dire quand même ici: Bravo pour le travail effectué, pour cette organisation et l'écoute que vous effectuez tous les soirs pour répondre au mieux aux besoins des personnes démunies !!
Cette garde a été une expérience fort enrichissante, l'occasion de comprendre l'action du SAMU social sur le terrain, accompagner et aider les gens dans le besoin. […] Devant ces mots très durs, il m'apparait donc indispensable que des discussions soient organisés afin de réaffirmer l'engagement du corps médical pour assurer la meilleure prise en charge à tout individu ayant besoin de soins et ce sans discrimination, socio-économique ou autre.
En effet, sa mission première est le secours aux "usagers" dans le besoin immédiat et récent (je retiens à ce sujet le cas d'une employée de maison en situation irrégulière retrouvée en pleurs dans la rue, qui venait de se faire jeter dehors par son employeur), et je ne sais toujours pas quel avis adopter en ce qui concerne le soutien aux "sédentaires" de la rue. […] Enfin, je me demande quel serait le succès de lieux de "semi-non-droit", des sortes de squats mis en place par l'état où chacun pourrait disposer d'une parcelle à lui, avec règlement minimaliste, hygiène minimaliste, un lieu où l'on respecte le besoin de liberté d'une population à part, tout en lui proposant une première étape vers le retour à "notre" société. […] Ou cela ne répondrait-il à aucun besoin ?
Ce qui m'a le plus marqué est la facilité avec laquelle le contact s'est créé avec les personnes qui étaient dans le besoin.
Ici pas besoin d'examen complémentaire, juste du savoir vivre, de la compréhension et de l'écoute!
Très bonne expérience avec une équipe attentionnée qui nous implique : la double écoute permet de voir les besoins des personnes, d'apprendre à orienter l'entretien etc.
J'ai trouvée l'équipe très a l'écoute pour des personnes qui en ont besoin même quand il n'y a plus de place pour les héberger cette nuit la.
Le fait de se balader dans une ville aussi belle que Paris en pleine nuit en camion amenant des personnes qui ont parfois besoins de parler m' a aussi beaucoup plus et était aussi intéressante que joyeuse.
j avoue que cela restait un peu flou quant a la décision d octroyer ou non une place à la personne en besoin. […] du coup il n y a pas eu beaucoup de contact avec les personnes dans le besoin, je n ai pas pu discuter avec eux pour en savoir plus sur leur vécu, sur leur demande.
On est parfois confronté à des situations dramatiques, parfois sans cause médicale, ce qui nous permet d'apprendre comment aider des personnes dans le besoins autre que par le fait de les traiter.
En effet, il est important de savoir comment fonctionne le Samu Social vers qui on se tournera en cas de problème social et quels sont les dispositifs mis en œuvre pour aider les personnes dans le besoin.
C'est donc une très bonne manière d'imaginer la manière dont ils vivent en dehors de l'hôpital et comprendre leurs besoins ainsi que dépister les différentes maladies/facteurs de risque auxquels ils sont soumis/exposés.
Cette expérience nous permet de connaitre le fonctionnement et le public auquel il s'adresse, pour que si un jour nous rencontrons une personne qui pourrait en avoir besoin, savoir que cela existe et pouvoir l'orienter.
J’ai eu l’occasion de découvrir le SAMU social de Paris, de comprendre la façon dont ses équipes fonctionnent et surtout d’aller à la rencontre de personnes dans le besoin.
Comme certains se battent eux-mêmes pour subvenir à leur besoins, sans faire la manche.
Nous avons beaucoup parlé avec les personnes dans le besoin.
Être présent, faire preuve d'empathie, venir en aide à ceux qui en ont besoin mais qui n'ont pas forcément les moyens de demander de l'aide.
C'est important de pouvoir voir un autre aspect de l'aide à la personne, particulièrement la personne dans le besoin, que l'hôpital !
J'ai passé ma nuit au SAMU Social dans le camion dédié au quadrillage du 17ème arrondissement, ceci veut donc dire que l'on a effectué très peu d'arrêt pour proposer de l'aide aux gens dans le besoin.
Que ce soit de leurs fautes ou non, elles se retrouvent dans le besoin pour des éléments de la vie quotidienne qui nous paraissent basiques (un lit, une couverture, un contact).
Cette nuit passée avec l'équipe du samu social m'a permis de découvrir les différentes actions sociales mises en place la nuit dans Paris afin d'aider les gens dans le besoin.
Il y a des habitués, qui acceptent les repas et hébergement depuis plusieurs mois, des gens qui préfèrent rester dehors avec toutes leur affaires, des gens qui ont clairement besoin de soins medicaux.
J'ai trouvé cette garde au samu social enrichissante d'un point de vue humain avec une solidarité importante malgré le fait qu'on ne puisse pas subvenir aux besoins de tout le monde le même soir.
En effet, ne connaissant pas le fonctionnement, lorsqu'ils ont appelé pour avoir un logement, il n'y avait déjà plus de place et nous avons du laisser certains d'entre eux dans la rue alors que c'est eux qui ont le plus besoin d'être encadrer.
Le plus perturbant, c'est d'être confrontée à la précarité de certaines personnes ne paraissant pas dans le besoin au premier abord.
L'ambiance est très chaleureuse et les salariés sont ravis de nous accueillir et de nous apprendre de leur quotidien, le contact verbal avec les personnes dans le besoin prend une tout autre tournure avec la veste bleue et nous permet de véritablement échanger.
Un grand bravo aux équipes, très humaines et toujours patientes pour apporter le soutien aux personnes qui en ont besoin.
A l'hopital on ne se doute pas, ou on ne réalise pas bien que ces personnes qui ont besoin de soins conséquents se retrouvent en même temps a la rue, dans des conditions très difficiles...
Elle permet de déconstruire les idées que l'on se fait sur le profil des personnes dans le besoin.
J'ai fait ma maraude au 16eme arrondissement et ça m'a surpris de voir qu'il y avait des personnes dans le besoin dans cette partie de Paris.
L'ambiance était agréable, on connaissait les personnes dans le besoin, et on repérait ceux que nous ne connaissions pas.
La partie double écoute permet de bien comprendre le fonctionnement du SAMU social avant de sortir et d'avoir une vision globale de ce que l'on peut proposer aux personnes dans le besoin au cours des interventions.
L'écoute du 115 est difficile, car les opérateurs répondent souvent négativement à des demandes d'hébergement de gens dans le besoin.
Un contact avec les plus démunis, différent de celui que nous pouvons avoir avec certains patients hospitalisés, de par la nature de la relation entre les membres du Samu social et les personnes dans le besoin.
Au niveau de l'accueil, il n'y a rien a dire puisque nous sommes attendus par la coordination qui nous détaille rapidement l'organisation de la nuit et répond à nos questions si il y a besoin. La double écoute nous sensibilise aux problématiques quotidiennes des gens dans le besoin, et par exemple les couples qui vivent dans la rue sont souvent séparés par manque de place dans les différents foyers...
On ne peut pas les emmener de force, elles ont pourtant un immense besoin d'aide.
Je me rassure en le disant que ce soir plus que les autres, ces personnes auront plus besoin du travail de ces bénévoles plus que d habitude..
Cette garde au samu social permet d'avoir un regard différent sur les personnes dans le besoin qui vivent dans la rue et s'inquiètent juste de pouvoir trouver un endroit ou passer la nuit au chaud.
J’espère que plus de moyen sera mis en place pour que le samu social puisse venir en aide à plus de gens dans le besoin.
C'était l'occasion de se rendre compte que le samu social prenait en charge des personnes dans le besoin et non des profils et des histoires typiques comme on pourrait le croire, et c'était rassurant de découvrir toute l'organisation derrière et le travail sérieux des personnes tres humaines impliquées .
J'ai été placé dans un camion qui faisait une maraude "spéciale"qui consistait à faire toutes les rues du 6ème arrondissement afin de trouver des personnes ayant besoin du samu social non connues du service.
Rencontrer quelques unes de ces personnes dans le besoin m'a permis d'entrevoir leur quotidien et de voir d'une manière différente leurs passages aux urgences et dans nos hôpitaux, et surtout de la necessité de les prendre en charge de façon beaucoup plus globale ou au moins plus pragmatique.
Aller a la rencontre des personnes seules dans la rue dans le froid pour leur apporter une boisson chaude, une couverture, une conversation et parfois un toit pour la nuit, ce sont des choses simples mais cela permet d'améliorer le quotidien des gens qui en ont besoin.
On voit que souvent c'est un besoin de parler qui s'exprime, l'envie d'un café pour se réchauffer.
J'ai pu voir à quel point donner une réponse était compliqué car vu le nombre extrêmement limité de places en centre on est souvent contraint à refuser ceux qui en auraient le "moins" besoin, quand bien même ils sont nécessiteux.
La rencontre avec les gens dans le besoin était enrichissante humainement, j'ai pu faire un peu le tour de tous les cas mais ça m'a fait mal quand une personne nous a suppliés de l'heberger alors qu'il n'y avait plus de place...
Les bénévoles étaient vraiment très sympas et ça réchauffait les esprits car dès fois on a besoin que de cela.
C'était donc une soirée placée sous le signe de la rencontre et de l'échange avec des personnes de toutes origines sociales ou géographiques qui éprouvaient surtout le besoin de s'expirmer soit à propos de problèmes récents (décès dans la famille, comment revoir les enfants etc...) soit à a propos de d'anecdotes passées.
Ils faut trier qui a le plus besoin dans la misère.
J'ai trouvé intéressant qu'ils puissent à la fois aider des personnes ayant besoin d'une aide immédiate, tout en étant les interlocuteurs privilégiés de personnes vivant dans la rue depuis plusieurs années.
J’ai aussi beaucoup appris sur les differents modalités d’aides pour les personnes dans le besoin et l’organisation humanitaire et sociale d’aide a la personne.
Aller au contact des personnes dans le besoin, les écouter, les aider lorsque le monde leur a tourné le dos est une vocation non seulement sociale, citoyenne mais surtout humaine.
J'ai compris qu'au delà du besoin de nourriture ou d'aide matérielle les gens avaient surtout besoin de contact humain.
J'ai été agréablement surprise de voir que leur action ne s'arrêtait pas seulement à distribuer de la soupe et des couvertures aux personnes dans le besoin mais de constater qu'il y avait un véritable suivi et une complicité qui s'instaurait entre les équipes de maraude et les habitués du 115. Cette expérience m'a montré à quel point la précarité pouvait toucher n'importe qui, et qu'il sera important dans notre future vocation d'être vigilants aux personnes qui pourraient avoir besoin d'aide afin de leur proposer un suivi social pour ne pas qu'elles soient seules.
Les gens n’ont pas besoin d’être marginalisés mais ont besoin de contact, de l’homme alcoolisé un peu violent autant que celui qui ne demande rien et espère un peu de solitude.
L'image que j'ai de mon équipe en train de satisfaire les moindres besoins de cet homme restera gravée.
- connaissance du circuit de prise en charge du 115 - solution que l'on pourra proposer à une personne dans le besoin - l'engagement des travailleurs sociaux force le respect même si - de mon point de vue - certains manquent à la nécessité d'une juste distance professionnelle à l'égard des secourus, s'exposant à une charge émotionnelle inappropriée, notamment en assistant fréquemment aux enterrements (cela m'a été rapporté) - la détresse et la pauvreté ne doivent pas dispenser certains sans-abris du civisme élémentaire : ne pas uriner dans sa tente avec coulée des mictions sur le trottoir, ne pas jeter ses mégots, détritus et habits souillés sur les voitures ; en particulier l'aménité des travailleurs sociaux ne doit pas se transformer en indifférence vis-à-vis de ces actes sur les lieux d'intervention
Ces personnes ont besoin de nous pour s'en sortir.
J'ai trouvé très encourageante l'idée qu'on puisse ainsi apporter des aides aussi bien de confort, réconfort, alimentaire, et même de soin grâce au samu social aux personnes qui sont le plus en besoin.
Je pense que cette experience a été très enrichissante pour moi et m'a surement encouragé à m'investir d'avantage dans le social et l'humanitaire car ce sont des secteurs qui ont besoin de toute l'aide qu'ils peuvent avoir.
Le système n'est certes pas parfait - l'attente au téléphone est interminable par exemple - mais les membres de l'organisation font du mieux qu'il peuvent pour répondre aux besoins...
Je me suis rendue compte de toutes les aides mises en places pour aider ces personnes dans le besoin.
On y découvre des personnes très impliquées envers les autres, c'est un veritable don de soi que ce soit les ecoutants ou les maraudeurs, on aborde la rue d une autre façon, apprendre à écouter les autres, découvrir que apporter de l attention signifie énormément pour ces personnes C'est une expérience pas facile : il fait très froid, on voit beaucoup de misère mais on se sent heureux d échanger quelques paroles avec ceux qui en ont besoin et surtout de pouvoir leur apporter quelque chose A maintenir ++ De plus toutes les équipes sont très agréables et répondent volontier à toutes nos questions
Ainsi, nous avons fait face à des familles entières dans le besoin, ainsi qu'à des populations migrantes qui ont vraiment la volonté de sortir de la rue.
Pour autant ils arrivaient toujours à trouver une solution pour aider les personnes dans le besoins.
En s'arrêtant dans la rue pour aller voir les SDF, on se rend rapidement compte à quel point ils ont besoin de parler, d'exprimer leurs soucis et d'avoir un soutien moral.
A présent je me sens plus apte à réagir et je me sens enfin un peu plus utile face à une personne en situation d'exclusion dans la rue qui me semble avoir besoin d'être aidée, en particulier dans les périodes de grands froid.
A propos de l'expérience humaine avec les gens dans le besoin: on voit le monde de la nuit, différent de toutes mes expériences d'humanitaire et de volontariat. […] On a parlé 45 minutes avec lui, il était très agréable, et je n'aurai jamais deviné qu'il était dans le besoin si on ne me l'avait pas dit. […] Chaque personne dans le besoin est différente, et le Samu Social s'adapte à chacun. […] Voire cet esprit d'équipe, et les relations qu'ils créés avec des gens qui sont dans le besoin extrême, de facon (apparemment) si facile.
J'ai trouvé leur approche de la situation remarquable, et j'ai beaucoup appris sur la relation que l'on doit entretenir avec les gens dans le besoin.
Beaucoup de temps passé dans le véhicule et au final peu de temps avec les personnes dans le besoin .
Ce jeune homme avait dû arrêter ses études post-bac et souhaitait les reprendre mais avait besoin de soutien pour cela.
Cette nuit au samu social crée l’occasion de se rendre au plus près de ceux qui sont dans le besoin, occasion que je ne sais pas créer dans ma vie de tous les jours.
On se sent plein et satisfait après avoir aidé une personne dans le besoin et qu'on vous remercie avec un grand sourire.
J'ai été impressionnée par l'organisation sous jacente à la prise en charge des personnes en situation de précarité, même si c'est souvent frustrant de ne pas pouvoir placer des familles ou des personnes dans le besoin pour la nuit...
A travers leur vie aux parcours bien différents, j'ai pu remarqué a quel point finalement l'homme délaissé de manière général recourait aux besoins les plus fondamentaux: manger, dormir, avoir chaud, et qu'à eux seuls, ils suffisaient à remplir une journée. La maraude par la suite m'aura appris une seconde chose toute aussi importante: le besoin de ressentir de l'humanité de la part de ses semblables est omniprésent pour ces personnes délaissées, que ce sont des gestes simples, une seule démonstration qui peuvent remplir leur journée aussi oui...
Les centres d'hébergements n'ont pas assez de place pour tout ceux qui en ont besoin, certains doivent passer plusieurs nuit dehors avant de pouvoir y redormir.
Il n’y avait plus de places en centre d’hébergement, et lorsque nous lui avons proposé de la nourriture, une boisson chaude ou un duvet, l’homme a refusé en nous répondant que nous devrions garder cela pour d’autres personnes qui en avaient vraiment besoin.
Je ne pourrais pas faire ce travail, mais j’admire le fait que certaines personnes, dont celles dont j’ai partagé la maraude, donnent de leur temps et vouent leur énergie à essayer d’aider ceux qui en ont le plus besoin et qui ne savent pas toujours comment faire pour s’en sortir.
C'est très enrichissant de pouvoir établir un contact avec ces personnes dans le besoin que l'on croise, au final, un peu tous les jours.
Je ne leur ai pas trop parlé car le travailleur social avait besoin de leur parler dans le camion mais je leur ai serré la main et sourit.
La double écoute permet d'apprendre à mener un véritable interrogatoire pour évaluer rapidement la situation social de l'appelant et répondre au mieux à ses besoins.
Une "anecdote" de ma nuit: la surprise que j'ai eu lorsque vers 2h du matin on s'est approché d'un amas de sac de couchage sous un porche, doucement, pour ne pas réveiller la personne, afin de lui venir en aide si besoin, et qu'il s'agissait d'un couple, de jeunes, de mon âge...
Je pense qu'aujourd'hui j'irai plus facilement discuter avec ces sans abris dans la rue pour leur demander s'ils ont besoin de quelque chose et leur parler du 115.
Néanmoins, c'est dommage que leur prise en charge ne s'inscrive pas dans la durée, on propose à ces personnes dans le besoin une nuit à l'abri, mais on ne les aide pas vraiment à prendre conscience du fait qu'elles doivent se prendre en main, réagir!
De plus cette expérience m'a permis de découvrir les gens sans domicile ou dans le besoin sous un nouvel angle.
Cette garde m'a aussi permis d'en apprendre plus sur le fonctionnement du SAMU SOCIAL, notamment lors de la double écoute où j'ai découvert comment les appels de chacun étaient redirigés vers un service en particulier, la qualité des écoutants à reconnaître les personnes vraiment dans le besoin, leur capacité à gérer toute situation et à rester professionnel et patient.
Échanger avec ces gens, qui ont bien souvent besoin de parler, essayer de comprendre ce qu’ils vivent, comment ils en sont arrivés là, essayer de comprendre pourquoi certains ne veulent pas d’aide, pourquoi certains baissent les bras alors que d’autres veulent s’en sortir : tant de réflexions qu’une seule nuit au samu social soulève aisément.
La garde au SAMU SOCIAL était une garde très enrichissante sur le plan humain, on y apprend beaucoup: je ne connaissais pas cette structure avant d'y faire une garde, cela m'a permis d'apprendre qu'il existait des ressources pour ces personnes ayant des besoins spécifiques.
Cette expérience est enrichissante et permet de voir les moyens mis en place pour aider les personnes dans le besoin.
Il paraît déjà qu'il y a un décalage entre les gens qui auraient besoin du samu social, trop nombreux, et le manque de personnes travaillant au samu social qui font du mieux qu'ils peuvent mais ne peuvent prendre autant d'appels.
Cette garde est une bonne chose pour quelqu'un avec très peu d'expérience sur le plan social tel que moi : on apprend à écouter les gens dans le besoin, leur histoire et une solution leur est toujours proposée que ce soit à court terme ou sur le long terme.
Et parfois j'ai été choqué de l'agressivité de certains lorsqu'on leur proposait de l'aide, ça apprend l'humilité lorsque l'on pense leur apporter ce dont ils ont besoin et qu'il leur faudrait beaucoup plus!
Le SAMU social, devant faire un bilan sur leur chiffre d'affaire avait besoin de retour sur la consommation des sticks de café; j'ai assisté à un débat d'une heure sur qui devait les compter, pourquoi les compter, que c'était une perte de temps... […] Le SDF que je trouvais qui avait le plus besoin d'aide car il était dangereux pour lui mais aussi pour les autres (un SDF très 'psy') a été laissé seul dans la rue.
Travailler au Samu Social est un pas vers ces personnes qui ont souvent besoin et parfois envie de notre aide. […] Nous sommes là pour les écouter s'ils ont besoin de parler, pour leur montrer qu'ils peuvent compter sur nous en cas de besoin.
Par ailleurs, le fait de se retrouver sur le terrain fait changer la perception que l'on a des personnes en situation d'extrême précarité qui ont besoin de l'aide du SAMU social, qui ne correspondent pas forcément aux préjugés que l'on peut avoir : cela peut concerner des personnes issues de milieux sociaux variés, avec des niveaux d'éducation très différents.
Je me disais qu'il suffit de faire un peu attention à ce qu'il se passe autour de nous, tous les jours, pour se rendre compte que la vie est plus dure pour certaines personnes et qu'elles ont besoin d'aide.
Une expérience qui personnellement m'a permis de rencontrer des gens formidables, proches de ceux qui en ont besoin, et de voir qu'avec malgré peu de moyen ils arrivent à redonner le sourire, à échanger, à soutenir, à aider paramédicalement.
Equipe très humaine, à l'écoute, proche des personnes en situation précaire, en bonne relation avec certains grands exclus ayant déjà sollicité à plusieurs reprises l'aide du samu Chauffeur aguerri pour le repérage de personnes qui pourraient avoir besoin d'aide, camion bien pourvu en denrées de 1ère utilité!
Cette nuit de garde au Samu Social de Paris m'a permise d'avoir une autre vision de Paris et surtout de voir la vraie réalité de certaine personne dans le besoin par un autre biais que l'hôpital.
Néanmoins, j'ai rencontré au cours de cette nuit un SDF qui aurait souhaité pouvoir aller dormir dans un centre mais cela lui a été refusé en raison de sa nationalité italienne,car la loi dit que les ressortissants européens peuvent circuler librement dans l'UE mais doivent subvenir à leurs besoins par leur propre moyen, c'est toujours triste de voir que l'aide sociale a des frontières...
Les personnes du samu social qui leur répondent sont d'ailleurs très douées pour les traductions , arriver a les comprendre et instaurer un climat de confiance avec la personne dans le besoin qui appelle.
J'ai beaucoup apprécié la facon dont les équipes travaillaient ensemble, la bonne humeur entre l'infirmier, le travailleur social et le conducteur, qui tous les trois, étaient très à l'écoute des personnes rencontrées durant la maraude qui avaient parfois vraiment besoin de discuter.
Enfin si il était besoin de le rappeler mais ça permets vraiment de voir la misère humaine qui peut exister juste en bas de chez nous d'un peu plus près encore et de voir la personne sans abris à laquelle on est parfois confronté aux urgences, à l'hopital directement dans son "lieu de vie", son quotidien.
Des équipes très soudées, pleines d'empathie qui sont très heureuses de pouvoir partager leurs anecdotes, leur raison qui les ont poussé à se faire enrôler dans le SAMU Social et d'aider quotidiennement les gens dans le besoin.
Pendant la maraude, j'ai pu observer une équipe du SAMU social aider des personnes dans le besoin.
Tellement de gens qui ont besoin d’aide et si peu de moyens à notre disposition.
Je pense qu’il est important pour tous les étudiants en médecine, dentaire, sage-femme, pharmacie, ou dans le milieu social, d’effectuer une garde au SAMU SOCIAL, car dans nos stages on ne se rend pas forcément compte qu’il existe une aussi grande précarité, un besoin tant profond et malheureusement non assouvi d’aide au logement, d’aide à l’éducation ...
J'ai été également surprise par le fait qu'on propose beaucoup de vêtements, couvertures, nourritures mais que les gens ne prenaient uniquement ce dont ils avaient réellement besoin et n'en demandaient pas plus.
Pas pour l'apprentissage de la médecine, mais pour l'humanité dont tout médecin a besoin.
J'ai été frappé par un appel d'une femme seule dans la rue avec une fillette malade, je me suis rendu compte à quel point elle avait besoin d'aide pour trouver l'hôpital et y être acceptée, pour enregistrer le chemin en métro qu'elle allait devoir faire.
Ce que je retiens de cette histoire c'est qu'il n'y a pas de stéréotype de la personne dans le besoin et qu'il faut être attentif à la misère cachée, notamment à l’hôpital.
Les équipes de maraudes font un travail exceptionnel et nous permettent de nous familiariser avec les approches adéquates à adopter avec ces personnes dans le besoin.
j'ai réellement apprécié de participer à cette nuit de "maraude" dans les IIIe, Xe, XIe et XXe arrondissements de Paris et cela de différents points de vue : essayer de répondre aux besoins des gens au téléphone, découvir l'équipe qui travaille dans le camion, et aller à la rencontre des gens dans la rue.
Cette nuit au Samu Social m’a beaucoup ouvert l’esprit et appris les différentes aides qu’il pouvait y avoir pour les personnes dans le besoin.
Les missions du SAMU social sont multiples: - permettre aux sans abris de passer la nuit dans un centre d'hébergement, - leur fournir les coordonnés d'associations distribuant gratuitement des denrées alimentaires, - leur apporter des soins médicaux de premiers secours et les orienter si besoin dans des structures médicales
J'espère vivement que le Samu Social aura toujours les moyens d'aider les gens dans le besoin.
Cela commence lorsque les personnes dans le besoin essayent de joindre le 115 pendant des heures mais ne parviennent pas à obtenir un logement pour la nuit car les places sont plus qu'insuffisantes.
Il m'a semblé qu'il existe un certains nombres de lieux où ces personnes peuvent avoir accès à des travailleurs sociaux, et recevoir à manger et un peu de repos, mais que le dimensionnement de ceux-ci sont bien en dessous des besoins, et surtout que le passage des infos et la réalisation concrète des démarches étaient très compliqués.
Et on repart avec ceux qui sont épuisés et ont besoin de dormir au chaud.
Au départ nous n'avions pas de signalement donc nous nous sommes arrêtés quand nous voyions quelqu'un dans la rue qui avait besoin d'aide.
C’est une expérience enrichissante car on ne connaît pas forcément ce milieu et les aides sociale proposées aux personnes isolées ou familles dans le besoin.
C'est une approche différente des maraudes pures, puisqe nous étions à la recherche de certaines personnes en particulier, qui pouvaient avoir besoin de soins spécifiques par exemple.
A présent le dialogue est plus simple, je les vois comme des personnes ayant besoin d'aide, et une aide qu'on peut leur apporter en leur accordant de l'attention, ou en appelant pour eux le Samu Social le soir.
Concernant le double appel, j'imaginais que le 115 s'occupait uniquement de trouver un logement pour les sans-abris pour la nuit, je ne m'attendais pas à avoir autant d'appels de personnes sans papiers ayant besoin de conseils.
Mr A n'a pas besoin qu'on l'emmène au chaud, il veut se débrouiller tout seul.
Ensuite, sur le plan social, on se rend vite compte que les sans-abris sont nombreux et peuvent être partout, même dans les quartiers les plus aisés, Et enfin, au niveau de la prise en charge, tout les cas sont différents, donc toutes les prises en charge également, il faut savoir prendre du recul un moment pour prendre la meilleure décision pour chaque personne que l'on rencontre et qui a besoin d'aide, sachant qu'il faut aussi respecter la décision de certains qui refusent notre aide.
La seconde partie de la garde (maraude) fût également extrêmement instructive pour moi, de par la relation direct que j'ai pu avoir avec ces personnes dans le besoin qui sont souvent dénigré par les gens les observant.
Il nous demanda une place dans un CHU pour la nuit même s'il n'avait pas l'air d'en avoir besoin : trench beige, chaussures en cuir très bien cirées, il eut été difficile d'imaginer qu'une telle personne ne possède pas de chez soi.
Pas de mission pour la nuit donc nous tournons avec le camion dans les dédales des rues sans croiser beaucoup de gens qui ont besoin de nous.
J’ai entendu dire que les maraudes de journées se déroulaient encore plus au contact des personnes dans le besoin avec une aide sociale (papiers, CMU) et médicale dans des refuges, il serait intéressant de pouvoir en réaliser.
Ils n'ont pas forcément eu de chance dans leur vie, ils méritent donc qu'on leur donne au moins une petite chance de s'en sortir en leur tendant la main, en les guidant, en les soignant si ils en ont besoin etc.
Merci pour la bonne humeur que les membres apportent, aussi bien au sein de l'équipe que dans les camions ou dans la rue avec les gens dans le besoin.
Souvent, à notre arrivée sur les lieux indiquant la présence de potentiels usagers pouvant avoir besoin de notre assistance, nous ne trouvions personne.
Elle me semble indispensable, aussi bien en tant que citoyen qu'en tant que futur médecin, pour découvrir ce monde souvent ignoré et connaître les différentes aides et structures qui existent afin de savoir orienter les personnes qui en ont besoin.
On ne se rend pas compte, au quotidien, du nombre de personnes dans le besoin et de la véritable détresse dans laquelle ils se trouvent.
Ne pas ignorer le SDF qui est à l'entrée de la station de métro, s'assurer qu'il va bien, et n'a besoin de rien, c'est à la portée de tout un chacun.
Le travail du personnel du SamuSocial est exemplaire, car ils sont dévoués pour les aider le plus possible, ne serait-ce qu'en maintenant le contact avec eux et en essayant de cerner leurs besoins.
Avec mes yeux d'externe, je pense que le bébé aurait eu besoin d'une consultation en pédiatrie.
Elle nous permet de changer la visions préformée que l'on a tous des sans abris, et nous confronte à leurs véritables besoins (qui souvent se résume à un café, et un moment pour parler avec nous).