On m a expliqué que dans d autres centres il y a beaucoup de lits dans la même pièce , et que du coup les conditions d'hébergement sont assez déplorables, avec des vols fréquents, ainsi que des disputes fréquentes entre les personnes .
En effet, nous n'avions plus de place pour un monsieur pour dormir au chaud, d'abord très agréable, il est devenu d'un coup agressif, surtout verbalement, l'équipe m'a fait signe de m'éloigner car je le tenais par le bras.
Obligee de payer un taxi pour rentrer Donc payer pour faire une garde ou on ne vous attends pas où tout le monde fait grise mine et où on se retrouve à 3 femmes pour parler à des sans abris parfois non connu potentiellement dangereux Je ne m'attendais pas à ça et je suis terriblement déçue J'ai bien compris le manque cuisant de moyen mais je m'attendais à une équipe plus chaleureuse et un échange entre professionnel Med et paramédicaux pour faire évoluer l'image qu'on se fait des urgences et medecins et moi à l'inverse du samu social Je suis septique sur l'intérêt de cette garde et sur notre participation Surtout qu'on vous envoie avec une équipe qui maraude dans un quartier où il y a peu de sans abri plutôt que de vous mettre avec une équipe qui maraude dans les quartiers touristiques bondés de sans abri, du coup on voit pas le fond du travail juste le haut de l'iceberg...
Elle était revenue d'un coup à la vie et a voulu nous offrir en remerciement des bijoux en argent et corail qu'elle gardait dans ses sacs.
Il y aurait bien Anne aussi, Anne qui toque à la vitre du camion parce qu'on a beau être début mars, il s'est remis à faire froid, d'un coup, et qu'un hébergement d'urgence, non merci, mais qu'un chocolat chaud, ce serait géant.
Je pense qu'il ne faudrait pas seulement évoquer la situation de ces personnes dans les médias en hiver mais plus souvent durant l'année car il y a moins de financement en été qu'en hiver pour débloquer des hébergements du coup l'hiver n'est pas forcément la période la plus difficile pour ces personnes là comme nous pourrions le croire.
Ainsi nous avons pris en charge qu'un seul signalement (du coup exceptionnel pour cette équipe) qui m'a permis de comprendre la démarche complète.
Les jurons fusèrent de chaque côté, les menaces, et même quelques coups. […] Tout le quartier était ameuté face aux hurlements et il fallut plusieurs fois s'interposer entre eux deux, voir essayer de ne pas prendre des coups soi-même.
Pour ma part, je connaissais déjà le principe des maraudes auparavant et je m'étais poser la question d'y participer (enfait c'était trop lourd par rapport à mon emploi du temps), du coup j'étais motivée et j'ai voulu le montrer dès le début pour bien être intégrer à l'équipe et pas subir ma nuit au fond du camion.
Un peu dur dur au début les gens parlent entre eux, je suis timide et je suis derrière du coup je me sens un peu en retrait.
Avant ma garde au Samu social, je n'avais aucune idée des missions de cette structure, du coup ce fut une excellente occasion de découvrir le Samu social.
En revanche, j'ai entraperçu cette nuit quelques raisons qui peuvent faire qu'on tienne le coup dans ce métier : déjà c'est un métier de proximité avec les personnes, les plus démunies qui plus est ; et en plus, comme le 115 de Paris intervient dans ce secteur uniquement, les travailleurs du 115 connaissent personnellement bien la plupart des SDF de la ville (le logiciel informatique permet en plus d'avoir des nouvelles d'une personne même si c'est une autre équipe qui s'en est occupé cette fois là) et ont ainsi une relation durable avec eux.
Du coup ils n'ont peut etre pas toujours une motivation en béton (?)
IL n'y a plus de place d'hébergement, du coup impossible de le recueillir.
Du coup, on a couvert celles sans couvertures ou vêtements chauds.
Nous avons aussi amener 5 SDF au centre d'hébergement de Romain Rolland, dont 4 qui se sont présentés tous les 4 ensemble, on leur a alors dit que pour avoir plus de chances d'avoir un hébergement pour la nuit il ne valait mieux pas qu'ils se présentent tous en même temps (car c'est rare d'avoir 4 places d'un coup et si par exemple on n'en a que 2 on ne leur dira pas et on leur donnera une réponse négative pour l'hébergement car sinon cela risquerait de créer des tensions si seulement 2 sur les 4 obtenaient une place par exemple) mais finalement par chance ils ont eu une place tous les 4!
Du coup on a beau lui avoir donné du café, de la purée, une soupe, une couverture avec un sac, un paire de chaussettes, il a fallu le quitter (lui ne voulait pas), et on l'a laissé seul, sous cette bruine et dans ce froid, seul et debout.
Et je réalise d'un coup qu'elles sont nombreuses.
Sur le coup je me suis dit "bon va falloir bien apprendre la dermato...".
pour répondre aux coups de fil, un ton parfois trop désagréable (attention, pas de la part de toutes les personnes, certaines sont restées adorables lors de conversations qui m'auraient faite craquer, j'en ai conscience aussi), mais surtout : un système à revoir en profondeur !!!!