seule. 20h, le briefing commence, l'équipe semble connaitre un bon nombre de SDF de paris , c'est par leur prénom qu'ils parlent d'eux et abordent les derniers problèmes rnecontrés 20h30- départ pour la maraude-chargement des camions, direction le 18 et 19 ème arrondissement de Paris. Paris, ville lumière ... […] une soupe et un sourire plus tard elle repartira voguer dans Paris, ville lumière ... […] Dans le bureau d'acceuil, un journal ouvert traine sur le bureau "fermeture d'un centre d'hébergement prévue ......" 00h, nouveau départ dans Paris, ville lumière.... […] La maraude durera jusqu'à 4h30 dans Paris....
Comme étudiant Erasmus j'ai profité de cette opportunité de la Paris VI pour vivre un experience different à Paris. C'est vraiment un aspect de Paris cassé et au meme temps sous les yeux des tous tous le jours.
On ne voit pas vraiment les choses de ce côté là quand on passe dans les rues de Paris mais cette expérience permet d'avoir une autre vision des difficultés rencontrées. La chaleur à Paris et au moins aussi dure à supporter que les hiver.
On ne voit pas vraiment les choses de ce côté là quand on passe dans les rues de Paris mais cette expérience permet d'avoir une autre vision des difficultés rencontrées. La chaleur à Paris et au moins aussi dure à supporter que les hiver.
Elle m'aura appris à regarder le Paris d'en bas, le Paris que souvent on évite de regarder : chercher les individus dans la difficulté au pas d'une porte, sur une bouche d'égout ...
Je suis très marqué de la pauvreté et de la violence de la ville où j'habite (Paris) : SDF, prostitué, quartiers très défavorisés. […] Aucune solution sociale n'est véritable et efficace à Paris pour les usagers du samu social.
J'ai vraiment apprécié cette nuit au sein du Samu social de Paris qui fut pour moi une belle experience sur le plan relationnelle avec la misère de Paris. En effet je vis depuis maintenant 4 ans sur Paris et je n'avais jamais autant parlé ni fais attention à autant de SDF.
Cependant, ce que je ne trouve pas très normal, c'est que l'équipe accompagne uniquement les externes qui habitent dans Paris, ce que je peux comprendre si on habite loin (exemple dans le nord de Paris), hors j'habite à même pas 10 min en voiture du centre, mais juste hors Paris.
La double écoute était intéressante pour comprendre comment fonctionne la répartition des logements d'urgence sur Paris et l'Ile de France, savoir quels sont les critères de priorité pour avoir une chambre. Ensuite nous nous sommes déplacés dans Paris parce qu'il y avait plusieurs signalements, j'ai pu ainsi voir comment agissait le SAMU social auprès des SDF, leur approche, leur manière d'aborder la conversation, de convaincre les gens de dormir dans un centre d'hébergement pour ensuite rencontrer une assistante sociale.
Dans l'ensemble j'ai apprécié cette garde au SAMU social de Paris. […] Cette garde m'a permis de découvrir les centres d'hébergements de Paris (certains : Montrouge, la Boulangerie), de participer à une maraude, d'entrer en contact avec les SDFs, j'ai également assisté à un entretien entre une assistante sociale et un SDF. […] Pour finir, je respecte grandement le travail tous les gens du SAMU social de Paris, même si personnellement je ne pourrais pas en faire autant (je n'ai peut-être pas la fibre sociale), et j'ai trouvée la garde très instructive.
C'est avec un peu de retard que je rends ce paragraphe concernant la garde au SAMU social de Paris. […] Il ne s'agit que d'une réflexion parmi tant d'autres, mais je pense que la merveilleuse équipe du SAMU social de Paris et ce qu'elle a à nous apporter par l'interaction entre le milieu médical/paramédical et social seraient mieux appréciés par des externes à qui on laisserait le choix de s'y rendre sur la base du volontariat.
Celui d'une femme fuyant un mari violent de l'âge de son grand père en Mauritanie, et qui, arrivée il y a une semaine à Paris, ne connaissait personne et avait des séquelles de violences physiques et sexuelles. […] Pour ce qui est de la maraude je suis partie "en pure" quadriller le 11eme arrondissement de Paris, et nous avons rencontré une douzaine de personnes, dont un Monsieur bulgare que nous avons emmené au centre Romain Rolland.
Cette nuit a été l'occasion de découvrir un monde parallèle, caché de Paris.
Je savais l'importance de la misère sociale a Paris, mais je ne l'imaginais pas ce point.
Il permet de découvrir le travail du SAMU social et la vie des SDF à Paris.
Mais ça permet de connaitre un peu l'organisation de la vie des sans abris sur Paris.
Une première experience tres enrichissante; Je n'avais jamais silloné les rues de Paris ainsi: apporter de l'aide; accepter le refus de l'aide; discuter de tout et de rien; rentrer dans une maison sans mur, ni porte, ni fenetre...
J'ai trouvé ça très intéressant humainement d'être confronté à la pauvreté surtout à Paris.
J'ai réalisé une maraude avec une super équipe (une infirmière, une assistante sociale et un chauffeur) dans le 12eme arrondissement de Paris dans la nuit du mercredi 20 mars 2019. […] Cette nuit de garde au Samu Social de Paris m'a permise d'avoir une autre vision de Paris et surtout de voir la vraie réalité de certaine personne dans le besoin par un autre biais que l'hôpital.
J'ai été particulièrement marquée par un couple d'albanais de 22 et 23 ans, tout juste arrivés à Paris via des passeurs et ne parlant pas un mot de français. […] J'ai le même âge qu'eux et ça a été un peu difficile de les voir dans cette situation, cinq euros en poche, aucun bagage, ne connaissant rien à Paris, sachant que si je m'étais retrouvée dans une situation semblable, j'aurais été sans doute complètement paniquée.
J'ai été étonné par la quantité d'aides disponibles en France, ou en tout cas à Paris.
Ce qui me marqua le plus fut le nombre de personnes résidant à Paris dans les rues la nuit
Cela m'a permis de découvrir un peu le tissu d'aides à Paris que je ne pensais pas aussi organiser et de bien comprendre le rôle du 115.
J'ai eu l'impression de redécouvrir Paris. […] Ce fut une expérience vraiment très enrichissante, qui peut changer notre vision de Paris à tous.
En vivant à Paris, on est complètement habitués à voir des SDF mendier dans le metro, dans les rues, aux terrasses de café, donc ces personnes font très vite parties du "paysage" à Paris. […] Donc on part en camionnette dans les rues de Paris pour aller proposer de l'aide, de l'eau, un peu de vêtements et de nourritures à ces personnes.
Cela ne fut pas vraiment le cas, et nous avons passé beaucoup plus de temps à rouler d'un bout à un autre de Paris.
Les conditions d'accueil ont été très correctes et m'ont permis de plonger facilement et intelligemment dans l'univers des maraudes de nuit à Paris.
Dans une grande ville comme Paris, les gens se glissent les uns sur les autres sans se préoccuper de son prochain.
Le contact avec les sans-abris a été très enrichissant en offrant une autre vision que celle de l'hôpital ou du badin dans Paris.
Marauder dans un camion dans Paris et rendre visite aux plus démunis, discuter, offrir café, bonnet, endroit pour dormir ...
J'ai été particulièrement marqué par un appel téléphonique de la part d'un jeune homme d'origine marocaine qui avait erré en Espagne pendant 3 semaines puis avait rejoint Toulouse, puis Paris, et qui a appelé le 115 pour la première fois. Il nous a dit avec une voix tremblante "je vous appelle parce que je viens d'arriver à Paris, ça fait 3 nuits que je dors dehors et je meurs de froid..."
D'une part, cela permet de découvrir Paris aux heures calmes. Paris presque silencieuse, et libérée du stress et de la pression.
Pour conclure, merci pour cette nuit où la chaleur humaine contrastait avec celle de Paris.
Début des maraudes dans Paris sous la pluie avec l'ema 2.
En effet, j'ai trouvé très interressant de silloner les rues de Paris pour parler aux personnes les plus demunies.
Cela nous donne un bon aperçu de la situation dans laquelle se trouvent les personnes les plus démunies à Paris.
Cette expérience au SAMU social de Paris a vraiment été très enrichissante et j'ai passé l'une de mes plus belles nuit de garde. […] J'ai d'abord été accueilli par le coordinateur des écoutants, qui reçoivent les appels du 115 de Paris. […] Après le briefing des Équipes Mobiles d'Aide (EMA), qui sillonnent les rues de Paris toute la nuit et qui sont composées chacune de 2 travailleurs sociaux et d'une Infirmière diplômée d’État (IDE), j'ai pu participer aux maraudes du SAMU social. […] L'accueil des étudiants en médecine est très positif et nous apprenons beaucoup, il faut saluer le travail et l'accueil du SAMU social de Paris et poursuivre les gardes pour les externes.
Est-il juste de ne pas pouvoir loger quelqu'un sous prétexte qu'il n'est pas issu de Paris et qu'il doive attendre dehors l'équipe d'un autre département ?
Cette garde permet de comprendre l'organisation du Samu social de Paris, c'est intéressant du point de vu social mais pensant le CCPC de réa nous avons beaucoup de garde et personnellement j'étais fatiguée, au bout de 3 signalisations où nous avons amené la personne dans un centre j'avais compris le système.
Il est intéressant de découvrir l'organisation du samu social de Paris et j'ai très souvent été émue par les événements que j'ai pu observer.
J'ai beaucoup aimé la garde au Samu social, en patrouille dans le 7 , 15 et 16 eme arrondissement de Paris avez Mickaël.
et commence ma maraude (Paris by night) en leur compagnie. […] Après la pause repas à 3h du matin, nous repartons faire un tour dans Paris pour proposer aux personnes qui le souhaitent, une couverture, une soupe, un café ou une oreille attentive, faute de place en centre d'hébergement d'urgence.
Ils ont une toute petite inscription "samu sociale" sur leur camion et j'avoue ne les avoir jamais vu avant à Paris contre 2 fois depuis ma garde !
Cette nuit m'a ouvert les yeux sur la situation des personnes sans domicile fixe de Paris et leurs conditions de vie dans la rue.
Malgré l'équipe, garde longue et souvent ennuyante du fait d'aller retour en camion incessant entre le centre (Ivry) et Paris.
Il a beaucoup neigé et la mairie de Paris n'avait pas prévu assez de lieux pour héberger les personnes sans abris.
Ces quelques heures à parcourir les rues de Paris à la recherche de gens à qui l'on ne prête jamais attention fut très enrichissante.
Cela sensibilise à mon avis à la précarité qui existe à Paris et plus généralement en France, qui touche même les mineurs.
Cette nuit à été particulièrement touchante, moi qui ignorait totalement les missions du samu social de Paris.
Ma garde a eu lieu pendant la période de grand froid à Paris (presque -10 degrés) donc j’ai pu pleinement ressentir l’importance du Samu social et leur rôle indispensable dans la survie de ces personnes.
Enfin, il est scandaleux et intolérable qu'aujourd'hui (le 12 mai 2016 en fait), à Paris, en France, on doive laisser un SDF, handicapé, qui a besoin de traitement, à la rue, sous la pluie, seul, dans son fauteuil roulant, car il y a seulement 2 places dans tout Paris pour les personnes handicapées dans les structures d'hébergement d'urgence et qu'aucun service d'urgence n'est en mesure de l’accueillir (alors qu'à côté de cela on accepte des personnes qui viennent pour des rhumes, des infections urinaires,etc..)
Il est sur Paris depuis 48h. […] G semble optimiste quant à ses chances de réussite à Paris : il nous assure que c'est la crise au Maroc, mais pas ici!
J'ai été choquée par le manque de moyens dont disposent le samu social et la ville de Paris pour faire face au nombre exorbitant de sans-abris : 4 camions par nuit, 4 sacs de couchages par camion, très peu de nourriture solide, peu de centres, peu de places. […] En effet, ils venaient d'arriver à Paris, avaient reçu 20€ d'un passant, puis un Macdo d'un autre, et enfin un sac de couchage chacun du samu social.
Bonjour Je suis à J+2 de ma garde au Samu Social, mais je suis toujours aussi marqué par cette incroyable nuit que j'ai eu la chance de passer avec l'équipe du 115 de Paris gérée par le Samu Social. […] car les places sont chers dans les centres d'hébergement de qualité, et à Paris il n'y en a guerre. […] veillent sur Paris.
La garde m'a permis de me rendre compte de l'ampleur de la pauvreté à Paris et du décalage entre les aides que je pensai être fourni comme des lieux convenables et en quantité suffisante pour dormir et la réalité qui est le manque de place et le manque de moyen pour faire face à ce phénomène.
J‘ai découvert Paris sous un autre angle de vue.
La garde que j'ai effectuee au samu social de Paris m'a permis de rencontrer des personnes qui travaillent dans des conditions difficiles dans le simple but de venir en aide a d'autres qui vivent des situations compliquees et dont parfois le seul but est la survie.
Cette expérience m'as permis de me rendre compte du nombre de personne en difficulté dans les rues de Paris, qui n'attendent qu'une main tendue pour tenter de retrouver une vie "normal".
La maraude est très enrichissante sur le plan humanitaire, on voit les choses qu'on ne voit pas quand on se balade à Paris la journée.
On découvre un réseau de personne qui habite les rues de Paris dans un apparent anonymat.
Le fait de se balader dans une ville aussi belle que Paris en pleine nuit en camion amenant des personnes qui ont parfois besoins de parler m' a aussi beaucoup plus et était aussi intéressante que joyeuse.
Durant la maraude nous avons parcouru un des secteurs de Paris et nous nous sommes arrêté au moins une vingtaine de fois dans la nuit.
Tout d'abord, la double écoute au 115 de Paris était très intéressante et touchante : honnêtement je ne pensais pas qu'il y avait autant de personnes à la recherche d'un hébergement. […] Malheureusement, le nombre de places est très insuffisant par rapport à la demande et d'autant plus pour une ville comme Paris.
L'autre situation: un autre qui attendait devant le centre d'accueil et que nous ne pouvions pas prendre en charge car la "règle" veut que ce soit un camion venu de Paris qui l'amène au centre (car sinon tout le monde viendrait directement devant le centre et ça ne serait pas gérable). Mais concrètement on était devant cet homme, dans le froid, et on lui répétait qu'on ne pouvait pas l'aider et qu'il fallait qu'il marche jusqu'à Paris pour qu'on l'amène ici.; alors qu'on était en train d'amener d'autres personnes devant lui.
On réalise un peu tout ce qu'est ce monde un peu caché de Paris.
La double-écoute m'a permis de me rendre compte qu'il y avait dans les rues de Paris plus de sans-domiciles que je ne le pensais.
Cette expérience m'a permis de réaliser la détresse profonde dans laquelle sont plongés les gens vivant dans la rue et le travail formidable que réalisent les gens du samu social de Paris en se démenant pour trouver des logements ou bien en leur apportant un soutien psychologique.
J'ai pu découvrir l'organisation des maraudes à travers Paris et du centre d'écoute 115 pour la répartition des logements ainsi que le suivi des personnes faisant la demande d'un hébergement.
Leur voyage de la Chine à Paris leur a pris 17 jours en car.
J'ai effectué la maraude du 1er janvier dans le 5e, 6e et 13e arrondissements de Paris, des quartiers que je connais bien puisque j'habite dans le 5e arrondissement.
Le mauvais coté de la garde reste de loin le trajet a faire de Paris et évidemment, quoique triste soit-il, avoir contact avec des gens incuris.
Ce jeune venait d'arriver sur Paris depuis Marseille où il avait "séjourné " pendant 2 semaines.
Cette expérience permet de se rendre compte du quotidien caché de beaucoup de personnes dans Paris.
J'ai pu me rendre compte de la détresse humanitaire à Paris mais aussi e détacher du cliché du SDF alcoolique.
J’ai eu l’occasion de découvrir le SAMU social de Paris, de comprendre la façon dont ses équipes fonctionnent et surtout d’aller à la rencontre de personnes dans le besoin.
Seul point négatif : l'horaire de fin, le SAMU peut vous poser a Paris vers 3h du matin et quand on habite pas Paris c'est pas très pratique !
Cependant j'ai pu noter un manque de moyens réel (deux centres d'hébergement pour hommes sur Paris, et un seul centre d'hébergement pour femmes) face à une demande importante (plus de 7000 demandeurs d'asile / nuit sur Paris) en dépit d'un système efficace (logement hôteliers, collaboration avec système associatif).
Beaucoup de gens nous arrêtent à ce moment là, beaucoup connaissent le samu social de Paris, mais faute de temps, nous ne pouvons pas nous arrêter. […] Petit soucis d'organisation des équipes, vers 2h du matin, nous nous retrouvons seul camion sur les 5 de nuit dans Paris pour faire les transports, les autres étant en pause. […] Très très enrichissant et équipe vraiment chouette, j'apprends vite que dans la rue à Paris, il n'y a pas de profil type. […] Départ d'Ivry à 5h du matin passés, il s'agit de trouver un transport en commun pour rentrer à Paris.
Cette nuit passée avec l'équipe du samu social m'a permis de découvrir les différentes actions sociales mises en place la nuit dans Paris afin d'aider les gens dans le besoin.
Ce stage d'une nuit permet de découvrir un autre monde : Paris la nuit, dans des quartiers qu'on ne connait pas très bien.
Cette garde a mis en lumière toutes les actions et les infrastructures que la mairie de Paris a mis en place afin d'aider les sans-abris, et dont je n'avais aucune idée.
J'étais hier soir en garde au samu social de Paris.
J'ai été scandalisée d'apprendre qu'il n'y avait pas de structure accueillant les femmes la nuit, l'été à Paris.
Une nuit étonnement joyeuse, d’échange, de discussions en diverses langues, de visite de Paris et de connaissance des habitants de ses rues, passée avec l’équipe très accueillante du SAMU social.
J'avais déjà participé à des maraudes nocturnes sur Paris avec une association caritative mais j'admets que je ne connaissais pas vraiment le rôle précis et le fonctionnement du SAMU social.
J'ai appris beaucoup de choses sur les prestations sociales en France et plus particulièrement sur la misère qui peut régner à Paris malgré une offre large de services sociaux.
J'ai fait ma maraude au 16eme arrondissement et ça m'a surpris de voir qu'il y avait des personnes dans le besoin dans cette partie de Paris.
C’etait Intéressant de se rendre compte à quel point il y a un manque cruel de centres d’accueil à Paris pour ces personnes sans domicile.
Cela m'a fait réaliser que malgré le courage et la patience de l'équipe il n'est pas toujours possible de trouver une solution pour les sans domicile fixe de Paris.
J'ai eu l'occasion de participer à une maraude, l'occasion de voir qu'ici à Paris on retrouve malheureusement beaucoup de SDF qui sont obligés de passer la nuit dans le froid par manque de centres pouvant les accueillir la nuit.
Puis c'est le départ en camion : une infirmière, une AS et un chauffeur qui connaît Paris comme sa poche, ainsi que quelques thermos d'eau chaude, caisses de gâteaux, couvertures et chaussettes. […] Finalement le Paris que je parcours dans toute sa hauteur est à la fois familier et nouveau, ses habitants nocturnes semblent rompus à la dureté de la rue.
J'ai fait 2 heures de double écoute, puis 6 heures de maraude dans les rues de Paris.
Lors de la double écoute : Le Samu social de Paris reçoit la liste des places en hébergement disponibles pour la nuit à 19h12 précises, les personnes cherchant un logement pour la nuit le savent bien et appellent toutes en même temps, les premiers appelants auront une place et pas les autres...
Au début curieuse de découvrir une autre façon de vivre, émue par des rencontres diverses et variées dans les rues de Paris, même les endroits les plus insolites, joyeuse lorsqu'on nous raconte leurs anecdotes, sentiment de réconfort face au sourire et remerciement lorsqu'on leur offre un simple café instantané,sentiment d'accomplissemnt lorsqu'on envoie une personne blessée à l'hôpital...
A côté de nous, les passants, la ville de Paris plein feu en résonance avec la radio de cet homme sur une mélodie bien connue finissant par : "Every little thing gonna be all right".
Cette expérience enrichissante permet de se rendre compte du nombre de personnes isolées sur Paris.
Cette garde permet d'abolir les a priori que l'on peut avoir sur les SDF et se rendre compte de l'importance et de la nécessité du samu social sur Paris.
la misère a pris une envergure qui n'a cessée d'augmenter ces dernières années, il y a pratiquement l'équivalent de la population d'une deuxième ville qui dort dans les rues de Paris.
J'ai trouvé cette expérience surprenante puisqu'elle nous montre comme un monde parallèle dans Paris que l'on avait jamais vu mais qui existe pourtant et est bien là sous nos yeux depuis toujours, dans les quartiers mêmes que nous habitons.
Le seul petit problème est l'accessibilité du lieu et surtout la fin du stage bien avant le redémarrage des transports en commun pour les étudiants ne vivant pas à Paris.
PS: J’aimerai souligner l’incroyable travail qu’effectuent les travailleurs du samu social de Paris.
Ma garde au samu social de Paris: une expérience très enrichissante!
Par l'intermédiaire de l'association Sant Egidio, j'avais déjà participé dans le 5ème arrondissement de Paris à de nombreuses maraudes et découvert ainsi les conditions de vie des SDF.
Mon équipe était en charge des signalements sur tout Paris, tout le monde répond à nos questions.
garde très utile, qui permet de se rendre compte de la misère des rues de Paris.
Au départ, écoute téléphonique au centre du Samu Social à Ivry pendant deux heures puis le reste de la nuit dans les rues de Paris pour aller à la rencontre des SDF.
Que c'était-il passé entre l'époque du pompier souriant vivant en Guadeloupe avec sa femme et son fils et celui de cet homme seul à la rue dans Paris? […] Étrange situation que celle-ci dans la nuit à Paris dans un coin de rue sentant mauvais, ou un SDF proposait ses services pour discuter en italien pour aider deux hommes à trouver un foyer pour la nuit, alors que lui même allait rester dehors pour la nuit et qu'aux yeux de la société il n'est utile pour personne.
Nous voila partis en vadrouille dans les rues de Paris à la recherche de l'indigent, de l'exclu, du nécessiteux ; du réfugié politique aux jeunes en galères en passant par les piliers du trottoir et aux ex-taulards. […] Depuis 1 ans dans les rues de Paris, il attend d'être régularisé en tant que réfugié politique, il vivote avec la peur au ventre chez des amis, dans des hôtels, dans la rue, dans des associations diverses et variées (dont le SAMU). […] Cette histoire n'est qu'une histoire parmi toutes les autres que j'ai entendu durant cette nuit en maraude dans les rues de Paris.
J'ai le mal des transports donc évidemment passer toute ma nuit à tourner dans Paris dans une camionnette n'a pas été une partie de plaisir !!
On débute cette garde par la double écoute très intéressante car nous montrant un public faisant appel au 115 que l'on ne rencontre pas forcément dans la rue et qui ne sont pas des grands exclu, ex un jeune de 18 ans en conflit familial étant sur Paris depuis peu et a cours de plan pour dormir chez des amis.
En ce qui concerne l'organisation, finir a 5h du matin quand on habite pas Paris ce n'est pas evident car il faut soit attendre le debut du service des transport Soit rentrer en voiture extremement fatigué.
Et malheureusement, même s'il y a des pancartes diffusées dans Paris, elles n'évoquent pas clairement de quoi il s'agit.
Elle nous appelait pour trouver un abri sur Paris pour la nuit.
Les hôtels proposés par le 115 sont souvent très éloignés de Paris ce qui rend incompatible la scolarité des enfants à long terme.
En effet, nous avons passé beaucoup plus de temps dans le camion à emmener les quelques personnes que nous avons récupérés à Paris jusque dans les centres d’accueil, souvent loin.
Staff de 20h très surprenant, qui ressemble à une véritable RCP d'un hôpital qui serait alors tout Paris, avec des vraies prises de décisions collectives concernant la prise en charge de certains habitués (je ne pensais pas que les liens entre les sans-abris et le SAMU Social pouvaient être si importants).
Seulement 9 camions maraudent la nuit pour couvrir tout Paris, et en l'espace de 15 minutes on avait "plus rien" à donner aux sans abris.
Elle m’a ouvert les yeux sur une vérité tout autre, sur Paris et ses habitants, que je ne voyais pas forcément et qui pourtant était sous mes yeux.
En effet, bien que j'ai déjà côtoyé des pays pauvres, que j'ai fait de l'humanitaire dans un village reculé d'Afrique, cette misère en plein Paris est vraiment différente.
Je tiens donc à chaudement remercier l'équipe de maraude qui m'a accueillie et m'a fait voir Paris sous un angle plus intimiste et surtout plus humain.
On sillonne tout Paris pour apporter quelque chose de chaud, dans les meilleurs cas une nuit au chaud et des fois discuter, on fait des rencontres fortes avec des gens tellement courageux qu'à côté on n'ose même pas penser au froid qu'on ressent nous-mêmes...
Cette nuit au SAMU social de Paris m'a fait découvrir deux aspects du monde médical que je ne connaissais pas.
Jai ete affecte au 19e arrondissement donc deja presque 1h de trajet pour s'y rendre et ensuite nous n'avons trouvé aucun dès signalement du coup la maraude a consisté à visite Paris en camion la nuit, c'est joli mais étant obligé d'aller en stage le lendemain (car échanger sa garde au SAMU social le 11 juillet = miracle) je m'en serai bien passé.
Les usagers ont des profils très variés mais ce qui m'a marqué c'est le nombre important de migrants, de toutes origines, qui ne trouvent pas d'assistance car ils arrivent seuls à Paris et ne parlent pas ou peu français.
Plus tard, quand je serais face à un patient sans abri je lui proposerai d'appeler le 115 en sachant ce qui se passe derrière que ça soit le nombre de demandes (chiffres qui m'ont interpellé 600 familles à la rue à Paris et en moyenne 6 accouchements par jour) et de dispositifs, les types de dispositifs (l'hébergement de nuit, le chapsa, l'hébergement de jour, les distributions de petit déjeuner) et la manière dont se fait la répartition.
En effet, elle a subi un accident de voiture il y a 2 ans alors qu'elle était de passage temporaire à Paris.
j'ai trouve cette expérience très enrichissante dans le cadre de ma future profession mais aussi dans ma vie quotidienne, ceci étant un problème majeur, notamment a Paris et que l'aide fournie demeure insuffisante.
La double écoute est elle aussi très intéressante et fait vite ressortir la pénurie de place dont souffre Paris.
La maraude dans Paris était vraiment enrichissante, avec une équipe géniale, que ce soit le chauffeur, l'infirmière ou l'éducatrice.
On voit Paris d'un autre œil...
Je retiendrai ma garde au SAMU social de Paris comme une expérience enrichissante.
Cette nuit au Samu social montre un côté de Paris que nous ne connaissons pas.
Pour finir Paris la nuit, c'est magnifique !
Il s'agissait d'une nuit de grand froid au lendemain de l'épisode de neige ayant touché Paris.
Le travailleur social m’a montré les différentes procédures d’aide disponible à Paris, et j’ai pu visiter le centre d’hebergement de Romain Rolland.
La garde est beaucoup trop longue, on tourne en rond dans tout Paris pour au final ne pas retrouver les SDF signalés durant la nuit la plupart du temps...
J'ai pu voir que les places d'hébergement sur Paris était précieuses mais je m'interroge sur la pertinence des orientations téléphoniques et sur le manque de lien entre les équipes du 115 et les services d'urgences médicales.
Nous avons parcouru des rues de Paris et avons pu leur trouver des logements pour la nuit.
Pendant le trajet, au plein milieu de la discussion, le Mr prononce une citation commune mais prenant un réel écho venant de cet homme balafré par la vie : « Je pense donc je Suis »… A cet instant, je repense aux différentes personnes rencontrées cette nuit, au Mr jouant des airs de reggae à l’harmonica, au Mr avec son chapeau décoré, à Moustique, à ce couple se trouvant à la rue le temps d’une nuit, à ce Mr dénudé par la vétusté de ses vêtements et dont la peau était devenue noire par la saleté, aux discussions même partielles entamées le temps d’un café chaud… Sillonné Paris, ville remplie de lumière, à la recherche des coins obscures pour y apporter même un instant une étincelle aux personnes le désirant. Mini-stage, énormément enrichissant sur le plan humain, les personnes dans la détresse sociale peuvent faire peur dans un premier temps, mais ces premières craintes sont vite oubliées par une approche réfléchie et tendre… où la plupart du temps, une réel partage est possible… La découverte des différentes possibilités d'aide sur Paris (logement, vêtements, alimentation, soins, insertions...) est également très positif, des petits moyens au jour le jour, avec toujours l'espoir d'une pérennisation dans le futur....
J'ai tout de suite été prise en charge par les écoutants qui m'ont expliqué le fonctionnement du samu social de Paris, les enjeux et les nouvelles problématiques (accueil de familles, de jeunes, personnes âgées..) que j'ai retrouvés lors de la double écoute. […] Après la réunion de 20h j'ai été affectée dans un camion qui répondait aux signalements sur l'ensemble de Paris avec un chauffeur et une infirmière.
Des immigrés en route vers calais, ayant passé des mois en prison en Lybie mais horrifiés par le toit qu'ils se sont vu offert à la Boulangerie et qui ont préféré le ciel de Paris.
Le stage d'une nuit au SAMU SOCIAL de Paris fut une expérience unique pour prendre pleine conscience de la réalité et dureté de la vie de personne que nous croisons dans la rue au quotidien sans y prêter trop attention, car les SDFs sont devenus une chose banale à Paris.
C'était intéressant de voir le travail qu'ils font, ce qu'il se passe dans les rues de Paris pendant que tout le monde dort et ce qui est proposé aux personnes se retrouvant dans la rue.
Parfois on se ballade à Paris le soir sans même jeter un regard ou se préoccuper des SDF allongés sur le sol (qui pourraient d'ailleurs être mort dans l'indifférence totale) et c'est surement une garde qui va maintenant changer mon regard.
On se rend finalement compte qu'il y a déjà beaucoup d'aides mises en place pour les personnes les plus démunies dans la ville de Paris, et même si cela reste insuffisant, je ne pensais pas qu'il en existait autant.
Cette expérience, propre à Paris 6 est donc indispensable pour nous faire toucher du doigt une misère qu'on ne fait qu'entr'apercevoir à l'hôpital : Au SAMU social on voit la partie immergée de l'iceberg!
Il s’agissait d’un homme qui venait du Burkina Faso, et qui était arrivé à Paris environ deux semaines avant cet appel.
La double écoute m'a permis de voir comment géraient les travailleurs sociaux les nécessités d'hébergements d'urgence, et la maraude dans Paris m'a permis de prendre conscience que souvent les grandes villes peuvent en délaisser plus d'un.
On voit Paris d'un autre oeil, un oeil tellement différent que l'on se pose par moment pendant la garde si c'est vraiment à paris que l'on se trouve!
La double-écoute permet de se rendre compte des situations sociales complexes et de la précarité de beaucoup d'individus, en contraste avec le nombres très (très très) réduit de places d'hébergement disponibles à Paris.
Grâce à cette garde, j'ai découvert un monde de la nuit que je connaissais pas, un peu la face cachée de Paris mais tout de même bien visible.
Cette nuit j'ai appris ce qu'était le samu social de Paris.
Plus que leur apporter des plats chauds, plus que les conduire d'un bout à l'autre de Paris, le Samu social contribue aussi à restaurer l'humanité de beaucoup de personnes!
La seconde partie de la nuit, offre la possibilité de partir en équipe à travers les rues de Paris, à la rencontre des SDF.
Rencontrer les situations les plus précaires dans une maraude des plus beaux arrondissements de Paris est assez déroutant.
Cette garde m'a fait découvrir des côtés de Paris que je ne connaissais pas.
Lors de la double écoute, j'ai eu l'occasion d'entendre les cas de personnalités très variées, mais celle qui m'a particulièrement marquée était celle d'un adolescent provenant d'un pays d'Afrique arrivé le jour même à Paris par une française dans le cadre d'une adoption.
Nous avons sillonné le 19e arrondissement de Paris pour proposer un peu d'aide et de soutient aux sdf.
Le SAMU social de Paris, comme tous ceux du monde ont une très belle mission d'aider à l'autre, le plus défavorisé, l'exclu.
j'ai réellement apprécié de participer à cette nuit de "maraude" dans les IIIe, Xe, XIe et XXe arrondissements de Paris et cela de différents points de vue : essayer de répondre aux besoins des gens au téléphone, découvir l'équipe qui travaille dans le camion, et aller à la rencontre des gens dans la rue.
A force d'habiter à Paris, on commence malgré nous à ne plus faire attention aux gens dans la rue et peu de personne savent qu'il y a des organismes ou des centres d'appels qui peuvent les aider.
On a sillonné Paris en se concentrant sur certains quartiers selon les signalements du 115.
J'ai eu le plaisir de rencontrer une équipe très humaine et de mieux comprendre les conditions de précarité à Paris.
Je trouve que cette garde est indispensable dans le parcours de l'externe, non seulement pour le fait de découvrir le fonctionnement du samu social de Paris mais aussi pour voir une autre facette de toutes ces personnes sans abris dans un contexte non hospitalier.
On devait marauder dans le nord de Paris (18ème, 19eme) mais on n'a pas pu car les signalements n'ont pas arrêté.
La garde au samu social de Paris est une expérience à faire, très intéressante.
Cette nuit au SAMU social de Paris est une expérience intéressante, on rencontre des gens d'une gentillesse et d'une patience rare, confronté à des personnes dans des situations plus que compliquées et souvent atteint des pathologies psy.
En maraude, nous irons la chercher et l'amèneront, sûrement, à l'un de ces foyers qu'elle quittera tôt, le matin suivant, en compagnie des autres femmes dans le bus qui les amèneront à Paris.
Et l'équipe de maraude se propose volontiers de nous déposer chez nous, à condition que cela soit sur Paris, en début de deuxième maraude (je pense que nous considérant comme des petits jeunes, ils nous accordent le droit de rentrer plus tôt).
Je connaissais plus ou moins les sans-abris de mon quartier et j'ai pris conscience qu'il y en a des milliers d'autres à Paris.
Le souvenir le plus marquant restera, malheureusement, cette situation plus qu'aberrante et inadmissible aux urgences d'un hôpital privé de Paris : refus de prise en charge de patients graves, maltraitance, exclusion et refus d'orientation vers un CH de l'aphp.
Par la suite nous sommes partis en camion dans le secteur 8ème 16ème 17ème arrondissements, et nous sommes allés voir un SDF à coté des Champs Élysées, puis beaucoup d'autres dans le 16ème ce qui est assez frappant dans des quartiers si touristiques et riches de Paris.
Un appel m'a marqué, un jeune homme homosexuel fuyant l'Algérie qui s'était retrouvé à Paris sans domicile.
Aller de cette manière à la rencontre des usagers m'a fait découvrir Paris autrement.
Mais aussi sur le dévouement énorme de tous ces travailleurs sociaux qui sillonnent Paris la nuit à l'aide des plus démunis.
J'ai beaucoup apprécié passer une nuit avec l'équipe du Samu social de Paris !
Le personnel du SAMU très sympathique, à mon écoute, j'étais considéré comme un membre de l'équipe Pour moi qui n'ai pas vraiment eu l'occasion de faire de l'aide humanitaire, ce fut une expérience enrichissante, notamment sur la notion de l'esprit d'équipe mais également sur le plan social avec les personnes en difficulté Voilà pas vraiment de point négatif sur ce stage, si ce n'est que n'étant pas parisien et finir à 4h du matin c'est un peu la galère pour rentrer Et puis Paris la nuit, c'est beau...
Petit bémol de cette garde: n'habitant pas à Paris, je n'ai pas pu être raccompagné chez moi comme tous ceux qui sont parisiens...
J'ai aussi trouvé un contraste surprenant entre la richesse d'un côté (j'ai effectué ma maraude dans les beaux quartiers de Paris) et la pauvreté.
Pendant la maraude dans le 15ème arrondissement de Paris, nous nous arrêtons près d'une petite place ou nous voyons deux hommes assis sur un banc, qui nous font signe.
Dans l'EMA 2 nous avons hérité des arrondissements 6/7/14/15 de Paris donc nous avons surtout ramené les gens au centre de Montrouge.
Étonnée de voir dans les quartiers chics de Paris des personnes donnant spontanément de la nourriture, des vêtements aux personnes dans la rue ou nous signalant une personne en difficulté quelques rues plus loin; pas autant de déni ou d'indifférence que je pouvais imaginer.
Par ailleurs, j'ai eu la chance de visiter plusieurs centres d'hébergement à Paris et en proche banlieue.
J'ai effectué ma garde au Samu social de Paris une nuit d'été plutôt chaude.
La nuit débute avec l'équipe de l'EMA 6; chargé de répondre aux appels des 4 secteurs de Paris et être une aide pour les autres équipes sans faire de vraie maraude.
Je ne connaissais pas le SAMU social avant cette garde, habitant sur Paris cela m'a permis de porter un nouveau regard sur la misère de la rue.
Ce qui a été le plus marquant lors de cette garde au Samu social de Paris a été la façon dont le camion en maraude a pu être interpellé.
Cette garde a été très intéressante de part le fait qu'il faisait pour la première fois de l'hiver et m'a également permis d'appréhender les difficultés à loger les sans abris à Paris.
En effet, la demande de la part des sans abris est très forte sur Paris, et malheureusement il est impossible de trouver des places pour tout le monde et d'accéder à toutes les demandes.
Dans le camion, on a un autre regard sur la nuit à Paris.
A mon arrivée, le responsable m'a très aimablement accueillie et m'a présenté son équipe et le fonctionnement du 115 de Paris. […] Son rôle était d'essayer de trouver un hébergement pour la nuit pour des appelants sur Paris.
La garde au SAMU SOCIAL est une exérience humaine sans égal, et doit être poursuivie le plus longtemps possible pour faire découvrir aux étudiants les milieux défavorisés et un côté de la ville de Paris que l'on ne connaît pas.
Cela m'a permis de savoir un peu mieux quelles étaient les structures qui existent sur Paris pour recueillir les SDF.
Je me suis aussi rendue compte que certaines personnes demandeuses au 115 ne ressemblaient pas forcément physiquement aux sdf que nous voyons tout le temps dans Paris.
Après le dîner vers 2h, nous sommes ressortir pour faire de la maraude pure dans le 1er arrondissement de Paris : nous avons donné des couvertures, soupes et cafés à ceux qui le souhaitaient et nous leur avons proposé des cents d'herbergement.
En effet lorsqu on habite en banlieue ils refusent de nous déposer chez nous ou a une porte dans Paris, alors qur la fin de nuit est tout de meme moins enrichissante.
Ok, quand on se balade dans Paris, on voit malheureusement des SDF à chaque coin de rue, ça fait mal au coeur mais ça s'arrête là.
Nous avons fini par lui trouver un hébergement pour la nuit dans un centre près de Paris ; il s'est alors installé pour diner, et je l 'ai regardé, assis, parmi ces autres hommes, marqués par le temps et la misère ; me disant qu' en face de moi, il y ' avait quelqu'un, qui avait simplement mon age.