Les conditions de ma nuit ont été plutôt difficiles (plein hiver, -15°C). Mais c'est une expérience intéressante, qui permet "d'humaniser" les personnes SDFs même si le contact avec les gens est assez rapide et superficiel en une nuit, ce n'est pas une nuit au chaud qui sort ces gens de la rue, et c'est difficile de se rendre compte le suivi qu'ils ont par la suite, avec les assistantes sociales etc.
L'atelier double-écoute est un peu difficile, il faut prendre du recul sur des situations difficiles pour prendre des décisions très tranchée sur la suite de la prise en charge des gens, car les places disponibles dans les différents centres d'hébergement ne sont pas du tout adaptées à la demande.
Expérience très intéressante, faisant découvrir un milieu solidaire, altruiste mais difficile cependant. […] L'écoute du 115 est difficile, car les opérateurs répondent souvent négativement à des demandes d'hébergement de gens dans le besoin.
C' était une nuit très enrichissante Au début j'appréhendais le contact avec les personnes sans-abris car je trouve que c'est particulièrement difficile d'être empathique dans une situation où l'on a jamais pu ressentir ce qu'ils ont vécu Finalement en observant les équipes on trouve un rapport neutre et bienveillant, et beaucoup d'humanité à leur côté La situation des femmes sans abris m'a marquée, car elles sont les plus fragiles mais refusent pour la grande majorité l' aide qui leur est proposé Également un moment marquant, lorsqu'un sdf se trouvant devant le centre demande à être hébergé, on ne peut pas accepter car sinon tous les sdf viendraient directement devant le centre et cela deviendrait ingérable Mais la situation était difficile à appréhender psychologiquement
J'ai un sentiment assez ambivalent vis a vis de cette nuit , en effet les rencontres avec les personnes en détresse sont assez marquantes , mais il est frappant de voir que de l'aveu même du personnel du samu social , l'efficacité réele de leur action est difficile a percevoir sur le moyen et long terme . Je suis donc partagé entre le respect pour ce travail difficile et ingrat et l'impression tenace que l'on pourrait faire mieux en faisant autrement ( sans que j'ai une vision trés précise de ce que cet autrement pourrait être je l'avoue ).
La barrière de la langue rend souvent les conversations difficiles.
Mais parfois difficile moralement.
Les équipes du SAMU Social font un travail difficile et peu reconnu.
J'ai aussi été interpellé par de nombreuses familles, qui en plus de ne pas pouvoir se loger, ne peuvent pas mettre leurs enfants à l'école, ce qui rend d'autant plus difficile l'insertion. Malheureusement les lignes sont saturés, ainsi que les foyers, beaucoup de personnes n'ont pas la chance de trouver une place, il est difficile de repartir et les laissés dans leurs situations.
Une nuit très difficile pour le personnel, mais encore plus pour les sans domicile.
La confrontation avec la misère humaine et la détresse des gens peut être difficile à supporter d'un point de vue émotif.
Cependant cela est très difficile moralement de faire face à ces situations de précarité.
Cette garde a été une experience assez difficile pour moi.
Certains refusent l'aide et le dialogue, c'était assez difficile sur le moment.
En tant qu'externe, j'ai déjà eu comme patients (aux urgences, en salle..) des personnes sans domicile ou vivant dans des situations précaires : la situation était intimidante parfois et la relation difficile. Il était difficile d'aborder les questions sociales, ne sachant pas de quoi il s'agissait.
un grand merci aux équipes présentes qui ont réussi à me faire apprécier ce métier difficile chronophage.
cependant, l'intérêt réel de ces maraudes de nuit est perçu, Mais il est difficile de se rendre compte de l'intérêt au long terme pour les usagers.
Le contact à été très difficile au début : menace, violence et agressivité. […] Cette situation reflète bien comment il peut être difficile d'initier le contact avec des gens qui on peur/se méfient, qui sont en perte de contact avec la société...
La plupart des personnes que nous avons rencontrées se contentaient de nous demander le très strict minimum, expliquant qu'elles préféraient passer la nuit dehors plutôt que dans un centre (dont certains mettent les sans abris dans des conditions de vie encore plus difficiles pour la nuit selon eux), que cela leur permettait de montrer qu'elles pouvaient faire face à l'adversité d'elles même, qu'elles avaient encore l'espoir de réussir à passer ce cap on ne peut plus difficile.
Le plus difficile étant lorsque les personnes appelant le 115 pleuraient en s'excusant d'avoir appelé. Les moments difficiles pendant la maraude de nuit sont les moments où les personnes que l'on rencontre ne veulent pas recevoir l'aide du samu social.
Nuit intéressante, permettant d'entrer en contact avec des situations difficiles qu'on n'a pas forcément l'occasion de croiser en pratique à l'hôpital.
Faire sortir les étudiants en Médecine de leur fac et de leurs hôpitaux est une très bonne chose et les confronter à ces situations sociales difficiles est humainement enrichissant.
Un regard difficile mais réaliste sur certaines personnes qui paradoxale souhaitent pas tant que ça être aidées par méfiance peut-être.
Mais pendant la nuit nous avons fait des soins d'hygiène à un homme qui ne s'était pas douché depuis 10jours et j'ai trouvé ça difficile car je n'étais pas habitué à un tel manque d'hygiène.
Maraude en camion très touchante avec de très belles rencontres humaines mais parfois difficile de faire face à la grande misère et détresse des personnes rencontrées.
C'était marquant de voir à quel point l'équipe réussit à franchir cette distance qui peut exister a priori, et à quel point certains "usagers" peuvent être attendrissants, même parfois cela m'a été difficile d'accepter qu'on ne pouvait pas plus les aider pour le futur. Je pense notamment à une personne âgée que l'on a rencontrée, dans une situation très difficile depuis plus de trois ans, mais très digne et indépendante, refusant la moindre aide (un hébergement, ce qui en fonction des cas peut se comprendre, mais même une boisson chaude ou une couverture).
Il y avait pas mal de personnes appelant pour avoir une place pour dormir mais il y avait aussi beaucoup de cas compliqués difficiles à gérer. […] On a vu et intervenu auprès pas mal de gens démunis vivant dans des situations assez difficiles par ce froid.
La maraude s'est très bien passée, même si nous avons fait face à des situations délicates, des histoires très tristes et parfois difficile à entendre. […] Même si nous faisons face à des situations sociales difficiles tous les jours à l'hôpital, rencontrer ces personnes dans la rue est très différent.
L'expérience est juste quelque peu difficile sur le plan moral mais en même nous confronte à une réalité que l'on n'imagine pas toujours.
Ça va être difficile de donner UN événement marquant de cette nuit car des appels aux signalements en passant par l'équipe, tout m'a touchée.
Réveil difficile après cette nuit passée au SAMU social.
La recherche d'hébergement d'urgence que ce soit au téléphone ou dans le camion, est une expérience enrichissante, malgré les formalités administratives parfois difficiles.
C'est parfois très difficile de dialoguer mais c'était vraiment intéressant et touchant d'écouter ces personnes, le simple fait d'écouter avait l'air d'être bénéfique.
L'équipe est très accueillante, et ceci et d'autant plus important qu'il est difficile d'accueillir chaque jour de nouveaux étudiants et de les briefer. […] On se sent impuissant car le 115 n'apporte qu'une aide d'urgence, j'ai trouvé cela difficile et frustrant.
De plus, le fait d'avoir participé à la double écoute du SAMU social est très enrichissant mais peut également être difficile car il y a très peu de places et la plupart des gens qui appellent n'ont pas de logements pour la nuit et doivent être contraints de passer la nuit dehors. Cela peut donc être difficile pour les écoutants et les maraudeurs de ne pouvoir offrir qu'un café ou une soupe à des personnes qui vont être contraints de passer la nuit dehors alors que la météo est très mauvaise.
La place dans les hébergements sont rares et manquent, c'est humainement difficile de passer sa nuit à expliquer aux SDF qu'on peut leur servir un café, discuter un peu, mais ne pas leur proposer de place où dormir (parce qu'ils y ont déjà dormi 6 jours plus tôt par exemple) Voire dans le pire des cas, ce sont les sans abris qui refusent certains hébergements car les conditions y sont trop difficiles (vol, violence..)
C'était vraiment psychologiquement difficile.
J'ai éprouvé beaucoup de respect pour les personnes qui travaillent au quotidien dans ces conditions difficiles, pendant que d'autres dorment, et j'ai été frappée par leur humanité.
C'est une réalité difficile à voir mais c'est une belle expérience.
un peu difficile de s'y retrouver sur place alors que l'on ne m'attendait plus Je suis un peu déçue de ne pas avoir pu participer à la maraude dans le camion.
Ce qui m'a le plus plu c'était de pouvoir échanger avec de nombreuses personnes, toutes différentes avec des histoires de vie difficiles mais qui pour la plupart gardait encore de l'espoir et ne se plaignait pas.
Cela permet de nous confronter aux situations les plus difficiles socialement, qui sont souvent associés à une détérioration de l'état de santé.
L'expérience est certes un peu déconcertante au début (aller vers les sans-abris et leur parler spontanément est difficile pour nous, inexpérimentés), mais elle vaut le coup d'être vécue.
En fait, l'équipe était très agréable et l'ambiance décontractée, même si l'on abordait des sujets difficiles avec les gens de la rue.
Je trouve que la maraude m'a permise d'ouvrir un peu plus les yeux sur les conditions difficiles des sans-abris, surtout en période de froid.
c'est assez difficile à accepter.
Très bonne expérience cette nuit au Samu social, difficile de savoir qu’en plein hiver, sous la pluie, des personnes dorment dehors.
J'ai été impressionnée par l'implication des personnes qui y travaillent, leur bienveillance et leur force face à ces situations difficiles, les liens tissés entre les équipes mais aussi ceux qui vivent dans la rue.
Difficile de savoir.
ça a été vraiment difficile de dire non à des familles ou toute autre personne qui ne demandait qu'une seule chose, avoir un toit au-dessus de la tête et un repas chaud le soir. […] J'ignorais à quel point les conditions étaient difficiles dans la rue et à quel point également les femmes seules dans la rue étaient exposées à des violences inimaginables .
Et puis des événements de vie font que tout bascule, on perd tout, et c'est extrêmement difficile de revenir en arrière.
Je ne me rendais pas compte à quel point il était difficile de donner un abri à quelqu‘un qui demandait de l‘aide.
On appréhende ainsi le quotidien difficile des SDF et le travail des courageux membres du Samu Social.
La garde que j'ai effectuee au samu social de Paris m'a permis de rencontrer des personnes qui travaillent dans des conditions difficiles dans le simple but de venir en aide a d'autres qui vivent des situations compliquees et dont parfois le seul but est la survie.
Une équipe de maraude très accueillante vis à vis des externes, qui répond à toutes nos questions, et qui nous expose la réalité difficile du terrain.
Bravo à eux, c'est un combat difficile.
L'équipe a été super, ce qui est indispensable car c'est une expérience parfois difficile moralement.
Nous, après avoir passée cette nuit difficile, sous le froid et la pluie sommes heureux de retrouver la chaleur de notre lit et de notre douche, mais toutes les personnes que nous avons vu ce soir, qui ont eu elles des conditions encore plus difficiles que nous, n'ont pas la chance de retrouver ce confort.
J'ai personnellement trouvé que les conditions de travail pour le personnel sont parfois difficiles (froid, pluie, les tournées nocturnes qui s'enchaînent...) en plus du contexte social.
Cette garde permet de rencontrer des personnes qui font un boulot difficile et peu valorisé.
Difficile aussi de devoir sélectionner les gens pour les places (lors de la double écoute) et encore une fois on se sent impuissant face à la détresse des personnes à aider
C'est difficile au départ de se faire sa place entre des collègues mais ils ont tous été très acceuillants.
J'ai trouvé qu'ils font un travail extraordinaire et pourtant difficile.
Beaucoup de respect à toutes ces équipes qui font ce travail très difficile avec énormément de conviction, c'est ce qui me paraît le plus dur quand au quotidien on à l'impression que rien ne changera pour tous ces exclus.
La garde au Samu social était une expérience enrichissante et en même temps laisse un sentiment d'impuissance, on a croisé beaucoup de familles roumaines dans la rue qu'on est pas allé voir car l'accueil dans les centres est difficile..
La double écoute m'a moins plu que la marraude, et il me semble difficile d'écrire toutes les réflexions que cette nuit au SAMU social a engendré.
Cela permet de comprendre aussi comment l'ont peut avoir des situations medicales aussi désastreuses par la suite aux vues des conditions de vie de ces personnes qui se désinterressent totalement de leur santé dans ce cadre de vie difficile.
La distribution de nourriture et de couvertures semble être un compromis pour le court terme mais une aide pour l'hygiène, l'hébergement et l'alimentation devrait être étendue car les centres sont éloignés en périphérie et difficile d'accès si on ne peut pas prendre .
Apprendre à être au contact des plus démunis et des plus vulnérables, être dans des situations parfois difficiles nous fait non seulement réfléchir sur nos propres conditions de vie, mais nous donne aussi un peu plus d'expérience et de confiance pour faire face à ces personnes.
Le contact avec certaines était plus difficile qu'avec d'autres.
J'ai pris conscience de la difficultés de certains personnes (migrants notamment) de trouver un repas et un logement, alors même que ces personnes sortent d'une période très difficile (fuite de leur pays en guerre, etc).
Aller au devant des gens pour leur proposer une aide peut sembler difficile au premier abord.
Un moment plus difficile à surmonter fut la dispute entre deux personnes dans la rue à propos d'une seule et unique place en logement pour la nuit.
Les maraudes en mai sont moins difficiles qu'en plein hiver, lorsqu'il fait froid, mais j'ai quand même été touchée.
La communication était difficile étant donné la barrière de la langue, nous cherchions à connaître l'identité des parents et de l'enfant ansi que leurs âges.
Enfin, cette garde est tout de même difficile intellectuellement car elle nous met face à la misère humaine.
Enfin, cette garde est tout de même difficile intellectuellement car elle nous met face à la misère humaine.
J'espère que cette expérience même si elle est difficile, pourra être vécu par d'autres étudiants en médecine.
Je me rappelle avoir été très surprise par le nombre de mères avec enfants en bas âge à la rue et qui avait du mal à trouver un toit, pour lesquelles il était difficile de trouver une place.
A l'hopital on ne se doute pas, ou on ne réalise pas bien que ces personnes qui ont besoin de soins conséquents se retrouvent en même temps a la rue, dans des conditions très difficiles...
Plusieurs centres pour personnes isolées ont été fermés depuis le début de l’année 2011 et cela rend le travail de toute l’équipe du Samu Sociale difficile.
J'ai commencé par la double écoute; j'ai été surprise par le peu de places disponibles que le Samu social a à disposition pour les personnes isolées, entraînant une sélection très difficile et parfois frustrante.
J’ai trouvé cette expérience enrichissante, je n’avais jamais eu l’occasion de faire des maraudes auparavant et de côtoyer le milieu difficile de la rue la nuit ; je trouve que le travail des personnes travaillant au sein du samu social est admirable et qu’ils apportent beaucoup aux sans domiciles fixes, que ce soit en leur proposant un hébergement, un repas chaud ou juste de la compagnie.
Cet appel m'a particulièrement marqué, il montre la détresse psychologique majeure de cette femme qui doit vivre sa grossesse sans lieu de vie fixe, dans des conditions de vie difficile qu'aucune femme ne devrait subir.
Expérience difficile et fatiguante, mais qui permet d’avoir une autre approche que la médecine en ce qui concerne la prise en charge de ces personnes avec des besoins particuliers.
En effet je suis déjà quelqu'un qui se soucie des personnes défavorisés et qui comprend à quel point c'est difficile pour eux.
C'est difficile de se rendre compte mais souvent derrière le téléphone les personnes sont en attente depuis 1h et ont appelé déjà plusieurs fois pour savoir s'il y avait une place. […] Les missions sont multiples et parfois difficiles à remplir.
Il est après difficile d'exprimer entièrement mon ressenti et mes réflexions dans un paragraphe mais je si devais tenter de résumer quelques points lors de cette nuit au SAMU Social, je retiendrais tout d'abord -et bien que cela paraisse évident- l'importance d'un contact d'égal à égal avec les personnes défavorisées, contact empathique dénué de pitié et de condescendance (assez similaire à la relation médecin-patient). […] L'aide matérielle a bien évidemment elle aussi son importance et apporte un modeste réconfort dans ces situations difficiles.
Un travail de terrain important et difficile, a trois seulement (une TS, un chauffeur et une infirmière).
D'une part j'ai pu comprendre le parcours d'un SDF pour trouver une solution d'hébergement pour la nuit pendant la maraude mais aussi grace à la double écoute j'ai découvert le travail difficile des travailleurs sociaux.
Même les conditions difficiles du froid et de la pluie ne les ont pas découragés et ils ont continué la maraude avec bonne humeur et patience.
J’ai d’abord participé à la double écoute où il est parfois difficile de se concentrer sur les appels car la pièce est assez bruyante.
On se rend compte de cas beaucoup plus difficile qu'on pourrait le croire, venant de personne de tout les ages, toute les ethnies.
C'est très difficile.
J'ai été confrontée à quelques situations téléphoniques difficiles où nous devions dire aux gens de rester dirmir dehors mar manque de place.
Même si on le sait et on en est conscient, c’est marquant de réaliser et de l’entendre à vive voix à quel point il peut être difficile de vivre à la rue et de ne pas savoir ou on va dormir au jour le jour...
Elle permet en effet de se confronter à des situations sociales difficiles et d'apprendre comment les gérer.
Néanmoins, il est difficile de repartir après la pause, et pas forcément nécessaire de notre point de vue, étant donné la fatigue que l'on peut accumuler avec certains stages très prenant (parfois avec beaucoup de gardes), et le travail à fournir pour rester à jour au niveau des cours.
La double écoute est aussi intéressante mais peu vite s'avérer difficile, les opératrices étant confrontées à la précarité et à la détresse des gens.
Rester hors du camion ne serait-ce que quelques minutes était déjà difficile pour l'équipe.
A mon sens, le travail que les équipes effectuent est très utile et cela m'a permis de découvrir comment nouer le dialogue avec avec certaines personnes avec qui cela aurait pu paraitre difficile au premier abord.
Ils sont pour la grande majorité d'entre eux dans une situation sociale très difficile mais chacun a une histoire singulière.
Le 1er décembre était une des premières nuit de grand froid, aussi j'ai été confrontée au manque important de lits malgré les conditions météorologiques difficiles.
Elle m'a permis de découvrir le fonctionnement d'un organisme dont je connaissais les missions de manière théorique, de prendre conscience de la rareté des solutions d'urgence proposables aux personnes en rupture de logement et surtout de réaliser à quel point il est difficile de retrouver une vie digne et de s'intégrer socialement lorsque l'on ne bénéficie pas d'un logement stable.
En hiver la situation est beaucoup plus difficile , et l une des personnes qui réceptionnait les appels hier m a expliqué que le plus difficile dans sa profession était de devoir dire aux gens qu il n y avait plus de places.
C’est difficile d’entendre comme justification de refus « vous avez déjà dormi au chaud hier soir, ce soir vous n’avez pas de place, vous devez dormir dehors », même si l’on se rend compte par la même occasion qu’il n’y a pas de place pour tout le monde, et que c’est chacun son tour. La barrière de langue peut être parfois difficile à pallier.
Et bien des fois des situations téléphonique difficile. la barrière de la langue passe encore ( système de traduction téléphonique avec un service dédié), ce sont les accents de la langue qui sont le plus difficile. […] Le manque de place dans les centres d'hébergements sont des situations vécu comme difficile : soupe chaude et duvet, ce sera tout pour cette fois ci..
Il est parfois difficiles de se sentir à l'aise et de ne pas reculer devant les SDF, Mais l'équipe sait être à l'écoute.
Deuxièmement, l'intégration à l'équipe est particulièrement difficile : malgré des efforts de ma part, j'ai eu l'impression d'être un intrus pendant toute la garde.
Je ne pensais notamment pas qu il était si difficile d'obtenir une place en foyer et qu'il fallait appeler le 115 dès le matin tôt.
Ce qui m'a beaucoup touché ce sont les qualités humaines qui caracterisent les gens que j'ai rencontré au samu social,la gentillesse et le calme avec lesquelles ils fesaient face à ces situations très difficiles.
Mais j'ai aussi vu à quel point il est difficile et long de faire sortir quelqu'un de la rue; cela prend plusieurs année, du courage, de la volonté.
J’ai commencé ma garde par la double écoute où j’ai trouvé difficile d’annoncer à des gens qu’ils devaient dormir dans la rue car il n’y a pas de place pour héberger.
Bon accueil général, et assez complet avec double écoute, et maraude, avec possibilités de partir après la pause (ce qui est suffisant pour avoir un bon aperçu du travail du 115) En revanche, il serait beaucoup mieux de proposer cette garde en P2 (ou en D1) car en D2, on a déja bcp de garde et ça en rajoute une (non payée) donc difficile de se motiver pour y aller (même si je ne regrette pas), en P2 on n'attend que ça, en D2 on est déjà blasé donc oui en P2 ça serait plus porfitable.
Ce qui a été difficile pour moi est de voir que ces personnes ont des difficultés multiples pour s'insérer à nouveau dans la société.
En effet j'ai vu une jeune fille qui faisait des études et qui s'est retrouvée dans la rue parce qu'elle a perdu ses parents et qu'elle avait une situation sociale difficile.
C’était un peu difficile de le laisser sans solution permanente même si cela n'est pas la mission du samurai social.
La double écoute m’a aussi beaucoup plue, j’ai pu comprendre un peu mieux l’organisation pour attribuer les différentes places, mais j’ai trouvé cela très difficile émotionnellement, très frustrant!
Cette garde était très différente ans son ensemble : la premiere partie concernant la double écoute m'a parue difficile et particulièrement touchante car les personnes appelant sont dans la détresse et requièrent de l'aide.
Ce qui m'a moins plu concerne la double écoute au 115, ou du moins j'ai trouvé difficile le travail des écoutants qui doivent refuser aux sans abris une place en centre d'hébergement.
Difficile de s'imaginer dormir dehors par ce temps là. […] Tant de choses si difficiles quand une part de la société vous rappelle chaque jour, par son ignorance ou pire son dédain, qu'elle ne compte plus sur vous; que vous êtes ses enfants abandonnés, jetés dans cette grande marmite qu'est la rue.
De plus, cela m’a appris à mieux comprendre comment s’exprimer face à des situations de vie très difficiles, de façon posée et aidante. […] Je voudrais ajouter le fait que les travailleurs sociaux ont une place majeure dans notre société actuelle, je trouve que c’est difficile car parfois le contact n’est pas toujours simple, mais ils savent montrer du respect à une personne.
J’ai trouvé cette personne généreuse et compatissante malgré sa situation de vie difficile.
Bien sûr, certaines personnes ont le contact plus difficile que d'autres, mais dans l'ensemble nous sommes tombés sur des gens très intéressants, gentils et reconnaissants du travail du SAMU social.
Il a été très difficile pour moi de faire la part des choses.
Cela ne favorise pas les échanges et la discussion est difficile d'autant plus qu'ils sont en hauteurs.
cela peut se comprendre étant donné que le samu social fonctionne "au jour le jour" et il est donc difficile de retrouver la dure réalité la nuit suivante!
Par contre ce que je trouve difficile du côté des équipes du 115 c'est qu'on reste impuissant pour les sortir véritablement de leur problèmes.
La nuit a été froide et on se rend compte à ce moment là à quel point c'est difficile de vivre dans la rue.
-Prise de conscience des conditions difficiles et notamment en hiver pendant les périodes de grand froid.
Je me suis rendue compte aussi que les gens que nous aidons sont très attachants: c'est humainement enrichissant de pouvoir discuter avec des gens qui n'ont pas la chance d'être logés, ou d'autres qui reconnaissent avoir une addiction pour l'alcool par exemple et qui confient être très difficile d'arrêter.
Nous avons aussi été confrontés à des personnes refusant une aide plus poussée comme des soins médicaux en centre et qui d'une certaine manière préféraient continuer à vivre dans l'exclusion par perte d'espoir sûrement, c'est l'aspect le plus difficile à accepter.
J'ai un immense respect pour leur boulot, leur empathie, leur patience, leur bonne volonté, leur humanité finalement, qui rend si difficile le retour au chaud chez soi ...
J’ai trouvé difficile de ne pas pouvoir trouver de solution pour tout le monde et d’etre confronté à la réalité du terrain...
Il a énormément plu cette nuit et des personnes habituellement difficile à convaincre de venir avec nous ont accepté pour au moins faire des lessives.
La communication est souvent difficile: un mauvais réseau, des bruits parasites, un français approximatif, et parfois une autre langue.
Toutefois une légère frustration en sachant que le lendemain il faudrait tout recommencer à zéro, mais au moins une nuit un peu moins difficile dans une vie...
Ça m'a fait peur au début, je pensais que cela rendrait la tâche plus difficile, mais finalement non.
Le fait de côtoyer réellement ces gens au cours de la garde nous sensibilise à les aider, car en les aidant, en écoutant leurs histoires et leur parcours avant d'en arriver à leur situation actuelle difficile, on s'attache à eux et sort de ses idées préconçues.
Je pense que les personnes travaillant au SAMU social exercent un métier difficile avec beaucoup de courage, et je suis contente d'avoir pu y participer.
Les voir, dans le milieu si difficile de la rue en hiver, fait prendre conscience qu'ils existent, alors que, nous ne les voyons pas, ou ne voulons pas les voir, lorsque nous passons proche d'eux dans notre vie de tous les jours.
C'est une confrontation difficile avec la misère sociale mais qui m'a permis de mieux comprendre les conditions de vie des SDF, leurs possibilités et le fonctionnement des ces centres d'accueil dont j'ignorais l'existence.
J'ai le même âge qu'eux et ça a été un peu difficile de les voir dans cette situation, cinq euros en poche, aucun bagage, ne connaissant rien à Paris, sachant que si je m'étais retrouvée dans une situation semblable, j'aurais été sans doute complètement paniquée.
Voir tant d'humanité et de solidarité face à parfois des situations difficiles, a été très touchant pour moi.
Pour ma part, comme je ne m'étais jamais vraiment impliqué dans une grosse structure d'aide sociale comme ça, celà permets de se rendre compte des moyens mis en oeuvre pour soutenir les gens et déjà en très peu de temps se rendre compte de la difficulté logistique au moins qu'ils peuvent avoir à gérer les situations (tri parfois difficile à faire dès le moment des appels).
La double-écoute était également enrichissante, bien que difficile car généralement la capacité limitée des centres l'hébergement pousse à refuser beaucoup de personnes sans domicile.
J'ai pu réaliser à quel point leur condition de vie est difficile notamment en termes de confort, de santé, et de sécurité...
J'ai vu des Hommes démunis, des situations délicates très difficiles à gérer, la détresse sociale, tout cela me sortant de mon quotidien facile pour me rappeler qu'en bas de chez moi, des Hommes souffrent.
Je trouve que c'est déjà une très bonne œuvre sociale leur donner a manger, des duvets, de l'eau, du café, du té, etc. même si c'est très difficile leur trouver une place pour dormir la nuit car les places sont très limitées (une des difficultés principales pour le SAMU SOCIAL).
Au téléphone, quand on sait qu'il n'y a quasiment plus de places et que les gens appellent,c'est difficile . […] C'était une bonne expérience, et même si je sais que c'était vraiment pas la nuit la plus difficile , c'est compliqué de ne pas pouvoir faire plus .
Souvent les histoires de ces gens sont difficiles, il faut être a l'écoute sans vouloir porter leur malheur a leur place.
Un point négatif: il faudrait éviter de mettre des gardes la semaine des partiels, surtout aux externes en réanimation car personnellement j'étais de garde lundi, mercredi juste juste après les partiels et jeudi cette semaine la, ça a été difficile sur le plan de la fatigue et je n'ai pas profité autant de mes gardes que je l'aurais souhaité.
On se rend surtout compte que c'est difficile d'accepter que certains puissent vivre dans la rue, et peu de choses sont faîtes pour tenter de les en sortir définitivement et pas seulement pour une soirée.
Je reconnaît que c'est un travail difficile parce que c'est donner tout le temps un peu du soi sans attendre de retour, mais c'est ceci qui est admirable.
Si je ne devais citer qu'un moment qui m'a touchée pendant cette nuit, le choix serait difficile...
Malgre les cas difficiles que ces personnes voient, ils sont tous tres avenants et passionnes par leur travail.
En effet, même s'il est difficile de concilier les gardes aux urgences avec cette garde au SAMU social, une seule nuit ne suffit pas à cerner la complexité des relations sociales et des aides qui sont mises en place làbas.
Grace à la double écoute du 115, on comprend combien il est difficile pour certains de se trouver un toit, chaque nuit (exemple commun++: jeune femme avec un enfant en bas âge ne trouvant pas où loger et qui passera probablement la/les nuit dans la rue).
Tout au long de la nuit, j'ai pu mesurer l'investissement et le dévouement des travailleurs du SAMU social qui font preuve d'une patience sans limite pour tenter d'aider des familles et des personnes en grandes difficultés dont les situations sont souvent compliquées à comprendre (du fait souvent de la barrière de la langue) et difficiles à prendre en charge.
Enfin même si l'on parvient à apporter un peu de lien humain et de réconfort et qu'il est alors possible de donner des conseils pour permettre aux SDF d'entreprendre des démarches administratives, ces conseils sont souvent perdus au matin une fois la nuit passée car un suivi individuel est difficile pour de multiples raisons.
Cette garde est enrichissante bien qu'assez éprouvante étant donné que nous sommes confrontés à des situations sociales parfois extrêmement difficiles.
J'ai compris à quel point ce combat contre la pauvreté était parfois difficile et ingrat (sans-abris non coopérants, problèmes de communication avec les personnes responsables des centres d'accueil) mais nécessaire tant les sans-abris sont dépendants de ce type d'aide, dans le sens où il constitue leur dernier rempart contre l'isolement, la faim et la maladie.
L’ensemble de l’équipe était disponible pour répondre à l’ensemble de mes questions et il régnait dans la plateforme une très bonne ambiance malgré les appels qui nous confrontaient souvent à des situations difficiles auxquelles le SAMU social ne pouvait pas répondre favorablement. […] Des questions concernant leur métier mais même des questions plus personnelles sur la gestion d’un travail de nuit avec des situations parfois difficiles.
Ce qui m'a frappé c'est le refus très fréquent d'aller en centre d'hébergement : Les conditions y sont très difficiles, les gens dorment très proches les uns des autres, il y a des vols quasi systématiquement, des bagarres... […] Globalement, cette garde fut enrichissante pour moi, elle permet d'ouvrir les yeux sur les conditions de vie extrêmes de nombreuses personnes et familles, et surtout sur l'aide mis en place pour ces gens, encore insuffisante et dans des conditions très difficiles, mais tout de même présente.
C'était très instructif, toutefois il était parfois difficile de comprendre tous les termes techniques/abréviations, les appelant sont bien plus au courant que nous de toutes les démarches administratives et associatives !
D'autres trajets ont été plus difficile et notamment l'arrivée a la "boulangerie" ou nous ne sommes pas rentrés mais l'ambiance y est vraiment tres sombre et indécise, heureusement nous n'y sommes pas restés.
Le plus difficile pour moi, finalement, a été d'affronter le froid et les averses toute la nuit !
Cette garde est, je pense, utile et nous fait prendre conscience que la rue est un milieu hostile et difficile.
Il nous demanda une place dans un CHU pour la nuit même s'il n'avait pas l'air d'en avoir besoin : trench beige, chaussures en cuir très bien cirées, il eut été difficile d'imaginer qu'une telle personne ne possède pas de chez soi.
L'été pas mal de centre d'accueil ferment leurs portes donc il est difficile de répondre à toute les demandes et la priorité est donnée aux personnes malades, aux familles ou aux gens qui avaient déjà eu plusieurs demandes non pourvues dans les jours qui précèdaient.
Pour un étudiant en médecine, je pense que c'est important de rencontrer cette population particulière, qui, en tant que patient, est plus difficile à gérer, sur le plan social et médical, et souvent vraiment malade.
Evidemment il faut que les places tournent et que tout le monde en profite mais il est difficile de rester de marbre face à ses incompréhensions.
Lors de la double-écoute, le téléphone n'a cessé de sonner, et difficile de refuser parfois un hébergement car les places ne sont pas assez nombreuses (ou les gens dehors trop nombreux...).
En revanche il semble très difficile de remonter la pente.
La visite du centre de Montrouge a été un plus pour moi afin de réaliser combien les conditions de l'hébergement d'urgence était difficile.
Le travail du SAMU social me semble admirable et très difficile.
Un travail difficile qui demande beaucoup de courage et d'amour par les intervenants.
Sans doute très habitués à leurs conditions difficiles, ils préfèrent rester dans la rue.
La double-écoute peut se montrer assez frustrante car le nombre d'appel dépasse amplement les capacités d'accueil et il est assez difficile d'accepter de laisser des personnes voire parfois des familles entières sans abri ni protection pendant plusieurs jours.
C'est une expérience très enrichissante qui m'a permis de me rendre mieux compte des situations de vie très difficiles de certaines personnes et de découvrir tous les moyens mis en oeuvres pour les aider.
Je n'ai pas été trop pris de cours ni impressionné par eux, finalement ça ressemble un peu au patient un peu difficile qu'on a souvent dans nos service.
Le travail des travailleurs sociaux est un travail difficile mais qui est certainement le pilier du samu social.
En l'interrogeant nous avons obtenu son nom (Amadeus Gabriel) et un baise-main chacune - mais en raison de la barrière du langage, difficile d'obtenir sa date de naissance, jusqu'à ce qu'il nous annonce fièrement qu'aujourd'hui était son anniversaire et qu'il fêtait ses 57 ans.
Des souvenirs difficiles qui refaisaient surface ?
D'autre part, il a été particulièrement intéressant d'être en contact proche avec des sans-abris, de connaître leur histoire, de les écouter parler de leur difficile quotidien.
Merci à toute l'équipe pour leur accueil, pour m'avoir fait vivre cette expérience humaine moralement difficile mais nécessaire, et pour leur travail de chaque jour et chaque nuit !
Ceci rendait les conditions de mission difficiles et nous mettait d'autant plus face au désarroi des personnes que nous avons croisées lors de la maraude.
Tout ça nous permet d’apprendre à appréhender des situations difficiles face à des personnes en situation de précarité et sans ressources.
Ce qui rend cette nuit une des plus difficiles de l'année pour les bénévoles, car même si la trêve hivernale est terminée, il est impossible de rester dehors dans le froid.
J'ai pu observer comment se comportait l'équipe face à une personne dans la rue dans le besoin, j'ai beaucoup aimé leur attitude, la patience qu'ils prenaient pour parler avec, parfois, des personnes difficiles.
La prise en charge au long terme des usagers est surprenante tant il semble difficile de créer et maintenir un lien à partir de prises de contact ponctuelles et surtout motivées par le besoin urgent d'un hébergement de nuit : mais cette prise en charge au long cours se fait tout de même tant bien que mal.
La double écoute a été très enrichissante mais difficile psychologiquement car je redoutais les moments où l'on devait expliquer qu'il n'y avait plus de place.
On se rend compte à quel point c'est difficile pour eux d'avoir accès à la nourriture, l'hygiène et l'abris, choses qui nous semblent banales et qui font parti entière de notre vie depuis notre naissance.
Bonne expérience, que ce soit l'écoute téléphonique (travail difficile que de parler avec des gens peu/pas francophones, à longueur de journée) ou la maraude.
Je m'attendais à une dimension plus psychologique de la prise en charge du samu social pour ces personnes, mais c'est vrai qu'il est très difficile de trouver une solution durable pour ces personnes en difficulté.
., bien connu de l’EMA avec laquelle je suis partie en maraude, qu’il a été difficile de convaincre d’accepter une place en foyer et une consultation médicale pour une lésion ulcérée de la jambe.
L'équipe m'a permis d'aller facilement au contact des personnes que nous visitions; j'ai pu leur parler, les écouter, leur donner une collation; j'ai aussi participé à la toilette de deux personnes qui m'ont étonnés par leur hygiène largement délabrée mais j'étais content de les voir propres après, cela leur redonnais de l'humanité qu'il perdent malgré eux en se laissant aller à cause de leurs conditions de vie difficiles.