Je trouve que cette nuit à vraiment été une belle expérience et j'encourage la faculté à continuer à permettre aux étudiants de faire des gardes comme celle-ci.
J'ai vécu une expérience très émouvante lors de la double écoute, une femme qui appelait pleurant afin de remercier toute l'équipe pour ce qu'ils avaient fait afin de lui trouver un logement.
J'ai trouvé cette garde au samu social très enrichissante.
Mme F qui vient d'arriver du Maroc par bateau, ne sait ni lire ni écrire, elle a peur de ne pas trouver le lieu pour manger qu'on lui indique.
Pour ces personnes, la quête d'un endroit où passer la nuit est quotidienne (on reconnait tout de suite les habitués du Samu social, certains bien connus dans les centres d'hébergement, d'autres se jetant quasiment sous les roues du camion pour être sûrs qu'on ne les oublierait pas de la nuit...) et les solutions pour les aider ne sont que temporaires, dans l'urgence, alors qu'il faudrait agir en amont, trouver des solutions plus pérennes.
Petit bémol, j'ai trouvé que certains abusaient un peu de la gentillesse du système, ils attendaient à côté de Montrouge, simulant des douleurs pour ainsi être prioritaire et pouvoir passer la nuit dans ce foyer.
Apres une demie heure nous devions repartir,laisser Khader derriere nous, là ou nous l'avions trouvé, la mission était terminé.
Tout cela me semble former un métier enrichissant, utile, et je trouve que c'est une bonne chose que nous, étudiants en médecine, puissions observer cela.
Après avoir trouvé une place à Montrouge, il monta à l'arrière du camion et raconta sa situation à l'assistante sociale.
Je trouve que la prise de risque pour des étudiants n'est pas négligeable même si c'est pour la bonne cause.
Pendant la maraude c'est la même chose qui m'a frappé , le profil des gens qu'on a aidé à trouver une place dans un centre d’hébergement , des hommes et des femmes de 19 à 40 ans propres , bien habillés , très polis ( même ceux qui étaient un peu alcoolisés ) Ce fut une expérience de plus qui m'a permis de réaliser pendant une nuit la détresse dans laquelle ces gens peuvent vivre, les demandes très variés et la difficulté des travailleurs du samu social tant matérielle qu'humaine .
Elle m'a permis notamment de mieux appréhender les disparités des situations des personnes trouvées dans la rue, de mieux me rendre compte de la réalité du terrain et ainsi prendre la mesure de l'impact de la politique sociale actuelle.
La soirée débute par la double écoute, où tout le monde s'efforce de trouver la meilleure solution pour chacun, même si un SDF se voit refuser une nuit dans un foyer car cela fait déjà 14 jours qu'il profite d'une chambre.
J'ai été très touchée - limite choquée - par les conditions d'hébergement pendant la période du plan grand froid (ma garde s'est déroulé le dernier soir du Plan Grand Froid) dans les gymnases et grand hangars, mais je trouve ça très important de s'être retrouvée face à la réalité des choses.
Au début, j'appréhendais beaucoup le déroulement de cette garde, car un ami m'a raconté qu'il s'était beaucoup ennuyé et qu'il n'avait trouvé aucun intérêt à sa nuit passée au Samu social.
Souvent, à notre arrivée sur les lieux indiquant la présence de potentiels usagers pouvant avoir besoin de notre assistance, nous ne trouvions personne.
Sur les modalités de la garde, je trouve que rajouter une nuit complète pendant le pôle d'urgences-réanimation déjà très riche en gardes témoigne d'un manque de considération du sommeil des étudiants.
Enfin, on trouve avec cette garde un cadre pour un contact avec des personnes de la rue, autrement qu'aux urgences.
Il est très intéressant de savoir comment se passe vraiment les interventions du 115 (aussi bien téléphoniques que pratiques), et je trouve leurs missions honorables.
J'ai trouvé la double écoute très interessante mais également très frustrante car la plupart des personnes appelant le 115 sont à la recherche d'un hébergement d'urgence pour passer la nuit, or le nombre de places disponibles est bien évidemment limité et toute la difficulté réside donc dans la prise de décision quant à la qualité de prioritaire de l'appelant.
J'ai espéré pour eux qu'ils allaient finir par trouver du travail en France, ne serait ce que pour que leurs enfants puissent vivre normalement.
On l'a douché, on lui a donné à manger et on lui a trouvé des vêtements propres.
Je trouve ça inquiétant que ces personnes ne puissent se sentir en sécurité nulle part.
Je trouve que cette expérience est enrichissante sur le plan humain, car elle nous permet d'avoir un vrai contact avec les personnes défavorisées vivant dans la rue.
Le fait d'aller établir un contact avec les gens dans la rue m'a beaucoup plu, et je trouve que cette organisation était vraiment bien faite. […] J'ai au final beaucoup aimé cette garde, ou j'ai pu trouver un coté social qui manque selon moi à la médecine hospitalière, je pense vraiment refaire des maraudes plus tard.
j'ai donc trouvé cette nuit très enrichissante sur le plan humain, car c'est difficile d'avoir un contact avec ces personnes en difficulté quand on est une personne x.. […] Enfin de toute façon je trouve que c'est une expérience formidable, et que le caractère obligatoire ne doit pas être retiré (je ne suis pas sure que je me serai portée volontaire spontanément...)
Mais alors qu'en double écoute j'ai eu l'impression de réellement pouvoir faire avancer les choses,trouver des places d'hébergements et orienter les gens; j'ai été très déçu par la maraude, même si l'équipe était très sympathique et qu'ils m'ont tout de suite mis à l'aise, j'ai eu l'impression d'être très peu productif, nous n'avons rencontré que 10 personnes en difficultés, et seules 5 ont accepté notre aide. […] D'autre part, j'ai trouvé la proposition de soins infirmiers très faible, lorsque l'on voit toutes les blessures et les pathologies qui sévissent parmi les Sans Domiciles Fixes, on s'attend à une prise en charge plus importante que quelques pansements et de l'antiseptique.
(ce qui ne m'a pas déplu, bien au contraire) La double écoute était assez intéressante, et j'ai pu voir le fonctionnement du 115, comment ils peuvent, selon les critères des appels, trouver facilement un hébergement pour la nuit ou non. […] Pendant la maraude, il n'y a pas eu beaucoup de personnes emmenés avec nous car beaucoup de signalements n'ont pas été trouvés, et certaines personnes n'ont pas eu de place en hébergement d'urgence et la seule chose que nous avons pu faire était de leur donner un sac de couchage, du café, un peu à manger.
Cette garde au Samu Social était une expérience enrichissante sur le plan humain et professionnel, bien qu'en raison de la pluie cette nuit-là, nous n'avons pas beaucoup rencontré de personnes en difficulté au cours de la maraude, la plupart ayant heureusement réussi à trouver un abri au moins sommaire.
On se sent impuissant car le 115 n'apporte qu'une aide d'urgence, j'ai trouvé cela difficile et frustrant.
En ce qui concerne l'organisation de notre garde j'ai trouvé dommage de devoir demander des explications sur beaucoup d'informations basiques et de fonctionnement.
La garde au samu social nous apprend qu'elles sont les difficultés quotidiennes de ces personnes en marge de ma société : trouver un logement pour la nuit, ne pas se faire voler ses affaires, toucher les aides sociales.
J'ai trouvé cette expérience fort déplaisante et franchement inutile car nous le savons déjà tous : le samu social fait un boulot extraordinaire et fait preuve de beaucoup de courage mais cette garde est vraiment inutile et devrait être au plus facultative mais clairement pas obligatoire.
Plus tard on trouve un matelas au pied d'un immeuble quasi neuf on décide de lui ramener on voit que ça lui a fait plaisir il avait l'air fatigué a dit qu'il l’aménagerait demain.
Plus tard on trouve un matelas au pied d'un immeuble quasi neuf on décide de lui ramener on voit que ça lui a fait plaisir il avait l'air fatigué a dit qu'il l’aménagerait demain.
Plus tard on trouve un matelas au pied d'un immeuble quasi neuf on décide de lui ramener on voit que ça lui a fait plaisir il avait l'air fatigué a dit qu'il l’aménagerait demain.
Nous avons en tout pendant cette nuit trouvé un hébergement à une dizaine de sans abris, moitié signalisation, moitié maraude.
On est au contact de personnes particulièrement démunies que l'on a pas l'habitude de cotoyer (un peu dans les hôpitaux quand même), je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient aussi nombreux (même si on sait bien qu'il y a beaucoup de sans abris à paris) et surtout je ne m'attendais pas à trouver des personnes comme des étudiants, ou une fille de 17ans enceinte, un jeune qui cachait à ses parents qu'il était à la rue,.....
J'ai aussi trouvé un contraste surprenant entre la richesse d'un côté (j'ai effectué ma maraude dans les beaux quartiers de Paris) et la pauvreté.
Avant la maraude pendant la présentation et la double écoute j’ai aussi bien aimé découvrir les structures d’accueil qui existent ou des choses aussi basiques que trouver une douche gratuite ou des machines à laver, auxquelles on ne pense pas forcément Les points à améliorer seraient : -Du côté de la fac :pourquoi ne pas avancer cette garde en 2ème ou 3ème année car elle se rajoute à notre planning déjà chargé de gardes d’urgences réa ?
Et il ne s'agissait pas d'un touriste bien entendu Mais un peu comme en stage en médecine pour la prise en charge des patients, leurs réactions, ou la dureté de certaine situation; on est d'abord choqué puis rapidement on arrive a trouver du recul.
J'ai été impressionnée par leur manière de parler, d'essayer de trouver des solutions, leur humanité; ne montrant jamais de pitié.
Cependant, ce que je ne trouve pas très normal, c'est que l'équipe accompagne uniquement les externes qui habitent dans Paris, ce que je peux comprendre si on habite loin (exemple dans le nord de Paris), hors j'habite à même pas 10 min en voiture du centre, mais juste hors Paris.
Aucun médecin n'était présent, ce que chacun trouvait regrettable (voire dommageable).
Le premier appel pour lequel on a pu faire quelque chose était une famille de 4 membres (mère, père et 2 enfants) pour lesquels on a trouvé un abri pour la nuit.
J'ai trouvé cette expérience très enrichissante, particulièrement sur le plan humain.
L'aide apportée par le Samu social n'est pas simplement de trouver un logement pour la nuit ou pour la semaine, certaines personnes ne le voulaient d'ailleurs pas.
Je trouve que c’est une super expérience, et qu’elle est nécessaire dans la formation de futurs médecins, étant donné qu’on pourra être confronté à ce genre de situation dans notre vie professionnelle.
Il fallait lui trouver une place où passer la nuit et qu'elle soit examinée par un médecin et un psychiatre, ce qui a prit la moitié du temps de garde.
En effet, la demande de la part des sans abris est très forte sur Paris, et malheureusement il est impossible de trouver des places pour tout le monde et d'accéder à toutes les demandes.
Son rôle était d'essayer de trouver un hébergement pour la nuit pour des appelants sur Paris. […] Deuxième claque: en montant dans le camion, je me met a penser a demain matin et aux personnes qui trouveront devant leur porte un clochard allonge...
Une femme d'une trentaine d'années venant d'Algérie a appelé pour que nous l'aidions à trouver un logement, car son précédent hôte a mis fin à l'hébergement de sa famille constituée d'elle-même, son mari et leur enfant de 9 mois. Ils sont venus en France pour trouver de meilleures conditions pour leur bébé. […] J'ai découvert le Samu social et je trouve que c'est une structure qui est humainement intelligente et bien adaptée au contexte (aux besoins, aux autres acteurs sociaux et aux moyens actuellement mis en place pour répondre aux besoins).
C'était la première fois que je découvrais le Samu Social et j'ai trouvé cette expérience très enrichissante.
Je pense qu'en tant que futur soignant cette double écoute est très enrichissante aussi bien d'un point de vue pratique ( je ne connaissais pas avant cette garde le 115 ) que humain (cela m'a permis de mieux comprendre les personnes qui se rendent aux Urgences pour trouver un abris pour dormir ) .
J'ai trouvé cette garde très intéressante pour se faire une idée de quoi faire quand on croise un sdf dans la rue ou à l'hôpital.
La double écoute est aussi intéressante mais j ai trouvé ca un peu court, car souvent les dialogues avec des personnes ne parlant pas tres bien le français font prolonger les conversations ce qui fait qu au total, on ne peut en entendre que 2, 3..
D'autre moments forts ont été de devoir donner une douche à un sans abri avec une aide soignante, l'entretien avec un roumain qui ne parlait pas français mais qui semblait très heureux qu'on s'occupe de lui (et qui nous a offert un ballon de foot à la fin), celui avec un jeune schizophrène aussi qui s'était fait viré de chez lui et avait du arrêté ses études mais qui semblait vouloir s'en sortir, reprendre ses études, trouver un travail...
Puis plusieurs arrêts dans le 13e, auprès de SDF tous aussi différents les uns que les autres, à la rue pour des raisons extrêmement variées: chômage suite à un burn out au travail, immigré qui pensait trouver du travail en France...
Va-t-il trouver un travail ici et pouvoir se reconstruire?
J’ai trouvé que la soirée était bien organisée: commencer la garde par une double-écoute nous permet de nous familiariser avec le fonctionnement et les missions du Samu Social ce qui à mon avis permet par la suite d’être plus à l’aise et de mieux comprendre l’action des équipes lors de la maraude.
Cette garde m'a permis de découvrir un monde que je ne connaissais absolument pas, avec une grande solidarité entre sans-abris (on a vu 2 hommes qui étaient ensembles dans la rue depuis plus de 10 ans et qui partageaient tout; l'un avait appelé les secours quand l'autre avait fait un AVC, puis était allé le voir à l'hôpital et avait eu des difficultés à la trouver car il ne connaissait pas son nom de famille).
Aucune solution n'a été trouvée pour elle.
Nous avons fini par lui trouver un hébergement pour la nuit dans un centre près de Paris ; il s'est alors installé pour diner, et je l 'ai regardé, assis, parmi ces autres hommes, marqués par le temps et la misère ; me disant qu' en face de moi, il y ' avait quelqu'un, qui avait simplement mon age.
Ce qui m'a marqué dès le début lorsque j'étais en double ecoute , c'était le nombre important de personnes tout juste majeures qui appelaient pour trouver un toit où dormir la nuit, des personnes plus jeunes que moi !
Donc je me mets dans la peau des filles, je trouve cela assez révoltant et dangereux d'être lâchée, seule a 5h00 du matin aux alentours de la gare d'Ivry sur seine, sachant que les premiers rer passent à 5H40, elles ont largement le temps de se faire agressée une dizaine de fois.
Ps : je me permet tout de même de donner mon opinion concernant un des détails de l'organisation : je trouve dommage que des dates comme le 25 décembre ou le nouvel an n'aient pas été exclues des listes de garde car elles ont à elles seules cristallisées toutes les critiques concernant ce projet, qui au demeurant, constitue une expérience inédite et instructive et qui mérite réellement d'être poursuivie dans l'avenir.
J'ai trouvé les équipes du Samu Social vraiment humaines.
Aucune solution n'a été trouvée pour elle.
Elle m'a ensuite confié qu'elle a tout fait pour leur trouver une place dans le centre d'hébergement de La Boulangerie, hangar de 300 personnes abîmées par la rue, pour qu'ils comprennent que la rue n'est pas une blague.
Malgré les aprioris que j'avais sur cette garde (plus sociale que médicale) j'ai trouvé que cela apportait un réel plus, pas tant pour la pratique médicale en elle même mais surtout dans la relation a l'humain, en particulier lorsque cela touche des personnes défavorisées socialement et financièrement.
Le seul petit point que j'ai trouvé un peu dommage c'est le fait de ne pas avoir pu discuter plus avec les personnes rencontrées pendant la maraude.
J'ai trouvé la double écoute intéressante, notamment la manière de traiter les dossiers d'hébergement pour une nuit du "pôle famille", concernant les couples.
J'ai trouvé ma nuit au SAMU social particulièrement intéressante.
Aider des personnes isolées est de l'ordre du possible (leur trouver une place en centre d'hébergement pour la nuit), en revanche héberger une famille est beaucoup plus compliqué.
J'ai trouvé ça touchant que ces personnes qui pourtant dont cela tous les jours, restent aussi motivés et révoltés, aient toujours autant la volonté de faire bouger les choses.
Au final, j'ai beaucoup aimé cette expérience, je trouve ça très important d'avoir conscience de la misère sociale dans laquelle vivent tant de personnes quand on s'apprête à devenir médecin.
Mais que trouvent-ils en arrivant.. […] Pour trouver quoi ?
J'ai trouvé cette expérience très enrichissante, tant la double écoute du 115 que la maraude, notamment sur le plan humain.
Ensuite à 20h je suis aller au débriefing, partie que j’ai trouvé la moins intéressante de la nuit.
Je trouve cette expérience indispensable.
A notre arrivée à 18h en double écoute au samu social les appels s'enchainent pour trouver un hébergement pour la nuit.
Il est intéressant de constater que ce sont aussi bien des individus seuls que des familles qui appellent le 115 pour trouver une solution d'hébergement pour une nuit ou plus.
Parmi la petite dizaine de personnes que nous avons rencontré, nombreux étaient ceux qui ne réclamaient pas grand chose : une bouteille d'eau (mais pas de soupe car ils avaient déjà eu la chance de trouver un repas), une paire de chaussettes (mais pas besoin de gants !
Notre homme est tombé sur la tête à plusieurs reprises aujourd'hui, et devant l'ensemble du tableau : des douleurs à chaque mouvement : aux côtes, au poignet qu'il semble s'être fracturé, des lésions ulcéreuses au niveau du tibia, l'infirmier de l'équipe décide d'essayer de lui trouver une place en lit infirmier.
J'ai adoré ma garde au samu social, j ai trouvé que c'était une expérience tres enrichissante sur le plan humain.
Lors de la double écoute, j'ai pu entendre les difficultés rencontrées par un père de famille à trouver un logement pour lui, sa femme et ses enfants.
J'ai trouvé cette garde au samu social particulièrement riche d'un point de vue humain: d'un côté avec l'équipe de la maraude, avec laquelle j'ai pu discuter de leur travail, de leurs expériences avec certains sdf, de la manière dont ils appréhendaient les rencontres et de l'autre avec les personnes rencontrées dans la rue ou dans le camion pendant les transports.
beaucoup de rencontre, qui pour quelques une, on été très touchantes: rencontre et dialogue ouvert avec les personnes; on se rend compte de la difficulté de leur situation, la difficulté d'en sortir également, ainsi que la pénibilité de vivre chaque jour dans l'angoisse de ne pas trouver un endroit ou dormir....
J'ai trouvé ce geste très admirable et solidaire.
En tout cas je trouvais l'expérience très enrichissante, et je pense que c'est vraiment une bonne idée de l'avoir intégré dans notre cursus médical.
Cette nuit a été très interessante, elle m’a permis de comprendre les problemes de place en centre d'hébergement et de voir quels sont les persones qui necessitent le plus des places Plusieurs moments on été marquant: - Quand durant la double écoute, on m’a dit que sur 150-200 appels par soirs, seulement une dizaine de places d’hébergement sont disponibles - un homme qui a appelé la regulation pour trouver une place dans le même centre que sa femme qui avait eu une place un peu plus tôt dans la soirée mais malheureusement il n’y avait plus de place pour lui.
Le premier appel qu'on a trouvé était un jeune homme sous une couverture, mais lui non plus refusait l'hôtel.
Pour cette première raison déjà je trouve que ce stage d'une nuit devrait être encouragé pour tous.
C'est très aléatoire ce choix je trouve, et ça nous donne un aperçu de la complexité et du nombre de personnes dans le besoin.
Lorsque nous l'avons trouvé, celui-ci nous a confirmé qu'il allait bien et a accepté à manger et à boire.
Mais aussi beaucoup de frustration car le travail qui a été fait cette nuit sera à recommencer demain, à cause d’un système que je trouve mal fait et trop compliqué (même la travailleuse sociale ne comprenait pas comment étaient attribuées les places !!).
Cet accroissement de la population dans les rues reflète non pas seulement une crise locale, mais aussi une crise plus étendue, dépassant les frontières de la France: il s'agit des phénomènes migratoires de ces personnes qui ont du partir de leur pays originel, fuyant l'insécurité, la persécution, la guerre, pour venir ici, espérant trouver une situation, un environnement plus sûr pour leur vie (survie?) […] Un jeune monsieur Français en costard cravate qui venait lui de province, les avait trouvés dans la rue, essayant de se réchauffer au mieux pour passer cette nuit au froid; il avait appelé le 115, leur a trouvé de quoi manger ainsi que des habits chauds.
Cependant, j'ai trouvé que cela manquait de contact humain.
Cette nuit au SAMU social a été pour moi très enrichissante humainement, j'ai trouvé le personnel très accueillant et ouvert, avec une réelle volonté de partager leurs expériences avec quelqu'un de l'extérieur, que ce soit au niveau de la double-écoute ou dans le camion à la rencontre des sans-abris.
Malgré une petite appréhension face à un milieu que je n'ai jamais fréquenté du tout (en dehors de quelques patients aux urgences), j'ai trouvé cette garde très facile à vivre.
Cette nuit au SAMU social a été très enrichissante et je trouve cela très bien que ce système soit instauré pour les étudiants en médecine.
Solution d'une nuit seulement, car le lendemain -- et si il le souhaite à nouveau -- il devra appeler dès 7h pour trouver un autre lit.
Bref, je pense que je n'ai pas eu de la chance avec ma garde, mais je trouve quand même que l'équipe ne m'a pas bien pris en charge.
Difficile en effet de trouver la juste distance, celle qui laisse la place à la rencontre, à l'écoute.
Beaucoup de moments marquants mais je n'oublierai pas cette famille roumaine, les 2 parents avec leurs 3 enfants de 1 à 4 ans sur un matelas devant l'Opéra Bastille, pour laquelle il n'a pas été possible de trouver un toit pour passer cette nuit fraîche et pluvieuse...
Ce qui m'a beaucoup touché, c'était quand on a rencontré vers 2h30 un homme connu de l'équipe mobile qui n'avait pas trouvé de place en centre et à qui nous ne pouvions pas en donner non plus car les centres étaient complets.
J'ai trouvé ces maraudeurs vraiment courageux et j'ai beaucoup admiré leur travail tous les soirs.
J'ai trouvé l'écoute très intéressante, même si les salariés du SAMU social manquaient de réponses précises à mes questions (estimation des chiffres de personnes sans domicile à Paris, coûts des diverses actions, budget de l'Etat, statistiques d'évolution des différentes activités ...), le contact avec eux permet de se rendre compte d'une certaine réalité et de la difficulté à loger les personnes sans domicile fixe.
J'ai trouvé cette garde au Samu social très enrichissante humainement.
On va à un autre signalement pour trouver un jeune homme de d'entre 25 et 30 ans qui dormait au niveau d'une bouche d'aération et qui ne parlait pas français donc il n'a pas compris qu'on voulait l'emmener au centre.
Je trouve que la répartition du temps des "activités" de la garde est bien : 2h de double écoute puis le reste du temps avec l'équipe mobile car je pense que c'est plus intéressant de voir réellement sur le terrain les actions du samu social (mais qu'il faut quand même garder un peu de double écoute !).
Je trouve que cette garde est très importante d'une part sur le plan humain parce qu'elle nous apprend à aborder des personnes qui (même si on a du mal à se l'avouer) peuvent parfois nous faire peur ; et d'autre part sur le plan professionnel puisque l'on est assez souvent amenés à rencontrer parmi les patients des personnes dans le dénuement, et cette expérience permet de mieux comprendre leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de l'hôpital.
J'ai trouvé la situation délicate car ce jeune SDF n'avait aucune idée que nous venions pour lui, et comme il avait déjà un genre de campement avec des matelas et des meubles, il a refusé (très poliment) un hébergement pour la nuit. […] Bien que très courte, j'ai trouvé cette garde au samu social très enrichissante d'un point de vue humain.
J'ai trouvé cette expérience très humaine et gratifiante, un côté social empli de gentillesse de la part des travailleurs au Samu Social. […] La séance de double écoute au 115 était également enrichissante, car j'ai pu entendre la détresse dans la voix de certaines personnes désespérées de trouver un logement, mais surtout atterrées par leurs conditions de vie.
Je précise que j'ai tendance à trouver que cette facultée oblige à TROP d'heures ce qui rend les étudiants surchargés et toujours plus obtus dans leur façon de voir les choses par manque de temps, il faut laisser de la place à la vie même pour les médecins.
Notre secteur sera le 18ème : on y trouvera une famille roumaine avec déjà une place en hôtel social dans le 78 pour la nuit, un couple soudanais que l'on conduira au centre Romain-Rolland.
En ce qui concerne la structure en elle même, j'ai trouvé que la double écoute est bizarrement pensée, avec des personnes en attente qui n'obtiennent pas d'hébergement alors qu'elles patientent depuis une heure juste parce qu'elles ont une minute d'avance sur le verdict des places disponibles dans les différents sites d'hébergement.
Nous n'avons trouvé que deux personnes que nous avons ramenés à l'avenue Romain Rolland, mais seulement en seconde partie de nuit.
Cette personne ne faisait preuve d'aucune once d'agressivité et j'ai trouvé fascinant la prise en charge et la patience particulière dont l'équipe à fait preuve.
Cette personne ne faisait preuve d'aucune once d'agressivité et j'ai trouvé fascinant la prise en charge et la patience particulière dont l'équipe à fait preuve.
Mais je trouve que pédagogiquement parlant, l'intérêt de cette maraude pour nous est très limité.
Nous avons reussi a trouver des places pour les 3 acolytes, dans des centres differents puisqu'il n'y avait pas de place pour les 3 dans un seul centre ( et l'une d'entre eux etant une femme), et à les convaincre de se separer pour quelques jours, et de se debarrasser de toutes leurs affaires, pour avoir une chance de se decontaminer definitivement.
Certains n’appellent pas le 115, se placent stratégiquement à un endroit ou les camions passent, lèvent la main et trouvent un place facilement alors que parfois des usagers qui appellent depuis des heures se voient refuser des places alors qu'il font la démarche d'appeler, d'attendre.
Certains travailleurs connaissent des gens vivant dans la rue depuis des années: ils les appellent par leur prénom, leur demandent de leurs nouvelles, connaissent leurs habitudes, où les trouver s'ils ne les ont pas vu depuis longtemps.
La double écoute commence, je saisis de suite le problème majeur: trouver un toit pour dormir ce soir; Nous avons de la chance de ne pas nous poser cette question, cependant, et il ne faut pas l'ignorer, pour certains c'est un combat quotidien, encore aujourd'hui en 2012.
Ils essaient toujours de trouver la solution la "moins pire" qui soir pour informer et répondre aux demandes des appelants.
L'aidant social lui a expliqué qu'il allait essayé de lui trouver un petit travail de plonge ou de commis dans un restaurant, mais surtout qu'il allait essayer de l'inscrire dans un club.
J’ai vu l´infirmière de notre camion se démener pour trouver une solution afin qu’une jeune femme sans repère et abandonnée a elle même puisse prendre s’est traitements dans de bonne sens conditions.
Beaucoup de personnes que l'ont venait voir volontairement pour proposer un café ou une soupe nous remerciaient avec beaucoup de bonté et nous tenaient même au courant de leur avancées pour certains , comme ce monsieur qui avait trouvé une association ou se rendre chaque jour pour entretenir des relations amicales .
J'ai trouvé ce que cette nuit passée au Samu Social était vraiment très interessante.
Ce n'était pas évident de trouver la bonne "distance" à adopter, ou une réponse appropriée à chaque situation, mais étant avec 2 membres de l'equipe avec beaucoup d'expérience, il n'y eu aucun soucis (il suffisait de suivre les consignes).
J'ai également été surprise par le fait que les employés écoutants sont des jeunes pour la plupart qui font ça à coté de leur études, ça m'a plu, j'ai pu à la fois m'identifier à eux et de plus j'ai trouvé cela très humain et mature de leur part que de donner de leur temps pour cette cause.
J'ai également été surprise par le fait que les employés écoutants sont des jeunes pour la plupart qui font ça à coté de leur études, ça m'a plu, j'ai pu à la fois m'identifier à eux et de plus j'ai trouvé cela très humain et mature de leur part que de donner de leur temps pour cette cause.
J'ai également été surprise par le fait que les employés écoutants sont des jeunes pour la plupart qui font ça à coté de leur études, ça m'a plu, j'ai pu à la fois m'identifier à eux et de plus j'ai trouvé cela très humain et mature de leur part que de donner de leur temps pour cette cause.
J'ai également été surprise par le fait que les employés écoutants sont des jeunes pour la plupart qui font ça à coté de leur études, ça m'a plu, j'ai pu à la fois m'identifier à eux et de plus j'ai trouvé cela très humain et mature de leur part que de donner de leur temps pour cette cause.
J'ai également été surprise par le fait que les employés écoutants sont des jeunes pour la plupart qui font ça à coté de leur études, ça m'a plu, j'ai pu à la fois m'identifier à eux et de plus j'ai trouvé cela très humain et mature de leur part que de donner de leur temps pour cette cause.
Concernant la double-écoute, ce qui m'a profondément marqué fût le fait de devoir dire "NON" à plusieurs reprises à des personnes qui appelaient dans l'espoir éventuel de trouver un toit pour la nuit... […] Parce que oui, j'ai pris conscience que même les enfants faisaient partis de ces personnes qui (sur)vivent dans la rue, et je trouve ceci profondément révoltant, injuste, et intolérable.
Je parle non seulement de la misère des personnes dans la rue mais également de la misère du SAMU Social pour trouver des places d'hébergement, qui sont à la fois extrêmement limitées et pas forcément adaptées (beaucoup préfèrent dormir dans la rue que dans ces foyers insalubres et parfois dangereux : bagarres, vols ...). […] On a trouvé quelques places d'hébergement, donné quelques boissons/couvertures.
Pour ma part je ne pense pas en être à la hauteur, je ne trouve pas assez de tolérance pour sourire à un père de famille roms qui préfère laisser sa femme(enceinte) et sa fille de 2 ans et demi dormir sur un trottoir par -1 degrés alors qu'ils ont une place d’hébergement dans les Yvelines, parce que la manche sur Paris lui rapporte plus par la présence d'une femme enceinte et d'un enfant en bas age ...
Finalement le SAMU social a réussi à lui trouver une place dans un centre pour familles, mais malheureusement cette solution n'était que très transitoire, pour deux ou trois nuits tout au plus.
La nuit que j'ai passée était plutôt calme (16ème) L'équipe avec laquelle j'étais était super, très humaine, mais j'ai été surpris de savoir que tout le monde était salarié, et non bénévole (ce n'est pas une critique) Rencontrer des SDF (et pas que) dans la rue m'a permis de voir un autre monde et de me rendre compte de ce monde, et que tout type de personne pouvait s'y retrouver, notamment des travailleurs précaires, des gens qui sont venus à Paris pour trouver un emploi en vain...
Étrange situation que celle-ci dans la nuit à Paris dans un coin de rue sentant mauvais, ou un SDF proposait ses services pour discuter en italien pour aider deux hommes à trouver un foyer pour la nuit, alors que lui même allait rester dehors pour la nuit et qu'aux yeux de la société il n'est utile pour personne.
N'y aurait il pas d'autres solutions comme leurs trouver un vrai logement?
Ces personnes semblaient tellement enlisées dans leur détresse que je nous trouvais très démunis.
J'ai trouvé globalement cette garde au Samu Social intéressante.
J'ai trouvé cette garde au samu social très formatrice sur le plan humain et social.
Je trouve que les membres du samu social ont beaucoup de courage , et je pense que cela serait mieux si les associations et le Samu social avaient plus de moyens a leur disposition pour la prise en charge des sans abris.
Il n'y a que trois places à l'avant donc on est forcément à l'arrière avec les personnes, pour ma part cela s'est bien passé mais je trouve cela un peu délicat car tout le monde le vit différemment et on peut se sentir "coincé" en n'osant pas dire -par respect- que l'on ne préfère pas être à l'arrière..
Je trouve que c'était une expérience excellente et très adaptée pour des étudiants en médecine.
Parler avec eux, trouver éventuellement des solutions, leur donner des informations pour chercher à manger ou s'habiller gratuitement.
J'ai été particulièrement touchée par deux familles que j'ai rencontré dans la nuit et à qui nous avons pu trouver un hébergement d'urgence pour la nuit: une mère et sa fille de un an; un père, ses 3 enfants et sa femme enceinte.
La nuit au SAMU SOCIAL m'a vraiment très marquée et je trouve que c'est une grande chance d'avoir la possibilité de pouvoir avoir une impression du travail fait par les personnes s'investissant pour le SAMU SOCIAL.
J'ai trouvé ma garde au Samu social très enrichissante.
De nombreuses personnes ont appelé au moment de la double écoute pour essayer de trouver un logement pour la nuit, aussi bien des familles que des cas isolés.
On a également pu trouver une place à trois familles : une femme enceinte, une femme seule avec un bébé d'un an et une petite fille de 8 ans, et un couple de jeunes roumains avec un enfant d'un mois. […] J'ai trouvé cette expérience intéressante, dans le sens ou je m'attendais à beaucoup plus d'agressivité de la part de ces personnes en détresse, qui avaient l'air très reconnaissantes de ce que leur fournissait le SAMU SOCIAL on pouvait voir beaucoup de solidarité entre eux, un homme âgé nous a dit de prendre le jeune qui l'accompagnait en hébergement quand il ne restait plus qu'une place par exemple.
Ceci illustre un des principes du Samu Social que personnellement, je trouve compliqué à appliquer même si j'en comprends les raisons qui est de répondre uniquement aux demandes des usagers pas de les anticiper
Au standard lors de la double écoute, j'ai été surprise par la compréhension des usagers qui appelaient pour trouver un toit pour la nuit et qui se le voyaient refuser par manque de place.
Puis nous tombons sur Mr, qui vient de trouver un matelas.
Lors de la maraude, j'ai eu en plus la chance de me trouver dans la camionnette qui est allée récupérer cette dernière.
J'ai trouvé que c'était une excellente expérience !
Après un signalement de son propre fait, on trouve devant la gare de lyon une silhouette grelotante, fragile à laquelle on offre un café et pour laquelle l'équipe se démène pour trouver une place dans un foyer de femmes. […] On prend un café ensemble le temps que l'équipe trouve une place. […] Cette frontière est difficile à trouver je crois pour nous aussi, futurs médecins. […] Et même lorsque l'on trouve des places dans un foyer pour un usager, un sentiment voisin et tout aussi désagréable vient nous saisir: la frustration.
et je trouve qu'une telle directive mène à un gâchis certain et qu'une attitude passive (même si elle est demandée initialement par la faculté) nous fait passer à côté de l'essentiel, le contact avec les sans-abris et les laissée pour comptes. […] Sincèrement, je ne trouve qu'un seul défaut à cette initiative de la faculté : on devrait en faire deux plutôt qu'une seule au cours de notre trimestre!!
J’ai trouvé cette expérience très enrichissante.
Elle était patiente, écoutait activement les personnes en détresse et prenait un réel engagement à trouver des solutions.
Pour ajouter un commentaire quant au déroulement de la garde, je trouve que la double-écoute puis la première partie de la nuit suffisent.
De plus, j'ai trouvé que la relation qu'ont les équipes avec les personnes sans abri est belle et sincère : parfois ils se connaissent vraiment et depuis longtemps.
Pour chacun d'eux, il n'importe pas tant d'arriver à y dormir, mais surtout d'y trouver un peu de chaleur à être accueillis, se voir offrir un repas, une douche et un petit déjeuner.
Je trouve que ce n'est pas correcte d'envoyer des étudiants en "stage d'observation" (et en garde qui plus est !)
Nous avons entamé de longues négociations pour essayer de la convaincre et de la persuader de venir dans le camion avec nous, afin de lui trouver une place en foyer pour la nuit, et pour l'éloigner de l'homme. […] Par la suite, le reste de la maraude fut également très chargée, mais j'ai trouvé ce moment le plus intéressant sur le plan social, et je manque de place pour tout raconter ... ^^
J'ai assisté à ce deuxième entretien, dans lequel l'usager nous a expliqué qu'il était venu clandestinement en France pour trouver du travail afin de renvoyer de l'argent à sa mère malade en Côte d'Ivoire.
Dans le camion du Samu social on s'arrête pour les signalements ou dès qu'on trouve quelqu'un à la rue en mesure d'être aidé.
Sincèrement je suis admirative du travail fourni par l'ensemble de l'équipe de nuit (ça reste un métier fatiguant), et je trouve ça génial qu'il subsiste encore un minimum de solidarité en France.
Leur reconnaissance envers le SAMU social est très touchante et le soulagement de ceux que nous pouvons aider à trouver un refuge pour la nuit atteste de l'importance de la mission de cet organisme.
Une fois l’appel fini, où mon écoutante a pu trouver une place au fils au centre RR, elle m’a expliqué la situation de cette mère en détresse avec son fils de 32 ans, elle m’a raconté le viol de cette femme devant son fils, un soir, qui n’a rien fait puisqu’il ne comprenait pas la situation du fait de son sévère retard mental.
Cette nuit au Samu social a été une très bonne expérience, et j'ai trouvé intéressant d'aller y faire un tour en tant que futur médecin.
) - une autre qui m'enthousiaste : je trouve la mise en oeuvre d'un Samu social ainsi que tout ce que fait l'Etat (et les associations) pour les plus démunis vraiment encourageante (on comprend où vont nos impôts !)
Lorsqu'il n'y a pas de signalements, le camion fait des rondes jusqu'à trouver des gens dormant dans la rue, seuls, avec des amis, ou en famille.
Pour ma part je n'ai pas trouvé cette garde utile ni ne présentant d'intérêts.
J'ai trouvé cette expérience très enrichissante : j'avais du mal à me figurer exactement quel était le travail du SSP et j'ai ainsi pu concrètement me rendre compte des missions qu'ils accomplissent.
En tout cas, je trouve que cette garde au sein d'un trinome sympathique est très formatrice.
Ce soir là, il aura un répit, il pourra dormir au chaud le ventre plein, changer sa poche à urine proprement, trouver un minimum de réconfort pendant quelques heures avant le retour à la rue ....
Pour ne citer que quelques exemples de ce que m'a apporté cette expérience de confrontation à la réalité et d'interaction directe avec des personnes vivant dans la rue, je mentionnerais les points suivants : 1) l'impact émotionnel fort et marquant à long terme (en écoutant un jeune homme "tombé à la rue depuis très peu de jours" me raconter son histoire, sa situation, son désarroi à faire la manche pour la première fois, son épuisement à n'avoir trouvé le sommeil nulle part depuis 4 jours, etc...j'ai été profondément touchée, pour ne pas dire bouleversée, et j'ai le sentiment qu'un souvenir marquant comme celui-là, avec la charge émotionnelle qui y est associée, gardera longtemps -toujours ?
L'équipe du camion, en revanche, était très sympathique et je leur ai trouvé une vraie utilité : ce sont eux qui maintiennent le contact avec les personnes qui vivent dans la rue.
Ayant déjà fait des maraudes par le passé (que je trouve beaucoup plus intéressant d'un point de vue humain lorsque géré par une association (et dont les membres ne sont pas rémunérés pour leur travail) j'aurais pu travailler mon UE1 et n'aurait pas passé ma soirée en mode taxi qui visite le 16e avec une équipe tellement inactive qu'elle passe sa soirée à faire des batailles d'eau et des concours de blind test
- Ne pas se ramener en short même s'il fait une chaleur asphyxiante car ça passe TRES mal avec la directrice des travailleurs sociaux qui vous propose ou bien de rentrer chez vous, ou bien de trouver un pantalon parmi leur stock d'habits à donner
Ils font face à des personnes qui ont souvent tout perdu, qu'il faut convaincre de se battre, d'essayer de trouver des solutions.
Départ d'Ivry à 5h du matin passés, il s'agit de trouver un transport en commun pour rentrer à Paris.
Certes cela permet d'être confrontés aux problèmes que rencontrent les équipes cependant c'est assez long et j'aurais trouvé plus intéressant de poursuivre la double écoute.
Je trouve absolument insupportable cette exigence du gâteau à apporter partout : « parce que c'est un premier jour », « parce que c'est un dernier jour », « parce que c'est un premier geste réussi », « parce que ce geste fut un échec », , « parce que c'est une garde », « parce que c'était une garde la semaine dernière », « parce que l'interne ou le chef le veut », « parce que l'infirmière le veut ». […] Alors ne serait-ce que pour cette raison-là, si aucune autre ne trouve grâce à vos yeux (et notamment le coût à long terme!)
Parler avec les gens, essayer de leur trouver une place puis devoir repartir en les laissant dans le froid était vraiment frustrant.
J'ai trouvé très interressant de connaitre son avis et son ressenti sur son métier.
Ce qu'il faut pour trouver l'équilibre dans la vie : c'est savoir doser.
La double écoute ne m'a pas tant marqué que ça, je trouvais que c'était bien de l'avoir fait, mais peut-être qu'une heure serait largement suffisant.
En quelques heures, nous assistons une jeune femme seule à la rue depuis quatre jours et l’installons dans un petit hôtel où elle restera quelques jours ; nous distribuons des gants, des chaussettes, des duvets à des sans-abris qui affrontent cette nuit un froid humide, pénétrant l’enchevêtrement des couches ; à d’autres nous trouvons une place dans un hébergement d’urgence et les y accompagnons.
La plupart sont déjà connu des équipes qui savent alors où les trouver et connaissent leurs habitudes.
Nous récupérâmes deux usagers non signalés et en cherchâmes un autre que nous ne trouvâmes pas.