On discute avec lui il dit n'avoir besoin de rien dit qu'il a déjà eu affaire au samu social mais que ça ne l’intéresse pas.
On discute avec lui il dit n'avoir besoin de rien dit qu'il a déjà eu affaire au samu social mais que ça ne l’intéresse pas.
A l'hopital nous croisons souvent des patients sans domicile fixe et il est vrai que la plupart du temps, ils sont soignés pour leur pathologie aigue, mais nous ne nous intéressons pas à leur situation sociale qui est tout aussi grave.
L'équipe semble très impliquée, nous sommes bien encadrés ce qui nous permet de vraiment s'intéresser toute la nuit.
J'ai été intéressé par la double-écoute qui m'a permis de comprendre les situations qui conduisent les personnes à demander un abris le temps d'une nuit, les difficultés que représente ces possibilités pour les couples et familles qui sont toujours séparés par l'absence de mixité de certains centres d'accueil.
Dans notre cursus nous n'avons pas ou peu l'occasion d'apprendre à véritablement "parler" aux gens qui sont en face de nous, de s'intéresser à leur histoire, leur environnement, leur quotidien, leur entourage etc, souvent par manque de temps mais aussi parfois malheureusement, par indifférence.
Peu importe, il semble heureux d'être écouté, heureux que quelqu'un prenne le temps de s'intéresser à ce qui le tracasse, heureux de sentir que ce qu'il dit à de l'importance pour quelqu'un d'autre.
Cette expérience m'a donné envie de m'intéresser davantage à ces problématiques et à changer de regard sur les personnes exclues de la société et ceux qui leur viennent en aide; encore merci.
On a l'habitude aux urgences de voir le "clochard bourré" parler tout seul sur son brancard mais on ne s'intéresse jamais vraiment à l'endroit où il va aller après, et aux moyens qu'on pourrait mettre en oeuvre pour éviter qu'il échoue là.
Pour quelle raison ce travail n'intéresse pas les médecins de la nouvelle génération?
Le temps de double écoute m'a beaucoup intéressée, l'écoutante ayant une grande expérience de la prise en charge des personnes de la rue.
C'est toute de même une expérience humaine, mais je pense que les personnes vraiment sensibles à ces problématiques n'ont pas besoin qu'on les force à faire des gardes pour s'intéresser à la chose.
Etant une personne particulièrement intéressée par le social, j'attendais avec impatience cette garde au SAMU social.
Les usagers étaient très sympathiques, et connaître mieux leurs ressentis, ainsi que les aides dont ils peuvent bénéficier m'intéresse beaucoup.
Je n'imaginais pas pouvoir autant m'amuser malgré le spectacle de la misère humaine, et pourtant les travailleurs sociaux font vraiment un travail remarquable et s'intéressent aux gens oubliés par le reste du monde.
Enfin, j'y ai découvert des postes de médecin que j'ignorais et qui m'intéresseront surement plus tard.
Je m'attendais un peu à ce que je ressentirais en sortant de cette nuit : je suis admiratif du travail des personnes du 115 mais je ressens aussi personnellement une forte frustration à l'idée que ce combat est perdu d'avance : en effet qui s'intéresse au sort des SDF?
Donc j'étais plutôt intéressée pour y aller même si je n'avais absolument aucune idée de ce qui allait m'attendre.
L’enfant choqué s’ouvre immédiatement, en reprend, s’intéresse, cherche à communiquer, je lui montre un avion en papier, il me montre le modèle qu’il sait réaliser (bien meilleur que le mien).