Faire cette garde, de nuit, dehors, dans le froid, et aller à la rencontre de ces gens qui vivent dehors tout le temps, est impressionnant. […] Je pense que cette garde nous aide à retrouver notre humilité face à la vie, à relativiser les choses quand on pense à ceux qui vivent dans une situation précaire, et à être reconnaissant de la "chance" que nous avons pour pouvoir vivre sous un toit, été comme hiver.
Partager pendant une nuit l'expérience vécue par les équipes mobiles d'aide est a la fois bouleversant et gratifiant. Bouleversant parce que même si l'on doute que des personnes vivent dans une grande précarité, on s'en rend vraiment compte qu'en allant a leur rencontre.
Cela nous permet aussi de mieux connaître les conditions dans lesquelles vivent certains patients que l'on reçoit parfois aux urgence et aussi sur le plan humain d'écouter comment certaines situations ont pu les amener a vivre dans la rue.
La perte des repères et les conditions sanitaires dans lesquelles ils vivent, participent a cette mise a l'écart de la société. J'espère que cette expérience même si elle est difficile, pourra être vécu par d'autres étudiants en médecine.
La femme seule a vécu une histoire horrible. […] Malgré cela, elle fut forte et décida de fuir son pays pour venir vivre en France.
J'avais beaucoup d'appréhension pour cette garde, ayant déjà vécu de mauvaises expériences personnelles avec certains SDF (insultes dans la rue, sdf violents rencontrés pendant mon stage au SMUR). […] J'ai espéré pour eux qu'ils allaient finir par trouver du travail en France, ne serait ce que pour que leurs enfants puissent vivre normalement. […] Néanmoins je suis contente de l'avoir fait pour avoir pu me rendre compte que les gens qui vivent dans la rue ne sont pas toujours des gens dangereux.
Je ne connaissais pas du tout le fonctionnement du samu social, et cette garde est très bien pour nous étudiants en médecine pour vivre au moins une fois cette expérience. Lors de la double écoute, un appel m'a marqué: une femme de 28 ans avec 2 enfants en bas âge, et en attente d'un 3ème (enceinte de 5mois), arrivée de Russie il y a 3 semaines, cherchait un endroit pour dormir car venait d'être expulsée de Gare du Nord; On se rend vraiment compte de la demande et des conditions précaires dans lesquelles vivent des milliers de personnes.
Au début curieuse de découvrir une autre façon de vivre, émue par des rencontres diverses et variées dans les rues de Paris, même les endroits les plus insolites, joyeuse lorsqu'on nous raconte leurs anecdotes, sentiment de réconfort face au sourire et remerciement lorsqu'on leur offre un simple café instantané,sentiment d'accomplissemnt lorsqu'on envoie une personne blessée à l'hôpital... […] Une expérience gratifiante à vivre et à revivre.
Ce fût une expérience très intéressante d'un point de vue social, de se rendre compte de ce que vivent les personnes qui vivent dehors.
Le froid qui m'a glacé cette nuit je ne l'oublierai jamais, comment vivre, dormir avec ce froid, comment ne pas perdre espoir ... […] Merci pour l'opportunité de vivre cette expérience.
Lors de la double écoute nous avons eu un appel, d une femme d'une trentaine d'année d'origine Africaine, vivant en France depuis l'age de ses 3 mois et n'ayant toujours pas la nationalité française : elle vivait par le renouvellement annuel de son titre de séjour. Elle vivait avec son compagnon et avait 2 enfants ensemble.
Stage très intéressant qui nous permet de prendre conscience de ces hommes, femmes et familles qui vivent au quotidien dans la rue isolés. […] Un beau stage court qui nous permet de réfléchir et prendre conscience des conditions dans lesquelles vivent ces hommes et femmes.
Je trouve cette garde très intéressante car elle nous montre, une fois de plus, un aspect des actions sociales que nous n'avons pas l'occasion de vivre autrement. Cela complète parfaitement notre formation médicale en ce sens qu'elle nous permet d'appréhender concrètement les conditions de vies des personnes en situations précaires, d'échanger avec eux,et de comprendre un peu mieux ce que vivent ces gens au quotidiens que nous rencontrons pour notre part le plus souvent dans nos services d'accueils des urgences. Une dame nous a, par exemple, longuement parler de ces différentes expériences qu'elle a vécues au cours de ses treize années de vie dans la rue.
Nuit plutot calme quelques arrets pour distribuer boissons et vivres/couvertures.
C'est bien de voir l'envers du décor et de voir ce que vivent les exclus de notre société...
Je n'ai pas fait la garde du Samu social avec accord de Marie Christine car j'ai fait les maraudes l'an dernier dans le quartier de Clichy - St Lazare et que j'avais déjà vécu cette expérience.
C'est important de sensibiliser les futurs actifs sur les difficultés que certaines personnes peuvent vivre.
Alors que la double écoute permet de comprendre le profil des usagers du SSP, les maraudes nous font rencontrer des personnes qui sont à plusieurs étapes de la désinsertion sociale, de ceux qui ne demandent qu'à retrouver une vie "normale" (très minoritaires finalement) à ceux qui ne semblent pas pouvoir faire autrement que de vivre en marge. […] On salue l'implication des employés, mais on se demande si malheureusement le SSP n'est pas en train de vivre ses derniers mois...
Ce qui m'a le plus marqué, c'est un homme d'environ 60 ans sur le Parvis de Notre-Dame, qui vivait depuis 20 ans en marge de la société ("la vie de bohème", "je ne suis pas matérialiste, je n'aime pas l'argent" comme il disait). Cet homme qui a réussi a vivre dans ces conditions durant toutes ces années était frappé d'une culture artistique que je n'avais jamais vu; il nous a parlé des œuvres de Picasso, d'Hammerschoi ou de Paul Cézanne, cité des poèmes de Lamartine et même des sculpteurs dont le nom m'échappe. Et il vivait là, dans la rue, se nourrissant du spiritisme, de l'esprit et de l'intellect.
Rencontrer les personnes qui vivent dans la rue, en dehors de l’hôpital, m’a permis de les comprendre un peu mieux.
Rencontrer ces personnes en difficultés dans leur cadre de vie est une réelle plus-value à notre vécu à l'hôpital.
Les gens travaillant au SAMU social connaissent la plupart des sdf et le lieu où ils vivent, ils sont vraiment impliqués, s'intéressent réellement aux personnes et tentent toujours de les orienter vers des assistants sociaux et des organismes pouvant les aider. […] C'est une expérience que tout le monde devrait vivre pour nous ouvrir un peu les yeux.
La maraude m'a permis d'appréhender la relation avec les personnes qui vivent dans la rue d'une toute autre manière. J'ai été particulièrement touchée par l'histoire de deux hommes qui s'étaient rencontré dans la rue et vivaient ensemble dans une tente dans le 14eme arrondissement.
Cette garde m'a permis de comprendre le rôle et le fonctionnement du SAMU Social et de vivre l'expérience de leur travail quotidien.
Le chauffeur m'a expliqué et raconté ce qu'il avait vécu ces dernières années.
Sensibilisation sur l'objectif du Samu social = réinsertion des personnes sans domicile fixe, des grands exclus par les hébergements collectifs, la rencontre avec des assistantes sociales, et non pas leur permettre de mieux vivre dans la rue.
Beaucoup de patients dans des situations particulières passent dans nos services sans qu'on puisse réellement les comprendre ou imaginer ce qu'ils vivent.
Je ne l'ai vraiment pas vécu comme une garde obligatoire mais vraiment comme une expérience humaine, qui certes ne plait pas à tous mais mérite d'être vécu au moins une fois !
Cette dame restait très propre, très coquette et on n'aurait jamais dit qu'elle était SDF mais plutôt qu'elle vivait dans le 16ième... Elle était à bout de force de se battre pour essayer de trouver un nouveau logement, elle se sentait totalement abandonnée par le société, elle avait peur de se faire dépouiller par les autres gens qui vivent dans la rue...
C’est assez dure psychologiquement quand soi-même nous avons vécu ou eu une personne de notre entourage qui a eu les mêmes soucis. […] Personnellement j’ai une personne très proche dans ma famille qui a eu des problèmes avec l’alcool et le fait d’être au contact de personnes e alcoolisées qu’il faut aider est très difficile car il faut savoir prendre de la distance avec ce qu’on a vécu et les préjugés qu’on peut avoir.
Cela nous montre vraiment la misère dans laquelle vivent les personnes.
Experience enrichissante, on comprend un peu mieux le calvaire que vivent les sans domiciles fixes, surtout pendant la période hivernale.
J'ai vécu une expérience très émouvante lors de la double écoute, une femme qui appelait pleurant afin de remercier toute l'équipe pour ce qu'ils avaient fait afin de lui trouver un logement. […] Finalement, je garde un très bon souvenir de cette nuit et je recommande vivement à tous de vivre une expérience comme celle ci !
L'équipe m'a bien intégré, chaque membre m'a raconté des expériences personnelles qu'ils avaient vécu au samusocial et j'ai eu des contacts avec des patients sdf qui m'ont vraiment touchés. Pour faire court, je ne m'attendais vraiment pas à vivre une expérience humaine aussi formatrice.
Le nombre important d’appel m’a fait prendre conscience et rappelé que bien que la France soit considérée comme un « pays riche », nombre de ses habitants vivent des situations précaires et que de nombreux efforts restent à faire. Les maraudes avec l’équipe (très accueillante) m’ont permis de poser un regard nouveau sur ces personnes que nous voyons trop souvent en allant travailler ou allant acheter son pain et à qui nous ne prêtons pas toujours attention, en oubliant parfois que ces personnes ont un vécu, des sentiments, une fierté.
Personnellement, je savais que certaines personnes vivent dans une extrême précarité, mais participer à cette garde m'a fait prendre conscience que plus que de la précarité, certaines personnes vivent dans des conditions inhumaines.
Comme étudiant Erasmus j'ai profité de cette opportunité de la Paris VI pour vivre un experience different à Paris.
L'écoute au 115 était impressionnante car je me rendais compte de la détresse sociale dans laquelle les personnes vivaient, ce dont je n'avais pas nécessairement eu conscience quand je voyais des sans abris (par exemple) dans la rue.
Cette garde au SAMU social a été une bonne opportunité pour me sensibiliser à la situation que vivent beaucoup de personnes défavorisées.
Une expérience riche, qui permet de voir un point de vu nouveau de tous ces gens qui vivent dans la rue.
J'ai été marqué par une rencontre avec un jeune d'une vingtaine d'années qui depuis 3 ans vivait sans logis.
C'est une expérience unique qui est assez bénéfique dans le carde de nos études, cependant je pense que cette garde devrait être facultative pour les gens qui ne se sentent pas capable de la faire ou qui ont peut être un passé ou un vécu plus ou moins proche de celui des gens que nous aidons.
Ce qui m'a choqué, c'est le nombre important de jeunes de notre âge qui sont contraints de vivre dans la rue.
Cette nuit était une très belle expérience que je suis content et fier d'avoir vécu pendant cette année.
.), celles de jeunes gens de mon âge, celles de personnes dont je n'aurais jamais soupçonné en les croisant en journée qu'elles vivaient dans la rue... Merci à toute l'équipe pour leur accueil, pour m'avoir fait vivre cette expérience humaine moralement difficile mais nécessaire, et pour leur travail de chaque jour et chaque nuit !
Garde très enrichissante qui mérite d'être vécue au moins une fois, pas seulement pour les étudiants en médecine mais par tout le monde!
J'ai été marqué par la famille d'europe de l'est qui vivait dans la rue et qui utilisait les enfants des autres pour gagner plus d'argent.
Suite à cette chaude nuit d'été, j'ai pu avoir un aperçu de ce qu'était de vivre dans la précarité, de la difficulté de ce monde, surtout pour les enfants qui depuis leur naissance ne connaissent que ce visage de la société.
Experience très intéressante à vivre au moins une fois pendant ses etudes.
on pourrait se demander l utilité et la pertinence de faire une garde au samu social, c est en étant en maraude qu on se rend compte de l intérêt pour nous, futurs médecins, de voir les conditions dans lequel vivent les sdf et comprendre la pléiade de personne que comprend ce mot et pas uniquement celui qu on voit arriver alcoolisé aux urgences.
Elle m'a permis de voir les conditions dans lesquelles vivent les SDF ainsi que d'avoir de vrais contacts avec eux, lors de la maraude, ou bien en les emmenant dans des centres d'hébergement.
Le samu social m'a donné l'occasion de prendre conscience dans quelle condition vivent certaines personnes et de s'en approcher pour les aider, chose qu'on oserait pas dans la vie courante.
Cette expérience au Samu Social m'a permis de mieux me rendre compte de la précarité dans laquelle vivent de nombreuses personnes.
C'est en étant sur le terrain et en les voyant directement dans la rue en plein milieu de nuit qu'on réalise réellement ce que peuvent être les conditions parfois très précaires dans lesquelles ils vivent.
C'était une occasion de découvrir l'environnement dans lequel vivent des personnes que l'on rencontre parfois ponctuellement aux urgences notamment, ce qui améliorera inévitablement la prise en charge globale et personnalisée de ces éventuels patients !
Cette garde permet la rencontre avec ces gens qui vivent dans les rues et qu'on ne connait dans le fond que très peu même si on les croise bien (trop) souvent.
Cette joie de vivre avec si peu, ca donne des frissons.
Cette garde m'a permis d'écouter plusieurs SDF d'entendre leurs histoires, leurs craintes et leurs vécus.
Bien que provenant d'un milieu social favorisé j'avais conscience que certaines personnes vivaient dans des situations extrêmement précaires, cette garde ne m'a malheureusement pas appris grand chose de ce côté là.
L'expérience est certes un peu déconcertante au début (aller vers les sans-abris et leur parler spontanément est difficile pour nous, inexpérimentés), mais elle vaut le coup d'être vécue.
J'ai beaucoup apprécié cette nuit, je pense qu'il est extrêmement important de nous faire côtoyer le monde de la rue, pour qu'on se rende compte dans quelle misère vivent de plus en plus de gens.
Cette expérience ouvre les yeux sur la réalité de la rue, tout le quotidien des SDF de longue date: maladie chronique peu soignée, isolement social, dépression, solitude, vivre au jour le jour sans projet d'avenir...
Nous nous rendons compte de la pauvreté et de l’humanité plus vraie et intense des personnes qui vivent dans la rue.
J'ai été impressionnée par l'implication des personnes qui y travaillent, leur bienveillance et leur force face à ces situations difficiles, les liens tissés entre les équipes mais aussi ceux qui vivent dans la rue.
Ce fut une expérience intense à vivre qui a changé l'image pleins de stéréotypes que j'avais des SDF.
Une expérience unique que je conseil à tout les étudiants, rien pour se rendre compte du véritable profil des personnes qui vivent dans la rue.
La nuit au samu social est une expérience enrichissante dans le sens ou elle offre une approche de la médecine très différente de celle que l'on a l'habitude de vivre à l'hopital.
Je tiens particulièrement à vous remercier de nous imposer cette garde car j'ai vécu une expérience humaine très forte que je ne regrette en aucun cas.
La garde que j'ai effectuee au samu social de Paris m'a permis de rencontrer des personnes qui travaillent dans des conditions difficiles dans le simple but de venir en aide a d'autres qui vivent des situations compliquees et dont parfois le seul but est la survie.
Les situations vécues cette nuit étaient complètement inédites et nouvelles.
Ici pas besoin d'examen complémentaire, juste du savoir vivre, de la compréhension et de l'écoute!
C'est vraiment une expérience à vivre.
C'est une source d'enrichissement personnel et social que je recommande de vivre au moins une fois.
Malgré le fait que ma garde soit un samedi je n'ai pas vue le temps passé, j'étais assez touché de voir les conditions dans lesquelles les sans-abris vivent et admirable vis à vis des équipes du Samu sociale qui viennent tous les jours avec le sourire malgré la misère qu'ils voient tout les jours et le peu de moyen qu'ils ont à leur disposition pour pouvoir faire face à la misère social.
Il était intéressant de la faire au mois de février (par grand froid) pour prendre conscience de ce que vivent les personnes dans la rue.
Je me suis rendue compte que bien des gens vivent dans des conditions très difficiles, que l'on peut se retrouver en détresse, que ça peut toucher tout le monde. […] Pourtant la femme aurait pu ne plus vivre dehors mais par amour pour son mari, elle préférait rester à ses cotés, le soutenir dans ces moments.
D'abord celui d'une femme qui faisait part des difficultés d'un couple de roms qui vivait en bas de son immeuble, puis des appels de sans abris eux-mêmes qui étaient en grand détresse, parfois malades, et demandaient pour la énième fois une place en hébergement. […] Il faisait froid et on se rend à quel point vivre dehors est inhumain.
C'est donc une très bonne manière d'imaginer la manière dont ils vivent en dehors de l'hôpital et comprendre leurs besoins ainsi que dépister les différentes maladies/facteurs de risque auxquels ils sont soumis/exposés.
Outre le fait que j'ai découvert sous un autre angle la vie des gens qui vivent dans la rue, j'ai beaucoup appris des intervenants du Samu social, de leur façon de s'impliquer sans jamais être intrusifs, et de leur capacité a transmettre à des gens vivant dans des situations précaires le respect qu'ils leur portent, au même titre qu'à tout être humain.
Ce fut une expérience enrichissante & je conseillerais à chacun, s'il en a l'opportunité, de vivre cette expérience.
La garde était plutôt intéressante, c'était surtout l'occasion de se rendre compte de l'état dans lequel toutes ces personnes peuvent "vivre" dans la rue.
En somme, j'ai beaucoup aimé vivre cette expérience, non seulement pour le contact humain mais également pour le fait de se sentir un peu plus utile, ne serait ce que pour quelques heures.
Je pense que cette garde a changé mon regard sur ces personnes qui vivent dans la rue et qu'il est nécessaire qu'elle fasse partie de notre cursus.
Enfin, ça m'a permis d'avoir pour la première fois un contact direct avec les sans-abris, de discuter avec eux, voir dans quelles conditions ils vivent, et me rendre compte par les faits de la prise en charge sociale qu'on offre aux démunis (et qui est soit disant je pense très mauvaise) en ile de france.
L'équipe montre par ailleurs une joie de vivre reflétant tout à fait la conscience qu'ils ont de l'importance de leur métier.
Cela casse les préjugés que l'on peut se faire sur les personnes de la rue, qui, on a tendance a l'oublier, ont une histoire, et qui pour certains ont vécu dans les mêmes conditions que nous avant un événement qui aura changé leur vie.
On a plutôt l'impression d'être un distributeurs géant de vivres pour les personnes sans domiciles, dont les plus habitués repèrent le trajet afin de mieux se servir.
D'autres sont contraintes de continuer à vivre dans la rue alors qu'elles ont retrouvé un travail.
On apprend alors que chaque personne a un vécu différent, et l'exprime différemment.
Les personnes que l'on ramenait au refuge était habillées comme nous, étaient propres et ne donnaient pas l'impression de vivre dans la rue et de manquer de nourriture, de vêtements...
J'ai changé de regard avec cette simple nuit, c'était une expérience exceptionnelle que tout un chacun devrait vivre une fois dans sa vie.
J'ai trouvé cette garde intéressante dans l'ensemble, pour découvrir le fonctionnement et les objectifs du SAMU SOCIAL, ainsi que la confrontation avec la réalité sur le terrain, que vivent les personnes sans abris dans la rue.
Cet appel m'a particulièrement marqué, il montre la détresse psychologique majeure de cette femme qui doit vivre sa grossesse sans lieu de vie fixe, dans des conditions de vie difficile qu'aucune femme ne devrait subir.
J'éprouve une sorte d'admiration pour ces hommes et femmes qui se battent quotidiennement pour vivre et trouver une solution à leurs soucis et repartir de l'avant.
Je suis heureuse d'avoir pu vivre cette expérience humaine et sociale, très enrichissante.
La double écoute comme la maraude permettent réellement d'avoir un aperçu du cauchemar quotidien que vivent les personnes sans logement et les problèmes pratiques qui se posent pour leur offrir un toit.
A quelques jours des fêtes de fins d'années, c'était très agréable de pouvoir apporter un peu de chaleur humaines aux personnes qui au quotidien vivent dans la rue.
Cette garde au samu social permet d'avoir un regard différent sur les personnes dans le besoin qui vivent dans la rue et s'inquiètent juste de pouvoir trouver un endroit ou passer la nuit au chaud.
Nous avons aussi rencontré au cours de notre sortie plusieurs autres associatifs qui circulent la nuit pour distribuer des vivres aux sans-abris, c'étaient de très belles rencontres.
J'ai été très surprise du nombre de SDF refusant d'être hébergé dans des centres d'acceuil, mais également que quelqu'un touchant environ 500 euros par mois de RSA soit obligé de vivre dans la rue.
Je trouve que c'est une expérience importante à vivre, d'autant plus pour les gens qui exerceront des métiers sociaux par la suite, et qui seront forcément confrontés à des situations un peu similaires à celles qu'on a pu voir pendant la garde.
Même si on le sait et on en est conscient, c’est marquant de réaliser et de l’entendre à vive voix à quel point il peut être difficile de vivre à la rue et de ne pas savoir ou on va dormir au jour le jour...
Les conditions de vie et d'hébergement précaire des sans abris sont un témoignage réaliste du vécu de centaines de personnes cherchant à s'intégrer.
On comprend mieux la facon dont ils sont prit en charge, et un peu plus leur facon de vivre.
On a pu ainsi découvrir une petite partie de leur façon de vivre dans la rue.
De l'autre côté, ça m'a permis de rencontrer des gens qui vivent dans la rue et de parler un peu avec eux, de voir à quels point certains sont reconnaissants du travail que fait le SAMU Social.
Il s'agissait d'une femme qui allait vivre sa première nuit sans toit.
Partir à la rencontre des personnes démunis, sans logements, permet de mieux réaliser la précarité dans laquelle vivent ces hommes et femmes.
C’est très marquant de se rendre compte que des familles entières vivent dans la rue.
Je suis contente d'avoir pu vivre cette expérience malgré les difficultés de vie des personnes que j'ai rencontrées.
Cette garde est essentielle pour comprendre le vécu de ces personnes et leur Histoire.
Garde du Samu social très intéressante, à faire impérativement au moins une fois dans sa vie pour découvrir ce que vivent les personnes en difficulté sociale, que l'on ne croise pas forcément au cours de nos stages ou pour lesquelles ça ne se voit pas.
Cette rencontre m'a permis de comprendre à quel point les troubles mentaux peuvent isolés les personnes, et à quel point il est important d'écouter les gens qui vivent dans la rue, car c'est la meilleure façon de leur venir en aide. Finalement, le plus étonnant dans cette rencontre fut peut-être cet instantt où elle nous a demandé si nous n'avions pas froid au moment où la pluie commença à tomber, alors que elle vivait dans sa voiture...
Cette nuit au Samu social m'a permis de voir la pauvreté présente dans la ville dans laquelle nous vivons, nous travaillons.
En tant qu'étudiant en médecine ou même citoyen, on connait très peu ce qui se passe dans la rue, le vécu de personnes démunies et qui n'ont plus rien.
C' était une nuit très enrichissante Au début j'appréhendais le contact avec les personnes sans-abris car je trouve que c'est particulièrement difficile d'être empathique dans une situation où l'on a jamais pu ressentir ce qu'ils ont vécu Finalement en observant les équipes on trouve un rapport neutre et bienveillant, et beaucoup d'humanité à leur côté La situation des femmes sans abris m'a marquée, car elles sont les plus fragiles mais refusent pour la grande majorité l' aide qui leur est proposé Également un moment marquant, lorsqu'un sdf se trouvant devant le centre demande à être hébergé, on ne peut pas accepter car sinon tous les sdf viendraient directement devant le centre et cela deviendrait ingérable Mais la situation était difficile à appréhender psychologiquement
Cette garde au 115 m'a permis avant tout de passer au-delà de mes préjugés sur ces hommes et femmes qui n'ont pas d'autres choix que de vivre dans la rue.
La dureté de la rue (vol +++, viol, attaque, température...) apparue très primaire, irréelle, invavivable, et pourtant ces gens y (sur)vivent.
J'ai rencontré tous types de personnes au profiles , nationalités , et vécus pour en arriver là , différents .
Je me suis rendu compte à quel point ça devait être dur à vivre, en plus du mépris et du rejet de la société, la solitude dans laquelle ils se trouvent.
La rencontre des personnes qui vivent dans la rue est particulière.
On se rend compte de la difficulté de vivre à la rue, pour la plupart de devoir attendre tous les soirs d’appeler le 115 ou d’attendre une maraude, dans l’espoir d’avoir une des minimes places qui reste dans un centre d’hébergement.
c'était une très bonne experience à vivre !
Nous avons été appelé par un jeune homme de 19 ans qui vivait dans la rue parce qu'il ne s'entendait pas bien avec sa mère.
Ce fut une nuit très enrichissante pour moi et que je ne suis pas prêt d'oublier, en effet être confronter à la misère des gens, et constate qu'ils arrivent à vivre dans des conditions déplorables, m'a beaucoup touché.
J'ai trouvé cette nuit très enrichissante : aller à la rencontre de personnes très différentes qui vivent avec trois fois rien et qui nous accueillent avec le sourire et qui nous remercient mille fois car on leur a donné un bol de soupe et une paire de chaussettes.
Vivre une maraude de l'intérieur est réellement fascinant, on est bien acceuilli, bien intégré au sein de l'équipe et on participe activement.
La double écoute permet d’avoir un premier aperçu de toutes les personnes qui peuvent vivre dans la rue et qui cherchent de l’aide.
Pouvoir vivre sous un toit, manger à sa faim, se couvrir du froid me semblaient être des banalités mais je me rends compte aujourd'hui que de nombreuses personnes n'ont pas accès à ces choses si simples.
Cela m'a montré que nous vivons réellement de meilleure manière.
On rencontrait aussi des personnes qui avaient vécu longtemps dans la rue et qui ont réussi progressivement à trouver un travail et à stabiliser leur situation.
Nous avons croisé un homme de 33 ans qui vivait dans la rue, seul, assis sur des marches dans le froid.
La nuit a été froide et on se rend compte à ce moment là à quel point c'est difficile de vivre dans la rue.
Pour finir, je pense que cette garde nous fait relativiser et nous permet de nous rendre compte des conditions dans lesquelles les SDFs vivent, ce qui nous permet d'être plus compatisant et moins enclin a les négliger lors d'hospitalisations, aux urgences par exemple.
Se rendre auprès des usagers, prendre le temps de discuter avec eux et des les écouter nous rappelle que ce sont des gens qui ont un vécu derrière eux, et surtout énormément de choses à nous apprendre..
Toute personne a droit de vivre sous un toit et c'est très bien que ces structures soient encore fonctionnelles par contre, les moyens ne sont pas toujours suffisants.
En effet le staff de début de nuit commence par le rappel de situations vécues les jours précédents, de personnes connues depuis plusieurs mois dont les équipes sont sans nouvelles depuis quelques temps et qu'il faudrait s'activer à retrouver pour pouvoir approfondir leur prise en charge.
Nous avons aussi été confrontés à des personnes refusant une aide plus poussée comme des soins médicaux en centre et qui d'une certaine manière préféraient continuer à vivre dans l'exclusion par perte d'espoir sûrement, c'est l'aspect le plus difficile à accepter.
Je remercie l'ensemble de l'équipe du Samu social de nous permettre de vivre cette expérience.
On peut difficilement imaginer ce que vivent ces personnes tous les jours ( entre le froid,la violence de leur situation) et le fait d'entrer dans leur intimité ne serait ce qu'une nuit nous oblige à beaucoup d'humilité .
J'ai été très enthousiasmé par la relation (parfois très ancienne et privilégié) entre l'équipe et les personnes défavorisés, jusqu’à 6h du matin nous avons vécu différentes situations, émouvantes, étranges, tendues, dans le froid de la nuit.
Nous ne nous rendons pas forcément compte de la détresse de ces personnes qui vivent dans les rues...
Les volontaires avec qui j'étais le connaissaient déjà, donc on a un peu discuté avec lui, c'était un homme assez âgé, qui avant avait un travail, vivait avec quelqu'un qui l'a mis dehors, et petit à petit il est parti en dépression et s'est laissé allé.
Il s’agissait de ma première maraude, nous avons rencontré des sans abris qui vivaient dans une situation très précaires.
Honnêtement, c'est une des plus belles expériences que j'ai eu l'occasion de vivre.
Échanger avec ces gens, qui ont bien souvent besoin de parler, essayer de comprendre ce qu’ils vivent, comment ils en sont arrivés là, essayer de comprendre pourquoi certains ne veulent pas d’aide, pourquoi certains baissent les bras alors que d’autres veulent s’en sortir : tant de réflexions qu’une seule nuit au samu social soulève aisément.
Arrivé en mars 2017, cet usager du SAMU, originaire de Slovaquie, vivait dans la rue depuis.
Une certaine partie des patients qu'on traite à l'hôpital vivent dans des conditions similaires et déjà rien que pour ça la garde me parait utile.
C'est bien de se rendre compte vraiment dans quelles conditions vivent les gens qui dorment dans la rue.
Je suis vraiment reconnaissante d’avoir pu participer à cette maraude, elle m’a permis de continuer à garder espoir en l’humanité et de découvrir les aides disponibles aux personnes exclues qui vivent dans un monde que l’on cache de nos yeux naïfs.
Une expérience enrichissante, que j'ai salué auprès de mes camarades de promo avec qui j'ai pu échanger, et surtout d'autres étudiants dans d'autres filières pour leur expliquer des bribes de ce que j'avais vécu, et pour peut être tenter certains à aller faire un tour de maraude.
Certains exclus remarquables, vivent depuis des dizaines d'années à paris sans aucunes ressources, avec parfois des refuges/cabanes commodes, une appropriation d'un espace public en le leur et aménagement de leur lieu de vie.
La maraude a été, contrairement à ce que je m'étais imaginé, assez joyeuse, l'équipe connaissait le nom et le passé de la plupart des personnes vivent dans la rue et était très patiente et tout particulièrement gentille et ouverte aux questions.
Pendant ma nuit au SAMU Social, nous avons rencontré un homme qui vivait dans la rue, et qui s'était réveillé un matin a coté de son meilleur ami décédé dans la nuit, il a cherché du réconfort auprès de l'équipe, et il en a trouvé.
Je suis personnellement très sensible au côté humain de notre futur travail et cette garde permet de se rendre compte de la misère dans laquelle vivent quelques personnes et de nous sensibiliser à leur cause.
J'ai trouvé cette garde très enrichissante humainement, cela m'a permi de discuter un peu avec les persones qui vivent dans la rue, chose que je fais rarement habituellement.
Nous avons aidé à plusieurs reprises des personnes qui vivaient à la rue, en leur donnant à manger, à boire, en leur donnant des couvertures, ou en cherchant un centre d'hébergement d'urgence pour eux.
L'augmentation importante de la proportion de femmes sans-domicile fixe est inquiétante car vivre à la rue est d'autant plus dangereux pour elles : viols, grossesses à mener dans la rue, allaitement, nourrissons...
J'ai pu découvrir la différence de regard entre le personnel médical aux urgences, qui n'ont pas vécu la prise en charge de ces personnes depuis le début, et celle du personnel du SAMU social.
C'est après une longue discussion avec l'équipe que j'ai compris que ces personnes qui vivaient dans la rue (surtout celles qui y vivaient depuis de nombreuses années) n'avaient plus la même perception des choses : l'homme se trouvait plus en sécurité dans la rue que dans l'établissement où nous l'avions déposé.
On aura tous des patients SDF, il faut savoir ce qu'ils vivent vraiment pour pouvoir les prendre vraiment en charge.
On se rend surtout compte que c'est difficile d'accepter que certains puissent vivre dans la rue, et peu de choses sont faîtes pour tenter de les en sortir définitivement et pas seulement pour une soirée.
on réalise enfin que les SDF vivent, respirent, sourient et pleurent comme tout le monde...
Je pense que c'est une expérience à vivre au moins une fois car elle présente un intérêt personnel mais aussi professionnel surtout dans les filières médicales et paramédicales.
Pour résumé, je trouve que c'est une expérience très enrichissante qu'il est important de vivre dans le cadre de notre futur métier car cela nous permet de mieux comprendre les situations des personnes les plus défavorisées et de mieux les prendre en charge par la suite.
Cette garde du SAMU SOCIAL m'a vraiment plu dans le sens où elle m'a permis de découvrir la situation d'extrême isolement dans lequel vivaient certains sans abris.
, d'autres ont vécu des situations dramatiques (une femme battue, des réfugiés politiques -ce qui me touche beaucoup parce que ma famille est aussi réfugiée politique, etc.) Ensuite, serrer la main, parler, se laisser raconter leur histoire par des gens qu'on ne regarde habituellement pas dans la rue (par culpabilité de ne rien faire pour pouvoir les aider), m'a fait prendre conscience de toute leur humanité, chacun avec leur vécu, leurs petits tracas, leurs peurs, leur volonté de s'en sortir...
J'ai trouvé assez choquant comment des gens avec des antécédents médicaux lourds (notamment un homme amputé, en fauteuil roulant, insuffisant respiratoire chronique et avec de multiples facteurs de risques cardiovasculaires devant prendre un traitement lourd) puissent vivre dans la rue et cela pose la problématique : comment soigner correctement ses personnes si à la sortie de l'hôpital le patient n'a ni logement, ni entourage et est en marge de la société?
La double écoute fait prendre conscience que les gens qui vivent dans la rue appellent à 19h pour savoir si, oui ou non, ils dormiront au chaud plutôt que dans la rue.
Pendant la maraude c'est la même chose qui m'a frappé , le profil des gens qu'on a aidé à trouver une place dans un centre d’hébergement , des hommes et des femmes de 19 à 40 ans propres , bien habillés , très polis ( même ceux qui étaient un peu alcoolisés ) Ce fut une expérience de plus qui m'a permis de réaliser pendant une nuit la détresse dans laquelle ces gens peuvent vivre, les demandes très variés et la difficulté des travailleurs du samu social tant matérielle qu'humaine .
Comment une personne en dessous du seuil de pauvreté est elle censée aider, soutenir, faire face à des situations plus que désespérante si elle n'a même pas l'assurance de pouvoir faire vivre sa propre famille jusqu'à la fin du moi?
Je me suis aussi rendue compte qu'un "trafic" de sacs de couchage était organisé par certains SDF pour vivre et que pour cette raison, on n'en donnait presque plus lors des maraudes.
Il me semble important de la vivre au moins une fois.
En conclusion, ce fut un moment agréable à vivre avec des gens très investis et très sympathiques, que ce soit lors de la double écoute ou lors de la maraude.
À son arrivé en France, seul, sans sa mère restée au Cameroun, il a d'abord vécu chez une personne pour qui il effectuait des travaux.
Cette garde m’aura permise de rencontrer des personnes inspirantes de par leur implication et motivation à faire vivre le samu social et aider leur prochain.
Je pense que cette nuit m'a permis d'acquérir un tout autre regard concernant ces individus démunis et comprendre un peu plus la réalité dans laquelle nous vivons, ou du moins en avoir davantage conscience.
La première personne que nous sommes allés voir était un SDF du nom de Pascal, connu du 115, qui vivait dans une cabane très élaborée, avec un sapin de noel, de la nourriture etc...
j'ai ensuite eu la chance de monter dans une EMA hyper accueillante, je sais que ça leur rajoute du boulot et de la fatigue donc j'ai essayé d'etre le plus facile a vivre possible, j'ai parlé au SDF que l'on rencontrait et pris des initiative.
J'ai rencontré Mr Jacques qui a vécu dans la rue une grande partie de sa vie et qui maintenant s'échappe de la maison de rentraite dans laquelle il a été placé, nous ne l'y avons d'ailleurs pas raccompagné puisqu'il n'en avait pas envi.
N'étant plus habitué à dormir en intérieur et dans un lit il a très mal vécu sa nuit au centre et n'a quasiment pas dormi, c'est pourquoi il avait pris la décision d'en partir le matin, en ayant prévenu le personnel du centre.
il s'agit d'une expérience très enrichissante qui devrait être vécue par tous les étudiants en médecine (voire plus) car c'est une belle leçon d'humilité.
La partie de nuit dans le camion permet de rompre les tabous, je n'ai jamais vraiment été repoussée à l'idée d'entamer la conversation avec des personnes qui vivent dans la rue, avec une hygiène qui repousse souvent au premier abord, et il m'était déjà arrivé souvent de discuter ce qui permet d'assimiler le fait que ce sont des gens tout ce qu'il y a de plus normal.
Pour finir, je voulais dire que le Samu Social, doit continuer ses missions, pour permettre à ces gens de vivre dans de meilleures conditions et de créer du lien social entre eux.
Lors de la maraude nous avons ramassé une dame d'une soixantaine d'année ancienne instit qui à ka suite de problèmes de santé à été longtps hospitalisée, a perdu son logement, est sortie de l'hopital pour aller vivre chez ses enfants, puis ses enfants partis en vacances elle s'est retrouvée dehors sans argent et sans appartement, c'était assez bouleversant de voir la détresse de cette femme qui avait une situation plutot correcte et du jour au lendemain n'avait plus rien.