Enfin même si l'on parvient à apporter un peu de lien humain et de réconfort et qu'il est alors possible de donner des conseils pour permettre aux SDF d'entreprendre des démarches administratives, ces conseils sont souvent perdus au matin une fois la nuit passée car un suivi individuel est difficile pour de multiples raisons.
J'ai trouvé très marquant de passer de l'autre côté de la barrière que l'on met au quotidien face aux personnes qui sont à la rue, dans nos façons d'interagir (ou justement de ne pas interagir) avec elles.
Je ne connaissais pas les différentes structures et orientations possibles pour les hébergements d'urgence, et c'était intéressant de voir un peu ce qui se passe pour les usagers du samu social et le parcours qu'ils peuvent avoir.
Nous l'avons accompagné à un centre, appeler un interprète et essayer de l'aider, lui donner des infos sur où aller pour manger, passer ses journées et retrouver une communauté iranienne, à sa demande.
Je remercie l'équipe du samu social avec qui j'ai passé cette nuit, qui était à l'écoute de mes questions et avec qui j'ai pu beaucoup échanger.
Nous avons rencontré une femme d'une cinquantaine d'année puis un jeune homme d'une vingtaine d'année que nous avons déposé au centre d'accueil Robert André pour qu'ils puissent y passer la nuit.
Toutes les semaines, une équipe passe le voir pour essayer de l'amener dans un centre ou lui donner un repas.
Au final, les pompiers étaient tres sympas et meme l'équipe a été étonnée et le monsieur a été envoyer aux urgences de Bichât pour y passer la nuit, jusqu'au lendemain On a également pu envoyer à Romain Rolland quelques inconnus ce qui m'a permis d'assister à des bilans sociaux même si à la fin c'était un peu long.
Expérience très enrichissante, et rétrospectivement on peut même dire quasi-indispensable de faire une maraude durant ses études de médecine : pour voir l'envers du rideau, tout ce qui se passe avant l'arrivée des SDF aux urgences, que l'on voit à toutes les gardes aux urgences en stage.
Malheureusement, la maraude comprend pas mal de temps passé au téléphone, ce qui n'est pas très passionnant mais bien sûr nécessaire.
Cette nuit passée au près des équipes du SAMU social a été une expérience humaine très enrichissante.
Pour ces personnes, la quête d'un endroit où passer la nuit est quotidienne (on reconnait tout de suite les habitués du Samu social, certains bien connus dans les centres d'hébergement, d'autres se jetant quasiment sous les roues du camion pour être sûrs qu'on ne les oublierait pas de la nuit...) et les solutions pour les aider ne sont que temporaires, dans l'urgence, alors qu'il faudrait agir en amont, trouver des solutions plus pérennes.
Mais j'ai surtout passé une très bonne garde parce que j'étais avec une équipe géniale j'ai demandé à rester alors qu'il me proposait de me ramener chez moi plus tôt !
C'est une situation qui peut arriver à n'importe qui et il ne faut pas mépriser ces personnes mais au contraire tenter de les secourir en leur donnant des couvertures, une soupe, une boisson, ou bien les emmener dans un établissement pour passer la nuit.
En maraudant, on passe à côté de monuments parisiens, ça fait toujours plaisir à admirer tandis que la ville dort.
La partie maraude est relativement peu intéressante non pas à cause de l'équipe qui m'a merveilleusement bien accueilli mais parce qu'une fois qu'on a vu un centre, on passe notre temps à tourner en rond dans la ville en voiture.
La double écoute a durée deux heures qui sont passés très vite.
J'ai passé une nuit bien remplie (pas de pause repas) encadrée par une équipe accueillante, à l'écoute et très sympatique.
J'appréhendais un peu cette nuit au départ, mais finalement cela s'est très bien passé.
Le temps passe très vite jusqu'au repas, et la bonne première partie m'a poussé a poursuivre et terminer la nuit avec l'équipe.
Cela permet également de découvrir des personnes que l'on a trop peu souvent l'occasion de rencontrer: les SDF d'une part, si semblables en apparence, mais diamétralement opposés lorsque l'on creuse un tant soit peu; les membres du SAMU SOCIAL d'autre part qui ne comptent pas leur temps et s'arrêtent dès que l'occasion se présente, afin de rencontrer des nouveaux arrivants dans le monde de la rue ou simplement pour échanger quelques mots avec une connaissance de longue date, dans le but d'en savoir plus sur son passé.
Alors que je m'y rendais à reculons, cette expérience a été enrichissante et je ne regrette pas ma soirée passée dans les rues de paris.
Comme j'étais dans le camion qui s'occupait des signalements, j'ai pu assister au placement de cette dame qui, quand elle n'a pas de place dans un centre, doit passer ses nuits à l'aéroport pour dormir.
Au début, j'appréhendais beaucoup le déroulement de cette garde, car un ami m'a raconté qu'il s'était beaucoup ennuyé et qu'il n'avait trouvé aucun intérêt à sa nuit passée au Samu social.
Ce fut très dur d'annoncer à une famille de réfugiés albanais avec un enfant et une femme enceinte qu'ils devront passer la nuit dans le froid.
Il est très intéressant de savoir comment se passe vraiment les interventions du 115 (aussi bien téléphoniques que pratiques), et je trouve leurs missions honorables.
J'ai trouvé la double écoute très interessante mais également très frustrante car la plupart des personnes appelant le 115 sont à la recherche d'un hébergement d'urgence pour passer la nuit, or le nombre de places disponibles est bien évidemment limité et toute la difficulté réside donc dans la prise de décision quant à la qualité de prioritaire de l'appelant.
La maraude s'est bien passée, j'étais étonnée de voir à quel point on rencontrait des "habitués", des personnes connues depuis longtemps.
On est bien trop prompt à les juger, alors que l'on ignore le passé de ces personnes.
et je n'ai pas vu le temps passer.
L'ensemble de l'équipe est super acceuillante, super sympathique J'ai eu la chance d'avoir une nuit plutot calme, pendant laquelle nous avons eu peu de signalement, ce qui nous a permit de passer beaucoup de temps à marauder, et aller au contacte des gens.
Avant de venir à ma garde et au début de la double écoute du 115, on m'avait prévenu que les demandes d'hébergement étaient trop nombreuses comparé au nombre de places disponibles ; que certains SDF appelaient tous les jours mais qu'on ne leur accordait une place qu'au-delà d'un certain nombre de nuits passées dehors, pour que "ça tourne" et que ça ne soit pas toujours les mêmes qui dorment en hébergement. Je m'attendais donc à des appels difficiles, durant lesquels il faudrait annoncer à la majorité des appelants qu'ils devraient passer une nouvelle nuit dehors.
En revanche, je ne pensais pas que l'organisation était si poussée : chaque permanencier téléphonique a accès à l'historique des appels et des nuits que la personne a passées dans l'un des centres avec lequel le samu social travaille. […] Ce qui m'a impressionné entre autres, c'est le temps que passait le travailleur social pour discuter avec le nouveau-venu à chaque fois, reprenant l'historique de son errance et de ces démarches ; en 5 minutes, il avait une idée assez précise et était en mesure de donner quelques conseils précieux.
Bon, d'accord la demande n'est pas la même mais, pour exemple : - certains régulateurs passent 20 à 30 minutes en ligne avec une personne, à l'heure de pointe des appels (18h-22h), alors que le nombre de personnes en attente est énorme - (conséquence du premier item) : de nombreuses personnes appellent et patientent pendant plusieurs heures au téléphone, puis finissent par s'endormir ou raccrocher...!! […] - quand je suis passé à la regulation à 20h puis à 2h du matin, le nombre de permanenciers était le même : évidemment à 20h ils sont tous surbookés, et à 02h aucun n'est au téléphone et tous tuent le temps sur leur ordinateur, ça fait de la peine.
Cette garde passée au SAMU social a été pour moi une expérience enrichissante et bouleversante. […] J’ai été particulièrement choquée par la situation des femmes sans-abris ; elles sont bien moins touchées par la précarité que les hommes, c’est pourquoi les centres d’accueil leur réservent bien moins de places, et celles-ci sont donc rapidement prises, d’autant plus que le nombre de femmes dans la rue est actuellement en augmentation… C’était vraiment très dur de devoir annoncer à de petites mamies de 70 ans qu’elles allaient devoir passer la nuit dehors, par le froid qu’il faisait, car il n’y avait tout simplement plus de places pour elles… En résumé, c’est une expérience que je recommande à tous, elle permet d’ouvrir les yeux sur la misère qui existe dans notre société, réputée pourtant pour sa puissance économique.
En raison de la pluie, cependant, nous avons passé une grande partie de la soirée dans le camion en maraude sans rencontrer personne, entraînant quelques longueurs sur l'ensemble de la nuit.
J'ai beaucoup apprécié passer une nuit avec l'équipe du Samu social de Paris !
Globalement la nuit s'est bien passée.
J'ai passée une soirée très riche.
En bref, on passe vraiment un bon moment, on rit beaucoup malgré ce que l'on pourrait penser et on ressort "meilleur futur médecin".
Leur bonne humeur et leur patience m'ont aidé à passer un moment très agréable malgré la misère que l'on peut rencontrer dehors.
La double écoute est très intéressante en particulier pour les externes ayant passé du temps en stage aux urgences, pour comprendre d'où viennent les personnes sans domicile lorsqu'ils arrivent dans le service et où il repartent après la prise en charge.
Ils sont très reconnaissants ne serait-ce que du temps qu'on passe avec eux.
La travailleuse sociale de l'équipe était une femme d'une cinquantaine d'année qui me donnait l'impression d'énormément la gêner et que finalement plus j'étais discrète mieux ça se passerai.
Ils ne semblaient pas tristes, ni en colère, certains faisaient même preuve d'un certain sens de l'humour; ils voulaient juste avoir un repas chaud et passer une nuit au sec.
Nous mettons en place également des groupes de parole qui les aident à se libérer, ayant pour la plupart un passé assez lourd (femmes battues, réfugiées, victimes de mutilation...).
La nuit passée au sein du SAMU social et de ses différentes structures (double écoute puis maraude) nous permet d’avoir une vision plus globale sur leur rôle et leur prise en charge des personnes en situation de précarité.
Cependant, on ne suit pas ce patient dans ses démarches et on ne sait pas comment va se passer son retour dans la rue à la sortie de l'Hôpital.
La travailleuse sociale le rassure, lui explique que ce qui s'est passé n'est pas normal mais qu'il reverra sûrement son papa.
Pendant la maraude, nous avons été confrontés à un monsieur qu'ils croisent régulièrement depuis 4 mois, et malgré le fait qu'il n'avance pas beaucoup (pas de domiciliation, plus de contact avec ses enfants), l'équipe est restée à l'écoute du monsieur et donneuse de conseils même ci ceux-ci avaient déjà été prodigués par le passé.
La place dans les hébergements sont rares et manquent, c'est humainement difficile de passer sa nuit à expliquer aux SDF qu'on peut leur servir un café, discuter un peu, mais ne pas leur proposer de place où dormir (parce qu'ils y ont déjà dormi 6 jours plus tôt par exemple) Voire dans le pire des cas, ce sont les sans abris qui refusent certains hébergements car les conditions y sont trop difficiles (vol, violence..)
J'ai bien aimé passer cette nuit avec l'équipe du SAMU social qui est très accueillante.
- Beaucoup de personnes sans hébergements sont adressées par les écoutants du 115 directement aux urgences, sans qu'il n'y ait de motif médical, juste pour passer la nuit.
La maraude c'est très bien passée, l'équipe a été très accueillante.
Ce qui fait que le retour chez soi en rer/metro a 5h passé du matin après une journée de stage également est physiqumenet compliqué.
La nuit passée avec le Samu Social de Paris aura été pour ma part une expérience enrichissante sur le plan humain, tout d’abord grâce à la gentillesse des équipes, accueillantes et disponibles pour répondre aux questions.
Une nuit plutôt calme de début du mois de décembre selon l'équipe avec laquelle j'ai passé la nuit.
Cela ne se passe pas toujours bien en centre, et ils ont en général leur petit coin tranquille dans la rue.
Perney Jean-Baptiste : Évaluation samu social : Bonjour, en un mot comme en cent, la garde que j'ai passé au samu social fut des plus intéressante et instructive.
De cette nuit avec le Samu Social je retiendrai surtout le temps passé avec l'équipe mobile d'aide.
J’ai rencontré une jeune fille à peine plus âgée que moi qui m’a particulièrement touchée, elle ne voulait pas d’aide en particulier mais simplement discuter, nous sommes restés une bonne heure avec elle et je n’ai pas vu le temps passé.
J'ai pu à travers cette garde apprendre et comprendre la mission du samu social auprès des plus démunis et des plus isolés, qui d'essayer petit à petit en créant un lien de les aider à faire valoir leurs droits et leur apporter quand cela est possible, une présence, un petit peu à manger ou à boire ou encore leur proposer une structure où passer la nuit.
Cette garde passée avec le samu social s'est avérée être une très belle expérience malgré mon appréhension initiale.
La plupart n'étaient pas agressifs alors que j'imaginais qu'ils le seraient plus même si une fois je ne me suis pas sentie totalement en sécurité avec un groupe de 6 sdf qui étaient tous ivres mais on sent que les équipes ont l'habitude et font tout pour que tout se passe bien.
Un appel m' a particulièrement marqué, il s'agit de celui d' un homme qui pour la première fois se retrouvait à passer la nuit seul dehors.
Le nombre étant limité, il faut choisir selon plusieurs critères (nuit précédentes passées en centre, état de santé,...) à qui les attribuer. 20h arrive, c'est l'heure de faire le point sur les équipes qui rouleront cette nuit, répartition des équipes, attribution des voitures.
Nous, après avoir passée cette nuit difficile, sous le froid et la pluie sommes heureux de retrouver la chaleur de notre lit et de notre douche, mais toutes les personnes que nous avons vu ce soir, qui ont eu elles des conditions encore plus difficiles que nous, n'ont pas la chance de retrouver ce confort.
:) Je garde de cette nuit une belle expérience humaine, au même titre que mon bénévolat à Lourdes, ma rencontre avec d'anciens drogués dans un centre de désintoxication, et la journée passée à jouer dans un orphelinat au Mexique.
cela permet de prendre du recul sur sa propre vie et comprendre le besoin humain de ces gens qui sont comme nous mais qui nous racontent que le plupart du temps ils se sentent inférieur quand on passe devant eux en les ignorant, pas même un sourire ou un bonjour.
J'ai eu l'occasion d'écouter un "premier appel" d'une jeune femme isolée qui arrivait tout juste sur Paris sans logement, et que nous sommes ensuite allée chercher au cours de la maraude pour l'emmener dans un foyer d'hébergement pour femme où elle a pu passer la nuit.
D'abord la double écoute, pas évident d'entendre les voix pleine d'espoir des personnes appelant pour passer la nuit au chaud, à qui l'on doit dire qu'il n'y a plus de place disponible.
Meme lorsque les appelants ne pouvaient être hébergées parce qu'ils l'avaient été les nuits précédentes, on entendait le soulagement dans leur voix lorsque l'écoutant du samu leur disait "vous me rappelez demain pour me dire comment ça s'est passé" ou "je vous dis à demain matin".
Cette nuit au SAMU social m'a fait comprendre quelles sont les difficultés des personnes vivant dans la rue : le froid, la faim, le manque de place dans des établissements où passer la nuit, ...
J'ai effectué ma garde au Samu Social jeudi premier mars, c'était pour moi l'occasion de voir et de comprendre ce qu'il se passe sur le terrain.
Et aussi et heureusement, par la rencontre d'autres ames qui font sentir la votre un brin fluette (la je parle de certains sdf) C'est pourtant, une impression bien pathétique qui survit aux jours qui passent en oubliant cette nuit et ces .
les conditions peuvent parfois être assez dures, et on comprend mieux le refus de certaines personnes de venir y passer la nuit....
Le seul bémol, ou plutôt une suggestion: faire la garde plutôt en PCEM2 qu'en DCEM2, ou alors, si pour une raison que j'ignore la DCEM2 est préférable, passer la garde lors d'un stage autre que la réanimation/urgences, car en général on fait déjà beaucoup de gardes en réa/urgences.
On sentait dans ses yeux l’inquietude et la fatigue Le Samu Social permet d’apporter un peu de reconfort a ces personnes qui passent la nuit parfois dans un froid glacial ou bien la journée sous une chaleur caniculaire.
C'est terrible de savoir qu'ils peuvent passer des heures au téléphone pour essayer de joindre quelqu'un au 115, qui finalement (à condition qu'ils arrivent à les joindre) a de fortes chances de leur répondre qu'ils n'ont pas de place pour eux pour la nuit, d'autant plus que la nuit de ma garde était la première nuit vraiment froide de la saison, et qu'il pleuvait toute la nuit.
C'est ce qui m'as le plus surpris pendant cette garde, les centres auxquels nous sommes allés n'avaient même pas un draps pour les gens et ces derniers ne passaient qu'une nuit (moi qui pensait qu'une procédure d'hébergement plus longue était mis en place pendant les maraudes).
Ensuite vers 22h débute la maraude, nous sommes passés de SDF en SDF, donnant parfois du café chaud ou une soupe, ou bien un transport pour les emmener dans des centres.
.), je n'ai pas vu la nuit passer !
Par exemple nous avons passé plus de 3h avec un sans abris âgé qui était blessé (il avait fait une chute et s'était également brûlé en s'endormant sur une bouche de chaleur).
Dans le camion, l équipe était très sympa, avec une super bonne ambiance, seulement il ne s est pas beaucoup passé de choses cette nuit la...
Mais il y a dans cette organisation, il me semble, une part d'hypocrisie: certains SDF connaissent très bien l'organisation du Samu social et se mettent à des endroits stratégiques pour être récupérés et passer la nuit en centre.
Je me demande souvent ce qui peut amener quelqu'un à se désocialiser, à passer ses nuits dans la rue pendant quelques jours puis quelques mois puis quelques années. Ce n’est jamais facile de passer devant un sans abris en plein hiver, parce que le froid et la pluie ça fait mal et parce qu’on ne sait jamais trop quoi faire. Alors comme de toute façon la personne a l’air de dormir sous ses cinq sacs de couchage, que ça pu et qu’on voit la bouteille de rouge à coté, on passe son chemin.
Auparavant, lorsque je rencontrais dans la rue des sans abris, je me contentais bien souvent de baisser la tête et de passer mon chemin.
Ce n'est de la faute a personne, mais cela se passerait peut-être mieux si on s'entraidait tous sans rien demander en retour.
J'ai beaucoup apprécié aller sur le terrain, l'Equipe Mobile d'Aide avec qui j'étais, bien qu'un peu distante au départ (à cause de mauvaises expériences passées avec certains externes), a répondu à toutes mes questions, et au fur et à mesure de la nuit, a su rendre la nuit très agréable.
Ensuite, le débriefing rapide et la répartition des camions nous permet de faire la connaissance de ceux avec qui nous allons passer la nuit : un(e) TS ( un travailleur social), une IDE et un chauffeur.
Nous l'avons amené dans un centre de soins infirmiers, nous en avons profité pour refaire ses pansements et nous l'avons laissé là bas, car il souhaitait passer la nuit au chaud, afin d'éviter la pluie.
J'ai donc passé une très mauvaise soirée, à quelques jours des partiels, entre deux gardes de réanimation, avec l'impression de perdre mon temps comme rarement (ah si, peut être lors des autres partenariats "exceptionnels" type samu75, SIS, tabac info service), puisque je n'ai rien appris qui puisse servir à ma pratique médicale, que je n'ai été d'aucune utilité, que je n'ai pas été rémunéré (cela dit je préfère qu'on supprime cette garde plutôt que de nous faire l'honneur de nous rétribuer par 20 euros).
J'ai passé une nuit géniale!
Par pur esprit de d'hummanité, il nous indiqua également l'emplacement d'une autre personne : il s'agissait d'un vieillard seul, le visage et le corps marqués par des années passées dans la rue.
Beaucoup de moments marquants mais je n'oublierai pas cette famille roumaine, les 2 parents avec leurs 3 enfants de 1 à 4 ans sur un matelas devant l'Opéra Bastille, pour laquelle il n'a pas été possible de trouver un toit pour passer cette nuit fraîche et pluvieuse...
En effet, je ne savais pas vraiment comment ça se passait pour eux, qu'est-ce qui était mis en place et quel était le déroulement de leur journée, démarche quotidienne et fastidieuse pour avoir une place dans un centre d'accueil pour dormir.
La nuit est vraiment passé très vite, et a été vraiment intéressante.
L'équipe a demandé pourquoi, et celui-ci a répondu qu'il allait passer Noël en famille.
Ma garde s'est très bien passée, l'équipe était très agréable et ouverte à mes questions !
Jusque là tout s'est très bien passé, je pouvais poser des questions et j'avais l'impression qu'elle était contente de présenter son métier et de m'apprendre les differents moyens de prise en charge ainsi que les limites du 115. […] C'est pourquoi je pense que rendre cet atelier obligatoire est une mauvaise idée, car cela donne l'impression à certains professionnels du 115 que nous sommes là uniquement par obligation, de plus ces professionnels ne souhaitent probablement pas avoir d'étudiants tous les jours ce qui les pousse a être désagréable, et toute la promotion étant obligée de passer, on se retrouve avec des dates qui ne sont pas idéales (lendemain de conf et veille de 2e jour de stage).
Nous avons également pris en charge, quand il restait des places d'accueil, des personnes de la rue qui nous ont interpellés en voyant passer le camion.
Cette garde est très utile pour se rendre compte de ce que vivent les gens auxquels on ne fait pas attention lorsqu'on passe à coté d'eux habituellement.
S'il n'était pas aux pas de la porte d'un immeuble, à 2h du matin un 24 décembre pluvieux, une bouteille de vin à la main, il pourrait passer pour un professeur d'université.
J'ai fait ma double-écoute d'abord en "front" où il y a comme un filtrage des appels, la femme avec qui j'étais m'a expliqué chaque étape qui relie l'appel et la prise en charge, puis je suis passée avec un monsieur qui faisait la "back" où les appels sont plus longs et où les appelants racontent leur parcours et les difficultés qu'ils rencontrent.
Ce contact qu'il soit téléphonique ou dans la rue passe par un dialogue mettant en relation la personne marginalisée avec la société.
La nuit s'est très bien passée, les trois personnes avec qui je suis montée dans le camion étaient très sympathiques et m'ont expliqué beaucoup de choses sur leur travail et la façon dont se déroulait habituellement les nuits.
Enfin dans un deuxième temps je garderai à l'esprit l'importance de considérer ces personnes marginalisées du "monde de la rue" pour leur passé parfois très lourd et leur courage de continuer à essayer de s'en sortir et de se reconstruire.
Enfin dans un deuxième temps je garderai à l'esprit l'importance de considérer ces personnes marginalisées du "monde de la rue" pour leur passé parfois très lourd et leur courage de continuer à essayer de s'en sortir et de se reconstruire.
Certains n’appellent pas le 115, se placent stratégiquement à un endroit ou les camions passent, lèvent la main et trouvent un place facilement alors que parfois des usagers qui appellent depuis des heures se voient refuser des places alors qu'il font la démarche d'appeler, d'attendre.
J'ai passé une garde très intéréssante.
mais, de là, à passer une nuit à leur rencontre, à leur parler, à partager leur expérience, c'est une chose totalement différente et pour la plupart d'ente nous, cette nuit était la 1ère expérience sociale et elle nous fait prendre conscience que, dans la majorité des cas, nous sommes totalement démunis face à leur détresse.
J'ai été étonnée du manque de moyens dans les centres, je me souviendrais d'un soin infirmier d'une plaie du pied, avec un infirmier consciencieux qui ne pouvait malheureusement pas faire un soin de la qualité qu'il aurait voulu : manque de matériel, manque de temps, mais quand même le sentiment d'avoir été utiles, en attendant le médecin qui passait le lendemain matin.
J'ai ressenti de la peur, au début il a été difficile pour moi d'aller vers l'autre, puis en prenant exemple sur l'équipe que j'accompagnais j'ai réussi à passer au delà de mes appréhensions!
En effet, ce qui a été nouveau et particulièrement instructif, c'est d'avoir approché des gens devant lesquels je passe tous les jours dans une certaine indifférence.
Mais quel manque de moyen derrière pour loger les gens, que de temps passé à essayer de leur trouver une place dans les rares centres existants sur Paris.
J'ai trouvé ce que cette nuit passée au Samu Social était vraiment très interessante.
J'ai passé la première heure de ma garde avec le coordinateur qui s'occupe de la répartition des usagers dans les différents centres d'hébergement pour personne en situation de précarité.
En conclusion, j'ai eu l'impression de subir cette garde comme une punition, j'ai passé un mauvais moment, et cela m'a encore plus éloignée de l'approche sociale dans la santé.
L'équipe avec qui j'ai passé la nuit m'a tout de suite intégrée, m'a expliqué leur rôle et l'ambiance était vraiment bien.
Il est assez difficile de réaliser que l'endroit où les SDF passeront la nuit est déterminé par 4 personnes dans un bureau à Ivry.
Aujourd'hui les maraudes ont une place de plus en plus limitée dans l'exercice, le nombre de véhicules diminue, l'"urgence" comme ils l'appellent est progressivement remplacée par de la "stabilisation" où on propose plusieurs nuits d'hébergements pour une même personne alors que le "un pour un" (une personne, une nuit) était de rigueur dans le passé, ce qui laisse moins de places d'hébergements pour un usager qui serait recueilli par une maraude.
Je suis arrivé vers 18h au standard du Samu où j'ai passé 2h environ en double écoute avec un standardiste, j'ai donc pu découvrir quelques-unes des situations fréquemment rencontrées (clochard "habitué" cherchant un centre d'accueil pour la nuit, femme avec jeune enfant se retrouvant à la rue soudainement et totalement désemparée qui trouveront finalement un hébergement en hôtel, appel de riverain pour apporter de l'aide un SDF qu'il a croisé), j'ai aussi pu découvrir l'organisation du standard, avec 2 "superviseurs" gérant les places disponibles dans les centres et hôtels.
Cette famille ne connaissait pas le samu social, nous avons donc passé du temps à leur expliquer comment contacter le 115 afin qu'ils puissent profiter de leurs services.
La nuit que j'ai passée était plutôt calme (16ème) L'équipe avec laquelle j'étais était super, très humaine, mais j'ai été surpris de savoir que tout le monde était salarié, et non bénévole (ce n'est pas une critique) Rencontrer des SDF (et pas que) dans la rue m'a permis de voir un autre monde et de me rendre compte de ce monde, et que tout type de personne pouvait s'y retrouver, notamment des travailleurs précaires, des gens qui sont venus à Paris pour trouver un emploi en vain...
L'infirmière du camion commençait donc l'interrogatoire du patient pendant que la travailleuse sociale et le conducteur essayait de savoir auprès de la personne à coté de lui ce qui s'était passé.
Je pense que toutes personnes devrait passer au moins une nuit au SAMU SOCIAL, quel que soit l'âge, quelle que soit la profession et le milieu de vie, cela changerait beaucoup des mentalités actuelles.
Il n'y a que trois places à l'avant donc on est forcément à l'arrière avec les personnes, pour ma part cela s'est bien passé mais je trouve cela un peu délicat car tout le monde le vit différemment et on peut se sentir "coincé" en n'osant pas dire -par respect- que l'on ne préfère pas être à l'arrière..
En ce 1er janvier glacial et pluvieux, annoncer à un homme de plus de 60 ans qu'il passera une fois de plus la nuit dehors n'est pas chose facile.
Je dirai même que l'idéal serait que tous les lycéens y passent, une sorte de service civique.
En résumé cette garde a été très formatrice pour moi, en grande partie grâce à l'équipe de maraude avec qui j'étais et c'était un réel plaisir d'avoir passé cette nuit avec eux.
Bref l'ambiance était détendue dans le camion, les sans abris nous faisaient rire sur le trajet vers les foyers où on les déposait pour passer la nuit.
Elle était terrifiée et a passé longtemps à supplier celui qui l'écoutait sans qu'il puisse l'aider.
Tout le temps que j'avais vécu, cet homme l'avait passé sans avoir de domicile.
Si on n'avait pas su qu'ils nous attendaient là, on serait passé sans les voir.
Le plus dur sera de leur annoncer qu'il n'y a plus de place dans les centres d'accueil et qu'ils devront malheureusement passer la nuit dehors, encore...
Il y a les personnes "habituées" que l'on passe voir, mais on sait d'avance qu'elles n'accepteront rien d'autre qu'une soupe et un sac de couchage, d'autres sauteront directement dans le camion afin de nous suivre jusqu'à l'un des centres d'hébergement sans la moindre nécessité de persuasion.
Il est assez effrayant de voir que lors d'un premier appel une personne est systématiquement refusée pour la nuit parce que d'autres ont essuyé des refus plusieurs jours consécutifs et sont par conséquent prioritaires, ayant passé plusieurs jours (parfois semaines) à la rue.
Ils acceptent la proposition de passer la nuit en centre d' hébergement. […] C'est la 3ème fois qu'on passe devant lui.
Je pourrais parler de toute ma nuit car je me rappelle vraiment de quasiment tout ce qui s'est passé, mais j'y passeras beaucoup trop de temps.
Pour conclure, j'ai passé une excellente nuit, très riche en émotion.
Bonjour Je suis à J+2 de ma garde au Samu Social, mais je suis toujours aussi marqué par cette incroyable nuit que j'ai eu la chance de passer avec l'équipe du 115 de Paris gérée par le Samu Social.
Appel de la régulation par l’IDE qui nous indique le lieu de foyer où il passera la nuit.
Le contact est immédiatement bien passé avec ces deux personnes, j'ai pu avoir des réponses très claires sur leur activité, leurs motivations et je me suis sentie réellement accueillie.
Alors qu'ils regroupaient leurs affaires pour qu'on les emmène en foyer il a fallu leur dire qu'ils passeraient la nuit dans la rue parce qu'il n'y avait plus place nulle part.
Nous lui avons proposé de l’emmener au CHU (centre d’hébergement d’urgence) Romain Rolland pour passer la nuit, ce qu’il a accepté avec joie.
Je ne veux pas porter de jugement de valeur, ni faire de critique qui semblerait injuste, mais je me dois aussi d'être honnête : j'ai passé la plus grande partie de la nuit à me dire : « l'ambiance est bonne, les gens sont plutôt sympas, mais le quotient intellectuel moyen de l'équipe, très bas, est sans doute une des explications essentielles aux difficultés majeures d'organisation, aberrantes pour certaines, qui « entravent » leur travail ». […] Et j'en passe. […] Et que les choses soient claires : je continuerai à faire avec plaisir des gâteaux dans les services où l'ambiance y pousse d'elle-même, parce que l'équipe est adorable, parce que ce sera un « plus », un jour, un moment agréable à passer ensemble.
Nous les avons emmenés au centre Romain Rolland où ils ont passé un petit entretien avec l'infirmière pour l'un et la travailleuse sociale pour l'autre.
J'ai passé les 2 premières heures à faire de la double écoute : c'est ce qui a été pour moi le plus enrichissant.
Après avoir décelé le quiproquo vis à vis de la croix rouge, et après avoir discuté pendant une trentaine de minutes nous l'avons enfin convaincu de nous suivre pour pouvoir passer la nuit au chaud.
Le fonctionnement du SAMU social m'a été expliqué, je n'en savais pas grand chose, je n'imaginais pas que chaque jour des sans abris appelaient pour passer la nuit dans un centre d'accueil.
Comme tout le monde a du le souligner, cette garde est évidemment un début d'expérience humaine qui apporte beaucoup, à nous en tant qu'individus pour nous faire prendre conscience de ce qui arrive à certaines personnes à deux pas de chez nous alors que l'on passe quotidiennement devant elles avec indifférence, mais aussi à nous en tant que futurs médecins pour appréhender la relation de ces personnes extrêmement précaires avec l'hôpital.
Je m'assois derrière (c'est la place des observateurs) mais si j'ai envie je pourrai passer devant plus tard.
Un point , néanmoins, me paraîtrait souhaitable: que de façon systématique on passe 15 mn en entretien avec le responsable du samu social avant de partir dans le camion, pour pouvoir exprimer nos éventuelles inquiétudes et être rassurés sur ce point.
Il faut alors sélectionner les appelants : depuis combien de temps n'ont-ils pas passé une nuit à l'abris ?
En discutant avec mon écoutante, j’ai appris que nous étions passés de 1 femme pour 9 hommes à 1 femme pour 4 hommes dans la rue, et que les centres ne s’étaient pas adaptés, certains sont mixtes mais une grande majorité sont réservés aux hommes comme la Boulangerie ou la Mie de Pain.
La garde passe très rapidement et tout le monde est accueillant.
Certaines personnes ont refusés qu'on les enmène au foyer car leurs amis n'avaient pas de place alors par solidarité ils sont restés passer la nuit dehors avec eux
J'ai effectué par le passé du travail social mais je n'ai jamais été aussi proche des personnes nécessiteuses.
La seconde partie de la garde s'est passée dans le camion, avec une équipe composée d'un chauffeur, d'une éducatrice spécialisée, d'un infirmier et ..
Tout ce temps, passé sur les routes n’apporte pas grand-chose en matière d’expérience humaine.
Il passera la nuit dans le même foyer qu'à l'habitude et demain il retournera dans la rue comme tous les jours depuis des années. […] Les coordinateurs, les standardistes mais surtout les équipes de maraude avec qui on passe le plus de temps durant cette nuit. […] L'équipe m'apprend que le mois passé, un chauffeur a vu son contrat se terminer car il a donné un chaton à un homme seul dans la rue durant la maraude... […] L'incertitude toute la journée de savoir où ils vont passer la nuit.
Le manque de personnel est peut être en cause mais devant le très faible nombre de places en centre je trouve ça regrettable de faire attendre au téléphone durant des heures des personnes en situation déjà précaire pour leur refuser dans la grande majorité des cas une place en centre, d'autant plus qu'on les invite à reproduire cette situation plusieurs fois par jour à des heures stratégiques, ce qui m'a donné l'impression de "ballotter " un peu les gens (désolée du terme) toute la journée en les incitant à passer leurs journées au téléphone pour un résultat négatif la plupart du temps.
En résumé, cette nuit m'aura aussi permis de voir un autre côté des gens à la rue, un côté auquel on ne fait pas forcément attention quand on passe à côté d'eux : ils ont besoin qu'on les écoute, d'un contact, et ils ont besoin qu'on les guide et accompagne dans certaines démarches, et c'est aussi là qu'intervient le 115 avec les travailleurs sociaux qu'il propose !
Très drôle, il avait envie de discuter, nous avons passé un bon moment avec lui.
Cette expérience au SAMU social de Paris a vraiment été très enrichissante et j'ai passé l'une de mes plus belles nuit de garde.
Tout le monde y passera et y fera la même chose, je ne m'étendrai donc pas. […] Double-écoute : explication rapide de comment ça se passe lorsque les usagers appellent le 115.
On a reçu les places pour les hébergements que vers 19h15, heure à laquelle la plupart des interlocuteurs re-appellent pour avoir un abris. 20h: changement de salle : briefing sur ce qu'il s'est passé la nuit précédente et répartition des arrondissements entre membres de l'équipe.
la barrière de la langue passe encore ( système de traduction téléphonique avec un service dédié), ce sont les accents de la langue qui sont le plus difficile.
De cette garde, et en particulier de cette nuit passée en maraude, j'ai le sentiment d'avoir retiré de nombreux enseignements, qui m'apparaissent précieux tant pour ma vie personnelle, de jeune femme, de citoyenne, que pour ma vie de future interne et future médecin (hospitalier, je l'espère).
On fait appeler des personnes sans ressource (donc souvent sans téléphone bien sûr) plusieurs fois par jour (autrement dit elles y passent leur journée), tout ça pour ne les accepter qu'1 fois tous les 3 jours quand on est un homme, voire une fois tous les quinze jours quand on est un couple !
J'ai cependant été frustré de voir que nombre de demande n'aboutissaient pas et stupéfait de comprendre au téléphone que des familles passaient littéralement leur journée entière à tenter de joindre le 115, sursaturé d'appels, comme on le leur demande dans le seul vague espoir de voir leur dossier priorisé, ils deviennent esclaves du système destiné à les aider, ne pourraient ils pas simplement se signaler via une application plutôt que d'appeler sans espoirs pour la nuit qui vient?
L'équipe était très remonte contre les hopitaux, ils disaient qu'ils étaient surpris quand ''ca se passait bien'' ...
Départ d'Ivry à 5h du matin passés, il s'agit de trouver un transport en commun pour rentrer à Paris.
C'était une dame de 65 ans avec un passé et une histoire incroyable.
On sent donc une réelle volonté de s'attaquer au problème mais rapidement , on comprend qu'une politique qui va privilégier l'urgence " des grands casses" très difficilement réinsérables ,au détriment des "nouveaux sdf" souvent jeunes que la rue n'a pas eu le temps de détruire et qui sont eux facilement réinsérables et qui sans aide passeront rapidement dans l'autre catégorie de "grands casses" est une politique inadaptée.
Un sentiment de trop peu au moment de passer au briefing, qui m'a d'ailleurs déçue.
- A noter le très mauvais accueil des services d’urgence envers le SAMU social ==> sensibilisation à faire auprès de tout le personnel des SAU via les chefs de service ==> serait-il possible de faire passer le message par notre doyen, a minima dans les SAU de l’UPMC au titre d’un « message collectifs des externes qui font une garde au SAMU social » ?
- A noter le très mauvais accueil des services d’urgence envers le SAMU social ==> sensibilisation à faire auprès de tout le personnel des SAU via les chefs de service ==> serait-il possible de faire passer le message par notre doyen, a minima dans les SAU de l’UPMC au titre d’un « message collectifs des externes qui font une garde au SAMU social » ?
Avant notre arrivée, la famille était installée dans un parc, à même le sol prête à passer la nuit ici.
La maraude s'est très bien passé également.
et je trouve qu'une telle directive mène à un gâchis certain et qu'une attitude passive (même si elle est demandée initialement par la faculté) nous fait passer à côté de l'essentiel, le contact avec les sans-abris et les laissée pour comptes.
Un jeune monsieur Français en costard cravate qui venait lui de province, les avait trouvés dans la rue, essayant de se réchauffer au mieux pour passer cette nuit au froid; il avait appelé le 115, leur a trouvé de quoi manger ainsi que des habits chauds.
A la fois ils s'aimaient, mais en même temps, ils passaient leur temps à se disputer, et à se battre (mais elle faisant 50 kg, et lui 90 kg, le rapport de force était quelque peu déséquilibré).