Un début de soirée en double écoute avec une écoutante sociale attentive du 115, un briefing avant la tomber de la nuit pour organiser la maraude, puis l’attente écoulée à discuter de Xavier Emmanuelli avant le départ du camion 952 avec Marie l’infirmière, Annabelle, l’assistante sociale et Béchir le conducteur, et on roule vers Paris direction 4-5-12 et 13ème arrondissement.
Dès le départ j'ai été choquée.
J'ai beaucoup apprécié aller sur le terrain, l'Equipe Mobile d'Aide avec qui j'étais, bien qu'un peu distante au départ (à cause de mauvaises expériences passées avec certains externes), a répondu à toutes mes questions, et au fur et à mesure de la nuit, a su rendre la nuit très agréable.
Il s'agissait d'une jeune femme qui s'était retrouvée à la rue après la perte de son emploi, le départ de son ami, et le rejet de sa famille, et qui se débattait tant bien que mal pour essayer de s'en sortir et de loger par-ci par-là chez des amis qui acceptaient de l'héberger pour quelques nuits Finalement, l'arrivée du samu social n'a pu lui permettre uniquement d'être hébergée dans un centre pour la nuit, mais ne sera sans doute pas suffisant pour l'aider à se faire employer et pouvoir mener une vie comme avant.
Puis c'est le départ en camion : une infirmière, une AS et un chauffeur qui connaît Paris comme sa poche, ainsi que quelques thermos d'eau chaude, caisses de gâteaux, couvertures et chaussettes.
Au départ, je ne voulais pas du tout assister à cette garde, par manque de motivation, finalement une fois sur place, j'ai appris à découvrir un autre monde, pas celui que je vois tous les jours en sortant du métro.
Avant de partir en maraude j'ai eu un aperçu de la difficulté en terme de moyens et de temps pour obtenir un logement social, ainsi que des conditions pour le conserver (ne pas accueillir d'autres personnes, signaler lors d'un départ en vacances, etc...).
Avant de partir en maraude j'ai eu un aperçu de la difficulté en terme de moyens et de temps pour obtenir un logement social, ainsi que des conditions pour le conserver (ne pas accueillir d'autres personnes, signaler lors d'un départ en vacances, etc...).
Départ pour les 18ème et 19ème arrondissements, premier sans abri, un habitué.
La croix rouge, le départ du signalé, ou l'impatience du signaleur.
Mon équipe de maraude a été très accueillante et très avenante, je me suis sentie bien avec eux dès le départ.
Pour un départ du centre vers 21h, il y a donc seulement 3h où l'équipe peut œuvrer).
Maraude : 21h : après le staff de présentation et formation des équipes, départ en camion pour la maraude pour les 7e, 14e et 15e arrondissements.
Premier départ : signalements. […] Deuxième départ : la maraude.
Notre équipe, avec F,L et G, était supposé marauder le 14e et le 5e arrondissements. 21h : départ des "troupes", avec dans chaque "camion": 1 conducteur, 1 assistante sociale et 1 IDE, ainsi que des provisions comme eau chaude (pour faire soupe, café, thé), des bouteilles d'eau, des couvertures et vêtements.
Au départ, j'étais assez sceptique sur l'utilité du 115 et j'avoue que je me suis rendue à cette garde plus sous la contrainte que par intérêt.
Départ d'Ivry à 5h du matin passés, il s'agit de trouver un transport en commun pour rentrer à Paris.
Dans un premier temps, j’ai assisté aux appels faits au 115, ce qui m’a surtout frappé au départ est le peu de personnel qui faisait l’écoute au moment de mon arrivée (elles étaient six), je pensais qu’il y aurait une équipe d’au moins 30-40 écoutants.