Cette expérience m'a montré à quel point la précarité pouvait toucher n'importe qui, et qu'il sera important dans notre future vocation d'être vigilants aux personnes qui pourraient avoir besoin d'aide afin de leur proposer un suivi social pour ne pas qu'elles soient seules.
L'écoutante avec moi, bien que voulant bien faire sûrement, montrait des signes de fatigue et manquait légèrement selon moi d'écoute, d'empathie et de professionnalisme.
Nombre d'entre eux se sont montrés très bavards, très désireux de communiquer !
Même si un plan a été mis en route pour qu'aucune famille, ni femme, ni enfant ne dorment à la rue, la maraude m'a montré qu'il ne suffit pas d'ouvrir de nouvelles places d'hébèrgement pour régler le problème.
Je voudrais ajouter le fait que les travailleurs sociaux ont une place majeure dans notre société actuelle, je trouve que c’est difficile car parfois le contact n’est pas toujours simple, mais ils savent montrer du respect à une personne.
J'ai pu faire la double écoute avec une personne géniale, qui m'a montré beaucoup en terme de relationnel.
La prise en charge du patient aurait pu se passer beaucoup plus vite et sans cris ni insultes pendant 45 minutes si les pompiers s'étaient montrés agréables et efficaces ...
Pour ma part, je connaissais déjà le principe des maraudes auparavant et je m'étais poser la question d'y participer (enfait c'était trop lourd par rapport à mon emploi du temps), du coup j'étais motivée et j'ai voulu le montrer dès le début pour bien être intégrer à l'équipe et pas subir ma nuit au fond du camion.
Montrer qu’on fait avant tout se métier pour aider les autres ; Répondre aux appels comme faire le premier pas.
En plus, je pense que comme la plupart des gens, j'avais certains préjugés à propos de ces personnes en situation de grande exclusion et même si je n'ai eu qu'un petit aperçu de ce que l'on peut voir au cours d'une maraude, cette garde m'a finalement montré que ces personnes, malgré leur situation précaire, restent très abordables et respectueuses si on leur montre ne serait-ce q'un tout petit peu d'intérêt.
Et j'étais agréablement surprise par certains qui se sont montrés très polis et même cultivés : un des SDF que nous avons vu habite dans la rue depuis plus longtemps que n'existe le Samu Social et est très bien connu par eux, nous sommes donc restés discuter longtemps avec lui, de politique, de littérature, etc, celui-ci refusant l'hébergement depuis un long moment maintenant.
La plupart d'entre eux se sont montrés très accessibles, et je pense que la veste du samu social joue beaucoup là dessus.
Les médias nous montrent la violence, les armes, les morts, qui bien sur existent mais les sans domiciles, les réfugiés, les exilés, les familles qui vivent dans la rue, on n'en parle pas assez, et surtout on s'en fait une fausse idée.
, qui semblaient insinuer que la présence en "touriste" des étudiants ne leur plaisait pas et qui n'hésitent pas à se montrer dédaigneux et peu courtois
Il aligne les billets sur la table, et compte, comme pour nous montrer inconsciemment qu'il n'est pas sans ressources, qu'il n'est pas faible, et qu'il est encore capable de se débrouiller tout seul.
Nous sommes là pour les écouter s'ils ont besoin de parler, pour leur montrer qu'ils peuvent compter sur nous en cas de besoin.
Malgré le fait que la nuit fut dure, elle m’a montrée que s’il y a des gens dans les rues, il y a aussi des gens qui les viennent les écouter, leur apporter un peu de réconfort et qui font de leur mieux avec les moyens qui sont à leur disposition pour les aider.