En conclusion, c'était une expérience très intéressante, même si tout n'a pas été facile.
Je pensais par exemple que la période d'été serait plus facile à "gérer" alors que c'est l'inverse : en hiver il y a plus de moyen financiers attribués au 115, il y a moins de touristes et par conséquent plus de chambre d'hôtel pour des familles sans-abri ce qui facilite le travail du 115.
Alors laissez-le au VOLONTARIAT Les intervenants étaient surpris que je connaisse déjà tout si bien et que mon contact soit si facile avec les personnes que l'on rencontrait.
En ce 1er janvier glacial et pluvieux, annoncer à un homme de plus de 60 ans qu'il passera une fois de plus la nuit dehors n'est pas chose facile.
Certainement parce que c'est plus facile de s'y arreter.
J'ai donc vu la recherche d'hébergement ponctuel pour la nuit pour ces personnes mais l'équipe m'a informé que l'objectif n'était pas de les rendre dépendant d'eux mais de les aider à se réinsérer avec la présence de ces travailleurs sociaux sur les sites d'hébergement en journée, afin de leur permettre de retrouver une vie plus confortable mais ce n'était pas toujours facile.
L'ambiance était vraiment géniale, je n'avais jamais rencontré les personnes des équipes et pourtant, le contact a tout de suite été évident et l'intégration très facile !!
Etre au contact si proche de la population qu'on ne regarde pas dans la rue, ou parfois même qu'on évite est tout de même bien plus facile avec un uniforme.
Au final, les gens que j'ai trouvé les plus méritants et gentils étaient les SDF et les personnes des foyers qui eux, ont vraiment un travail pas facile.
Ce n'est pas facile de devoir dire à quelqu'un qu'il va devoir rester dehors encore cette nuit alors qu'il vous demande juste de lui donner un toit pour la nuit.
Ca a été très fort, et je pense que beaucoup de gens mériterait de faire une soirée de maraude, pour se rendre compte qu'il est finalement facile "de passer de l'autre côté" et que ce ne sont pas seulement les marginaux qui se retrouvent dans la rue.
J'ai aussi constaté que les démarches à faire pour se sortir de la rue ne sont pas si faciles et que ce n'est pas forcément juste un choix ou un abandon de vie mais surtout une accumulation de difficultés et un engrenage assez rapide.
Les hordes de vautours en tout genre ne s’y trompent pas, qui rôdent autour de ces proies faciles.
Je suis admirative de leur dévouement, de leur choix de faire des maraudes alors qu'ils pourraient très bien travailler dans des contextes plus faciles et confortables.
Leur travail n'est vraiment pas facile, car ce sont eux qui se retrouvent en 1ère ligne à devoir dire non aux gens en face à face.
Pas facile de "travailler dans la misère".
Voire cet esprit d'équipe, et les relations qu'ils créés avec des gens qui sont dans le besoin extrême, de facon (apparemment) si facile.