J'ai vu comment aborder les gens en grande difficulté et quels soins leur prodiguer, en première intention.
Je trouve que cette garde est très importante d'une part sur le plan humain parce qu'elle nous apprend à aborder des personnes qui (même si on a du mal à se l'avouer) peuvent parfois nous faire peur ; et d'autre part sur le plan professionnel puisque l'on est assez souvent amenés à rencontrer parmi les patients des personnes dans le dénuement, et cette expérience permet de mieux comprendre leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de l'hôpital.
J'étais plutot observatrice dans la rue (je pense d'ailleurs qu'il faut une véritable formation pour aborder les gens) mais j'ai pu parler avec les gens dans le camion pendant leur transport vers les centres d'hebergement.
seule. 20h, le briefing commence, l'équipe semble connaitre un bon nombre de SDF de paris , c'est par leur prénom qu'ils parlent d'eux et abordent les derniers problèmes rnecontrés 20h30- départ pour la maraude-chargement des camions, direction le 18 et 19 ème arrondissement de Paris.
Etant seulement à ma première semaine de stage d'urgences, cette nuit m'a permis d'avoir une première pour aborder ce type de personnes quand je les croiserais en stage.
Puis dès qu'ils se mettent a aborder la journée qu'elle a passé à l'hôpital et sa rencontre avec le psychiatre, elle se braque complètement, refuse de répondre aux questions de l'équipe qui lui demande des explications sur ce qui s'est passé.
J'ai pu aborder notamment le sujet de la fonction du SAMU Social avec le travailleur social.
Les personnes isolées sont abordées par l'équipe avec sympathie et simplicité enfin de leur proposer de quoi boire, manger, un emplacement pour la nuit ou simplement de discuter et d'entretenir le lien social.
Ce qui m'a tout de suite frappé, c'est l'extrême gentillesse des gens dans la rue : les riverains et commerçants que l'on rencontre sur le terrain et qui ont signalé, certains sans-abri qui nous abordent et discutent comme si on se connaissait depuis longtemps, d'autres équipes de maraude faisant parti d'autres associations qui viennent aider comme nous...
J'ai eu plus de mal à m'intégrer, d'autant plus que l'équipe ne se connaissait pas, c'était une nouvelle équipe et il y avait un conflit IDE/assistance sociale (elles n'avaient pas la même façon d'aborder les personnes en difficulté).
Ayant effectué 8 mois de stage militaire à la BSPP (pompiers de Paris) par le passé, et sortant d'un stage au SMUR Pitié, j'ai le sentiment d'avoir abordé la problématique médico-sociale de la rue par ses différents aspects et points de vue, ce qui me confère une impression paradoxale d'impuissance face à cette problématique : quel que soit l'intervenant, il semble quasi-impossible de résoudre la question.
L'équipe avec laquelle j'ai effectuée la maraude avait de grandes divergences de points de vue notamment sur la manière d'aborder les pris en charge....
Voici quelles sont mes suggestions pour améliorer cet atelier : - rappeler aux équipes avant notre arrivée que les externes ne sont pas des travailleurs sociaux, par conséquent qu'il est nécessaire de prendre le temps de nous accueillir et de nous donner plus de détails sur notre rôle, la manière d'aborder un usager, le fonctionnement et les missions du SAMU social
J'ai été surprise de voir que la plupart des personnes que l'on abordait dans la rue refusaient de venir dormir en foyer, il disaient être dans la rue "chez eux" et ne se voyaient pas dormir ailleurs (un monsieur racontait même, désolé, qu'il n'avait pas supporté se trouver entre quatre murs et s'était enfui du foyer dans la nuit pour retourner à son coin de rue).
C'est sous un jour nouveau que j'ai pu aborder le monde de la rue, et c'est fort de ce vécu que j'espère pouvoir un jour pratiquer une médecine plus humaine et compréhensive à l'égard de ces patients si particuliers que sont les sans-abris
Ce n’est pas facile dans la vrai vie d’aborder un sdf.
Le manteau bleu Samu Social est l'état "professionnel" qui nous autorise à aborder les gens et encore pas partout (on ne peut pas entrer dans le metro, dans les lieux privés, on ne peut pas aborder les gens sous les tunnels, dans les parcs, dans les gares etc.), donner un café chaud, un bolino une soupe, distribuer les rares pulls que nous avons et accompagner les gens qui le souhaitent dans des foyers si toutefois il y a des places.