Les moments forts de la nuit ont été les rencontres avec certains "habitués" du 115 qui avaient tissés des liens d'amitiés avec l'équipe et retrouvaient leurs amis au centre de Montrouge.
Nous avons accompagné plusieurs hommes sans domicile au centre de Montrouge; là, ils pouvaient rencontrer au petit matin une assistante sociale...
J'ai pu prendre conscience du nombre de personne qui attendaient chaque jour un nouveau lieu pour dormir et éviter de passer la nuit dans le froid (bref, prise de conscience). 1 heure plus tard, après le staff, j'ai été affecté à une équipe de "maraude", tout s'est bien passé, la plupart des sans-papiers que nous sommes allés voir ont été emmené à Montrouge pour leur fournir un lit et un repas.
Je pense que le moment le plus intéressant fut lorsque j'ai visité l'hébergement de Montrouge, le coordinateur du lieu m'a fait visiter les chambres, le local médical, la salle pour manger, la salle de repos.
La visite du centre à Montrouge, de l'hôpital à Ivry m'a permis de voir que beaucoup de moyens étaient déployés pour intégrer les SDF (lessives, dîner, lits, douches, soins...).
Les différentes personnes avec lesquelles j'ai eu l'occasion de dialoguer se sont montrées très disponibles que ça soit pour me montrer le logiciel utilisé par le 115, pour partager une histoire de vie qui les avait particulièrement marqué, ou pour me faire visiter les locaux d'un centre d'hébergement (celui de Romain Rolland à Montrouge).
J'ai quand même eu la chance de pouvoir discuter avec deux sdf à l'arrière du camion le temps d'aller à Montrouge, et ils disent des choses intéressantes (leur vision de la médecine, leur vie avant, leur vie de famille), et d'assister à leur bilan (médical et social).
Elle avait une place à Romain Rolland (CHU mixte à Montrouge) mais son fils n’en avait pas, et il était hors de question qu’ils se séparent pour la nuit.
Nous avons accompagné des hommes de différentes catégories d'âge à deux centres différents : Montrouge et la Boulangerie, j'ai pu assister à plusieurs évaluations sociales et infirmières: chacun avait une histoire, un espoir ...
J'ai compris que c'est dû au manque de places en centre d'hébergement d'une part, et surtout le manque de places en centre à taille humaine, où l'on a envie et non peur d'aller, comme le centre de Montrouge que j'ai pu visiter.
Dans les centres d’accueil se côtoient des gens en détresse sociale mais radicalement différents, nous avons emmené en camion à Montrouge ce soir là des « grands exclus » de la société (sans domiciles depuis de nombreuses années, certains invalides, d’autres alcoolisés)..
On s’étonne aussi du peu de places mises à disposition en centres et surtout de leur localisation (Montrouge alors qu’ils n’ont pas les sous pour s’offrir de tickets de transports).
Montrouge, Val de Marne, etc...
Double-écoute avec deux écoutantes très sympathiques, beaucoup d'appels pour avoir un lit pour la nuit à la Boulangerie ou à Montrouge, dans mon créneau horaire d'arrivée.
Devant le foyer de Montrouge, entre 2 camions du Samu social, un homme s'est couché au sol, et criait, nous traitait de "fachos" et refusait de se laisser relever.
Hop on l'embarque pour le centre Montrouge !
On embarque trois messieurs et direction Montrouge.