Nous avons pu permettre à quatre personnes de dormir à l’abri et a beaucoup d’autre de boire une boisson chaude, de pouvoir échanger un peu sur leur vie, leurs difficultés au quotidien, leur parcours.
J'ai aussi pu échanger avec les équipes sur l'accueil qu'elles reçoivent parfois en arrivant avec un sans abris aux urgences et cela m'a permis de comprendre leur point de vue. ( peut être faudrait il organiser un mini stage au samu social pour certains médecins de certains hôpitaux...)
Beaucoup d'entre eux étaient soulagés de voir arriver le camion, et nous avons pu beaucoup échanger avec eux.
Jamais je ne suis amené à rencontrer, à discuter, à échanger avec ces usagers de la rue.
La plupart sont heureux et reconnaissants lorsque le SAMU social vient s'assurer que tout va bien. 3-4 phrases échangées avec un café leur permettent de se sentir moins isolés, moins oubliés.
rencontre avec de nombreux sans abris , soupes chaudes distribuées, poignées de main échangées, duvets donnés....
Elle avait le sommeil léger, sur le qui vive, assez étonnée je pense d'être réveillée tard dans la nuit, mais a semblé trouver beaucoup de réconfort avec un bol de café, un sac de couchage, et après avoir échangé quelques mots avec nous.
L'équipe avec qui j'étais était très sympathique, chacun des membres de l'équipe m'expliquait des choses, et on pouvait échanger avec eux sur nos ressentis par rapport à cette nuit-là.
Pouvoir être en contact avec des personnes en grande exclusion sociale, discuter avec eux, avec les travailleurs sociaux, les infirmières, échanger avec eux, partager leurs anecdotes fut très intéressant aussi bien d'un point de vue personnel que pour un futur professionnel de santé.
Et c'est là qu'on se rend compte qu'en plus d'un toit, les personnes rencontrées manquent de contact humain, de discuter, d'échanger, de parler de tout de rien avec d'autres.
Cette dernière remarque m'amène à signaler que, bien que j'aie été très bien accueillie par l'équipe du Samu Social dans sa globalité, j'ai regretté amèrement ne pas pouvoir échanger avec les professionnels avec qui j'ai effectué la maraude de nuit (cf : mon mail relatif à ce problème), du fait de leur défaut d'implication dans nos interactions.
Une poignée de main, un sourire, quelques mots échangés sur le quotidien ou sur la dernière chanson en vogue..
, leurs points de vues, échanger des connaissances...
On sent que derrière chaque personne que l'on rencontre il y a une histoire, parfois terrible, dure, et les quelques mots que l'on peut échanger nous font réaliser la chance que nous avons.
Vers la fin, il disait que sa grand-mère dormirait à sa place, plus au chaud, qu'il échangera de place le temps de la nuit; sa grand-mère rétorqua, il n'en était pas question, il fallait que son petit-fils reste bien au chaud.
J’aimerai bien pouvoir échanger de cette manière même sans le blouson mais ça demande du courage et cette nuit m’en a donné un peu plus.
Ceux qui prirent la voiture éprouvèrent le besoin de se laver, et par ailleurs le camion ne fermait pas, l'équipe se sépara donc : je restai avec l'infirmière faire les deux soins d'hygiène et les deux autres allèrent échanger le camion.