Ma garde a eu lieu pendant la période de grand froid à Paris (presque -10 degrés) donc j’ai pu pleinement ressentir l’importance du Samu social et leur rôle indispensable dans la survie de ces personnes. Ce qui a été le plus dur c’est de sentir que malgré la douleur et le froid on a pu essuyer enormément de refus de mise a l’abri et la difficulté de malgré tout respecter leur choix.
J'ai eu l'occasion de participer à une maraude, l'occasion de voir qu'ici à Paris on retrouve malheureusement beaucoup de SDF qui sont obligés de passer la nuit dans le froid par manque de centres pouvant les accueillir la nuit. L'équipe était adorable, souriante et de bonne humeur malgré le froid et malgré le malheur vu la nuit.
La nuit que j'ai faite était l'une des plus froide de l'année. On était au coeur du plan grand froid.
J'ai eu tres froid.
Et oui il faisait très froid.
Le froid qui m'a glacé cette nuit je ne l'oublierai jamais, comment vivre, dormir avec ce froid, comment ne pas perdre espoir ...
Ce fut une expérience intense tant physique (période grand froid) que psychologique. Cette soirée a consisté principalement a emmener les personnes au chaud dans des gymnases réquisitionnés par les mairies en raison de l épisode grand froid, seulement quelques breves discussions dans la rue.
Il faisait froid, donc il y avait peu de SDF dans la rue donc je n'ai pas vu de prise en charge dans le camion
Il faisait froid, et le plus grand qui devait avoir 3 ans portait des sandales. J'osais pas imaginer le froid qu'il devait ressentir.
J’ai fait ma nuit au samu social pendant le pic de grand froid, où plein de places ont été mis à dispo dans les gymnases, les centres... […] En effet pendant les périodes de grand froid, les particuliers sont beaucoup plus sensibilisés aux personnes de la rue, ce qui est très bien.
C'était aussi un peu dur au niveau des appels quand nous devions refuser une place dans un centre à certaine personne alors qu'il faisait froid.
C'etait une expérience intéressante, une nuit froide et pluvieuse à l'approche de Noël, donc c'est une bonne expérience de vie en cette période de fête.
C'etait une expérience intéressante, une nuit froide et pluvieuse à l'approche de Noël, donc c'est une bonne expérience de vie en cette période de fête.
Heureusement ce n'était pas une nuit froide.
C'etait une nuit extremement froide et j'ai pu voir la difficulte qu' on les sans domicile fixe a faire fasse au froid, mais egalement le soutient que represente le samu social (notament par les gants, chausettes, duvets, boissons chaudes,...).
On se rend compte de la chance qu'on a quand on retrouve notre lit après une nuit dans le froid et sous la pluie.
Expérience humanitaire enrichissante, on découvre un peu la course contre le logement des SDF à l'arrivée de l'hiver, les stratégies de survie des SDF contre le froid et contre l'isolement, à faire qu'une seule fois pour ma part, je n'en ferais pas mon métier
Heureusement la nuit n'était pas froide.
J'ai effectué cette première maraude une nuit ou il faisait très froid et donc nous avons eu beaucoup d'appels.
J'ai beaucoup appréciée cette expérience au sein du Samu Social, ce qui m'a le plus étonné étant le refus de certaines familles ou SDF d'accepter un logement pour la nuit, préférant rester dehors malgré le froid.
Le personnel doit faire preuve de sang froid et d'éfficacité.
J'ai sincèrement apprécié cette nuit passée, malgré le froid et la pluie, dans l'ambiance d'un équipe chaleureuse et de grand respect vis à vis des personnes dans le besoin.
J'ai effectué cette garde le 29/04, un jour particulièrement froid et pluvieux pour ce mois. […] Le plus difficile pour moi, finalement, a été d'affronter le froid et les averses toute la nuit !
J'ai été très touchée - limite choquée - par les conditions d'hébergement pendant la période du plan grand froid (ma garde s'est déroulé le dernier soir du Plan Grand Froid) dans les gymnases et grand hangars, mais je trouve ça très important de s'être retrouvée face à la réalité des choses.
J'ai fait ma garde au Samu Social un soir où il faisait vraiment très froid, nous avons maraudé de 22h à 5h d matin avec une pause au centre vers 3h. L'équipe était vraiment accueillante, nous avons rencontré plusieurs personnes dans la rue, d'ailleurs certains ne souhaitaient pas être amené en centre malgré le froid.
Malgré le froid et la fatigue, ce fut une nuit très enrichissante.
L'équipe est de plus très accueillante et m'a expliquée de la manière la plus complète leur mission et leur organisation dans une nuit qui peut être longue et froide.
malheureusement se débrouiller et lutter contre le froid déjà bien prononcé de ce mois d'octobre. […] La rencontre de chaque usager est unique: le sourire de l’un, le remerciement d'un autre pour un simple café, une soupe sont d’autant plus chaleureux malgré le froid cette nuit-là.
L'équipe est géniale et on à l'impression de réintroduire un peu d'esprit "humain" et de compassion dans le travail social,le milieu hospitalier vous semble froid quand on y retourne.
En cette nuit froide et pluvieuse de février, nous avons quand même du laisser des SDF dans la rue du fait du manque de place dans les centres d'hébergement.
La maurade s'est très bien passée aussi malgré le froid et la pluie.
Dans le camion on a marauder environ 2h avant de rencontrer des usagers il faisait très froid et il pleuvait.
Elle préférait rester dans le froid mais avec lui.
Nous avons rencontré un jeune homme de 20 ans dans la rue cette nuit là, alors qu'il faisait très froid, c'était sa 2e nuit à l'extérieur et nous avons beaucoup échangé avec lui.
Du coup pendant la maraude beaucoup trop de personne n'ont pas eu la chance d'être Hébergés et sont rester dans le froid et la neige avec comme seul réconfort un café et un duvet.
Par contre, certains sans-abris, certes rares, refusaient notre aide, et préféraient dormir dans le froid.
Je trouve que la maraude m'a permise d'ouvrir un peu plus les yeux sur les conditions difficiles des sans-abris, surtout en période de froid.
Malheureusement, et ça tout le monde le sait, il n'y a pas assez d'abris, et voir autant de personnes dormir dehors dans ce froid fait beaucoup de peine.
Malgré le froid GLACIAL, sortir du camion avoir un premier contact apporter une soupe chaude un café un duvet, ce sont des choses simples mais qui font toute la différence à mon sens . […] Et je remets un point d'honneur à leur travail , les conditions (FROID GLACIAL ++++) et sur les moyens dont ils disposent bravo et Encore merci !
Pour la nuit dans le camion, on est vraiment confronté a la misère sociale, et on réalisé a quelle point c'est dur de dormir dehors par ce temps froid et pluvieux.
La garde du SAMU social à laquelle j'ai participé s'est déroulée en hiver, il faisait très froid et il neigeait, donc le SAMU a eu beaucoup d'activité pendant la nuit.
Cette nuit faisait parti des première nuits froides de l'année et cela m'a permis de constater les difficultés d'organisation auxquelles est confronté le personnel du SAMU social alors que les places d'hiver ne sont pas encore ouvertes.
Ce qui est un peu frustrant : de passer prendre certaines personnes, d autres juste vérifier qu' elles soient en vie plus ou moins bien protégé de la pluieey du froid, et d autres qu ils faut laisser dehors malgré leurs demandes.
Il était intéressant de la faire au mois de février (par grand froid) pour prendre conscience de ce que vivent les personnes dans la rue.
Nous avons du aller à l'encontre d'une famille, composée d'une mère et de ses deux enfants de 3 ans et 9 mois qui dormait dans la rue alors qu'il faisait vraiment très froid et qu'ils possédaient une place d'hébergement en hôtel. […] Le chauffeur était révolté devant l'image que la famille donnait aux passants, trouvant scandaleux qu'elle puisse être encore dehors à cette heure ci et dans ce froid. […] Cette garde ne m'a pas beaucoup plu, dans le sens où les conditions étaient difficiles (froid++), l'équipe un peu conflictuelle, et de m'apercevoir des failles réelles du système (refus d'hébergement, visite de certaines personnes parfois très expéditive..) mais elle reste utile et doit être préservée car les qualités humaines des médecins sont primordiales.
Il nous explique qu'il est venue dans le 14eme pour l'enterrement d'un de ses meilleurs amis, un ancien militaire comme lui avec qui il vivait dans la rue qui à 54 ans a été retrouvé mort de froid la semaine dernière. […] Alors qu'il faisait la manche et que personne ne lui prêtait attention, une petite fille de 5 ans environ à dit à son papa "Papa regarde, le monsieur il doit avoir froid", son père ne réagissant pas, elle à tendu au jeune son écharpe rose qui l'a remerciée mais lui a dit qu'il ne pouvait pas l'accepter qu'il fallait qu'elle la garde pour qu'elle n'attrape pas froid.
J'ai personnellement trouvé que les conditions de travail pour le personnel sont parfois difficiles (froid, pluie, les tournées nocturnes qui s'enchaînent...) en plus du contexte social.
L'accueil des équipes mobiles était particulièrement froid au début mais ça s'est amélioré ensuite.
Il s'agissait parfois de familles, avec des enfants en bas âge, qui étaient dans la détresse et dans le froid, et le fait qu'on ne puisse les aider m'a quelque peu choqué.
D'autres part la nuit, qui pour moi était froide et pluvieuse, apparaît vraiment hostile et donne un sentiment de vulnérabilité quand on se plonge dans ce quotidien avec un peu d'empathie.
Il faisait froid, j'étais fatigué et j'avais moyennement envie d'être cassé le lendemain.
Les conditions météo plutôt défavorables (beaucoup de neige et très froid!)
C'était une nuit très froide et pluvieuse pour la saison.
C'est une bonne expérience pour une nuit malgré le froid !
Globalement les gens ont peu demander de nourriture ou de couverture au samu social, mais ils disent qu'ils demanderont quand il fera plus froid.
Au final on se retrouve dans le froid à claquer des dents en face de personnes qui elles y vivent et y dorment, dans ce froid, alors que nous on retrouve notre lit le lendemain.
Les maraudes en mai sont moins difficiles qu'en plein hiver, lorsqu'il fait froid, mais j'ai quand même été touchée.
Elle permet de réaliser les difficultés auxquelles ces personnes peuvent être confronté qui sont très divers (à la fois soucis d'intégration, de travail non déclarés et des arnaques subient dont profitent certains chefs d'entreprise, problème d'abri pour la nuit, lutter contre le froid, se nourrir...).
Elle permet de réaliser les difficultés auxquelles ces personnes peuvent être confronté qui sont très divers (à la fois soucis d'intégration, de travail non déclarés et des arnaques subient dont profitent certains chefs d'entreprise, problème d'abri pour la nuit, lutter contre le froid, se nourrir...).
En "maraudant" les différents arrondissements, dans le froid, on se rend vite compte de la gravité de la détresse de ceux qui n'ont plus que pour seul espoir de trouver une nuit dans un centre modeste.
L'écoute au 115 montre les habitués qui appellent chaque jour pour avoir un endroit ou dormir d'urgence, et ceux qui appellent moins régulièrement: ceux là ont été perdus de vue, ils ont voyagé parfois, on dormi dans des cages d'escaliers pour se protéger du froid...
Cette nuit a été une expérience extrêmement enrichissante, en effet il y a eu un avis de tempête durant cette nuit froide et pluvieuse.
C'était une nuit froide et pluvieuse, mais la chaleur régnait au sein de l'équipe du samu social.
Un moment qui m'a marqué : Un homme SDF qui veut absolument nous offrir à boire et à manger parce qu'il fait froid (une bouteille de jus et un paquet de gâteau) pour nous remercier.
Les appels au 115 etaient presque tous rejetés d'emblée: avec la fin" administrative" de la periode hivernale, de nombreux refuges (gymnases..) mis à disposition pour l'hiver sont deja fermés alors que le froid n'est pas du tout fini. Nous avons recu un signalement par les pompiers à propos d'un SDF allongé sur un banc qui "semblait avoir froid".
Un roumain diplômé d'un bac+6 dans son pays tentant de faire fortune en France et ne trouvant que la rue, la pluie et le froid, fit appel au SSP pour forte fièvre, démangeaisons, épuisement. […] Une nuit où l'on apprend beaucoup dans le froid et sous la pluie.
Même les conditions difficiles du froid et de la pluie ne les ont pas découragés et ils ont continué la maraude avec bonne humeur et patience.
C'était une nuit très enichissante malgré le froid et la pluie.
La nuit était plutôt froide et plusieurs personnes dormaient à même le sol, à peine protégées par des boites en carton!
J’ai été étonnée du nombre d’appels reçus par le 115 et aussi par le peu de places fournies, n’étant pas en plan Grand Froid.
Aller a la rencontre des personnes seules dans la rue dans le froid pour leur apporter une boisson chaude, une couverture, une conversation et parfois un toit pour la nuit, ce sont des choses simples mais cela permet d'améliorer le quotidien des gens qui en ont besoin.
Après cette dernière semaine, une des plus froides de l'année, marquant l'entrée dans l'hiver cette année où les saisons ne se reconnaissent même plus, où quelques pensées à ceux qui tentent de survivre dans ce froid dans les rues de Paris, après ces regards souvent timides, parfois honteux de ne rien donner, parfois coupables malgré un petit geste, tournés vers ces personnes qui vivent dans la rue, ceux que l'on croit si différents de "nous", comme si une frontière nous séparait, ceux "en marge" de la société? […] Un jeune monsieur Français en costard cravate qui venait lui de province, les avait trouvés dans la rue, essayant de se réchauffer au mieux pour passer cette nuit au froid; il avait appelé le 115, leur a trouvé de quoi manger ainsi que des habits chauds. […] De courts instants où les belles valeurs réchauffent les coeurs, malgré le froid cette nuit là. […] dans cette grande ville qu'est Paris, où l'ambiance froide est souvent difficile à porter; mais les âmes bienveillantes, chaleureuses sont bien présentes, dans la bonne humeur, et prêtes à donner de soi.
Le 30/01/2015, il neigeait et faisait donc très très froid.
On entend souvent parler en hiver des hébergements lors des grands froids, mais cela donne un autre regard de voir les choses "en live".
Le coup de feu de 19h15 pour les places dans les lieux d'hébergement montraient bien les difficultés sociales surtout pendant ce moment de grand froid.
Le 1er décembre était une des premières nuit de grand froid, aussi j'ai été confrontée au manque important de lits malgré les conditions météorologiques difficiles.
Nous avons maraudé dans le 2eme arrondissement, il faisait froid et il pleuvait donc les usagers que nous avons rencontrés étaient mal en point.
Pendant cette garde j'ai été particulièrement frappée par la cohésion des équipes : bonne entente, travail reparti et organisé, humour, capacité à faire face aux difficultés avec beaucoup de sang froid et de bonne humeur...
Nous ne transportions comme "réconfort" que 10 sachet de thés, une 20aine de sachets de café, 2 thermos d'eau chaude, environ 5 salades froides en boite de conserve et quelques biscuits. […] Cependant je reste persuadée qu'une froide nuit d'hiver, ou une nuit pluvieuse de mi-saison aurait nécessité bien plus de denrées et quelques couvertures, quelques journaux, des petites radios?
Il faisait froid dehors, pas glacial mais assez pour que je tombe malade. […] Le 115 un numéro important à connaitre, surtout que le froid arrive très tôt!
Il faisait déjà nuit depuis un certain temps et le froid dissuadait le parisien de faire une quelconque balade. […] Toutes les portes et grilles d'immeubles étaient fermées et à partir d'une certaine heure, les passants, intrus de ce paysage, étaient tous rentrés chez eux, bien au chaud au coin du feu, et seuls quelques hurluberlus étaient restés dehors, des prisonniers, crevant de froid sous un abri-bus, ou dormant à la lumière des vitrines de boutiques dont le paravent les protégeait de la pluie parisienne, fine et incessante, cette pluie qui vous mouille jusqu'à l'os. […] Ma mission disais-je, c'était de traquer de petits groupes de prisonniers, moins de trois précisément, pour leur proposer le met ultime, le bolino, ou le sac de couchage militaire si chaud qu'on le refuse pour éviter de mourir castagné par un autre prisonnier qui aurait froid...
mais je n'en aurais pas imaginé une telle quantité, hommes ou femmes, jeunes et moins jeunes, errant dans un froid mordant.
Nuit très fatiguante notamment avec le froid et la pluie, et aucun interet de rester aussi tard jusqu'a 00/1h cela suffit pour avoir une vision assez globale, d'autant plus que mettre cette garde pendant notre stage de réa où nous avons 15 gardes dans notre service ce n'est pas forcément le meilleur compromis.
Possibilité de visiter les centres de logement et de voir quelles solutions sont proposées a ces personnes, mais malgré ça nuit plutôt calme dans l'ensemble avec très peu de signalements, mais il ne faisait pas extrêmement froid ni trop de vent.
Je l'ai effectuée le 26 Décembre 2010, nuit de grand froid!
On y découvre des personnes très impliquées envers les autres, c'est un veritable don de soi que ce soit les ecoutants ou les maraudeurs, on aborde la rue d une autre façon, apprendre à écouter les autres, découvrir que apporter de l attention signifie énormément pour ces personnes C'est une expérience pas facile : il fait très froid, on voit beaucoup de misère mais on se sent heureux d échanger quelques paroles avec ceux qui en ont besoin et surtout de pouvoir leur apporter quelque chose A maintenir ++ De plus toutes les équipes sont très agréables et répondent volontier à toutes nos questions
L'ambiance au début est un peu froide mais au fil de la nuit l'equipe nous met à l'aise.
A présent je me sens plus apte à réagir et je me sens enfin un peu plus utile face à une personne en situation d'exclusion dans la rue qui me semble avoir besoin d'être aidée, en particulier dans les périodes de grands froid.
Après 1h30 de recherche, une place a été trouvé permettant ainsi à ce monsieur de ne pas passer une nouvelle nuit dehors dans le froid et sous la pluie.
J'ai eu la "chance" de faire ma garde en été car j'ai pu évité la nuit dans le froid parisien, mais en contre partie je n'ai pas eu d'aperçu de l'activité d'urgence du samu social.
Cette nuit de maraude me laisse avec un sentiment de frustration : en 7 heures de maraude nous n'avons aidé que 4 personnes et laissé beaucoup d'autres dans le froid, par manque de place dans les hébergements d'urgence mais aussi par manque de temps et par une organisation peu productive.
Au moment de ma garde au samu social, il faisait très froid avec une température de - 10°C.
Pouvoir vivre sous un toit, manger à sa faim, se couvrir du froid me semblaient être des banalités mais je me rends compte aujourd'hui que de nombreuses personnes n'ont pas accès à ces choses si simples.
Ma garde s'est fait lors d'un pic de froid.
Enfin, j'ai été très touchée par les enfants dans la rues, d'abord une famille avec 2 enfants d'environ 5 ans qui gardaient le sourire et continuaient de chanter malgré la fatigue et le froid puis un couple avec un bébé de 11 jours, pour ces trois derniers cas j'ai trouvé la prise en charge du SAMU social à la fois extraordinaire et indispensable.
On sillonne tout Paris pour apporter quelque chose de chaud, dans les meilleurs cas une nuit au chaud et des fois discuter, on fait des rencontres fortes avec des gens tellement courageux qu'à côté on n'ose même pas penser au froid qu'on ressent nous-mêmes...
Il faisait très froid et il pleuvait beaucoup et la question que je me suis posé en frisonnant alors que j'étais dehors depuis même pas 5 min était : mais comment font t'ils ?? Comment arrivent t'ils à resté dans ce froid des jours et des nuits !
Il se fait assez rapidement, le plan grand froid étant lancé, il faut partir le plus vite possible car la nuit va être longue. 21h, début des maraudes. Malgré toutes mes couches de vêtements, j'ai froid.
Début de la vague de grand froid. […] C'est avec plaisir que j'ai enfilé cette grande parka bleue, je me suis dis "elle me protègera du froid, et j'aurai l'air d'un des leurs comme ça" mais je ne m'imaginais pas à ce moment là que je me sentirai autant partie de cette équipe la nuit là.
L'ambiance avec l'équipe était très sympa, ce qui m'a permis d'oublier un peu le froid qu'il faisait pendant la nuit.
La partie de la nuit que j'ai préférée était la maraude : rencontrer les SDF, discuter avec eux de leur situation sociale, des difficultés rencontrées (maladie, froid, les vols...), de leurs tentatives de s'intégrer à une société qui les accepte difficilement...
Nous avons croisé un homme de 33 ans qui vivait dans la rue, seul, assis sur des marches dans le froid.
Je suis sortie de cette garde chamboulée, presque honteuse de pouvoir rentrer dormir chez moi dans un lit, au chaud, pendant que d'autres subissaient le froid de la rue.
Le point négatif a été principalement le froid ++++ je n'étais pas sufisemment couvert et le blouson Samu social n'est pas suffisant.
J'ai été étonnée de voir que beaucoup de personnes dans la rue n'étaient pas intéressées pour être loger pour une nuit et préféraient rester dormir dans le froid!
La nuit a été froide et on se rend compte à ce moment là à quel point c'est difficile de vivre dans la rue.
-Prise de conscience des conditions difficiles et notamment en hiver pendant les périodes de grand froid.
Il est vrai qu'il faisait très froid ce jour-là.
La rencontre avec les SDF dans la rue est une expérience qu'on ne peut oublier, sous le vent la pluie et le froid on voit des hommes et des femmes allongés sur le béton.
Tout d'abord l'accueil: CHALEUREUX, et par ce froid, ça fait du bien.
J'ai fait ma première maraude cette nuit de grand froid.
Je renouvellerai volontiers l'expérience de l'écoute téléphonique afin d'avoir un point de vue plus élargie, notamment sur la prise en charge des familles et sur les solutions d'urgence en période de grand froid.
Ce qui m'a le plus frappé c'est que la plupart ne veulent pas venir avec nous pour dormir au chaud pendant la maraude, généralement ils ont de quoi manger et se couvrir, aidés par les gens du quartier, durant la nuit une seule personne uniquement, qui avait très froid, a été conduit dans un centre d'hébergement.
On peut difficilement imaginer ce que vivent ces personnes tous les jours ( entre le froid,la violence de leur situation) et le fait d'entrer dans leur intimité ne serait ce qu'une nuit nous oblige à beaucoup d'humilité .
De plus certains sans-abris font preuve d'une dignité plus que remarquable, dans le froid sans rien, ils refusent un sac de couchage ou même un café ou une place dans un centre disant qu'ils ont tous ce qu'il leur faut et surtout disant de garder tout cela qui sont dans des situations pire que la leur !!
J'ai été très enthousiasmé par la relation (parfois très ancienne et privilégié) entre l'équipe et les personnes défavorisés, jusqu’à 6h du matin nous avons vécu différentes situations, émouvantes, étranges, tendues, dans le froid de la nuit.
Il s'agissait d'une nuit de grand froid au lendemain de l'épisode de neige ayant touché Paris.
Devoir annoncer implicitement à un homme ou une femme qu’il allait devoir passer une nouvelle nuit dans le froid m’a profondément peiné.
C'est un travail fondamentalement humain, de combler les besoins primaires de l'être humain en face de nous, le froid, la faim, un lit pour dormir, un endroit où se laver.
Pour le froid, mais pas seulement ; à cause des autres sans abris qui rôdent et n'hésitent pas à agresser les plus faibles pour leur prendre le peu qu'ils ont, pour des questions de santé, d'hygiène - les sans abris que nous avons ramenés en camion jusqu'au foyer Romain Rolland nous ont demandé au moins 5 fois s'ils allaient pouvoir faire une lessive.
Lorsque j'ai effectué ma garde, le plan Grand froid était déclenché, il y avait donc eu des places d'accueil dans des gymnases, hall d'expositions qui avaient été débloquées en plus de celles des centres habituels.
Nous avons durant la maraude repondu a un signalement et recueilli une mere et ses trois enfants en bas age, ils avaient en attendant été mis a l'abris dans la voiture d'une particulière qui avait ensuite alerté le 112, les enfants avaient froids et ne savaient pas trop ce qu'il leur arrivait.
Sauf qu'en ce moment, il ne lui reste que le froid, l'homme à la rue.
Même si je n'avais pas fait grand chose pendant cette garde étant donné qu'on a reçu pas mal d'appels pour des personnes qui au final n'étaient plus présentes lorsqu'on arrivait ou alors ne voulaient pas d'une place en refuge malgré le grand froid ; cette garde m'a malgré tout permis de comprendre un peu mieux la psychologie des personnes sans-abri qui préfèrent bien souvent rester dans la rue, un environnement qui leur est familier, plutôt que d'accepter d'être pris en charge par le SAMU social et les assistant(e)s social(e)s.
En effet, il existe bien des centres pour loger la plupart des personnes cependant quand on voit la qualité de l'hébergement à La Boulangerie, on comprend pourquoi tant de monde préfère rester dans le froid au lieu de s'entasser dans un local insalubre et non sécurisé.
Faire cette garde, de nuit, dehors, dans le froid, et aller à la rencontre de ces gens qui vivent dehors tout le temps, est impressionnant.
Je n'avais pas envie de monter dans un camion dans le froid, j'aurais préféré rester avec mes potes, en cette période de fêtes après les partiels.
Nous recueillons les appels des SDF qui souhaitent être hébergés en centre pour la nuit car il fait froid. […] J'ai été étonnée de voir que tous ne souhaitaient pas toujours rejoindre un centre d'hébergement pour la nuit, habitant réellement là où ils campent et habitués à endurer le froid à un point peu concevable.
Au, final les SDF qui ont froids et appellent le 115 ne peuvent souvent pas avoir de refuge pour la nuit en dehors de la boulangerie (mais comme on vient les chercher à 4h du matin et qu'ils vont devoir quitter les lieux à 7:00 ... ça ne les intéresse pas vraiment).
Malgré cela, j'ai été marquée par le manque de ressources disponibles pour aider les personnes faisant appel à eux; notamment le manque de places en hébergement d'urgence, saturés avec l'arrivée du froid, forçant les écoutants à "trier" les personnes en fonction de l'urgence de leur situation, alors que tous sont gravement en difficulté.
Garde assez fatigante car en hiver, dans le froid, toute la nuit, mais qui passe vite au final, et pas de regret.
Il fait froid, il pleut.
Ces gens, en dormant dehors, sont exposés à de nombreux dangers : le froid, les gens alcoolisés...
C'est dur dur dur après une nuit blanche dans le froid et l'odeur de la rue...
C’était une nuit particulièrement froide, sans doute en dessous de 0, et j’avais du mal à supporter la température, alors que je ne sortais du camion que pour quelques minutes...
finalement ce ne sont pas les bourrés qui nous donne envi de les aider, mais les autres, ceux que j'ai pu voir, qui ne disent rien, qui sont dans leur coin, à supporter le froid, à supporter la rue, à supporter leur maladies.
Le contraste est particulièrement saisisant , entre les jeunes parisiens qui sortent s'amuser, et les sdf , seuls, dans le froid, et immobile.
Je passe tous les jours devant ces grilles, marche tous les jours dessus et ignorais ces sans-abris qui se réchauffent tant bien que mal pour résister au froid sans que l'on ne fasse rien.
J'ai fait la nuit du 24/02, il faisait très très froid, il y avait beaucoup d'appels en ce début de week-end, et nous avons rencontré énormément de SDF.
Je suis de nature curieuse et ouverte à tout, mais à 4h30 du matin, dans le froid depuis 30 min avec l'infirmière, la travailleuse sociale et l'ambulancier, à essayer de convaincre un sdf de venir avec nous au centre d'hébergement alors qu'il ne veut pas en entendre parler, puis finir par se faire copieusement insulter n'est pas vraiment ce que j'appelle une expérience enrichissante... Cela a constitué la cerise sur le gâteau de la soirée, il faisait de plus assez froid.
Ma nuit au SAMU social par ces temps de grands froids a été trés enrichissante. […] De plus, certains voulaient rester dans la rue, malgré le froid qui me faisait grelotter à peine sortie du camion, parce qu'au fond, ils s'y sentaient chez eux !
, où on n'apprend franchement pas grand chose, qu'il fait froid et pleut à verse, et qu'on rentre à 5h du matin c'est, à mon avis, nous fatiguer INUTILEMENT.
Elle semble avoir froid et encore plus découragée d'autant qu'il ne nous reste plus d'eau chaude pour un café, une soupe...
Seul petit bémol : le froid; d'autant plus que suite à un problème de camion, nous sommes restés coincés à l'extérieur du véhicule pendant un bon petit moment.
A t'il froid, faim,soif?
Il fait froid, la rue est déserte, et je ne sais pas du tout à quoi m'attendre.
La seule chose qu'on pouvait se dire pour se rassurer était qu'heureusement l'hiver n'avait pas été trop froid cette année.
Le jour de ma garde il faisait assez froid, il pleuvait, et il y avait du vent.
Etant donné que nous sommes en été, la plupart des gens n'ont pas de problème de froid.
Quand on découvre un clochard pieds nus dans ce froid , notre regard diffère spontanément et notre volonté, notre motivation a l'amener dans un centre est immense .
On a vu et intervenu auprès pas mal de gens démunis vivant dans des situations assez difficiles par ce froid.
Très bonne expérience malgré ambiance limite et froid glacial il est cependant dommage d'imposer le 115 d'Ivry alors qu'il en existe ailleurs en IDF...
Nombreux sont ceux qui nous ont interpeller au détour d'un feu rouge pour un café ou un bol de soupe, des chaussettes ou un duvet, une nuit à l'abri du froid.
Ce qui m'a moins plu, c'est être confrontée en permanence au froid, également la conduite du chauffeur du fourgon qui était très risquée et ne mettait pas forcément à l'aise, d'autant plus qu'il s'agit d'une garde obligatoire de laquelle on aimerait bien sortir vivant et le fait de devoir rentrer à 5h du matin en passant par les rues peu sûres d'Ivry.
Il nous a dit avec une voix tremblante "je vous appelle parce que je viens d'arriver à Paris, ça fait 3 nuits que je dors dehors et je meurs de froid..."
Il y avait par exemple une famille Russe qui était dehors depuis plus d'un mois, dont les enfants étaient très malades à cause du froid, on a du leur annoncer que cette nuit ils resteraient dehors.
Ce fut très dur d'annoncer à une famille de réfugiés albanais avec un enfant et une femme enceinte qu'ils devront passer la nuit dans le froid.
Ce qui m'a un peu marqué, c'est le fait que tous ne cherchent pas, malgré le froid qu'il faisait cette nuit, un endroit où dormir au chaud, même certains préféraient rester dehors.
A l'arrivée, il était impossible de ne pas lui proposer un autre hébergement, son enfant paraissait aréactif et il commençait à faire froid.
Ce jeune homme sans affaire qui découvre le froid européen a du dormir seulement 5h dans un dortoir de 100 personnes, pour être rejeté à la rue le matin à 6h.
Le froid était vraiment paralysant !
Le plus dur c'était de savoir que malgré notre passage, malgré les efforts fournis pour que CETTE nuit ils ne dorment pas dans le froid, qu'ils aient un repas chaud et de quoi se laver, que malgré tout ça, demain tout redeviendrait comme avant, leur lieu de vie serait toujours ce vieux canapé sur le trottoir, ou ce banc à côté du supermarché...
A commencer par la double écoute , les gens appellent pour solliciter un abris de dernière minute, avant la tombée de la nuit alors qu'il faisait très froid dehors, beaucoup d'appels de familles avec enfants en bas ages qui se retrouvent dans la rue , en général des étrangers, c'était en effet les appels les plus durs pour moi.
Le plus dur était la frustration de voir autant de personnes sans ressources à qui on ne pouvait pas proposer de logement pour la nuit (sachant qu'il faisait TRES froid) faute de place.
Ce qui nous emmène à la détresse d'une mère en pleur et de sa fille qu'on a eu au téléphone et qui, faute de place, ne savait pas où dormir cette nuit… Savoir qu'on va laisser des familles dans le froid cette nuit, ça fait quand même quelque chose.
Tout naturellement, à Porte d'Italie, dans le froid et le camion stationné en double-file, nous avons entonné "Happy Birthday to you", sous les yeux des automobilistes abasourdis.
c etait une nuit de tres grand froid et un appel venait d un gardien qui voulait deloger un squatteur ds le hall chauffé d un musee!
Parfois même de les emmener pour se mettre à l’abri dans des centres d’hébergement pour la nuit (Nuit ou il a fait assez froid avec de la pluie) et de visiter un de ces centres.