Le centre, beaucoup plus grand et plus luxueux que ce que j'imaginais, va non seulement accueillir notre géorgien, le nourrir et le loger pour la nuit, mais aussi le faire consulter un médecin dès le lendemain.
Un autre problème rencontré est celui du suivi des personnes le lendemain matin.
La diversité des appels peut être surprenante et suscite à chaque fois une émotion différente, telle que de la peine avec une touche de colère lorsque les places manquent aux centres d'hébergement et parfois un sentiment partagé lors de l'annonce d'une possible place alors qu'on sait que le même combat des places aura lieu le lendemain.
Nous l'avons emmenée dans un foyer spécial pour les familles et une démarche de réinsertion devait être entreprise dès le lendemain.
est ce que je suis à l'abris de me retrouver du jour au lendemain dans cette situation ?
En bref, cette nuit nous esquisse la réalité crue des rues, une misère triste et souvent alcoolisée, une misère avec un perpétuel lendemain perpétuellement identique, une misère qui touche ceux qui ont été 'comme nous', et qui malgré la bonne volonté des multiples associations, centres, intervenants (vraiment beaucoup, ça m'a étonnée), n'apparaît pas trouver de solution à long terme.
Pour les sans abris, l’attente interminable au téléphone pour savoir s’il reste une place disponible en centre pour la nuit, et le fait qu’il faudra de toute façon recommencer le lendemain car les places sont attribués pour une seule nuit le plus souvent..
On s'assure avec l'équipe qu'elle sera bien dans un secteur de femmes et on lui donne rendez-vous pour le lendemain, pour un autre foyer après une autre journée dans la rue. […] Je craque, je lui dis que je reviendrai le lendemain soir la voir avant que le Samu vienne la chercher […] Frontière ténue entre professionnel/privé En quittant la dame à qui j'ai promis de revenir le lendemain en civil, on debrieffe avec les collègues dans le camion. […] Et le lendemain matin, la même galère, encore et encore.
Au-delà de cette aide d'appoint, le SAMU social peut effectuer une évaluation sociale par les travailleurs sociaux et leur venir en aide pour leurs différentes démarches administratives mais propose aussi une évaluation de leur santé d'abord par une IDE puis par un médecin le lendemain matin.
Et quand enfin ils ont une place, le lendemain il faut tout recommencer !
Mais la quête d'un abri pour la nuit suivante recommence dès le lendemain, puis le surlendemain...
C'est pourquoi je pense que rendre cet atelier obligatoire est une mauvaise idée, car cela donne l'impression à certains professionnels du 115 que nous sommes là uniquement par obligation, de plus ces professionnels ne souhaitent probablement pas avoir d'étudiants tous les jours ce qui les pousse a être désagréable, et toute la promotion étant obligée de passer, on se retrouve avec des dates qui ne sont pas idéales (lendemain de conf et veille de 2e jour de stage).
Quant il lui a été à nouveau proposé de voir le médecin cette fois-ci, il a répondu qu’il ne pourrait pas car le lendemain matin il devait être aux funérailles d’un de ses amis de la rue qu’il connaissait depuis 25 ans.
Nous les avons déposé dans un centre d’hébergement dans le 16ème arrondissement en leur expliquant que, le lendemain, une assistante sociale du centre les verrait pour leur expliquer les démarches à effectuer.
Il aura une consultation avec le médecin le lendemain.
Finalement, la famille devait reprendre le train le lendemain pour rentrer à Rennes.