Ce stage d'une nuit nous fait découvrir ce qu'est le 115 et quels sont les services que l'on peut proposer aux plus défavorisés dont on n'est pas forcément au courant. De plus, cela nous permet d'avoir aussi un abord différent des personnes en difficulté, permettant ainsi d'avoir une autre opinion d'eux et pouvoir leur proposer des solutions à leur situation.
C'était intéressant de voir le travail qu'ils font, ce qu'il se passe dans les rues de Paris pendant que tout le monde dort et ce qui est proposé aux personnes se retrouvant dans la rue. D'un point de vue personnel, j'ai apprécié que l'on nous propose une garde en dehors de l'hôpital, que l'on nous fasse voir un autre milieu que le milieu hospitalier. […] J'aurais aimé être venue par exemple avec un stéthoscope et être invité à proposer mon avis quant à la prise en charge médicale des personnes (juste sur le fait de leur conseiller d'aller voir un médecin par exemple).
J'ai passé ma nuit au SAMU Social dans le camion dédié au quadrillage du 17ème arrondissement, ceci veut donc dire que l'on a effectué très peu d'arrêt pour proposer de l'aide aux gens dans le besoin. Malgré ceci, les quelques arrêts que nous avons effectué ont été très bénéfiques pour moi sur le plan humain : proposer spontanément de l'aide aux personnes sans abris dans le respect de l'autre est une chose appréciable.
Cette expérience du SAMU social est particulièrement enrichissante et je suis ravie qu'elle nous soit proposée au cours de nos études. […] La partie double écoute permet de bien comprendre le fonctionnement du SAMU social avant de sortir et d'avoir une vision globale de ce que l'on peut proposer aux personnes dans le besoin au cours des interventions.
Le but de la maraude semble principalement de proposer un hébergement, car lorsqu'une personne le refuse, il y a peu de choses à lui proposer: on arrive vite à court de nourriture et on ne donne pas de couverture sur demande.
Pendant La maraude en camion, j'étais dans le camion "signalement", donc on allait d'adresse en adresse sans trouver la personne parfois, mais le plus souvent on trouvait les gens et on leur proposait une nuit en centre. […] Merci de nous la proposée.
Ce qui est dur c'est quand on a plus d'hébergements disponibles a proposer.
je me suis présenté pour la garde et au bout de 30 minutes on m'a proposé de me laisser rentrer chez moi.
un contact humain intéressant avec les gens qui travaillent régulièrement la bas,qui m'ont acceuilli très gentillement et ou l'esprit d'équipe est indispensable puis avec les SDF qui montrent un réel désir d'échange meme s'ils n'acceptent pas toujours les soins et les aides qu'ont leur proposent. c'était instructif de connaitre un peu plus les structures et les aides proposés pour les plus défavorisés que le travailleur social m'a expliqué.
Le simple fait de parler permet c apporter du réconfort en plus des repas et des hébergement proposés.
C'est une bonne expérience que la fac nous propose.
Surtout dans certains situation où ils ne peuvent rien faire face aux personnes isolées qui refusent l'aide qu'on leur propose.
Néanmoins c'est assez frustrant l'aide proposée car elle est le plus souvent temporaire.
Je trouve ça bien qu'elle reste proposée aux etudiants.
Lorsque nous leur avons proposé d'un lit pour la nuit, ils ont refusé et ont préféré rester ensemble. J'ai été également surprise par le fait qu'on propose beaucoup de vêtements, couvertures, nourritures mais que les gens ne prenaient uniquement ce dont ils avaient réellement besoin et n'en demandaient pas plus.
Malheureusement, le SAMU SOCIAL ne peut que proposer des aides temporaires.
Cette expérience nouvelle et unique devrait être proposée à tout étudiant de santé.
Cela m'a forcé à réfléchir sur les problématiques concrètes de la vie dans la rue, par exemple: pourquoi ces familles restent-elles dans la rue jusqu'à cette heure tardive, avec leurs enfants, malgré la chambre qui leur a été proposée par le 115? […] J'imaginais naïvement le nombre d'hébergements proposés plus conséquent, et j'ai été effarée de voir la vitesse à laquelle le 115 se retrouve en pénurie de lits, et par conséquent la sélection drastique des appelants sélectionnés.
Ils proposent des aides, des orientation vers telle ou telle structure sociale, où trouver de la nourriture, où trouver des douches, et propose des hébergements d'urgence et des consultations avec des médecins. […] Donc on part en camionnette dans les rues de Paris pour aller proposer de l'aide, de l'eau, un peu de vêtements et de nourritures à ces personnes.
La double écoute était aussi informative avec la répartition des logements, les demandes des familles et les aides qui peuvent leur être proposé.
Je remercie grandement la faculté d'avoir proposer cette garde.
C'est très bien que la fac nous propose ce genre d'ouverture d'esprit mais sur la base du volontariat c'est mieux je trouve, on a déjà un emploi du temps bien chargé..
J'ai pu les interroger, connaître un morceau de leur histoire et proposer un peu d'aide.
De plus, j’ai eu un fort sentiment d’impuissance durant la double écoute avec peu de solutions à proposer aux personnes demandeuses.
C'est la première fois que je faisais une maraude avec la possibilité de proposer un logement aux sans-abris.
Il serait peut être bon de proposer de faire des maraudes aux autres filieres que médecine, paramédical et même dans des filieres n ayant aucun rapport avec le monde médical.
Concernant les équipes du SAMU Social, j'ai été frappé par l'investissement personnel de chacun des membres vu les situations d'urgences traitées au coup par coup sans pouvoir proposer de solution pérenne.
Sinon, concernant la garde, on a ramené un sdf dans un centre d accueil et proposé quelques cafés dans la rue.
Lors de la maraude, le fait d'aller vers les gens pour les aider, leur proposer un thé, de l'eau et vérifier si les enfants sont en bonne santé permet de réhumaniser ces personnes qui sont à la rue.
J'ai trouvé cela intéressant de participer initialement à la double écoute, cela permet d'avoir un premier aperçu de l'activité du SAMU social et des différentes possibilités proposées suite aux appels.
L'équipe était très professionnelle mais malheureusement j'ai été déçue de voir qu'on avait si peu de solutions à proposer.
Petit réconfort aux victimes de la précarité à proposer par-ci par-là avec une soupe, un café quelques mots échangés entre haleine alcoolisée le plus souvent et blouson bleu, avant de proposer un hébergement, souvent refusé.
Pour éviter cela, certains écoutants ont décidé de ne pas proposer de place à l'homme si une place n'est pas garantie pour la femme. […] Lors de la tournée dans le camion, j'ai ainsi pu constaté que la plupart des arrêts se soldaient par une impossibilité à subvenir à la plupart des besoins : pas d'hébergement disponible pour la nuit, pas de vêtements d'enfant à proposer, juste du café, un sourire, et des conseils de redirection vers une assistance sociale et des centres fournissant nourriture, vêtements, et douches.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme. Je n'ai pas été satisfaite du peu que l'on a proposé à toutes ces personnes en détresse dans la rue.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme. Je n'ai pas été satisfaite du peu que l'on a proposé à toutes ces personnes en détresse dans la rue.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme. Je n'ai pas été satisfaite du peu que l'on a proposé à toutes ces personnes en détresse dans la rue.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme. Je n'ai pas été satisfaite du peu que l'on a proposé à toutes ces personnes en détresse dans la rue.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme. Je n'ai pas été satisfaite du peu que l'on a proposé à toutes ces personnes en détresse dans la rue.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme. Je n'ai pas été satisfaite du peu que l'on a proposé à toutes ces personnes en détresse dans la rue.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme. Je n'ai pas été satisfaite du peu que l'on a proposé à toutes ces personnes en détresse dans la rue.
De la même manière que ce que l'on a pu nous proposer avec le CFCV ou le Sida info service je trouve ça constructif de nous montrer l'envers du décore.
En discutant avec lui,on a appris qu'on lui avait diagnostiqué un diabète de type I et pourtant il était sorti contre-avis de l’hôpital dans lequel on proposait de l'hospitaliser.
Une découverte des condition d'hébergement proposé au personne sans abri qui sont tout simplement inhumaine.
S'il faut en retenir quelque chose, c'est sans doute que le SAMU social n'a pas pour vocation de sortir les gens de la misère, mais de leur proposer une aide uniquement temporaire (hébergement pour une nuit, soupe, couverture).
C'est une très bonne initiative de la part de la faculté de nous proposer ces gardes ; ce serait à refaire, j'y retournerai sans hésiter !
Que ce soit par l’écoute, les quelques denrées alimentaires proposées ou même le rapatriement dans un centre d’hebergement pour la nuit, on a l’impression de se rendre utile aux usagers ce qui est d’autant plus parlant lors de leur remerciement et élan d’affection envers nous.
Je pense que cette nuit d'observation me servira à mieux appréhender la relation avec les malades et notamment les cas où le patient refuse les soins proposés car sa vision de la situation diffère de celle des soignants.
Les intervenants ont donc proposé un logement pour la nuit, mais pas plus.
L'intérêt de cette garde est d'aller à la rencontre des personnes en situation de grande exclusion, parfois des familles, de leur proposer des accueils dans des centres d'hébergement d'urgence, de leur donner des soins d'hygiène, mais surtout de renouer le contact avec eux.
Les personnes démunies se retrouvent donc parfois déçues par rapport à leurs attentes, notamment les familles pour lesquelles il y a très peu d'hébergement: par exemple un jeune couple avec un bébé d'1 an que nous avons rencontré dans la nuit, qui se voit proposer un café à la place d'un hébergement, la mère en pleurs devant nous.
Je n'ai pas trouvé que l'approche des intervenants était toujours la bonne ils ne sont pas toujours a l'écoute de tous et doivent faire un choix a qui ils proposent un hébergements.
Cependant on constate que l'action du Samu social reste quand même limité, notamment dans la prise en charge des SDF, puisque qu'on propose à ces derniers uniquement des logements d'urgence à renouveler chaque nuit ou des soins d'urgence mais sans régler de façon pereine leur situation.
Nous lui avons proposé une soupe, qu'il a joyeusement accepté. […] Puis, nous lui avons proposé d'entamer des recherches pour l'héberger cette nuit.
Proposer ces gardes aux étudiants en leur laissant le choix d'y aller ou non semble plus adapté.
C'est une expérience qui change radicalement du cursus classique proposé par la faculté et je suis très favorable à ce genre d'atelier (tout comme la double écoute contre le viol).
J'aurais aimé avoir un "cours" sur les moyens proposés aux professionnels de santé face à un sdf hospitalisé pour accompagner sa sortie de l'hopital.
La maraude est particulièrement intéressante de part la diversité des rencontres : alors que certains sont très demandeur de l'aide proposée, d'autres sont réticents mais finissent par accepter, d'autres encore refusent malheureusement tout contact...
J'ai été étonnée de voir qu'ils ne proposaient pas de prise en charge au long cours (pour au moins quelques mois).
On n'avait pas grand chose à leur proposer à part l'adresse d'une asso qui s'occupe de roumains..
Comme la nuit était déjà bien avancée nous lui avons proposé la seule place restante disponible.
Il est cependant malheureux de constater que le SAMU SOCIAL, réservé à l'urgence sociale, soit désormais une association pérenne en matière de droit au logement et qu'aucune solution durable n'ait été proposée de nos jours.
J'ai cependant été surprise des moyens dont dispose le samu social, notamment le peu de place d'hébergement et le fait que ce n'est valable qu'une seule nuit, je pensais qu'il proposait des solutions plus durables.
Aller au devant des gens pour leur proposer une aide peut sembler difficile au premier abord.
J'ai trouvé intéressant de proposer cette nuit avec le samu social.
On leur a proposé du café, des soupes. J'ai surtout été touché par la condition des femmes (jeunes) qui vivaient dans la rue, elles n'ont pas de première nécessité (sous vêtements, protections hygiéniques) on leur a donc proposé quelques paires de chaussettes et de culottes.
D'autre part, j'ai été assez choquée d'apprendre que la majorité des lits proposés étaient des lits superposés alignés dans un ancien gymnase, où il n'y a aucun respect des règles d'hygiène, aucun accueil pour ceux qui viennent y dormir et presque aucune sécurité. D'ailleurs, beaucoup des sans-abris qui avaient déjà été là-bas refusaient cet hébergement lorsqu'on le leur proposait.
Par ailleurs, on se rend compte que la problématique médicale est très présente chez de nombreux demandeurs ( pathologies psychiatriques +++, blessures handicapantes) et détermine l'orientation qu'on peut leur proposer […] Pas de nourriture à leur proposer. […] Dédier une équipe pour ramener les pris en charge vers les centres d'hébergement de façon plus groupées permettraient aux autres équipes d'aller à la rencontre des personnes dont l'exclusion est telle qu'elle ne leur permet plus de formuler une demande, afin de créer un lien, proposer un café, une soupe.
On prend conscience que l'aide qui est proposée aux sans abris, n'est pas forcément acceptée par ceux ci.
Apprendre à parler avec des personnes défavorisées et leur proposer de l'aide fut important pour moi.
Depuis cette garde, je me rends compte qu'il ne nous coûterait rien à échanger un mot ou deux avec des SDF que l'on rencontre, ou bien à leur proposer ne serait-ce que des frites du MacDo...
La maraude en camion m'a permis de mieux comprendre la nature des interventions du SAMU social et ce qu'il avait à proposer aux personnes dormant dans la rue.
Ces gardes sont une excellente formation pour les futurs médecins que nous sommes, et j'espère vivement qu'elles continueront à être proposées aux externes !
Une femme enceinte appelait pour pouvoir dormir dans un centre, l'écoutante lui a proposé une place dans un centre, mais la jeune femme préférait dormir dehors plutôt que d'être séparé de son conjoint.
Ainsi l'incurie n'est-elle peut-être pas une fatalité, et l'on peut alors réfléchir à proposer à chaque patient sdf d'"arrêter", exactement de la même manière qu'on propose à chaque patient tabagique d'arrêter.
Ce qui m’a avant tout marqué c’est le calme et la confiance de certains, de ce qu’on pouvait proposer ils n’ont accepté qu’un café ou une soupe, la rue leur semblant sans doute plus fiable et rassurante que n’importe laquelle des structures qu’on pouvait leur proposer ...
Ce fut très triste de voir une telle situation sans qu'il n'y ait de solution à lui proposer pour le sortir de cette vie . Beaucoup de personnes que l'ont venait voir volontairement pour proposer un café ou une soupe nous remerciaient avec beaucoup de bonté et nous tenaient même au courant de leur avancées pour certains , comme ce monsieur qui avait trouvé une association ou se rendre chaque jour pour entretenir des relations amicales .
Nous avons discuté avec plusieurs SDF connus de l'équipe avec laquelle j'étais, accompagné deux sans-abris dans un centre d'hébergement d'urgence et rencontré un monsieur depuis peu dans la rue à qui nous avons proposé d'établir un dossier afin de le faire admettre dans un centre d'hébergement pour l'hiver.
L'équipe est assez accueillante mais par exemple peu d'explication sur le rôle du représentant social concrètement (oui il donne des numéros mais nous n'assistons pas aux entretiens avec sans papiers, cela n'a même pas été proposé).
Jamais laissée toute seule, toujours prise en charge La partie double écoute étant celle qui m'a le plus intéressée: car c'est celle qui permet de proposer de vraies solutions: une place, une endroit pour manger.
La partie double écoute était elle même très prenante avec les histoires des différents appelants, et la difficulté morale d'avoir à faire le choix de leur proposer ou non un lit pour la nuit.
Et quand je vois les conditions d'accueil à "la boulangerie", je comprend le rire jaune que certaines personnes ont lorsqu'on leur propose de les héberger.
Je recommande fortement de continuer à proposer ces gardes en D2, elles sont particulièrement enrichissantes, merci.
C'est une très bonne idée de proposer cette garde obligatoire qui nous fait sortir un peu de l'hôpital.
Je n'ai pas bien compris l'utilité de la démarche, les échanges étaient limitées par l'imprégnation alcoolique des sujets et peu des SDF souhaitaient aller dans les foyers proposés.
La deuxième d'un point de vue technique ; meme si la garde n'avait pas une visée medical pure, le fait d'aller à la rencontre du "patient" directement au terrain a été une experience interessante qui contraste avec les mode d'approche classique oùle patient se deplace a la rencontre du secteur medicale (en ce sens je pense que l'on devrait propose une garde au vrai SAMU au cour du 2eme cycle)
J'ai été surprise de l'opposition entre le moment de la double écoute où les appels se multipliaient pour trouver une place en logement qu'on ne pouvait pas donner, et la maraude où chaque fois qu'on proposait une place spontanément aux sans abris croisés dans la rue, elle était refusée, malgré la neige qui tombait cette nuit là...
Cette expérience m'a montré à quel point la précarité pouvait toucher n'importe qui, et qu'il sera important dans notre future vocation d'être vigilants aux personnes qui pourraient avoir besoin d'aide afin de leur proposer un suivi social pour ne pas qu'elles soient seules. […] En effet, les maraudes ont l'obligation de s'arrêter auprès des familles qu'elles croisent tout en sachant qu'elles ne pourront pas leur proposer de place pour la nuit.
L'un des hommes venait d'Italie et Armand qui restait en retrait assis par terre sur ses affaires c'est tout de suite proposé pour aider à dialoguer car ayant voyagé dans de nombreux pays du monde il parlait entre autre couramment l'italien. Étrange situation que celle-ci dans la nuit à Paris dans un coin de rue sentant mauvais, ou un SDF proposait ses services pour discuter en italien pour aider deux hommes à trouver un foyer pour la nuit, alors que lui même allait rester dehors pour la nuit et qu'aux yeux de la société il n'est utile pour personne.
- connaissance du circuit de prise en charge du 115 - solution que l'on pourra proposer à une personne dans le besoin - l'engagement des travailleurs sociaux force le respect même si - de mon point de vue - certains manquent à la nécessité d'une juste distance professionnelle à l'égard des secourus, s'exposant à une charge émotionnelle inappropriée, notamment en assistant fréquemment aux enterrements (cela m'a été rapporté) - la détresse et la pauvreté ne doivent pas dispenser certains sans-abris du civisme élémentaire : ne pas uriner dans sa tente avec coulée des mictions sur le trottoir, ne pas jeter ses mégots, détritus et habits souillés sur les voitures ; en particulier l'aménité des travailleurs sociaux ne doit pas se transformer en indifférence vis-à-vis de ces actes sur les lieux d'intervention
Possibilité de visiter les centres de logement et de voir quelles solutions sont proposées a ces personnes, mais malgré ça nuit plutôt calme dans l'ensemble avec très peu de signalements, mais il ne faisait pas extrêmement froid ni trop de vent.
Les personnes qui font appel au SAMU social ont des profils différents (migrants ou pas, travailleurs ou pas, ayant un passé carcéral ou psychiatrique ou pas) et sont soit généralement dans la rue depuis peu et souhaitent un hébergement, soit sont généralement dans la rue depuis plus longtemps et refusent l'hébergement proposé pour la nuit, mais demandent un repas chaud, des vêtements...
J'ai quand même beaucoup apprécié la proximité des travailleurs sociaux avec les usagers, et le fait de pouvoir moi-même leur parler tout en ayant l'impression de pouvoir leur proposer des solutions (ce qui est impossible dans la vie de tout les jours, j'ai toujours trouvé frustrant de voir des sdf sans pouvoir faire grand chose).
C' était une nuit très enrichissante Au début j'appréhendais le contact avec les personnes sans-abris car je trouve que c'est particulièrement difficile d'être empathique dans une situation où l'on a jamais pu ressentir ce qu'ils ont vécu Finalement en observant les équipes on trouve un rapport neutre et bienveillant, et beaucoup d'humanité à leur côté La situation des femmes sans abris m'a marquée, car elles sont les plus fragiles mais refusent pour la grande majorité l' aide qui leur est proposé Également un moment marquant, lorsqu'un sdf se trouvant devant le centre demande à être hébergé, on ne peut pas accepter car sinon tous les sdf viendraient directement devant le centre et cela deviendrait ingérable Mais la situation était difficile à appréhender psychologiquement
Mais c'est sans doute la part d'impuissance de l'équipe du samu social à proposer des solutions de logement aux sdf demandeurs qui m'a le plus attristé.
J'ai apprécié la bonne volonté et les efforts réalisés par les membres de l'équipe du samu social pour écouter et proposer un début de solution aux personnes en difficultés, pour permettre de leur donner une orientation et entamer un chemin (certes long) vers la réintégration sociale.
Bon accueil général, et assez complet avec double écoute, et maraude, avec possibilités de partir après la pause (ce qui est suffisant pour avoir un bon aperçu du travail du 115) En revanche, il serait beaucoup mieux de proposer cette garde en P2 (ou en D1) car en D2, on a déja bcp de garde et ça en rajoute une (non payée) donc difficile de se motiver pour y aller (même si je ne regrette pas), en P2 on n'attend que ça, en D2 on est déjà blasé donc oui en P2 ça serait plus porfitable.
Les hôtels proposés par le 115 sont souvent très éloignés de Paris ce qui rend incompatible la scolarité des enfants à long terme.
On est passé dans le centre de Romain Rolland, qui pour le coup propose des bonnes choses et les gens ont l’air globalement content de pouvoir y aller, même si cela ne dure qu’une nuit.
On lui propose de passer la prendre en camion un peu plus tard dans la soirée lorsque la maraude aura commencé.
Par exemple, nous sommes allés chercher un sans abris en fauteuil roulant, paraplégique qui devait faire des autosondages dans les toilettes publiques et nous ne pouvions lui proposer qu’un logement pour une nuit...
Nous lui avons proposé une place pour se laver, dormir et trouver des vêtements : il a refusé.
Globalement cette garde était assez intéressante, et donne une vision plus concrète de ce que propose le samu social et le 115, on appréhende différemment les sans-abri.
Nous avons vu plusieurs cas différents, variant d'une femme seule refusant une partie de l'aide proposée (car elle trouvait que le SAMU SOCIAL ne fournit pas assez de stabilité sur le long terme) à un couple expulsé de leur hébergement que nous avons pu déposer dans un centre pour la nuit.
La double écoute était vraiment intéressante j'ai beaucoup appris notamment sur les structures d'hébergement d'urgence propose aux sans abris, avant la garde je ne savais même pas ce que cetait le SAMU social c'est pour dire.
Je suis restée jusqu'au bout de la nuit alors qu'ils m'ont proposé de me ramener plus tôt, tellement ils m'ont mis à l'aise, et étaient à l'écoute de toutes mes questions.
Au cours de notre formation, nous n'avons malheureusement que très peu de temps accordé à la dimension sociale de la médecine et proposer ce type "d'atelier" est une bonne chose.
Plus tard, quand je serais face à un patient sans abri je lui proposerai d'appeler le 115 en sachant ce qui se passe derrière que ça soit le nombre de demandes (chiffres qui m'ont interpellé 600 familles à la rue à Paris et en moyenne 6 accouchements par jour) et de dispositifs, les types de dispositifs (l'hébergement de nuit, le chapsa, l'hébergement de jour, les distributions de petit déjeuner) et la manière dont se fait la répartition.
Il n’y avait plus de places en centre d’hébergement, et lorsque nous lui avons proposé de la nourriture, une boisson chaude ou un duvet, l’homme a refusé en nous répondant que nous devrions garder cela pour d’autres personnes qui en avaient vraiment besoin.
Du fait que les personnes vues étaient déjà connues, je n'ai pas pu appréhender précisément l'impact du rôle des assistantes sociales auprès des usagers (une liste des aides proposées et des choses mises en place ne serait peut-être pas intéressant, mais quelques exemples ou grandes orientations seraient utiles dans la plaquette de présentation).
J'ai apprécié pouvoir parler à ces personnes que l'on voit si souvent dans la rue et à qui l'on adresse pour la plupart pas même un regard, j'ai pu entendre leur point de vue, en apprendre un peu plus sur leur condition de vie et voir que le SAMU social propose une réelle aide notamment par leurs locaux.
La maraude m'a plue car j'ai trouve constructif d'observer la maniere de rentrer en contact avec les personnes en besoin et de leur proposer de l'aide ainsi que d'ecouter leur histoire.
Néanmoins, c'est dommage que leur prise en charge ne s'inscrive pas dans la durée, on propose à ces personnes dans le besoin une nuit à l'abri, mais on ne les aide pas vraiment à prendre conscience du fait qu'elles doivent se prendre en main, réagir!
A voir si c'est pas possible de proposer des gardes supplémentaires pour les volontaires?
Ce fut une expérience enrichissante, j'ai appris de nouvelles choses et un peu plus sur les mesures sociales proposées aux personnes en situation précaire et la façon dont celles ci sont mises en place en pratique.
Je trouve ça vraiment dommage d'obliger les étudiants à réaliser cette ''garde'' plutôt que de la proposer sur la base du volontariat.
Nous avons ensuite rencontré 3 jeunes à qui nous avons pu proposer des places en centre d’accueil pour la nuit et nous les y avons emmenés.
Au-delà de leur apporter à manger et de leur proposer une place en centre d'hébergement, ils entretenaient un véritable lien social, voire une certaine amitié.
J'ai apprécié le fait de pouvoir travailler avec les écoutants et les maraudeurs: avec les premiers on se rend compte de l'organisation globale de l'aide proposée, et avec les seconds on peut aller au plus près du problème pour y trouver une solution, bien que temporaire le plus souvent.
J'ai malgré tout été étonné quelque peu frustré de voir que la plupart des solutions proposées sont de rappeler le 115 encore et encore ou alors de se rendre dans des centres où des hôpitaux éloignés des appelants sans s'assurer toujours de leur compréhension ou de leur capacité à s'y rendre..
Cette garde est une bonne chose pour quelqu'un avec très peu d'expérience sur le plan social tel que moi : on apprend à écouter les gens dans le besoin, leur histoire et une solution leur est toujours proposée que ce soit à court terme ou sur le long terme.
J'étais vraiment très choquée du nombre de gens qui appelaient le 115 tous les jours, et surtout du manque de places d'hébergement que le SAMU social était en mesure de proposer, par rapport à la demande.
Nous avons longuement discuté afin de lui proposer des solutions pour ses procédures.
Il lui a alors proposé le passage d'une maraude qu'elle a accepté.
Et parfois j'ai été choqué de l'agressivité de certains lorsqu'on leur proposait de l'aide, ça apprend l'humilité lorsque l'on pense leur apporter ce dont ils ont besoin et qu'il leur faudrait beaucoup plus!
Cela m'a marqué car il était très reconnaissant et ouvert aux aides psychiatriques que lui a proposé l'IDE du Samu Social, c'était très touchant car j'avais le sentiment que le Samu Social lui était d'une aide incroyable et qu'il se raccrochait réellement à eux. […] Enfin, cela permet de mieux comprendre les situations de vie des personnes et les différentes plateformes d'aide que l'on peut leur proposer.
Nous lui avons proposé de l’emmener au CHU (centre d’hébergement d’urgence) Romain Rolland pour passer la nuit, ce qu’il a accepté avec joie. […] A certains, nous avons proposé un café ; à d’autres une soupe, un thé ...
Lors de la maraude, le fait d'aller, en équipe, à la rencontre de personnes exclues et de pouvoir leur proposer un repas chaud, une couverture voire un hébergement lorsque c'est possible m'a permis de me sentir utile et de ne plus détourner les yeux devant des situations terribles et pourtant banales.
Ils proposent également une place en centre d’hébergement pour la nuit pour qu’il puisse prendre un repas et ne pas dormir dehors.
Nous avons été à la rencontre de personnes sans abris pour leur proposer des boissons chaudes, de la soupe, des gâteaux, quelques petites fournitures pour leur quotidien, des soins médicaux de base mais aussi une écoute, du soutien et des conseils.
Au cours de ma garde j'ai eu l'occasion de voir et de visiter plusieurs lieux d'hébergement qui sont proposés aux gens de la rue et c'est probablement la première fois que j'ai écouté ainsi que parlé à des personnes vivant sur la rue.
Nous n'avons pas rencontré d'enfants ce soir-là, mais des hommes tout autant en difficulté, isolés, à qui nous avons "le luxe" de pouvoir proposer un repas et un hébergement, si précaires soient-ils.
Malheureusement, un sentiment de "non finalité" me reste : on ne propose à ces personnes lors des maraudes que des solutions provisoires...
Nous leur avons proposé un logement pour la nuit qu'ils ont acceptés.
La garde a commencé par une double écoute au 115 qui m'a perturbé sur plusieurs points : - le nombre aussi faible de places d'hébergement libres en centre - le refus d'hébergement avec écoutante expliquant qu'on ne peut pas proposer un hébergement plusieurs nuits d'affilée ou du moins, que ces personnes ne sont pas du tout prioritaires - le nombre de places d'hébergement plus faible attribué aux femmes. […] Cela consistait à aller voir les personnes sans abris signalées, leur proposer une collation ou boisson chaude, en ramener un ou deux dans les lits de soins d'urgence, ou bien partager un moment chaleureux en discutant.
Globalement, cette nuit aura été pour moi l'occasion de m'intéresser aux activités du samu social et d'en apprendre plus sur l'organisation des hébergements proposés aux sans-abris et à la condition des migrants. […] Dans la mesure où on n'apprend rien de purement médical, il serait peut-être judicieux de la rendre facultative, et de la proposer aussi aux D1 que ça intéresse.
J'ai été particulièrement impressionnée par la qualité des infrastructures mises à disposition pour les personnes " en détresse ", ainsi que les services qui leur étaient proposés ( restauration, cours de langue etc. ) .
Les deux parties proposées sont autant enrichissantes l'une que l'autre: la double-écoute, parfois très émouvante (notamment quand des enfants appellent), rend compte de la détresse psychologique des sans-abris; la maraude, de 21h a 3h du matin, avec un chauffeur, un infirmier et un travailleur social, est également enrichissante dans la mesure où elle nous oblige à approcher les SDF et à leur parler, alors que spontanément il est vrai que ce ne sont pas forcément les personnes vers qui nous nous dirigeons dans la vie quotidienne.
Je conseil fortement de continuer de proposer cette expérience aux étudiants de médecine.
Cependant expérience très triste, surtout en le soir du réveillon, ou on a dû expliquer à certains qu on n avait pas de solution a leur proposer pour se loger ce soir faite de place.
Nous avons sillonné le 19e arrondissement de Paris pour proposer un peu d'aide et de soutient aux sdf.
- les aider dans les démarches administratives et leur proposer une assistance sociale - distributions de café, de duvets, de préservatifs
Alors que d'autres recherchaient un endroit où dormir, faute de places ne pouvions leur proposer une solution lorsqu'ils étaient en groupe.
C’est une expérience enrichissante car on ne connaît pas forcément ce milieu et les aides sociale proposées aux personnes isolées ou familles dans le besoin.
Ils sont là pour proposer des solutions d'urgence, à très court terme. Ils sont la représentation de la bonne conscience de la société, histoire de dire "on n'est pas des animaux, si un homme dort dehors on lui propose un hébergement dans la mesure du possible et 2-3 bricoles". […] Ce n'est pas une visite avec une assistance sociale proposée dans les foyers que tout s'arrange.
Concernant la double écoute au 115 : Avant que l’on nous installe à un poste on nous propose un petit livret qui nous explique l’organisation et les différentes missions du 115 ainsi que le déroulement de notre garde. […] A la fin de notre garde l’équipe c’est très gentiment proposé de me déposer chez moi.
Pour ce qui est de la maraude, je trouve qu'il était important d'établir un contact proche auprès de ces usagers de la rue afin de tenter de leur trouver un refuge pour au moins un nuit, leur permettre de prendre une douche, de boire, de manger, et même si certains refusaient malgré toutes nos tentatives pour les convaincre de monter dans le camion avec nous pour être emmené dans un meilleur endroit pour eux, il restait tout de même possible de leur proposer des chaussettes, un café, une soupe, ce qui reste une aide très appréciable. […] Pour finir, je dirais qu'il serait plus juste de proposer ce stage sur la base du volontariat et non de le rendre obligatoire pour tous les D2 car cela relève de l'absurdité et que tout le monde n'a pas forcément envie de devoir rester toute la nuit à marauder pour ensuite devoir prendre le RER le matin pour ceux qui habitent loin par exemple, et certains n'auront pas forcément l'envie d'être confronté à ce genre de milieu non plus bien qu'il reste capital de saisir l'importance de ce type d'aide social et humanitaire.
Il nous a demandé des gants, de la soupe et un café, nous lui avons en plus proposé des chaussettes et de l'eau qu'il a accepté.
Merci à Paris VI de nous proposer cette expérience.
J'ai été étonné par tous ces foyers, je ne pensais pas qu'il y en avait autant, et que l'on proposait autant d'aide pour les sans abris, que ce soit du logement ou bien de l'aide sociale.
Mais j'ai surtout passé une très bonne garde parce que j'étais avec une équipe géniale j'ai demandé à rester alors qu'il me proposait de me ramener chez moi plus tôt !
Aller voir les gens, être dans le contact, proposer toute l'aide que l'on peut apporter, même si parfois il faut faire face à des refus...
Et l'équipe de maraude se propose volontiers de nous déposer chez nous, à condition que cela soit sur Paris, en début de deuxième maraude (je pense que nous considérant comme des petits jeunes, ils nous accordent le droit de rentrer plus tôt).
De plus elle permet de présenter les structures d'accueil proposées par le SAMU.
.) : Arrivée avant 18h, j'ai attendu 40-45 minutes avant de commencer la double écoute; Je n'ai pas participé au briefing de 20h car cela ne nous a pas été proposé; avant de partir en camion, pause cigarette et boisson de 30-40 minutes à nouveau pendants lesquelles j'étais totalement ignorée; dans le camion, pas de proposition de monter à l'avant, on m'a fait signe de m'installer à l'arrière et ne m'a quasi pas parlé de la nuit; pendant les interventions à pied, j'étais à nouveau laissée à l'écart.
A l'arrivée, il était impossible de ne pas lui proposer un autre hébergement, son enfant paraissait aréactif et il commençait à faire froid.
Une expérience géniale, qui change la vision que l'on peut avoir des défavorisé, et qui devrait être proposé à l'ensemble des gens en formation dans le domaine de la santé et du social.
Ce monsieur avait en plus des problèmes de santé importants donc il lui avait été proposé une consultation avec le médecin d’un centre où il avait pu être hébergé il y a deux nuits de cela, cependant il n’a pas pu voir le médecin à ce moment là. Quant il lui a été à nouveau proposé de voir le médecin cette fois-ci, il a répondu qu’il ne pourrait pas car le lendemain matin il devait être aux funérailles d’un de ses amis de la rue qu’il connaissait depuis 25 ans. […] J’aurais ainsi aussi appris ce qui peut être proposé à ces hommes et ces femmes pour les héberger.
Le SAMU social a surtout la capacité de proposer un hébergement pour la nuit dans un de leur Centre d'Hébergement d'Urgence (CHU) pour les personnes isolées, et pour les familles avec enfants en bas âge peut solliciter en urgence une place dans un hôtel partenaire. Au-delà de cette aide d'appoint, le SAMU social peut effectuer une évaluation sociale par les travailleurs sociaux et leur venir en aide pour leurs différentes démarches administratives mais propose aussi une évaluation de leur santé d'abord par une IDE puis par un médecin le lendemain matin.
A partir de là, je comptais les minutes qui me séparaient de la fin de la garde puis ils ont proposé de me déposer chez moi aux alentours de 2h30.