J’ai trouvé cette garde très instructive et m’a fait découvrir la prise en charge du côté socio-économique des personnes en difficultés, intimement liée à la prise en charge médicale.
Il est très formateur en tant que futur médecin de savoir quelle peut être la prise en charge d'une personne sans abris, mais aussi de savoir comment relationner avec elle. […] Aussi la bienveillance et la gentillesse de l'équipe est un véritable exemple à suivre dans la prise en charge des malades et des personnes en situation de précarité.
Globalement cette nuit au SAMU social permettait de voir la prise en charge des patients aux conditions socio-économiques très précaires sous une forme plus sociale que médicale. C'est le vrai intérêt de cette garde (puisqu'aux urgences, la prise en charge du patient SDF est (en dehors des vraies urgences) assez sommaire, la plupart du temps une simple surveillance pour dégrisement).
Garde intéressante qui offre une autre image de la prise en charge des personnes dans le besoin.
Garde intéressante qui offre une autre image de la prise en charge des personnes dans le besoin.
J'ai spécialement été marqué par la prise en charge de certaines personnes qui n'auraient pas forcément demaundé de l'aide par elles-mêmes, mais qui étaient dans le besoin de manière évidente. C'était très triste de voir à quel point, une prise en charge en hébergement, ne pouvait être satisfaite que pour une partie des demandes.
J'ai trouvé beaucoup d'intérêt à faire cette garde : échanges avec l'équipe, double écoute, travail sur le terrain d'écoute et de prise en charge de la détresse sociale... Tout cela consiste en une expérience pour moi inédite de la misère bien réelle en bas de la rue, et de sa prise en charge, bien différente par ses aspects et objectifs, que celle que l'on connait aux urgences notamment.
Ce qui me restera de cette garde provient surtout de la différence de prise en charge entre les personne ayant une couverture maladie et les personnes SDF. Je garde une profonde admiration pour l’infirmière du samu social qui se bat pour obtenir une prise en charge en service d'urgence qui aurait été accordée sans négociation à une personne avec une couverture sociale.
Pour les futurs médecins : sensibilisation et rappel que la prise en charge des malades doit être la même pour tous, quelque soit son milieu social, sa personnalité etc... Certaines histoires racontées par les personnes travaillant au SAMU social sont accablantes quant à la prise en charge des patients aux urgences (sans pour autant en faire une généralité).
Etant en stage aux urgences j'ai pu voir l'autre versant de la prise en charge des SDF, celle plus axée sur le social. […] On découvre aussi une prise en charge plus intélligente qui s'essaye à être sur le long cours avec des projets de vie et des aides pour essayer de survivre dans la rue.
Cette nuit passée au SAMU social était une découverte vraiment très enrichissante, car au delà des "maraudes" classiques que j'ai déjà faites, la prise en charge de ces personnes défavorisées se fait plus profondément avec plutôt une prise en charge sur le long terme, avec à terme, une régularisation de la situation sociale, un travail etc..
Je remplis ce questionnaire pour la seconde fois mais il semble y avoir eu un bug la première fois puisque mon évaluation n'a apparemment pas été prise en compte. […] Avoir un aperçut de ce que sont réellement leur conditions de vie est très bénéfique, cela permet de se rendre compte à quel point l'observance thérapeutique et la prise en charge de ces patients est délicate une fois sortit des structures hospitalière et ainsi réfléchir à des stratégies plus adapté à ces situations.
Ce fut ma première nuit de maraude, ayant fait du SMUR j'ai pu me rendre compte des différences entre cette prise en charge sociale et la prise en charge médicale que nous avons en stage.
Très bonne expérience qui rappelle l'importance d'une prise en charge sociale des personnes dans un milieu médical parfois dominé par une approche purement scientifique
La double écoute était intéressante et a permis de découvrir les possibilités mais aussi les limites du 115 (ex : critères de prise en chage des usagers). […] Malgré tout, cette nuit m'a permis de découvrir un autre aspect de la prise en charge des personnes et de me donner un autre regard vis-à-vis des personnes sans abri.
Le samu social aide par plusieurs moyens les sans abris: ils apportent un contact social par les lignes telephoniques et les maraudes systématiques et ils fournissement des informations visant à l'automie de la personne comme les lieux de prise en charge médicale gratuite, les lieux de restauration et les adresses d'assistants sociaux. L'expérience m'a appris pour mon futur travail médical, de prendre en compte toutes les difficultés de la prise en charge du patient sdf, à savoir la relation psychologique, bienveillante avant tout, la résolution des problèmes de la rue qu'ils soient énoncés ou non, l'intérêt d'un examen complet comprenant les pieds, bien souvent dans un état infectieux ou diabétique extrême, et la prise en charge des dépendances.
C'était une expérience humaine très intéressante avec une équipe chaleureuse qui m'a bien prise en charge et qui est à l'écoute. J'ai été impressionnée par l'organisation sous jacente à la prise en charge des personnes en situation de précarité, même si c'est souvent frustrant de ne pas pouvoir placer des familles ou des personnes dans le besoin pour la nuit...
Etant en stage aux urgences, ça permet de voir l'aval de la prise en charge.
La prise en charge et l'aide aux sdf lors du maraudage était bien fait.
Il faisait froid, donc il y avait peu de SDF dans la rue donc je n'ai pas vu de prise en charge dans le camion
Sur le plan médicale premièrement, elle permet d'aborder de façon concrète la prise en charge des patients en situation précaire, et comment un suivi et une prise en charge doit s'organiser en dehors du contexte de l'hospitalisation pour ces patients.
J'ai passé ma nuit non pas à marauder mais à faire rue par rue le 15eme arrondissement (sans aller vers des signalements précis), du coup étant donne qu'il s'agissait d'un quartier plus calme que les autres, je n'ai vu aucune prise en charge ce qui est dommage (de passer 4 heure à faire rue par rue un quartier) C'était intéressant de voir le fonctionnement du Samu social et de poser des questions mais c'est peut être mieux de mettre les stagiaires ou bien dans les maraudes avec les signalements, ou alors si c'est dans le camion qui fait juste le sillonnèrent des quartiers, surtout lorsquil s'agit de quartiers moins résidentiels (et plutôt les 18ème -19e-20e arrondissement) pour voir au moins une prise en charge...
La garde du au SAMU social m'a permis de mieux comprendre les opportunités de prise en charge des personnes en détresse sociale et l'organisation du réseau de soin. […] L'équipe a apprécié mes connaissances médicales pour aider à la prise en charge des patients et a noté que notre aide leur était parfois précieuse.
Pendant ma garde pas d'infirmier à bord du camion donc limitation dans la prise en charge des sdf sur la rues.
Équipe chaleureuse accueillante ouverte au dialogue, la prise en charge des personnes isolées et défavorisées socialement est humaine et toujours orientée vers le bien être de la personne.
D'autre part, il a été d'un grand apport en tant qu'expérience humaine et sociale, de part la prise de contact et la rencontre avec les personnes sans abris, mais aussi le témoignage des équipes en activité, admirable en terme d'empathie et d'humanité. La rencontre avec ces personnes sans toît m'ont montré l'importance de l'établissement d'une relation de confiance dans une bonne prise en charge.
J'ai eu l'occasion de participer à la prise en charge d'un patient toxicomane sous Subutex. Et la différence entre les réflexes qu'on apprend à avoir pour l'internat (VIH, VHC, Prise en charge sociale, alcool...) et la réalité de la situation de voir en fasse de soit une personne en train de s'injecter des produits est assez frappante.
De plus, cela nous permet de réaliser que les personnes sans domicile fixe ne sont pas forcément totalement exclues de toute prise en charge, sociale ou médicale comme on pourrait le croire. […] La prise en charge de certaines personnes peut sembler frustrante, comme par exemple les familles auxquelles on ne peut donner que des solutions provisoires, une chambre d'hôtel pour quelques jours, en attendant une solution à plus long terme, solution qui peut être très longue à venir.
C 'est une expérience intéressante, permettant de découvrir la prise en charge dont peuvent bénéficier ces personnnes en dehors du système hospitalier.
Permet de découvrir la prise en charge des personnes défavorisées, les différentes options possibles.
Expérience intéressante qui permet de voir le côté social de la prise en charge des SDF et pas seulement la vision mécidale des choses.
Expérience enrichissante qui donne envie de s’investir dans ce combat, et de réduire les inégalités de chance dans la prise en charge.
Expérience enrichissante dans la prise en charge d un patient précaire.
A l'heure où les problèmes de prise en charge sociale vont jusqu'à se répercuter dans la prise en charge des patients hospitalisés, ce genre d'expérience me parait indispensable dans la formation médicale.
Intérêt de voir toute la prise en charge possible pour aider les SDF : Écoute téléphonique du 115, les orientations si possible dans des foyers pour la nuit ou sur le long terme, à l'hôtel, à l’hôpital etc... Pluridisciplinarité de la prise en charge : personnes seules, hommes, femmes, familles.
Nous avons souvent à faire à des personnes sans abri ou en situation précaire lorsque nous exerçons à l'hopital et il est utile de conaitre la prise en charge de ces personnes hors du monde hospitalier.
J'y ai observé une approche de la prise en charge des plus démunis différente de l’hôpital qui fut très enrichissante.
Cela peut être très utile en ce qui concerne la future prise en charge des patients en situation précaire.
La prise en charge des personnes rencontrées au cours de ma garde consistait essentiellement à la redirection vers des centres d'hébergement ou l'orientation vers des associations.
Je suis finalement un peu décue, je pense que le stage aux urgences m'a plus aider que cette garde pour me sentir plus a l'aise dans la prise en charge d'une personne en extreme précarité.
Cette nuit m'a aussi permis de voir ce qui se trouve en amont de la prise en charge des patients clochards se trouvant à l'hôpital.
Cette expérience m'a permis de voir une prise en charge sociale des personnes en dehors du cadre de l'hôpital.
Par ailleurs, la maraude m'a permis de remarquer la dichotomie des opinions à propos des sans abris quant à leur situation et leur prise en charge par les organismes sociaux : d'une part des remarques déplacées de la part de certains passants quant à la situation immuable de ces sans abris et de l'inutilité de leur prise en charge, et d'autre part une grande humanité de la part de certains citoyens, donnant soutien à la fois aux organismes et directement aux sans abris, tant sur un plan psychologique que matériel et administratif.
La double écoute est très intéressante en particulier pour les externes ayant passé du temps en stage aux urgences, pour comprendre d'où viennent les personnes sans domicile lorsqu'ils arrivent dans le service et où il repartent après la prise en charge. […] A l'issue de cette nuit, je me rends compte que ce n'est pas vraiment le cas, que des personnes s'occupent des plus démunis avant nous et après nous, et que notre métier n'est qu'une toute petite facette de cette prise en charge sociale et humaine.
Une situation particulière, la première de la soirée a attiré mon attention : la prise en charge d'un homme dans le 10eme, bien connu du samu social, qui m'a expliqué sa situation et son ressenti, qui voulait simplement parler à quelqu'un.
J'ai été très bien prise en charge par l'équipe qui était très sympa.
C'était une occasion de découvrir l'environnement dans lequel vivent des personnes que l'on rencontre parfois ponctuellement aux urgences notamment, ce qui améliorera inévitablement la prise en charge globale et personnalisée de ces éventuels patients !
Expérience humaine intéressante pour se rendre compte des difficultés de la prise en charge des personnes sans abris.
C'était l'occasion de découvrir les réalités de la misère sociale et de sa prise en charge.
C'est également très intéressant de comprendre comment les aides fonctionnent, de jour comme de nuit, pour une prise en charge dans l'instant comme des mesures pour le long cours (avec des assistantes-sociales...)
Je pense qu'il faudrait supprimer la maraude et approfondir la partie (en format de cours) sur la prise en charge sociale.
À mon arrivée au centre, j'ai directement été prise sous l'aile d'une opératrice, pas mal d'appels sur différentes situations.
Prise de recul sur soi et apprentissage humilité.
Cette "garde" nous sensibilise à la prise en charge des personnes en difficulté, nous rapproche de celui qu'on croise dans la rue et dont on évite le regard très souvent.
Je trouvais intéressant de voir toute la prise en charge mise en place pour aider.
La prise en charge au long terme des usagers est surprenante tant il semble difficile de créer et maintenir un lien à partir de prises de contact ponctuelles et surtout motivées par le besoin urgent d'un hébergement de nuit : mais cette prise en charge au long cours se fait tout de même tant bien que mal.
- Un sentiment d'incomplétude dans la prise en charge des personnes […] - Permet de voir une autre facette de l'aide à la personne, en dehors de la prise en charge médicale pure.
J'ai tout de suite été prise en charge par les écoutants qui m'ont expliqué le fonctionnement du samu social de Paris, les enjeux et les nouvelles problématiques (accueil de familles, de jeunes, personnes âgées..) que j'ai retrouvés lors de la double écoute. […] Nous avons eu l'occasion de recueillir une femme enceinte aux urgences maternité qui dormait à même le sol, d'accompagner aux urgences une usagère pour un problème somatique ainsi qu'une autre pour une prise en charge psychiatrique ; toutes les personnalités rencontrées cette nuit là m'ont particulièrement marquée par leur histoire, leur courage, leurs spécificités. […] Comprendre les différents enjeux, ressentir les difficultés des usagers, et des travailleurs face à des nuits froides, pluvieuses, des refus de prise en charge de certains services d'urgence, du mépris de nombreuses personnes envers ceux qui n'ont pas de domicile est essentiel au sein de nos études.
J'ai particulièrement apprécié cette garde au travers de laquelle les relations humaines avec les sans-abris ainsi que leur prise en charge pluridisciplinaire( entretien avec un travailleur social et avec une infirmière) nous sont illustrés.
Le Samu social n'est que le dernier maillon de la chaîne, la bouée de secours pour une nuit pour des personnes en échec ou en coirs de prise en charge sociale.
En stage à l'hôpital je parle des dossiers des patients avec l'assistante sociale, je pense que cela suffit pour mes connaissances de cette partie-là de la prise en charge.
Ce qui m'a le plus marque est la prise en charge de personnes comme vous et moi, qui travaillent mais qui ne peuvent pas trouver de logement et qui doivent dormir dans la rue.
Mes préjugés ont été éradiqués et je trouve cette garde très utile et importante pour la suite de nos études concernant la prise en charge des personnes défavorisées, sur leurs attentes notamment.
J’ai également pu voir la patience et l’implication de l'équipe de maraudes qui faisaient à chaque prise en charge le maximum pour aider ceux que l’on rencontraient.
Elle permet aussi de voir le manque de moyen pour la prise en charge des personnes démunies.
On se focalise davantage sur le " bien être " et le " mieux être " de la personne prise en charge qu'en pratique médicale pure.
Cependant on constate que l'action du Samu social reste quand même limité, notamment dans la prise en charge des SDF, puisque qu'on propose à ces derniers uniquement des logements d'urgence à renouveler chaque nuit ou des soins d'urgence mais sans régler de façon pereine leur situation.
La garde au samu social est extremement enrichissante en ce qu'elle nous apprend tout les rouages de la prise en charge des sdf à paris.
Garde qui commence par une double écoute qui permet de se familiariser avec le jargon employé, les différentes prise en charge possibles.
Autant pour le Samu 75 les appels sont des appels médicaux d'urgence avec prise en charge médicale autant le Samu social il s'agit d'appel tout aussi vitaux mais avec une connotation de détresse sociale assez marquante.
L'équipe était sympathique et je pense avoir été bien prise en charge.
J'ai été étonnée de voir qu'ils ne proposaient pas de prise en charge au long cours (pour au moins quelques mois).
Tout d'abord, je tiens a remercier l'equipe d'helene, marie et nahim qui m'ont fait decouvrir toutes les differents types d'intervention sur le terrain ainsi que thomas et frederique les permanenciers qui malgre les appels incessants ont pris de leur temps precieux pour m'expliquer la procedure de prise en charge au 115.
Enfin, ça m'a permis d'avoir pour la première fois un contact direct avec les sans-abris, de discuter avec eux, voir dans quelles conditions ils vivent, et me rendre compte par les faits de la prise en charge sociale qu'on offre aux démunis (et qui est soit disant je pense très mauvaise) en ile de france.
J’ai appris une multitude de choses sur le samu social et notamment sur ce que nous étudiant pouvons faire pour l’amelioration de prise en charge hospitaliere ou même simplement en faisant des propositions dans la rue !
Malheuresment j'ai evidamment assisté à des refus de prise en charge parcque manque de place.
La double écoute m'a permis de voir le côté "technique" de la prise en charge des personnes en difficulté (les hébergements pour une seule nuit, les étudiants mis à la porte par leurs parents, les personnes avec une pathologie chronique qui suivent un traitement mais ne se nourissent pas à côté, ceux qui abandonnent .. etc.) […] Nous avons emmener aux urgences un jeune homme qui s'était ouvert la main avant de l'emmener dans un foyer, là aussi, très important, c'est un côté qui doit encore être amélioré dans la prise en charge à l'hôpital des personnes défavorisées, moins de jugement sur l'apparence, l'alcool, le comportement, et plus les voir comme des patients et pas comme des gens qui cherchent à "dormir" à l'hôpital.
J'ai pu lors de cette garde avoir une approche différente avec ces patients totalement exclus du système, nécessitants une prise en charge personnalisée et peu conventionnelle.
La double écoute me semble d'un intérêt limité, l'écoutant sur lequel je suis tombé m'a à peine adresser la parole, mais surtout la prise des appels est très vite répétitive, sans valeur ajoutée pour notre apprentissage.
Je trouve très dommage le fait de refuser la prise en charge d'un usager par manque de moyens et de structures et espère que plus de moyens seront mis à la disposition du SAMU social.
Il est interessant de voir que tous les profils se retrouvent dans la rue et que suite à n'importe quel evenement important de notre vie nous pourrions lacher prise et tous nous retrouver à la rue.
Contrairement aux autres gardes effectuées pendant nos études, celle ci se concentre uniquement sur les rapports humains et la création de lien sociaux, aspect fréquemment laissé de côté dans une prise en charge médicale.
Cela aurait pu etre intéressant de voir comment se déroule la prise en charge de ces personnes nécessitant des soins en dehors du contexte hospitalier qui nous est familier.
Le personnel est très investi dans leur travail et n’hésite pas à parler de leur point de vue et à faire des grèves pour que l’état les entends afin de pouvoir améliorer la prise en charge des personnes isolées et vulnérables.
L'atelier double-écoute est un peu difficile, il faut prendre du recul sur des situations difficiles pour prendre des décisions très tranchée sur la suite de la prise en charge des gens, car les places disponibles dans les différents centres d'hébergement ne sont pas du tout adaptées à la demande.
J’ai été très bien prise en charge dès mon arrivée, et on m’a intégrée à l’équipe comme si j’en étais un membre à part entière.
Une bonne expérience humaine qui m'a permis d'en apprendre plus sur le domaine de la prise en charge sociale (et aussi son organisation pratique avec la double-écoute en soirée) et sur la solidarité en général!
Expérience difficile et fatiguante, mais qui permet d’avoir une autre approche que la médecine en ce qui concerne la prise en charge de ces personnes avec des besoins particuliers.
En bilan, une garde loin de la pratique médicale mais permettant d'avoir connaissance de la complexité de la prise en charge des patients en difficulté sociale.
Notamment devant les situations de prise en charge médicale : la question de la nécessité d'emmener un usager aux urgences s'est posée plus d'une fois.
Expérience intéressante, mais peu d'implication réelle dans la prise en charge.
Jamais laissée toute seule, toujours prise en charge La partie double écoute étant celle qui m'a le plus intéressée: car c'est celle qui permet de proposer de vraies solutions: une place, une endroit pour manger.
pour optimiser au mieux leur prise en charge dans notre exercice futur.
Le souvenir le plus marquant de cette soirée fut la prise en charge d'une jeune femme, mère de 2 enfants ,qui avait été battue par son mari et s'était enfuit de chez elle pour aller se mettre à l'abri dans un commissariat.
La double-écoute est un moment intéressant du point de vue de la gestion de la prise en charge de situations de grande détresse, tandis que la maraude en tant que telle permet de se confronter aux réalités du terrain.
Enfin pendant la maraude, j'ai pu discuter avec l'équipe du camion mais aussi avec certains SDF me permettant d'éroder certains préjugés/appréhension que j'avais lors de leur prise en charge à l'hôpital par exemple.
En gros, ça nous permet de voir un autre domaine de prise en charge qu'on ne voit pas forcément pendant nos études de médecine.
Une prise en charge au jour le jour ne me semble pas forcément efficace et prometteuse.
D autre part, nombreux sont ceux qui refusent de se faire soigner, on m a dit qu un des SDF ne voulait pas se faire transporter dans un établissement avec prise en charge médicale , parce qu il avait peur de ne pas retrouver sa "place" en revenant s il partait . […] Je trouve que les membres du samu social ont beaucoup de courage , et je pense que cela serait mieux si les associations et le Samu social avaient plus de moyens a leur disposition pour la prise en charge des sans abris.
Chaque personne est unique dans sa prise en charge et dans son parcours de vie et nous apporte une expérience différente, on en ressort que grandi. […] Pour conclure, cette nuit a vraiment été une bonne expérience humaine, pendant laquelle on réalise l’importance de cette prise en charge par le Samu Social et l’intérêt qu'il représente pour toutes ces personnes dans le besoin qui veulent réellement s’en sortir ou qui souhaitent juste avoir un repas et dormir au chaud le temps d’une soirée.
- connaissance du circuit de prise en charge du 115 - solution que l'on pourra proposer à une personne dans le besoin - l'engagement des travailleurs sociaux force le respect même si - de mon point de vue - certains manquent à la nécessité d'une juste distance professionnelle à l'égard des secourus, s'exposant à une charge émotionnelle inappropriée, notamment en assistant fréquemment aux enterrements (cela m'a été rapporté) - la détresse et la pauvreté ne doivent pas dispenser certains sans-abris du civisme élémentaire : ne pas uriner dans sa tente avec coulée des mictions sur le trottoir, ne pas jeter ses mégots, détritus et habits souillés sur les voitures ; en particulier l'aménité des travailleurs sociaux ne doit pas se transformer en indifférence vis-à-vis de ces actes sur les lieux d'intervention
Cette garde a été intéressante car elle m'a permis d'assister à la prise en charge de personnes démunies.
Ça a permis une meilleure prise en charge puisqu'on a pu le convaincre de l’emmener aux urgences.
Mais en même temps, cette nuit m'a empli de frustration dans le sens que finalement beaucoup n'ont pas eu la chance d'avoir une place pour pouvoir dormir au chaud et aussi que malheureusement la prise en charge du 115 se résume souvent à du court terme, et je trouve cela très frustrant, même si les équipes font du mieux qu'elles peuvent pour à leur échelle aider ces personnes démunis à se réintégrer dans le système.
J'ai trouvé très intéressant de voir la relation SDF - soignant mais ce que j'ai trouvé dommage c'est l'absence de médecins pour nous expliquer leur prise en charge.
Je constate que la condition sociale défavorable rime le plus souvent avec un état de santé altéré, et que la prise en charge d'un patient ne peut s'effectuer de façon efficace sans prendre en charge la dimension sociale du problème de notre patient.
Or, ce monsieur étant connu pour refuser toute prise en charge au dernier moment, ils sont réticents...
Social : violences subis par les enfants handicapés en Russie, pas de prise en charge, exclusion sociale de la famille. […] Prise de contact via un interprète au téléphone pour entretien avec la mère. […] Prise d’un repas chaud par toute la famille et présentation de leur chambre.
Nous n'avons fait que du "taxi" pendant la maraude (pas de réelle prise en charge d'un sans abri) mais c'était tout de meme intéressant que ce soit niveau contact : les gens étaient quasi-tous contents de nous voir pouvoir boire un café chaud et surtout parler je pense.
Staff de 20h très surprenant, qui ressemble à une véritable RCP d'un hôpital qui serait alors tout Paris, avec des vraies prises de décisions collectives concernant la prise en charge de certains habitués (je ne pensais pas que les liens entre les sans-abris et le SAMU Social pouvaient être si importants).
Pendant cette garde, j'ai découvert le monde des sans-abris : le mode "d'attribution" des places pour la nuit (le moins arbitraire possible) et la prise en charge sur le vif des personnes croisées pendant la maraude.
Il y a une ambiance très chaleureuse et tout le monde a participé à ma prise en charge.
L'équipe du Samu social avec laquelle j'ai participé a été très investie dans la prise en charge et relationnel avec les personnes sans domicile mais également dans mon apprentissage et compréhension de leur mission.
J’ai appris de nombreuses choses, je connaissais le principe des maraudes mais ne savais pas que le Samu social était également impliqué dans une prise en charge sociale de la personne à la rue.
Cependant, ce que j'ai trouvé assez décevant durant cette garde, c'était l'aspect éphémère de la prise en charge puisqu'on leur fournit un hébergement pour seulement une nuit.
J'ai eu du mal sur le moment à poser des questions, intervenir à mon tour lors d'une prise en charge comme l'on pourrait faire tous les jours en stage d'ailleurs.
Enfin, j'ai été très touchée par les enfants dans la rues, d'abord une famille avec 2 enfants d'environ 5 ans qui gardaient le sourire et continuaient de chanter malgré la fatigue et le froid puis un couple avec un bébé de 11 jours, pour ces trois derniers cas j'ai trouvé la prise en charge du SAMU social à la fois extraordinaire et indispensable.
On sent qu'ils n'essayent pas de tout faire en un soir, mais que c'est plutôt une prise de contact pour tenter d'établir un suivi sur du long terme.
J'ai été prise en charge par des personnes très humaines et consiencieuses. Le samu social est chargé d'une mission d'"urgence" qu'il remplit très bien à mon avis et qui est très utile; je trouve que le problème se situe dans la prise en charge en aval, notamment le manque de places en CHRS (foyer longue durée, apparemment le seul moyen de redevenir autonome, d'être abrité et d'espèrer une réinsertion, avec notamment un emploi).
Nous leur avons donc expliqué qu'ils ne devaient en aucun cas quitter les lieux sans avoir vu de travilleur social pourpouvoir faire avancer leur situation, en espérant que la Prise en charge sera correctement faite cette fois-ci. Ceci montre donc qu'i reste des progrès à faire au niveau de la prise en charge sociale des personnes en difficulté et que de belles paroles ne suffisent malheureusement pas à régler tous les problèmes.
Outre le fait de pouvoir découvrir des modes de survie et des détresses souvent invisibles mais pourtant quotidiennes, cette maraude a eu la particularité de visiter deux cas d'ordres médicaux, et j'ai donc eu la sensations d'être un peu plus utile que pour les cas uniquement sociaux: une suspicion de Tuberculose sur une probable hémoptysie avait été signalée, et a parmi de mieu se rendre compte de la difficulté de prise en charge d'une personne cherchant à minimiser les symptômes pour ne pas aller à l’hôpital.
La dignité leur est rendue, les chauffeurs infirmiers et travailleurs sociaux leur donne toute leur attention pour pouvoir les aider sur tous les plans de la vie quotidienne, leur travail est remarquable, ils sont vraiment motivés par le bien être de l'usager tout en respectant leur choix quant à la prise en charge.
Je ne connaissais pas vraiment les missions du samu social et cela m'a permis d'être mieux informée sur leur travail et sur la prise en charge des personnes sans abri.
J'ai trouvé ça très formateur de pouvoir suivre l'aspect social de la prise en charge.
-Prise de conscience des conditions difficiles et notamment en hiver pendant les périodes de grand froid.
Je me suis prise une gifle (au sens figuré du terme).
La première partie de la garde (la double écoute) demeura trop courte à mon sens, laissant peu l'occasion de percevoir les véritables enjeux et résultats de la prise en charge téléphonique.
En effet le staff de début de nuit commence par le rappel de situations vécues les jours précédents, de personnes connues depuis plusieurs mois dont les équipes sont sans nouvelles depuis quelques temps et qu'il faudrait s'activer à retrouver pour pouvoir approfondir leur prise en charge.
Je renouvellerai volontiers l'expérience de l'écoute téléphonique afin d'avoir un point de vue plus élargie, notamment sur la prise en charge des familles et sur les solutions d'urgence en période de grand froid.
J'ai tout de même réalisé que le manque de moyens et la difficulté de la prise en charge de ces personnes limitent les actions du SAMU social.
Néanmoins, c'est dommage que leur prise en charge ne s'inscrive pas dans la durée, on propose à ces personnes dans le besoin une nuit à l'abri, mais on ne les aide pas vraiment à prendre conscience du fait qu'elles doivent se prendre en main, réagir!
Elle a un peu le même rôle que les focus groupes je crois, elle force à la prise de recul, à la réflexion et à l'indulgence.
Ce qui semble le plus positif pour la personne prise en charge est la relation humaine, l'écoute, le repas, l'hébergement ...
Au final on a vraiment l'impression d'apporter une aide concrète à ces personnes, que ce soit sur l'échange social de premier abord avec la discussion et le café, que ce soit sur les propositions de prise en charge des problèmes médicaux, que ce soit sur l'accompagnement des démarches administratives ou finalement que ce soit concernant le but final d'une solution d'hébergement pour la nuit.
Puis en arrivant, j'ai vu une ambiance particulière, solidaire, chaleureuse, des gens pas "prise de tête".
On entend souvent parler de cette thématique :la misère en France et sa prise en charge... […] De ma maigre expérience d'externe je remarquerai juste qu'une prise en charge par les structures sociale adaptées comme le samu social couterait moins cher à la société qu'une absence de prise en charge faute de moyen puisque celle ci sera faite dans un deuxième temps faute de mieux et de manière plus onéreuse , par les services des urgences hospitalières de l'aphp.
Et il faudra le prendre en compte dans leurs prise en charge.
Connaissant déjà le domaine de la prise en charge des personnes en grande précarité (membres de ma famille y travaillant), j'ai pu découvrir l'illustration de ce que j'ai pu lire ou entendre, et découvrir le terrain.
J'aurais aimé être venue par exemple avec un stéthoscope et être invité à proposer mon avis quant à la prise en charge médicale des personnes (juste sur le fait de leur conseiller d'aller voir un médecin par exemple).
Raison de sa présence aux urgences pour un bilan physique avant prise en charge de ses troubles psychologiques, suite à l'avis du médecin de garde.
Cette nuit d'observation a été une expérience sur le plan humain, et une vraie prise de conscience des problèmes rencontrés dans la prise en charge des personnes en difficulté, et du manque de moyens pour y parvenir (manque d'hébergement, notamment pour les femmes).
La prise en charge qui m'a le plus touchée était celle d'une jeune fille de mon âge qui était complètement opposante, prostrée, paranoïaque, et qu'on a laissé dans un hall d'immeuble, seule, au bout de 2h30 de discussions pour l'emmener dans un foyer, ce qu'elle a refusé, alors qu'elle avait de toute évidence besoin d'une aide psychiatrique et sociale.
J'ai pu découvrir la différence de regard entre le personnel médical aux urgences, qui n'ont pas vécu la prise en charge de ces personnes depuis le début, et celle du personnel du SAMU social.
Cette expérience m'a également permis de démontrer à quel point la partie sociale doit être présente dans la prise en charge médicale: en effet, il faut s'assurer que le patient puisse faire les examens complémentaires nécessaires ou bien prendre ses traitements correctement, orienter vers des organismes s'il le faut.
Et j'ai pu voir le tous les pans du travail des équipes toujours dans la bonne humeur : les soins d'hygiène, de santé de première nécessité, la prise en charge dans les centres avec les kits hygiènes, les vêtements qui lui ont été donnés...
Cette nuit a été vraiment une très belle expérience, et sera surement utile dans notre prise en charge future des SDF.
De manière général l'aspect social de la prise en charge des patients est quelquechose que nous avons peu l'occasion d'aborder dans nos stages hospitaliers (assistante sociale travaillant seule dans son bureau).
J'ai ainsi pu voir différents aspects de cette prise en charge.
Cela a été une prise en charge très conflictuelle dans l'équipe. […] La prise de décision était vraiment conflictuelle dans l'équipe et cela m'a permis de voir toute la difficulté du métier.
Bien sûr, on sait qu'à l'hôpital la priorité va plus à l'abord technique qu'à la prise en charge morale et sociale. Mais quand on change de point de vue, un effort est clairement nécessaire quant à la prise en charge globale des personnes les plus démunies en milieu hospitalier.
La double écoute permet de mieux comprendre le fonctionnement du 115 et de la prise en charge des appels ( à savoir les conditions pour pouvoir attribuer un hébergement, le principe de recensement des sans-abris,etc. ).
On comprend ainsi la prise en charge des SDF et le problème de places dans les hébergements.
Expérience enrichissante, on réalise la détresse sociale, les solutions d urgence qui peuvent exister les différents acteurs de la prise en charge social.
D'abord le tri entre les différents appels, les familles prise en charge à part et les autres puis les horaires auxquels il est nécessaire d'appeler en fonction de l'hébergement qu'on désire.