Soirée enrichissante, pour se donner une petite idée de la vie dans la rue même si à mon échelle, je pense que jamais je n'imaginerais ce que ça représente vraiment.
L'accueil de l'équipe a été excellent, j'étais dans un camion avec une infirmière et un chauffeur (le travailleur sociale étant absent) ce qui m' a permis d'être à l'avant et d'être vraiment intégré à l'équipe.
Heureusement nous lui donnons un des derniers duvets que nous avions (très prisés car ils tiennent vraiment chaud) et au moins cela lui a finalement donné un petit sourire.
Le fait d'avoir un repas chaud, pouvoir prendre une douche et avoir un endroit pour dormir est vraiment un élément de prise en charge essentiel.
Ce fut une expérience vraiment très enrichissante, qui peut changer notre vision de Paris à tous.
A la différence des comportements que l'on peut voir à l'hôpital où les médecins sont dans un soucis d'efficacité dans le soin et donc n'ont pas vraiment le temps de s'intéresser aux problèmes sociaux des patients, au samu social les travailleurs sociaux prennent du temps avec chaque usager pour converser.
"on l'a vraiment sauvee tu sais.
J'ai trouvé ça vraiment génial, car c'est la même chose que la double écoute (on parle avec les gens) mais seulement qu'il y a de l'action.
Ne pas pouvoir répondre à leur détresse à cause du manque de moyen était vraiment une frustration.
Lors de ma garde au samu social, j'ai pu voir la misère et la détresse de certaines personnes, me rendre vraiment compte qu'il y a des gens qui n'ont plus rien.
J'ai commencé par la double-écoute pendant 1h30, c'était vraiment très intéressant d'entendre ce que les personnes dans la rue disaient et de se rendre compte du manque de moyen du samu social qui ne peut pas répondre à autant de demandes qui le souhaiteraient.
On se sent donc vite mis de côté, et la nuit est vraiment longue, jusqu'à s'endormir dans le camion.
J'ai vraiment trouvé cet homme touchant.
J'ai été impressionnée par l'implication des équipes dans leur travail, on sent vraiment qu'ils aiment ce qu'ils font même si les conditions de travail ne sont pas optimales..
On s'est vraiment bien occupé de moi !
Je ne connaissais pas vraiment ni le fonctionnement ni les rôles du Samu Social auparavant.
Le travailleur social, l'IDE et le chauffeur sont des gens vraiment uniques, respectables et sincères.
Cette garde du SAMU SOCIAL m'a vraiment plu dans le sens où elle m'a permis de découvrir la situation d'extrême isolement dans lequel vivaient certains sans abris.
En une maraude on a vraiment le temps de voir pleins de choses et d'avoir une bonne vision du rôle du SAMU Social et du lien étroit qu'il entretient avec le milieu médical, j'en garderai un très bon souvenir.
La misère humaine est vraiment moche. […] Ces gens perdent vraiment leur humanité. […] Les gens du SAMU social font un travail formidable, personnellement je ne pourrai vraiment pas faire ça au quotidien.
) - une autre qui m'enthousiaste : je trouve la mise en oeuvre d'un Samu social ainsi que tout ce que fait l'Etat (et les associations) pour les plus démunis vraiment encourageante (on comprend où vont nos impôts !), et l'équipe du Samu social comporte vraiment de très belles personnalités, qui n'ont pas peur de se confronter à ce que la pauvreté mais qui se bouge pour faire changer les choses (ça change du pessimisme des gens enfoncés dans leur fauteuil et qui répètent sans arrêt "oh de toute façon on ne peut rien faire !!")
Cela m'a vraiment ouvert les yeux, sur les multiples visages que peut prendre cette précarité.
Concernant la maraude, j'ai apprécié de voir que l'équipe est vraiment impliquée.
Je trouve que cette nuit à vraiment été une belle expérience et j'encourage la faculté à continuer à permettre aux étudiants de faire des gardes comme celle-ci.
Cette histoire d'entraide et de solidarité m'a vraiment touché.
D'autres trajets ont été plus difficile et notamment l'arrivée a la "boulangerie" ou nous ne sommes pas rentrés mais l'ambiance y est vraiment tres sombre et indécise, heureusement nous n'y sommes pas restés.
J'ai été tout d'abord déconcertée par le nombre d'appel au 115 et le si peu de place dans les centres d'hébergement, qui est vraiment dérisoire par rapport à la demande.
Je suis tombé sur une équipe vraiment très sympathique que je tiens à remercier (Lolita, Hubert et Max).
Donc une expérience à conseiller à tous, vraiment, Il faut y aller sans attendre quelque chose de particulier, on reçoit beaucoup dans l'échange et les conversations avec les sans-abris, qui sont souvent disponibles et contents de parler à quelqu'un qui s'intéresse à eux.
Le SAMU social est une expérience un peu particulière: non seulement parce qu'elle n'est pas vraiment " médical " mais surtout parce qu'elle représente un atelier plutôt humanitaire et qui est un peu en opposition avec les autres ateliers.
Du point de vue médical, pas grand chose cette nuit là, mais ce n'est apparemment pas vraiment le rôle du samu social.
On prend vraiment conscience que beaucoup de gens comptent sur l'aide sociale et que sans elle ils n'auraient plus beaucoup de mains tendues.
L'équipe était vraiment très sympa et très disponible, aussi bien au centre d'écoute que durant la maraude.
Il est très intéressant de savoir comment se passe vraiment les interventions du 115 (aussi bien téléphoniques que pratiques), et je trouve leurs missions honorables.
- C'était une expérience vraiment très enrichissante.
Et comme ils semblaient douter de ma sincérité, j'ai ajouté que mon programme rêvé du samedi soir n'était pas vraiment celui ci.
J'ai pu faire ma garde au Samu social hier soir, et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en arrivant, je pensais qu'il y'aurait un côté beaucoup plus médical que ça. […] C'est vraiment à ce moment là, qu'on se rend compte que des structures comme le 115 sont indispensables, et je les remercie pour tout ce qu'ils font !
Cette expérience au SAMU social de Paris a vraiment été très enrichissante et j'ai passé l'une de mes plus belles nuit de garde. […] Mon équipe m'a vraiment mis à l'aise dès le début, et m'appris beaucoup de choses en étant aussi à mon écoute et en répondant avec plaisir à mes questions.
Les équipes avec lesquelles j'ai pu réaliser la double écoute et la maraude ont été vraiment accueillantes et ont répondu à toutes mes questions avec beaucoup de franchise et de disponibilité.
J'ai trouvé cette expérience fort déplaisante et franchement inutile car nous le savons déjà tous : le samu social fait un boulot extraordinaire et fait preuve de beaucoup de courage mais cette garde est vraiment inutile et devrait être au plus facultative mais clairement pas obligatoire.
A l'issue de cette nuit, je me rends compte que ce n'est pas vraiment le cas, que des personnes s'occupent des plus démunis avant nous et après nous, et que notre métier n'est qu'une toute petite facette de cette prise en charge sociale et humaine.
La partie de nuit dans le camion permet de rompre les tabous, je n'ai jamais vraiment été repoussée à l'idée d'entamer la conversation avec des personnes qui vivent dans la rue, avec une hygiène qui repousse souvent au premier abord, et il m'était déjà arrivé souvent de discuter ce qui permet d'assimiler le fait que ce sont des gens tout ce qu'il y a de plus normal.
C'est une expérience très humaine à laquelle je souhaitais vraiment participer.
La première à l'écoute où je ne pensais vraiment pas que toute personne demandant une nuit a l'abri dans un centre et ayant des papiers d'identité mais étranger n'obtiendrait jamais ce dont il a besoin.
J'ai vraiment apprécié cette nuit au sein du Samu social de Paris qui fut pour moi une belle experience sur le plan relationnelle avec la misère de Paris.
C'était une expérience enrichissante: l'occasion de prendre vraiment en compte l'environnement social des personnes dans le besoin, l'occasion de discuter avec ces mêmes personnes que l'on n'aurait pas forcément cotoyées "en temps normal", et surtout l'occasion de faire disparaître l'image du "sans-abri = clochard"...
L'équipe semble très impliquée, nous sommes bien encadrés ce qui nous permet de vraiment s'intéresser toute la nuit.
La nuit où j'ai fait cette garde au samu social était la deuxième de suite où il faisait vraiment froid, aux alentours de 0 degrés.
J'ai beaucoup apprécié la double écoute du 115, qui permet de vraiment comprendre le fonctionnement interne du Samu social.
Au départ de cette nuit, je me sentais vraiment mal à l'aise, et je ne savais quoi faire et quoi dire qui puisse aider.
En effet, je ne connaissais pas vraiment le rôle du Samu Social, c'était pour moi une découverte.
Cette garde au Samu Social est vraiment une expérience très intéressante sur les plans humain, social, médical, etc L'équipe est composée d'infirmier(e)s et de travailleurs sociaux, de chauffeurs, de coordinateurs, d'écoutants.. […] Bref, cette garde était vraiment très intéressante et même si on n'a eu que 45minutes de pause pour manger à 2h du matin et que l'on a fini tard ou plutôt, tôt le matin, je pense que cette garde devrait être maintenue longtemps encore.
Le dilemme est de trouver un endroit acceptable où dormir chaque nuit, ce que nous voyons tous les jours sans vraiment y faire attention.
Et d'autre part la découverte du mode de fonctionnement du Samu Social, les différentes équipes (écoute et maraude), la hiérarchie des postes, et bien sûr l'ambiance formidable d'entraide et de partage dans ces équipes m'a vraiment touchée.
Cette garde doit vraiment etre conservée pour les années a venir.
Le seul petit point noir de cette garde serait pour moi, le côté médical vraiment réduit au minimum, avec des bilans plus que succincts des pathologies par l'infirmière (faute de temps entre autre...), et peu d'investigation de ce côté là...
Durant cette nuit, j'ai vraiment vu ce qu'ils enduraient, quel type de profil ils avaient.
L'équipe a été vraiment très accueillante et sympathique bien que je ne vienne que pour une nuit!
L'un dans l'autre je pense que cette expérience m'a vraiment fait grandir.
Durant cette nuit, j'ai vraiment vu ce qu'ils enduraient, quel type de profil ils étaient.
J'ai découvert une autre facette de Paris et cette nuit a vraiment transformé mon regard sur les sans-abris que je croise depuis et sur ma manière d'interagir avec eux.
C'est aussi frustrant car on ne peut pas vraiment être à ses côtés et certaines sont en danger (une mère de 19ans avec un bébé de 3 semaines sans logement pour la nuit en février par exemple).
Je suis vraiment heureuse d’avoir pu faire cette garde au Samu social et s’il y a possibilité d’en faire à nouveau sur la base du volontariat je le ferai
ça a été vraiment difficile de dire non à des familles ou toute autre personne qui ne demandait qu'une seule chose, avoir un toit au-dessus de la tête et un repas chaud le soir.
Expérience très enrichissante, avec une équipe géniale, cette nuit m'a permis de découvrir le monde de la rue dont je connaissais l'existence sans vraiment pouvoir l'imaginer et le comprendre, dans sa diversité de profils qui y habitent, depuis peu, temporairement ou de manière prolongé depuis un certain temps.
Lors de la maraude, les demandes non pourvues sont celles qui m'ont fait le plus mal, j'avais vraiment envie de pouvoir loger tous ceux qui en avaient besoin.
J'espère pouvoir récupérer une autre maraude car cette nuit m'a vraiment ouvert les yeux sur certaines idées reçues, et j'en suis sortie enrichie humainement grâce à toutes ces rencontres éphémères dans la belle nuit de Paris.
Très bonne expérience humaine, l'équipe était vraiment gentille et l'ambiance très conviviale.
J'ai vu au total 3 centres, et deux d'entre on été une aggréable surprise : j'avais pas mal de préjugés mais il m'a semblé qu'il en ressortait une atmosphère vraiment chaleureuse.. […] Je l'ai trouvé vraiment attachant.
Plein de sentiments mélangés : pas vraiment une "prise de conscience", puisque, malheureusement, on se rend bien trop souvent compte de la misère qui nous entoure, mais plutôt, être obligée de regarder la vérité en face, sans faux-semblant, admettre que nous mêmes, nous ne nous rendons pas compte de ce que l'on a, tout ce que l'on prend pour acquis... […] Chacune avec leur caractère bien trempé, l'ambiance dans le camion était tour à tour, amusante, émouvante, et vraiment drôle quand la dame ("non, mademoiselle !!"
Vraiment un grand merci !
Pour moi, qui ait eu la chance de pouvoir voyager dans des pays en voie de développement, je me suis vraiment rendue compte que c'est bien beau de faire de l'humanitaire aux Quatre Coins du monde mais qu'il y a aussi des personnes dans le besoin juste en bas de chez nous!
J ai vraiment aimé la partie dans le camion, car c'est là qu'on va au contact des gens, parfois juste pour parler et leur demander comment ca va; on voit comment certains vivent regroupés entre eux et ne veulent pas se séparer, etd'autres acceptent d'être emmenés dans des centres d'hebergement pour la nuit.
Le samu social est vraiment tout un univers aux services des plus démunis, tentant de faire son maximum pour les aider.
Ce qui m'a le plus marqué a été l'acceuil que l'on recevait des gens de la rue et qui était vraiment bon; ils nous attendaient ,étaient contents de recevoir cette visite alors que je m'attendais plus à de la distance voire de l'agressivité.
En tout cas je trouvais l'expérience très enrichissante, et je pense que c'est vraiment une bonne idée de l'avoir intégré dans notre cursus médical.
J'ai vraiment apprécié cette garde au SAMU social, par le fait que les personnes qui y sont sont volontaires, accueillantes, dynamiques et donnent une partie de leur personne afin de conserver la dignité et procurer de l'aide aux plus démunis.
J'avais déjà entendu parler du Samu social et des maraudes mais sans vraiment savoir quelles étaient leurs missions et leur mode de fonctionnement.
Premièrement je tiens à dire que j'admire tout le monde qui y travaille quotidiennement, ce n'est vraiment pas un métier facile qui nécessite du courage et une forte empathie envers toutes les personnes rencontrées pendant la nuit.
Le reste de la nuit nous avons "maraudé": c'est à dire déambuler en camion bien polluant dans paris dans l'attente d'un appel du central ou à la recherche d'une personne "vraiment très mal".
Le repas en équipe était vraiment super sympa aussi.
On a l'habitude aux urgences de voir le "clochard bourré" parler tout seul sur son brancard mais on ne s'intéresse jamais vraiment à l'endroit où il va aller après, et aux moyens qu'on pourrait mettre en oeuvre pour éviter qu'il échoue là.
Vraiment, j'ai adoré cette nuit et surtout l'infirmière et le travailleur social avec qui j'étais, étaient fantastiques.
Enfin j'ai trouvé que les maraudes sont une étape vraiment forte sur le plan humain, cela à permis de prendre conscience de la diversité des sans domicile fixe, ainsi j'ai été choqué de voir des personnes de mon âge par exemple, ou encore des personnes très âgé, qui semble pourtant avoir des ressources.
C'est vraiment une excellente idée de nous faire participer à cette garde.
En effet, je ne savais pas vraiment comment ça se passait pour eux, qu'est-ce qui était mis en place et quel était le déroulement de leur journée, démarche quotidienne et fastidieuse pour avoir une place dans un centre d'accueil pour dormir.
J'ai trouvé ces maraudeurs vraiment courageux et j'ai beaucoup admiré leur travail tous les soirs.
Nous avons principalement été à la rencontre de personnes en difficulté dans les 18ème et 19ème arrondissements, mais nous n'avons pas vraiment été aidés par la pluie, il a été difficile de trouver les différentes personnes signalées.
Mais je pense que personne n'arrive vraiment à se faire une idée précise de ce que cela représente. […] Dans l'ensemble c'est vraiment une expérience très enrichissante sur le plan humain et qui nous servira sur le plan professionnel dans notre futur pratique médicale
Aller à la boulangerie n'est pas vraiment ce qui va les sortir de la galère cette nuit, mais ils sont heureux de partager un café, une soupe, une petite conversation et les scores du match Paris-Marseille de cette nuit là.
Leurs équipes font vraiment un travail formidable, et ce avec énormément d'entrain, d'implication et de bonne humeur, et c'était un vrai plaisir d'être si rapidement intégrée dans une équipe toujours ravie de me montrer ou de m'expliquer des choses.
Le 115 téléphonique ne m'a pas vraiment plus, on se croirait gestionnaire d'un hôtel, les gens appelaient pour savoir si on allait leur trouver un lit, je trouve ce point là, assez "bouche-trou", car oui on leur trouvait parfois des lits pour une soirée, mais on ne réglait quand même pas le problème de la précarité sociale, ni de la réinsertion sociale.
Cette nuit, même si c'est une courte expérience, permet vraiment de mieux comprendre les problèmes rencontrés dans la rue (notamment de rupture de soins, et de difficultés de réinsertion).
Vraiment une motivation et un volontariat à accueillir les étudiants à revoir pour certaines équipes(car je n'en fais pas une généralité, je suis sûre que le samu social est loin d'être a cette image que j'ai eu cette nuit là)
J'ai constaté que la plupart des gens sont des habitués et donc connus des travailleurs sociaux et des infirmiers et qu'ils aiment vraiment parler avec eux, ils font des blagues ,rient, disent quand ca ne vas pas ou au contraire quand ca va.
A part cela, j'ai vraiment adoré cette garde que j'ai trouvé enrichissante personnellement et professionnellement!
J'ai trouvé que c'était un stage vraiment intéressant, d'autant plus que je n'avais pas connaissance du rôle du Samu social.
Je n'ai finalement pas vraiment fait de double ecoute mais ce n'est pas grave.
Cela reste une expérience que je recommande, il faut le vivre pour le comprendre et les équipes sont vraiment admirables.
J'ai fait ma garde un vendredi soir mi-janvier, c'était un des premiers jours de l'année où il faisait vraiment froid.
Par ailleurs, certaines personnes semblaient en bonne voie de "resocialisation", mais d'autres semblent vraiment vivre au jour le jour, ce qui me pousse à me dire que ces personnes se retrouvent être des "abonnés" au samu social, chose qui ne devrait pas arriver, un peu comme si un patient se retrouvait hospitalisé pendant plusieurs mois aux urgences...
Que fait-on vraiment pour les aider?
Certaines situations où le rôle de l'équipe se limite à servir un café m'ont paru un peu frustrantes car cela ne permet pas vraiment d'"aider" les gens sur le court ou long terme.
J'ai le sentiment d'être vraiment chanceux...
Il est vraiment difficile de s'imaginer alors dormir comme eux, dehors, plus ou moins couverts...
Une équipe pesée et deprimee par le poid de leurs tâches, absolument pas soudée qui n'a pas vraiment envie d'accueillir un étudiant ..
Pendant cette maraude j'ai donc rencontré des SDF, mais pas vraiment...
Et pourtant je n'ai jamais vraiment pris le temps de m'interroger sur leur situation, sur leur parcours, sur leur histoire de vie.
Pour conclure, cette nuit a vraiment été une bonne expérience humaine, pendant laquelle on réalise l’importance de cette prise en charge par le Samu Social et l’intérêt qu'il représente pour toutes ces personnes dans le besoin qui veulent réellement s’en sortir ou qui souhaitent juste avoir un repas et dormir au chaud le temps d’une soirée.
C'était vraiment très agréable. […] C'est vraiment quelque chose de fort. […] Ils y ont l'occasion de voir un médecin et une assistante sociale, qui peut vraiment les prendre en charge et les aider, s'ils en ressentent le besoin.
Les autres cas rencontrés concernaient des familles de Roms qui mendiaient jusque minuit-1h avant de retourner dans leur caravane bien au chaud, et même s'il est triste de voir des enfants exploités de la sorte, là encore, l'intéret de l'échange est incertain - barrière de la langue, barrière de culture, ils ne comprennent pas pourquoi on veut les aider parce qu'ils ne sont pas vraiment dans le besoin; nous avons aussi vu des sans abris type "punks à chien", et dont le chien avait mordu quelqu'un quelques jours plus tôt ... […] Au final, expérience très décevante qui ne nous ouvre en rien "plus" les yeux sur la réalité de la rue, à moins de vraiment être enfermé dans une cage dorée depuis son enfance.
Cette nuit avec le 115 m’a vraiment permis d’ouvrir les yeux concernant la situation des sans abris aujourd’hui dans Paris et d’apprendre ce qui est fait pour eux par le SAMU social ainsi que par les autres organisations qui les aident. […] Enfin comme mot de fin je voudrais dire un grand merci à l’équipe que j’ai suivie lors ma nuit car ses membres ont vraiment eu la patience de répondre à la moindre interrogation que j'avais.
Je n'ai pu assisté qu'à une seule double écoute malheureusement ( arrivée en retard ) , la maraude que j'ai effectué étais dans les quartiers chic de Paris donc je n'ai pas pu voir beaucoup de SDF mais avec le peu que j'ai vu (4 ) cela m'a vraiment donné une autre vision j'ai pu voir qu'il y avait des Sdf de tout âge ( 18ans à 65 ans ) qu'on pouvait à la fois rencontré des personnes qui ne voulaient absolument pas d'aide et d'autres au contraire qui suppliaient qu'on leurs trouve une chambre pr la nuit , des étrangers mais aussi des français qui ont perdu leur travail et leur domicil .
Je n'avais pas vraiment d'idée sur le quotidien, les moyens de se débrouiller et les attentes des sdf et j'attendais de cette garde pas mal de réponses (qui seraient positives).
Le fait de pouvoir vraiment venir en aide aux personnes qui le demandent est une denrée rare, même parfois en médecine, et je suis donc très content d'y avoir pris part.
L'ambiance était vraiment géniale, je n'avais jamais rencontré les personnes des équipes et pourtant, le contact a tout de suite été évident et l'intégration très facile !!
On découvre un travail vraiment réalisé en équipe et dans la solidarité.
On ne peut vraiment plus détailler la nuit, car les émotions ressenties sont très personnelles et dépendantes de chacun.
En revanche, c'est vraiment très frustrant de n'avoir que ce rôle d'observateur et de ne pas avoir assez de recul sur les solutions proposées par le SAMU social (Au contraire, j'ai rencontré une étudiante à Science Po, qui avait eu plusieurs cours/interventions de la part du SAMU social, et je pense qu'il serait plus formateur d'avoir une intervention des équipes du SAMU avant de commencer les gardes).
J'ai pu visiter les nouveaux locaux, qui sont vraiment très bien aménagés, ce qui amène de nombreuses personnes à ne vouloir plus venir qu'à Romain Rolland.
J'ai vraiment bien été intégrée dans l'équipe, ma voix était entendue pour faire un petit débreefing après les rencontres, surtout pour porter un regard médical.
De plus, j'ai trouvé que la relation qu'ont les équipes avec les personnes sans abri est belle et sincère : parfois ils se connaissent vraiment et depuis longtemps.
Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en y allant.
Tous les intervenants que j'ai rencontré, à la fois dans les centres d'hébergement et dans mon EMA, ont été super accueillants, et j'ai vraiment passé une super nuit.
Je ne suis donc pas allée dans un centre d'hébergement, et je n'ai pas pu vraiment m'entretenir avec des sans abris..
Je suis de nature curieuse et ouverte à tout, mais à 4h30 du matin, dans le froid depuis 30 min avec l'infirmière, la travailleuse sociale et l'ambulancier, à essayer de convaincre un sdf de venir avec nous au centre d'hébergement alors qu'il ne veut pas en entendre parler, puis finir par se faire copieusement insulter n'est pas vraiment ce que j'appelle une expérience enrichissante...
Les gens travaillant au SAMU social sont vraiment exceptionnels, ils donnent énormément et reçoivent en retour, c'est une générosité de l'esprit, et un trés beau métier.
Merci à mon EMA qui a vraiment été géniale !
Je ne vois pas vraiment comment améliorer cette garde car je la trouve très bien comme cela.
Ce stage d'une nuit au Samu Social de Paris est, à mon avis, un très gros plus dans notre apprentissage même si avant d'y aller, j'étais surtout agacée de devoir la faire (juste après les partiels, une garde de plus ne m'a pas vraiment fait sauter au plafond...) et sûrement un peu stressée.
je n'arrive pas à comprendre comment ces gens qui m'apparaissaient tout à fait sympathiques, responsables, avec de la famille pouvaient se retrouver à devoir dormir dehors ( très loins des alcooliques chroniques ou des sans papiers ne parlant pas français qui constituaient le tableau fictif que je me faisais des personnes sans domicile fixe) Enfin l'attitude des équipes , leur bienveillance, leur simplicité et la facilité avec laquelle ils vont vers ces gens m'a vraiment impressionnée, je sais que pour moi le contact était beaucoup plus difficile je ne me sentais pas à l'aise et ne savais pas trop ou me placer, que dire à ces hommes et ces femmes qui ont un mode de vie si éloigné du mien, pour qui la réalité n'est pas la même.
J’ai été particulièrement choquée par la situation des femmes sans-abris ; elles sont bien moins touchées par la précarité que les hommes, c’est pourquoi les centres d’accueil leur réservent bien moins de places, et celles-ci sont donc rapidement prises, d’autant plus que le nombre de femmes dans la rue est actuellement en augmentation… C’était vraiment très dur de devoir annoncer à de petites mamies de 70 ans qu’elles allaient devoir passer la nuit dehors, par le froid qu’il faisait, car il n’y avait tout simplement plus de places pour elles… En résumé, c’est une expérience que je recommande à tous, elle permet d’ouvrir les yeux sur la misère qui existe dans notre société, réputée pourtant pour sa puissance économique.
Les écoutes que j’ai pu entendre étaient cependant variées et on s’étonne vraiment du parcours ayant conduit certains appelants à la rue, alors qu’un an plus tôt ils avaient un foyer et un train-train tout à fait ordinaire.
Cette garde m'a vraiment beaucoup apaisée sur le plan des relations humaines et du rapport aidant/aidé pour ne pas dire soignant/soigné, qui parfois ne me satisfait pas à l'hôpital où les patients ne disposent pas de leur santé mais la remettent entre les mains des soignants ; c'est tout l'inverse qui s'est produit au Samu Social.
J’ai remarqué à quel point l’équipe est prévenante et anticipe tous les besoins des sans abris, mais aussi la gratitude que les ceux-ci leur renvoyaient (« merci pour cette soupe chaude », « ce qui est sûr c’est que vous faites vraiment quelque chose de bien »).
Leur travail n'est vraiment pas facile, car ce sont eux qui se retrouvent en 1ère ligne à devoir dire non aux gens en face à face.
Oui, vraiment, convivial.
Et puis le camion, c'est vraiment toute une ambiance!
J'ai été accueillie par les équipes avec une gentillesse infinie, et le plaisir dont tous ont fait preuve en répondant à mes questions fait vraiment plaisir à voir.
Très très enrichissant et équipe vraiment chouette, j'apprends vite que dans la rue à Paris, il n'y a pas de profil type.
Un centre vraiment clean, le plus accueillant apparemment et effectivement, ils nous racontent sur le chemin du retour et durant la pause, des histoires atroces à propos des autres centres, la boulangerie, la Péniche et on comprend alors que toutes les nuits ne sont pas aussi calmes.
Ca m'a vraiment marqué de voir une femme comme ca..
On en apprend beaucoup sur le relationnel, comment mieux parler aux gens, se comporter, aller vers l'autre, c'est une expérience riche que tout étudiant en médecine doit vraiment vivre.
Cette garde est tout d'abord une expérience HUMAINE absolument NECESSAIRE dans notre cursus médical d'une part via la la rencontre avec les "usagers" aux profils différents et d'autre part via la rencontre avec les équipes. 1.1 Les "usagers" Nous n'avons pas tous eu la chance de rencontrer vraiment auparavant ceux que les équipes appellent les "usagers".