J'ai eu le plaisir de rencontrer une équipe très humaine et de mieux comprendre les conditions de précarité à Paris.
Nous avons rencontré une femme d'une cinquantaine d'année puis un jeune homme d'une vingtaine d'année que nous avons déposé au centre d'accueil Robert André pour qu'ils puissent y passer la nuit.
Le fait de serrer la main à toutes les personnes que nous rencontrions m'a tout d'abord un peu surprise, c'est quelque chose que je fais rarement dans la vie courante, et qui peut faire un peu peur au départ, quand ce sont des personnes à la rue et que nous arrivons avec nos préjugés.
Nous avons même rencontrer un médecin. […] On ma explique que le lendemain matin au foyer, ils avaient la possibilité de rencontrer un travailleur social avant de ressortir.
J' ai été très bien accueillie par l ensemble du personnel rencontré, et tout de suite intégrée au sein de mon équipe de maraude que je souhaite remercier.
Il rencontra un jeune défavorisé, à qui il a voulu vendre le vélo pour vingt euros au lieu des cinquante espérés, le jeune homme lui en a donné trente, alors qu'il aurait tout aussi pu embarquer le vélo sans jamais revenir payer le monsieur.
Je pense notamment à une personne âgée que l'on a rencontrée, dans une situation très difficile depuis plus de trois ans, mais très digne et indépendante, refusant la moindre aide (un hébergement, ce qui en fonction des cas peut se comprendre, mais même une boisson chaude ou une couverture).
En effet, nous avons rencontré des personnes sur notre route, ce qui nous a retardé.
Je suis et je resterai toujours admirative de l'équipe avec qui j'étais ainsi que toutes les personnes que j'ai rencontrées .
On se rend compte de la grande diversité des personnes qui contactent le SAMU Social, de même que celles rencontrées dans la rue: ce qui m'a frappé, c'est que certaines de ces dernières personnes ont un salaire certes précaire mais stable et gardent un contact social important (contacts réguliers avec des habitants), mais ces personnes font partie malheureusement d'une grande minorité qui souhaite s'en sortir.
Pour un étudiant en médecine, je pense que c'est important de rencontrer cette population particulière, qui, en tant que patient, est plus difficile à gérer, sur le plan social et médical, et souvent vraiment malade.
Cela déroute quelque peu au départ avant d'en apprécier les avantages et les inconvénients (il s'agit toujours d'un contact assez superficiel, de ce que j'en ai vu, probablement parce que les sans abris rencontrés cette nuit sont déjà bien connus des maraudes).
Le premier appel que j'ai eu était celui d'un jeune homme d'un an de moins que moi et, au fil de la nuit, j'ai rencontré des personnes de plus en plus jeunes et de plus en plus démunies.
Cette garde a été pour moi très enrichissante, premièrement sur un plan purement logistique (comprendre enfin comment fonctionne le réseau 115) et deuxièmement sur le plan humain vis-à-vis des personnes de l'équipe et des personnes rencontrées.
Puis en montant dans le camion j'ai rencontré une équipe extrêmement sympathique, et j'estime que c'est seulement à ce moment que ma garde au samusocial a vraiment débutée.
Il était en rue depuis quelques jours quand nous l’avons rencontré.
J'ai eu la chance de pouvoir suivre un usager du début à la fin : être à la double écoute de son appel qui a duré presque 1h, puis me retrouver dans le camion de maraude qui est allé dans son secteur, et donc de le rencontrer puis l'accompagner jusqu'à son hébergement.
Cette garde m’aura permise de rencontrer des personnes inspirantes de par leur implication et motivation à faire vivre le samu social et aider leur prochain.
L'équipe était vraiment accueillante, nous avons rencontré plusieurs personnes dans la rue, d'ailleurs certains ne souhaitaient pas être amené en centre malgré le froid.
Même si nous faisons face à des situations sociales difficiles tous les jours à l'hôpital, rencontrer ces personnes dans la rue est très différent.
Finalement c'est venu naturellement et j'ai été surpris par l'accueil souvent chaleureux des personnes rencontrées.
Et c'est là qu'on se rend compte qu'en plus d'un toit, les personnes rencontrées manquent de contact humain, de discuter, d'échanger, de parler de tout de rien avec d'autres. […] Autant d'histoires, de parcours que de personnes rencontrées au cours de cette soirée.
malgré les difficultés rencontrées toutes les nuits, la misère à laquelle ils sont confrontés en permanence, ils restent toujours joviaux (jovials?) très gentils avec les personnes rencontrées, ils m'ont vraiment traitée comme un des leurs alors qu'au début on peut se sentir un peu "en trop", ils m'ont fait visiter les différents centres ou l'on amenaient les personnes.
Les personnes que nous avons rencontré étaient en tout cas ravi de nous voir. […] Nous avons aussi rencontré un homme qui avait un studio mais qui faisait quand même la manche sous la pluie.
J'ai rencontré des personnes humainement très intéressantes, très respectueuses et sincèrement gentilles.
j'ai ensuite eu la chance de monter dans une EMA hyper accueillante, je sais que ça leur rajoute du boulot et de la fatigue donc j'ai essayé d'etre le plus facile a vivre possible, j'ai parlé au SDF que l'on rencontrait et pris des initiative.
Dans la vie de tous les jours, oui nous rencontrons des SDF, des personnes en difficulté financière mais nous ne faisons que les croiser (et à peine les regarder).
J'ai rencontré Mr Jacques qui a vécu dans la rue une grande partie de sa vie et qui maintenant s'échappe de la maison de rentraite dans laquelle il a été placé, nous ne l'y avons d'ailleurs pas raccompagné puisqu'il n'en avait pas envi.
Et également de rencontrer beaucoup de "jeunes" personnes (âgées de 18 ans) qui faisaient appel au SAMU social.
Cette nuit là, je pense que les gens que j'ai rencontré m'ont beaucoup apporté.
En résumé, le système de garde au SAMU social pour les externes est absolument à conserver, car il s'agit d'une excellente expérience humaine, qui de plus, nous permet de rencontrer une importante part de la patientèle que nous sommes amenés à voir à l'hôpital, mais dans un autre contexte, celui de leur propre quotidien.
Mon camion s’étant vu attribuer le quartier autour de la Pitié, je croise parfois les personnes rencontrées au cours de la maraude.
Contrairement à ce que je pensais, cette garde m'a donné beaucoup d'espoir et m'a fait rencontré un monde que je ne connaissais absolument pas, celui du samu social, et de tout ce qu'il y a derrière le mot social.
Nous rencontrons une jeune maman avec ses trois enfants de 10, 8 et 2 ans avec pour seul bagages un sac à main et une poussette.
A l'hôpital il n'est pas rare de rencontrer des SDFs, même si souvent ils sont réfractaires aux soins, leur seule présence à l’hôpital prouve qu'il cherche encore à se soigner.
Le jeudi 6 Mars, nous rencontrons Mr.
La plupart des personnes rencontrées refusent une nuit dans un centre, après une brève discussion, on leur propose une petite collation et une couverture pour la nuit puis on continue de marauder.
La suite de la nuit s'est très bien passée, nous avons rencontré des personnes totalement différentes de par leur âge, leur situation précaire, leur addiction.
Nous avons rencontrer que très peu de personne lors de la maraude, et l’équipe qui se connaissais depuis longtemps ne portait que très peu d’intérêt à ma présence.
Il s'en est suivit une permanence téléphonique ou j'ai pu prendre conscience de la diversité des missions et des problèmes rencontrées (prise en charge de familles, touriste étranger détroussé, SDF de longue date...)
Arrêt à Yves Garel ou Montrouge pour déposer ceux qui ont accepté ou se sont signalés avec en perspective un repas, une nuit partagée avec d’autres sans abris et un petit déjeuner le lendemain et la possibilité de rencontrer médecin et assistante sociale.
Les trois professionnels que j'ai rencontrés m'ont accueillie avec chaleur et bonne humeur.
Cette nuit, ces écoutes, ces rencontrent furent troublantes.
J’ai rencontré une jeune fille à peine plus âgée que moi qui m’a particulièrement touchée, elle ne voulait pas d’aide en particulier mais simplement discuter, nous sommes restés une bonne heure avec elle et je n’ai pas vu le temps passé.
Pour la partie maraude, j’ai parfois eu du mal à trouver ma place vis à vis des personnes rencontrées.
La maraude m'a permis de voir de plus près les problèmes de drogue, de vol, de faim ou encore de sommeil que rencontrent les sans domicile fixe.
Heureusement pour moi ce ne fut pas le cas puisque nous avons rencontré quelques usagers et surtout nous avons récupéré une famille et une maman pour les amener dans un foyer pour qu'ils passent le week-end, ce qui m'a permis de voir comment le SAMU social venait en aide aux usagers de façon concrète.
Les personnes que j'ai rencontrées dans la rue étaient étonnement "comme tout le monde".
Ca a été une très belle expérience humaine, j'ai rencontré durant ma nuit de très belles personnes, des personnes dévouées envers leurs métiers, des gens reconnaissants de ce que ces personnes leur apportent.
On a rencontré des personnes parfois touchant le RSA et ayant un emploi mais à la rue faute de moyens et de couverture sociale.
Au cours de la nuit nous avons pu rencontrer plusieurs personnes, plus ou moins sympathiques, dont notamment un couple de jeunes.
En tout cas, et cela faisait chaud au coeur, c'est qu'en cette nuit glaciale, nous n'avons au final rencontré que peu de monde, je pense qu'ils avaient tous pris leurs précautions et contacté le 115 avant la maraude pour pouvoir dormir au chaud!
Parmi la petite dizaine de personnes que nous avons rencontré, nombreux étaient ceux qui ne réclamaient pas grand chose : une bouteille d'eau (mais pas de soupe car ils avaient déjà eu la chance de trouver un repas), une paire de chaussettes (mais pas besoin de gants !
Lors de la double écoute, j'ai pu entendre les difficultés rencontrées par un père de famille à trouver un logement pour lui, sa femme et ses enfants.
J'ai trouvé cette garde au samu social particulièrement riche d'un point de vue humain: d'un côté avec l'équipe de la maraude, avec laquelle j'ai pu discuter de leur travail, de leurs expériences avec certains sdf, de la manière dont ils appréhendaient les rencontres et de l'autre avec les personnes rencontrées dans la rue ou dans le camion pendant les transports.
Nous avons notamment rencontré une jeune femme d'une trentaine d'année, à la rue depuis ses 18 ans, qui finira par nous chanter d'une voix fabuleuse, certains de ces textes qu'elle écrit pour raconter son histoire.
On a amené un autre encore avant la pause, et rencontré certains qui voulaient juste un café.
Je pense que cette nuit de maraude est nécessaire à tout élèves en médecine (et ailleurs aussi), elle nous fait voir un public que nous ne rencontrons pas à l'hôpital, elle nous fait aller sur le terrain, loin du confort aseptisé de l'hôpital.
., centre d'hébergement d'urgence, de rencontrer son personnel et de saisir l'atmosphère de solidarité et de respect qui y regnait.
Premièrement je tiens à dire que j'admire tout le monde qui y travaille quotidiennement, ce n'est vraiment pas un métier facile qui nécessite du courage et une forte empathie envers toutes les personnes rencontrées pendant la nuit.
De même en maraudant, j'ai pu rencontrer des "habitués" du SAMU social et me rendre compte à quel point ce dispositif prenait une place énorme dans leur vie.
De plus il est vraiment agréable de passer une nuit avec cette équipe très humaine et adorable aussi bien avec les personnes rencontrées pendant la garde qu'avec la petite externe timide et pas très à l'aise par moments ...
Ensuite, lors de la maraude, nous avons eu l'occasion de rencontrer des gens aux profils très différents.
La nuit a été variée en termes de rencontres avec les usagers: - un premier SAMU avec un jeune trentenaire sans abri depuis 5 mois, complètement perdu et qui n'avait aucune idée de l'existence du SAMU social et de toutes les démarches administratives qu'il pouvait entreprendre - plusieurs usagers rencontrés dans les rues, à qui on a donné boissons et repas - d'autres usagers que l'on a emmené en centre d'hébergement d'urgence, que j'ai pu visiter
Jamais je ne suis amené à rencontrer, à discuter, à échanger avec ces usagers de la rue.
Cela permet de créer/lier le contact avec les nouvelles personnes rencontrées lors de la maraude.
Ca a été finalement une agréable surprise de voir que les aides mises en place pour eux sont quand même assez nombreuses, mais j'ai été très surprise par le fait que la plupart des personnes rencontrées pendant ma garde ont refusé toute forme d'aide, pour un hébergement pour la nuit mais aussi pour une soupe ou un sac de couchage!
Ce qui m'a beaucoup touché, c'était quand on a rencontré vers 2h30 un homme connu de l'équipe mobile qui n'avait pas trouvé de place en centre et à qui nous ne pouvions pas en donner non plus car les centres étaient complets.
J'ai eu l'occasion de rencontrer un usager du samu social qui m'a beaucoup marqué.
Je trouve que cette garde est très importante d'une part sur le plan humain parce qu'elle nous apprend à aborder des personnes qui (même si on a du mal à se l'avouer) peuvent parfois nous faire peur ; et d'autre part sur le plan professionnel puisque l'on est assez souvent amenés à rencontrer parmi les patients des personnes dans le dénuement, et cette expérience permet de mieux comprendre leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de l'hôpital.
J'ai pu voir les deux grands centres d'hébergements d'urgence de Paris, rencontrer des grands exclus, des jeunes récemment dans la rue, des prostitués (enceintes...)...
Cette expérience au SAMU social me paraît très utile pour avoir une idée de ce que vive les personnes de la rue, que nous rencontrons régulièrement dans les services hospitaliers.
Elle nous permet de rencontrer des personnes et de découvrir leurs histoires diverses et variées, toutes différentes.
Au cours de cette nuit, nous avons rencontré un ancien patron de bistrot, très myope, il est fatigué, il a froid et il veut des lunettes.
J'ai fait ma double-écoute d'abord en "front" où il y a comme un filtrage des appels, la femme avec qui j'étais m'a expliqué chaque étape qui relie l'appel et la prise en charge, puis je suis passée avec un monsieur qui faisait la "back" où les appels sont plus longs et où les appelants racontent leur parcours et les difficultés qu'ils rencontrent.
Cette expérience m'a aussi permis de rencontrer, de parler avec des SDFs et surtout de les écouter.
Chaque personne que j'ai rencontré a vraiment pris le temps de m'expliquer sa vision du samu social.
Nous ne sommes probablement pas assez sensibilisé à la façon de communiquer avec une personne sans-abri depuis plusieurs années, c'est pourtant très important et nous sommes souvent menés par exemple à l'hôpital à les rencontrer, et parfois hélas ils ne désirent plus s'y rendre de par un manque de formation du personnel soignant à la prise en charge de ces personnes.
Au cours de la nuit, j'ai rencontré un homme d'une cinquantaine d'années.
Durant la maraude, j'ai rencontré des personnes dan la rue ,qui tout les soirs avaient la même inquiétude pour savoir ou dormir ,ou manger, ou se laver et le fait de leur parler ,de les laisser se confier nous rend plus conscient de la situation de tant de gens en France pour qui chaque jour est un combat pour une vie digne .
Quant aux personnes dans le besoin rencontrés cette nuit-là, je ne les oublierai pas.
Nous avons rencontré majoritairement des familles étrangères qui s'étaient signalées.
J'ai apprécié le temps accordé à chaque personne par l'équipe avec qui j'ai fais la maraude, je m'attendais à ce qu'on donne de quoi manger et qu'on vérifie rapidement la situation sociale et au final on a pu passer parfois presque 1 heure avec les personnes qu'on rencontrait à parler de tout et de rien, d'histoires incroyables qu'ils avaient à nous raconter.
Je suis arrivé vers 18h au standard du Samu où j'ai passé 2h environ en double écoute avec un standardiste, j'ai donc pu découvrir quelques-unes des situations fréquemment rencontrées (clochard "habitué" cherchant un centre d'accueil pour la nuit, femme avec jeune enfant se retrouvant à la rue soudainement et totalement désemparée qui trouveront finalement un hébergement en hôtel, appel de riverain pour apporter de l'aide un SDF qu'il a croisé), j'ai aussi pu découvrir l'organisation du standard, avec 2 "superviseurs" gérant les places disponibles dans les centres et hôtels.
Nous avons rencontré une famille au tout début de notre ronde, une mère s'occupait de deux de ses enfants pendant que son mari et les deux autres faisaient la manche plus loin afin de pouvoir dîner.
Le lendemain soir, j'ai repensé à tous ces sdf que j'avais rencontrés et j'ai ressenti comme une pointe de frustration.
J'ai appris beaucoup de choses que je ne soupçonnais pas, qui défient les clichés que l'on présente partout, et rencontré des gens très dignes malgré leur situation difficile.
J'ai vraiment rencontré des gens qui, bien que désemparés face à l'ampleur de la tâche, étaient vraiment investis dans leur mission.
Et selon moi le besoin le plus important auquel répond le SAMU Social, est celui d'être entouré, que ce soit par le suivi au sein du service, ou bien par les personnes rencontrées dans les centres d'hébergement, car pour moi l'isolement est ce qui est le plus délétère pour une personne plus que l'absence de ressource.
Alors laissez-le au VOLONTARIAT Les intervenants étaient surpris que je connaisse déjà tout si bien et que mon contact soit si facile avec les personnes que l'on rencontrait.
Pendant cette maraude j'ai donc rencontré des SDF, mais pas vraiment...
Puis vint le moment de la maraude, et la, quel révélation ce fut que de rencontrer ces gens, parler avec ces personnes que l'on croise tous les jours dans les rues de Paris sans y preter attention, se rendre compte de leur souffrance ..
J'ai pu rencontrer des personnes de tous âges, majoritairement des hommes, français ou étrangers (ce qui parfois ne facilite pas la compréhension), la plupart ont eu des places en centre pour la nuit mais nous avons du refuser des places à deux jeunes hommes, de mon âge environ.
Je n'ai pu assisté qu'à une seule double écoute malheureusement ( arrivée en retard ) , la maraude que j'ai effectué étais dans les quartiers chic de Paris donc je n'ai pas pu voir beaucoup de SDF mais avec le peu que j'ai vu (4 ) cela m'a vraiment donné une autre vision j'ai pu voir qu'il y avait des Sdf de tout âge ( 18ans à 65 ans ) qu'on pouvait à la fois rencontré des personnes qui ne voulaient absolument pas d'aide et d'autres au contraire qui suppliaient qu'on leurs trouve une chambre pr la nuit , des étrangers mais aussi des français qui ont perdu leur travail et leur domicil .
J'ai été particulièrement marquée par 3 personnes rencontrées : Une appelante tibétaine qui ne pouvait pas avoir de place cette nuit là, parce qu'elle était jeune, en bonne santé et qu'elle avait déjà dormi à l'abri les nuits précédentes, critères rédhibitoires pour obtenir un lit.
J'ai rencontré une équipe multidisciplinaire soudée très sympathique et disponible.
Cette nuit-là, j'ai rencontré de nombreuses personnes dans le besoin avec des profils assez différents, et cela m'a permis de voir que l'activité du SAMU Social ne concernait pas seulement les sans domicile fixe.
Un autre problème rencontré est celui du suivi des personnes le lendemain matin.
Même si ce temps de double écoute est trop court, il permet d'avoir un aperçu direct des difficultés rencontrées "sur le terrain" au quotidien et de la détresse des personnes dans le besoin; complètement différent de ce dont on peut voir à l'hôpital où on ne se concentre que sur la maladie ou la plainte mais pas sur les conditions de vie dans sa globalité.
L'ambiance était vraiment géniale, je n'avais jamais rencontré les personnes des équipes et pourtant, le contact a tout de suite été évident et l'intégration très facile !!
Avec un peu de "chance", on tombe sur un appel faisant l'objet d'un signalement pour la Maraude qui suivra. 20h, briefing où nous rencontrons entre autre l'équipe avec qui nous marauderons le reste de la nuit.
En revanche, c'est vraiment très frustrant de n'avoir que ce rôle d'observateur et de ne pas avoir assez de recul sur les solutions proposées par le SAMU social (Au contraire, j'ai rencontré une étudiante à Science Po, qui avait eu plusieurs cours/interventions de la part du SAMU social, et je pense qu'il serait plus formateur d'avoir une intervention des équipes du SAMU avant de commencer les gardes).
Pour moi cette garde doit être maintenue dans les années à venir, autant pour la double écoute que pour la maraude, et je me considère chanceuse d'avoir rencontré la totalité des personnes que j'ai vu pendant la garde.
On lui a conseillé des adresses pour se doucher et dîner, puis cet homme a été récupéré par la maraude de nuit, mais je n'ai pas pu le rencontrer car je n'étais pas sur le secteur.
Nous rencontrons tous les jours des SDF aux urgences, alcoolisés, rarement capables de définir leurs maux et venant le plus souvent pour un toit.
Pendant le trajet, au plein milieu de la discussion, le Mr prononce une citation commune mais prenant un réel écho venant de cet homme balafré par la vie : « Je pense donc je Suis »… A cet instant, je repense aux différentes personnes rencontrées cette nuit, au Mr jouant des airs de reggae à l’harmonica, au Mr avec son chapeau décoré, à Moustique, à ce couple se trouvant à la rue le temps d’une nuit, à ce Mr dénudé par la vétusté de ses vêtements et dont la peau était devenue noire par la saleté, aux discussions même partielles entamées le temps d’un café chaud… Sillonné Paris, ville remplie de lumière, à la recherche des coins obscures pour y apporter même un instant une étincelle aux personnes le désirant.
J'ai rencontré des personnes qui certes étaient alcoolisées pour la plupart mais qui avaient une vie sociale,des périodes de travail,des formes de revenus,une connaissance de l'actualité,un cercle d'amis et une famille souvent présente,de la gentillesse,de l'humour et surtout une grande force de vie.
Le debrief permet de mettre en exergue les difficultés rencontrées par les EMA pendant les maraudes, leurs conduite à tenir selon les usagers en cause.
En tant que première expérience sur le terrain: la première personne qu'on a rencontrée a jetée la soupe qu'on lui a préparée et est partie sans dire au revoir, autant dire que ça commençait bien.
C'est en allant voir ce monsieur qu'on a rencontré 3 autres personnes et avec qui on a pu rester un petit peu, parler et leur donner des soupes.
Le principal problème rencontré par les agents recevant les demandes de logement pour la nuit est le nombre restreint de place qu'ils ont à proposer.
Je me suis confrontée aux réalités auxquelles les gens de la rue se trouvent chaque jour, les difficultés qu'elles peuvent rencontrer pour trouver un hébergement.
Nous avons deux heures devant nous de 18 heure à 20 heure ce qui nous laisse le temps de rencontrer plus de situation différentes : personnes isolées, femme seule avec jeune enfant, couple sans enfant, personne vivant sa première nuit dehors ou inversement.
Tout d'abord, on se rend compte de la vulnérabilité : beaucoup des SDF rencontrés avaient des troubles psychiatriques qui ont été un soi-disant motif pour les autres de les exclure (y compris exclus de chez leurs propres parents !)
La maraude effectuée avec le SAMU social n'a donc pas été riche en enseignements, tout au plus un écho amoindri de situations déjà rencontrées.
J'ai pu comprendre les différentes missions du Samu Social en discutant avec le chef de la base, les écoutant(e)s, chaque personne de l'équipe de maraude (l'éducatrice m'a expliqué les différents types d'aide qui existaient, la demande d'asile etc... l'infirmière m'a parlé des pathologies les plus courantes rencontrées et le chauffeur avait pleins d'anecdotes à me raconter sur les opérations les plus compliquées).
J'ai vu un centre d'hébergement où il est possible de se restaurer, se laver, se détendre ,dormir ainsi que de rencontrer un médecin et un travailleur social.
Même si je pense que les lignes téléphoniques d'aide et de conseil (SOS Amitié, CFCV...) permettent d'apporter de l'aide aux gens, le fait de les rencontrer, de les accompagner dans des centres, de leur donner à manger, à boire ou même simplement de discuter avec eux permet de rendre l'action beaucoup plus concrète.
Ce qui m'a frappée aussi c'est de voir que certains des gens à qui l'on portait assistance ne matchaient pas du tout le "profil type" que je me faisais des gens aidés par le samu social , rencontrés dans un contexte autre je n'aurai jamais imaginé qu'ils puissent être sans abris c'était assez déstabilisant.
J'ai eu l'impression de rencontrer plein de monde cette nuit la, d'entendre pleins d'histoires!
Par ailleurs l'accueil est très bon et les gens sympas, même si ce ne sont pas les gens les plus cools que j'aie rencontré.
Mais alors qu'en double écoute j'ai eu l'impression de réellement pouvoir faire avancer les choses,trouver des places d'hébergements et orienter les gens; j'ai été très déçu par la maraude, même si l'équipe était très sympathique et qu'ils m'ont tout de suite mis à l'aise, j'ai eu l'impression d'être très peu productif, nous n'avons rencontré que 10 personnes en difficultés, et seules 5 ont accepté notre aide.
J'avais une certaine appréhension a la proximité dans le camion avec les personnes qu'on rencontrerait la nuit dernière, et je me suis finalement rendue compte qu'elle était infondée car les personnes que nous ramenons sont toutes avec des profils très différents (de la personne qui a eu des soucis familiaux et n'a plus de ressources, au professeur d'anthropologie dont le salaire ne permet rien, a la personne qui ne souhaite pas nous suivre pour X raison...) et tous, étaient très ouverts à la discussion, jamais agressif, toujours dans l'écoute.
-Par ailleurs, la plupart des personnes qu'on a rencontré dormaient et ne voulaient pas être réveillées.
Lors de ma nuit, j'ai pu rencontrer et parler avec des gens de différentes origines culturelles et sociales, issus initialement de divers milieux.
- une place pertinente dans ma manière de raisonner, agir, me comporter, adapter mon comportement, prendre des décisions, face aux autres personnes "de la rue" que je serai amenée à rencontrer, que ce soit dans des situations personnelles de la vie quotidienne citadine ou dans des situations professionnelles médicales de prise en charge aux Urgences par exemple) ; et quand je dis impact émotionnel fort, je n'entends pas par là impact aveuglant, ou aliénant, mais structurant. 2) la mise en situation réelle de l'impératif de ne pas avoir l'imprudence, la naïveté et la vanité de vouloir aider "personnellement" quelqu'un en grande détresse, en outrepassant les codes déontologiques et l'organisation de la structure par le biais de laquelle j'ai été mise en contact avec cette personne.
On lui a également expliqué comment se rendre le lendemain dans un centre d’accueil sur Paris pour se poser un peu et rencontrer une assistante sociale.
Commençons par le familier: je m'attendais à rencontrer des gens dans des situations misérables, dans des problèmes de violence, d'illégalité, d'addictions.
J’ai rencontré deux familles au problème bien distincts.
Dans la soirée, nous rencontrerons plein de gens au vécu différent.
Les personnes que j'ai rencontré hier en sont la preuve.
Durant cette nuit j'ai pu découvrir l'association 115, avec son organisation et le dévouement de ses professionnels qui avec peu de moyens tentent de mettre à l'abri les personnes les plus vulnérables, et avoir un peu plus d'informations sur les différents problèmes que rencontrent les sans abris, malheureusement j'ai aussi encore une fois pu voir le mépris de certains professionnels de la santé et du social pour les étudiants en médecine, qui ne souhaitaient pas faire partager leur quotidien ni leur expérience.
Certes cela permet d'être confrontés aux problèmes que rencontrent les équipes cependant c'est assez long et j'aurais trouvé plus intéressant de poursuivre la double écoute.
Les autres cas rencontrés concernaient des familles de Roms qui mendiaient jusque minuit-1h avant de retourner dans leur caravane bien au chaud, et même s'il est triste de voir des enfants exploités de la sorte, là encore, l'intéret de l'échange est incertain - barrière de la langue, barrière de culture, ils ne comprennent pas pourquoi on veut les aider parce qu'ils ne sont pas vraiment dans le besoin; nous avons aussi vu des sans abris type "punks à chien", et dont le chien avait mordu quelqu'un quelques jours plus tôt ...
Mes maigres connaissances du quotidien des SDF me venaient de quelques reportages, et mes rares contacts avec eux se résumaient à quelques patients rencontrés au fil des stages de mon externat.
Et tous les deux m'ont tout de suite mis à l'aise : j'avais l'impression de les côtoyer depuis longtemps alors que je ne les avaient rencontrés que quelques heures avant...
J'ai pu rencontrer une famille, issue d'une population qu'on appelle communément "les Roms", originaires de Roumanie: une mère, une grand-mère et 3enfants.
Cette garde est tout d'abord une expérience HUMAINE absolument NECESSAIRE dans notre cursus médical d'une part via la la rencontre avec les "usagers" aux profils différents et d'autre part via la rencontre avec les équipes. 1.1 Les "usagers" Nous n'avons pas tous eu la chance de rencontrer vraiment auparavant ceux que les équipes appellent les "usagers". […] Il sourit depuis qu'on l'a rencontré, il me parle de musique.
Les usagers sont extrêmement différents les uns des autres, mais parmi tous ceux que nous avons rencontré, au pifomètre, je dirais que les 9/10 étaient extrêmement sympathiques.