On peut se poser la question de l'utilité du samu social lors de la double écoute lorsque la demande de logements pour la nuit sont quasi toutes refusés faute de place. […] Lors de la maraude, j'ai vu une équipe faire de son mieux avec peu de moyen.
Lors de cette maraude, nous étions presque exclusivement concentrés sur le contact social envers les SDF afin de rompre leur isolement, plutôt que sur un diagnostic scientifique ou une volonté de soin comme il est d'usage de nous représenter la médecine. Néanmoins, je n'ai pas trouvé qu'il y avait une volonté solide, lors de la maraude, de trouver des solutions ou de donner des conseils aux SDF pour les réinsérer dans la société. […] En conclusion, ce fut un moment agréable à vivre avec des gens très investis et très sympathiques, que ce soit lors de la double écoute ou lors de la maraude.
J'ai trouvé cette garde très enrichissante, tant lors de la double-écoute que lors de la 2e partie de soirée.
Lors de la double-écoute, j'ai été surpris par les différentes nationalités des personnes qui appelées (Il y avait des arabes, des russes, des roumains... ) mais aussi du nombre d'appels que les écoutants recevaient. Lors de la maraude, j'ai beaucoup aimé le contact avec les SDF.
Lors de la double écoute : Le Samu social de Paris reçoit la liste des places en hébergement disponibles pour la nuit à 19h12 précises, les personnes cherchant un logement pour la nuit le savent bien et appellent toutes en même temps, les premiers appelants auront une place et pas les autres... […] Lors de la maraude : Rencontre avec certaines personnes qui sont en d'incurie complet, très isolées, semblant en mauvais état général et parfois ne souhaitant pas venir avec nous pour avoir un hébergement pour la nuit.
Lors de la double écoute nous avons eu un appel, d une femme d'une trentaine d'année d'origine Africaine, vivant en France depuis l'age de ses 3 mois et n'ayant toujours pas la nationalité française : elle vivait par le renouvellement annuel de son titre de séjour. […] Ce témoignage m'a beaucoup marqué lors de la double écoute.
J’ai trouvé que la soirée était bien organisée: commencer la garde par une double-écoute nous permet de nous familiariser avec le fonctionnement et les missions du Samu Social ce qui à mon avis permet par la suite d’être plus à l’aise et de mieux comprendre l’action des équipes lors de la maraude. Ce qui m’a particulièrement touché lors de cette soirée, a été de voir l’investissement personnel et le lien qui se crée entre les équipes et les personnes qu’elles rencontrent régulièrement, notamment pour Monsieur H., bien connu de l’EMA avec laquelle je suis partie en maraude, qu’il a été difficile de convaincre d’accepter une place en foyer et une consultation médicale pour une lésion ulcérée de la jambe. […] Le seul point négatif de la nuit fut la pluie, ce qui fait que malheureusement ,comme nous n’avons pas eu de signalement dans notre secteur lors de la 2ème maraude, nous n’avons rencontré que peu de personnes.
Lors de la maraude, j'ai eu l'impression de ne pas apporter de solution à des personnes en grande détresse.
J'ai trouvé cette expérience particulièrement enrichissante que ce soit lors de la double écoute ou lors de la maraude.
J'ai été impressioné par le nombre d'appel en attente lors de la double écoute, et de la grande dissociation entre ce nombre et le nombre de places en foyer pour la nuit. Lors de la maraude, j'ai été étonné que beaucoup de SDF refusent d'aller passer la nuit dans un foyer au chaud et préfere rester dans leur sopts habituels avec leurs amis.
Niveau patient: rôle crucial du SAMU social lors de patients dormant dans la rue peu couvert en état de légère hypothermie.
Néanmoins, l'intérêt dans le cadre des études médicales ne me paraît pas évident et on a du mal à trouver notre place lors de cette garde.
Lors de la maraude, on voit les équipes faire de leurs mieux avec peu de moyens.
Lors de l'écoute, énormement d'entre eux appelaient pour avoir un lit pour dormir, certains profitant du système sans vraiment chercher à s'en sortir, et d'autres qui appelaient seulement pour donner des nouvelles, dire où ils en étaient dans leur vie, dans leur régularisation et dans leur recherche d'emploi. Puis lors de la maraude, j'ai pu voir finalement les vraies SDF, la vraie misère.
L'équipe était très sympathique et accueillante avec beaucoup d'explications données surtout lors de la double écoute.
Je pense que le premier événement qui m'a marqué dans ce mini stage s'est déroulé lors de la douvle ecoute : il s'agissait d'une famille dans la rue, leur enfant avait 11 mois et la femme était enceinte... […] la femme était donc tombée enceinte lors de cette periode.. […] Certaines personnes m'ont touchée pendant cette nuit lors des maraudes, j'ai vu des gens que j'avais déjà croisé (sans y faire attention) lors de balades.
Toute l'équipe a participé au bon déroulement de ma garde, aussi bien lors de la double écoute que pendant la maraude.
Je pense qu'il est très important de garder cette garde lors de la formation des étudiants en médecine.
Cela nous permet de prendre en considération des points auquels on ne pense pas forcément lors de la PEC sociale d'un patient.
J'ai trouvé particulièrement enrichissante la visite des centres d'hébergement lors de la maraude.
En effet, en plus d'être formatrice, cette garde m'a permis de voir un aspect que je ne vois pas forcément lors de mes stages de médecine : c'est l'aspect social et son importance.
Lors de la maraude, l'équipe est intervenu de façon soudée, synergique et s'est montré très investi dans la prise en charge relationnelle avec les SDF.
Un peu surprise de devoir orienter lors de la double écoute une famille dans des urgences afin qu'ils puissent être au chaud pour une nuit par manque de place dans structures accueils un vendredi soir.
En effet, lors de la double écoute, beaucoup d'appel aboutissaient à des refus à cause du manque de place dans les centres d'accueil.
La partie la plus intéressante était la maraude car en début de soirée pendant la double écoute, beaucoup d'appels sont des habitués qui appellent pour avoir une place lors de leur mise à disposition.
J'ai pu entendre certains appels au 115 très touchants (notamment l'appel d'un monsieur SDF qui appelait angoissé de ne pas réussir son entretien d'embauche du lendemain) et observer le travail sur le terrain des EMA lors de la maraude.
Lors de la double écoute j'ai entendue des situations terrible de personnes jeunes ayant été mises à la rue suite à des problèmes financiers et ne savant pas ou dormir à même pas 30 ans. Lors de la maraude nous avons ramassé une dame d'une soixantaine d'année ancienne instit qui à ka suite de problèmes de santé à été longtps hospitalisée, a perdu son logement, est sortie de l'hopital pour aller vivre chez ses enfants, puis ses enfants partis en vacances elle s'est retrouvée dehors sans argent et sans appartement, c'était assez bouleversant de voir la détresse de cette femme qui avait une situation plutot correcte et du jour au lendemain n'avait plus rien.
Lors de ma garde au samu social, j'ai été très bien accueillie par le responsable, qui m'a présenté les différents postes, les différents profils d'intervenants, et surtout qui m'a indiqué la portée de cette garde: accroître l'alliance entre les structures hospitalières et les structures sociales telles que le samu social. […] Ceci rendait les conditions de mission difficiles et nous mettait d'autant plus face au désarroi des personnes que nous avons croisées lors de la maraude.
Lors de la double écoute j'ai été étonné du nombre d'appel, le téléphone n'arrête pas de sonner et il faut sauver patienter longtemps pour pouvoir parler à un opérateur.
En plus c'était très enrichissant d'entendre les histoires parfois très émouvantes, des gens qu'on a rencontré lors de la maraude.
Une chose m'a particulièrement marqué : Lors de la maraude, le fait que plusieurs sans abris nous disent qu'ils ne sont pas malheureux.
Elle m'a permis de voir les conditions dans lesquelles vivent les SDF ainsi que d'avoir de vrais contacts avec eux, lors de la maraude, ou bien en les emmenant dans des centres d'hébergement.
J'ai été très étonnée du nombre d'appels reçus lors de ma double écoute.
Lors de la maraude, le fait d'aller vers les gens pour les aider, leur proposer un thé, de l'eau et vérifier si les enfants sont en bonne santé permet de réhumaniser ces personnes qui sont à la rue.
Ce fut une très bonne expérience humaine et solidaire partagée avec les intervenants du samu social et les personnes rencontrées lors de la maraude.
Lors de ma première garde aux urgences, j'ai examiné un SDF qui se plaignait de problèmes de santé un peu vagues et je ne savais pas comment le prendre en charge.
Cependant lors de cette garde, on a un peu l'impression de suivre sans participer.
J'ai trouvé ce stage court au samu social très intéressant sur le point de vue humain car ce sont des situations auxquelles nous ne sommes pas confrontés lors de nos stages à l'hôpital.
Lors de ma journée au SAMU sociale, il y a eu des petits problèmes au niveau des hébergements.
Je pense que cette garde aurait pu être intéressante malheureusement il a plu toute la nuit et lors de la maraude nous avons donc rencontrer peu de personnes dans la rue.
Premièrement, j'ai été très touchée par les appels lors de la double écoute, notamment par le nombre incalculable d'appels mais également par les profils: femmes enceintes, immigrés...
J'ai trouvé le double écoute et la maraude très enrichissants mais aussi parfois déstabilisants ( le fait de ne pas pouvoir donner suite à de nombreux appels lors de la double écoute ) .
Evidemment en cas de pluie survenant au milieu de la nuit - comme ce fut le cas lors de ma garde -, les appels redoublent mais trop tard car peu de place restent disponible apres 20h (ou alors sur des sites moins appréciés des sans abris comme la mie de pain ou le boulanger). […] Nous avons du laisser dehors un sans abris pour cette raison lors de ma nuit de garde.
Je n'ai pas apprécier la double écoute lors de laquelle nous n'avons fais que refuser des logement à des gens en nécessité faute de place. […] Nous avons rencontrer que très peu de personne lors de la maraude, et l’équipe qui se connaissais depuis longtemps ne portait que très peu d’intérêt à ma présence.
Pour commencer, lors de la double écoute téléphonique, j'ai été un peu émue d'entendre toute la détresse des gens qui sont dans le besoin. […] Lors de la maraude, j'ai également été extrêmement touchée notamment par deux personnes : la première était un homme d'une cinquantaine d'année vivant seul sur le trottoir alors qu'il a des enfants avec un logement ( a t-il eu honte de leur avouer a situation ou a t-il une famille sans coeur qui le laisse dormir dehors?).
Cette maraude était un contact différent avec les sans abris que celui que nous pouvons avoir lors de nos gardes dans les différents services d'urgences. […] Je crois m'être bien investi lors de la maraude néanmoins je ne ressent pas l'envie de renouveler l'expérience actuellement!
J'ai choisi de raconter ma première rencontre avec un SDF lors de ma garde : il s'appelait Patrick et était dans la rue depuis 10 ans; j étais déjà passée devant son lieu de vie plusieurs fois : j'ai été surprise de la facilité avec laquelle l'équipe à pris contact avec lui et de la gentillesse de leur contact.
Que ce soit par l’écoute, les quelques denrées alimentaires proposées ou même le rapatriement dans un centre d’hebergement pour la nuit, on a l’impression de se rendre utile aux usagers ce qui est d’autant plus parlant lors de leur remerciement et élan d’affection envers nous.
Lors de notre dernière maraude dans le 14e nous avons rencontré un homme de 70 ans (très) connu du Samu Social, actuellement en maison de retraite, mais qui continu à dormir dans la rue.
Or, lors de notre arrivée, lorsque le travailleur social a demandé le certificat de grossesse, l'homme a sorti des papiers avec notamment un test aux bêta hcg négatifs.
Lors de ma garde nous sommes restés 4 heures avec la même personne.
Lors de la double écoute, j'ai pu entendre les difficultés rencontrées par un père de famille à trouver un logement pour lui, sa femme et ses enfants. Puis lors de la maraude, j'ai fait la connaissance de plusieurs SDFs dont un qui m'a particulièrement marquée : Diego .
J'ai été très bien accueilli par tout l'équipe du SAMU social, que ce soit lors de la double écoute ou lors de la maraude, toutes les personnes que j'ai rencontrées étaient à l'écoute de mes question et m'expliquaient au fur et à mesure les diverses situations que nous avons rencontré, je tiens donc à les remercier.
J'ai par ailleurs été très surprise de constater la diversité des personnes rencontrées lors de la garde.
Difficile aussi de devoir sélectionner les gens pour les places (lors de la double écoute) et encore une fois on se sent impuissant face à la détresse des personnes à aider
J'ai tout particulièrement été émue lors de la double écoute pendant laquelle les gens se livrent réellement, et n'hésitent pas à expliquer leurs difficultés.
Lors de la période de double écoute, j'ai été marquée par le fait que les 3 premières personnes qui ont appelé étaient plus jeunes que moi, dont un qui arrivait de Chine avec sa femme enceinte de 3 mois.
Lors de la double écoute du 105, je me suis rendue compte qu'un grand nombre d'appels venait de femmes enceintes, ou avec des enfants qui cherchaient un hôtel pour la nuit et qui devaient changer d'hôtel tous les quatre ou cinq jours.
On a accompagné 3 personnes au centre d'hébergement de montrouge, il restait encore 18 places, j'ai trouvé cela dommage de refuser ces places aux personnes qui appellent le 115 tandis que lors de la maraude peu de personnes acceptent ces places d'hébergement.
Elle permet de mieux comprendre les actions du SAMU social et de la difficulté des sans abris, et aidera à diminuer l'éventuelle stigmatisation dont les sans abris sont victimes lors de leur passage hospitalier, comme me l'ont raconté quelques membres de l'équipe du samu social.
L'équipe était aimable et à notre écoute mais le travail réalisé pendant la nuit était fastidieux et d'une maigre utilité pour nous, dans la mesure où nous sommes déjà confrontés régulièrement à ce genre de situation lors de nos stages.
Ensuite, lors de la maraude, nous avons eu l'occasion de rencontrer des gens aux profils très différents. […] D'autres étaient moins réceptifs, mais c'est aussi la variété des réactions qui était intéressante lors de cette garde.
Lors de la double écoute, nous avons eu l'appel d'un homme qui donnait des nouvelles depuis la première intervention, il avait maintenant un logement et touchait le RMI.
Lors de la maraude, nous sommes allés voir une famille avec la mère, le père d'origine roumaine et un enfant de 7 ans qui dormait sur une bouche de métro évacuant de la chaleur.
Lors de cette nuit, ce sont en majorité des étrangers que nous avons rencontré.
J'ai pu lors de cette garde avoir une approche différente avec ces patients totalement exclus du système, nécessitants une prise en charge personnalisée et peu conventionnelle.
Lors de la maraude un grand nombre de SDF rencontrés étaient connus de l'équipe j'ai pu voir une réelle relation de confiance instaurée entre l'équipe et certains sans-abris.
Lors de la maraude, j'ai été choquée qu'il n'y ait pas davantage de nourriture à distribuer, cependant le but du samu social est plutôt de rapatrier les sdf dans des centres d'accueil afin qu'ils aient un suivi social et médical.
Ce qui m’a le plus marqué durant cette nuit a été la rencontre avec un grand exclu, à la rue depuis plus de 20 ans, et avec qui chaque équipe s’arrête pour discuter, prendre un café, ou simplement s’assurer que “tout va bien” lors de chaque maraude.
Tous ont pu être mis à l'abri pour la nuit ce qui m'a agréablement surpris car lors de la double écoute la majorité des demandes n'avaient pu aboutir.
Lors de la double-écoute, nous avons du décliner de nombreuse demandes d'hébergement en raison du très faible nombre de places disponibles (seulement 7 places pour homme au centre Romain Rolland par exemple).
Lors de la maraude, nous sommes souvent allés sur des lieux de signalement où il n'y avait personne au final, donc beaucoup de temps perdu en voiture, avec le mal des transports du à la mauvaise conduite de la conductrice.
Déjà lors de la double écoute j'ai été surprise de découvrir que la majorité des personnes qui appelaient étaient jeunes (20-30 ans). […] Lors de la réunion de debriefing j'ai découvert une equipe tres soudée et tres accueillante.
N'ayant pas fait ma garde pendant la période "hiver", le nombre de places d’hébergement était assez limité et nous avons du refuser beaucoup de personne lors de la double écoute, pas facile de dire non à un toit à quelqu’un qui dort dans la rue...
Lors de la double écoute, un appel m'a marqué: une femme de 28 ans avec 2 enfants en bas âge, et en attente d'un 3ème (enceinte de 5mois), arrivée de Russie il y a 3 semaines, cherchait un endroit pour dormir car venait d'être expulsée de Gare du Nord; On se rend vraiment compte de la demande et des conditions précaires dans lesquelles vivent des milliers de personnes.
Lors de la maraude, la plus belle chose que j'ai pu recevoir a été de croiser le regard d'un homme à qui nous sommes venus en aide; j'ai saisi toute l'intensité de sa reconnaissance lorsque nos regards se sont croisés au moment de nous séparer, et je fus vraiment heureux à ce moment là d'avoir pu l'aider!
J'ai beaucoup aimé parlé avec les gens que nous avons rencontré lors de la maraude.
Certaines situations entendues lors de la double écoute m'ont beaucoup touchée.
C'est une bonne experience, qui permet de se rendre compte du travail du 115 dans son ensemble, qu'il m'est arrivé de rencontrer aux urgences lors de mes stages.
et qui ne ressemblaient pas à l'image des sdf que je m'étais faite, entre autre lors de mon stage aux urgences.
J'ai fait un stage aux urgences de Saint-Antoine où nous recevions beaucoup de sans-abris et j'ai bien aimé, grâce au SAMU social découvrir une autre facette de la prose en charge, un oeu plus himaine et solidaire, l'équipe connaissant souvent déjà les gens que nous rencontrions lors de la maraude.
Enfin pendant la maraude, j'ai pu discuter avec l'équipe du camion mais aussi avec certains SDF me permettant d'éroder certains préjugés/appréhension que j'avais lors de leur prise en charge à l'hôpital par exemple.
J'étais laissé un peu de côté puisque évidemment je ne savais pas comment me conduire lors de situations délicates.
Elle nous permet d’être confrontés à une précarité sociale extrême, à quelques pas de nos lieux de stages ou de vie, qui nous serait impossible de côtoyer aussi fortement lors de nos stages hospitaliers.
Lors de cette nuit avec la maraude, j'ai pu rencontrer des personnes dont la situation m'était totalement inconnue, je pense que cela m'apportera beaucoup quand à ma futur profession de soignant.
Lors de ma nuit au samu social, peu de signalements ont été effectués et nous n'avons pas trouvé la personne correspondant au seul signalement à la rencontre duquel nous devions aller.
Je me souviens lors de la maraude que l' équipe a pris en charge un jeune tchèque voulant travailler chez EMAUS, présent depuis 3 à 6 mois en France mais étant déjà venu il y a 5 ans et ayant déjà travaillé à cette époque chez EMAUS.
Cela n'est pas arrivé lors de cette maraude, mais je ne doute pas qu'il ait pu arriver à certains de passer près de chez eux, prendre des nouvelles d'un hypothétique inconnu dont il aurait le matin même éviter le regard, action qui eut laisser une culpabilité fugace, car bien vite refoulée.
Lors de ma double-écoute, nous avons surtout eu des appels de personnes demandant un hébergement pour la nuit, et malheureusement peu de demandes peuvent être satisfaites. […] J'ai beaucoup appris lors de cette garde, et je pense que nous avons beaucoup de chance de pouvoir faire partie, ne serait-ce qu'une nuit, d'une équipe du samu social.
J'étais impressionné par le manque de place en centre lors de la double écoute, en 3min les places du soir sont attribuées, et des personnes qui attendent depuis une heure se retrouvent sans solution.
J'ai souvent repensé à cette nuit lors de mon stage aux urgences (de septembre à décembre 2018), car nous recevions beaucoup de sans abris.
J'ai été marquée par la diversité des profils des personnes que nous avons écoutées lors de la double-écoute.
Honnêtement je ne savais pas trop à quoi m'attendre et le travail social ne me faisait guère rêver, pourtant lors de la double écoute j'ai été touchée notamment par le cas d'une jeune femme qui devait se prostituer afin de pouvoir se loger/se nourrir/se laver; mais également par les rencontres très diverses faites pendant la maraude.
Lors de la maraude nous avons passé beaucoup de temps en camion, le plus souvent pour transporter une personne à un centre d’hébergement.
Ce qui m'as marqué c'est à quel point les SDF connaissent le samu social savaient ce que le camion pouvait leur distribuer et même lors de la double écoute les gens sont habitués ils donnent directement leur date de naissance c'est marquant car le samu social fait entièrement partie de leur vie.
Cette nuit au SAMU social fut riche en émotions et en enseignement, mais le temps parait parfois long lorsque l'on ne croise personne lors de la maraude.
Lors de ma maraude, nous nous sommes occupés d'un homme à mobilité réduite dont le principal problème était la perte du chargeur de son fauteur roulant et la décharge de sa batterie de fauteuil.
Lors de ma garde, on a notamment pris en charge un usager qui sortait de l'hôpital contre avis médical et qui refusait d'y retourner.
Lors de la double écoute, j'ai surtout été marqué par le fait que la quasi totalité des demandes étaient non pourvues.
Lors de la maraude on a rencontré un SDF qui a été sympathique toute la soirée et lorsqu'on est arrivé à l'accueil des lits infirmiers, il s'est braqué à cause d'un infirmier indélicat.
Lors de cette garde, j'ai pu réellement prendre le temps de parler, de comprendre quels étaient leurs préoccupations, leurs problèmes quotidiens...
Par ailleurs j'ai aussi été choqué par le manque de moyen dont dispose le 115, en effet on s'en rend bien compte lors de la double écoute où les gens disent avoir attendu 1h sans avoir personne; mais pas que...
Lors de la double écoute au 115, ce qui m'a le plus marquée est le manque de place par rapport à la demande : lorsque quelqu'un appelait, son dossier était examiné et si le demandeur avait eu une nuit en foyer dans la semaine, sa demande n'était pas prioritaire et il n'avait aucune chance d'obtenir une place cette nuit là (à moins d'être en grande détresse ou malade).
J'étais réticent au départ, à propos de cette fameuse garde et finalement, je trouve qu'elle a été très importante pour notre cursus afin de nous sensibiliser, d'une part à la détresse de certaines personnes (plus nombreuses que l'on peut le penser), que l'on peut être amené à soigner/rencontrer plus tard lors de notre exercice médical, mais aussi des moyens mis en places pour nous aider à les conseiller et surtout les aider le plus possible.
Plusieurs choses m’ont marqué lors de cette nuit au SAMU Social.
Je fus aussi un peu choquée lors de ma double écoute de tomber uniquement sur des personnes plus jeunes que moi !
Un événement notable est à souligner : lors de cette nuit, une bagarre s'est déroulée près du camion du SAMU SOCIAL.
Cette garde m'a aussi permis d'en apprendre plus sur le fonctionnement du SAMU SOCIAL, notamment lors de la double écoute où j'ai découvert comment les appels de chacun étaient redirigés vers un service en particulier, la qualité des écoutants à reconnaître les personnes vraiment dans le besoin, leur capacité à gérer toute situation et à rester professionnel et patient.
Bonjour, j'ai découvert le concept du samu social lors de cette garde.
Lors de la maraude nous n'avons pas eu beaucoup de signalement, j'ai vu peu d'usager mais j'ai quand même pu en accompagner un dans un centre d'hébergement, il était endetté et en pleine procédure judiciaire.
De plus, j'ai appris que ça n'était pas possible de le faire en tant que "citoyen lambda", il est donc intéressant de pouvoir le faire lors de notre cursus.
Il n’y a pas eu de réunion d’équipe lors de ma garde. […] Cette femme se sentait très fatiguée et très faible lors de son appel téléphonique. […] Lors de ma garde, j’ai eu la chance d’avoir eu cette appel lors de ma double écoute et d’être avec l’équipe mobile d’aide qui allait prendre en charge cette famille.
Lors de cette garde j'ai clairement eu l'impression d'être de retour à l'hôpital public sur tout ce qu'il y a de pire en ce dernier. Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Lors de cette garde j'ai clairement eu l'impression d'être de retour à l'hôpital public sur tout ce qu'il y a de pire en ce dernier. Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Lors de cette garde j'ai clairement eu l'impression d'être de retour à l'hôpital public sur tout ce qu'il y a de pire en ce dernier. Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Lors de cette garde j'ai clairement eu l'impression d'être de retour à l'hôpital public sur tout ce qu'il y a de pire en ce dernier. Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Lors de cette garde j'ai clairement eu l'impression d'être de retour à l'hôpital public sur tout ce qu'il y a de pire en ce dernier. Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Lors de cette garde j'ai clairement eu l'impression d'être de retour à l'hôpital public sur tout ce qu'il y a de pire en ce dernier. Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Lors de cette garde j'ai clairement eu l'impression d'être de retour à l'hôpital public sur tout ce qu'il y a de pire en ce dernier. Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit.
Lors de la maraude, le fait d'aller, en équipe, à la rencontre de personnes exclues et de pouvoir leur proposer un repas chaud, une couverture voire un hébergement lorsque c'est possible m'a permis de me sentir utile et de ne plus détourner les yeux devant des situations terribles et pourtant banales.
Notamment lors de la visite de "la boulangerie" : Un centre d'hébergement qui ressemble plus à une bétaillère qu'à une structure pour personnes humaines : Aucun travailleur social ou personnel médical; seuls quelques agents de sécurité, qui font régner l'ordre de façon non conventionnelle.
Lors de la double écoute cela m'a beaucoup touché lorsque de jeunes personnes ( 40-50 ans ) appellent pour demander un ébergement pour la nuit.
L'équipe avec laquelle j'ai effectué les maraudes était super et a pu m'expliquer beaucoup de choses, je me suis moi-même senti utile lors de cette nuit.
J'ai été surpris lors de la visite d'un logement social qui était considéré comme un "luxe" alors que les chambres ne comprenaient qu'un matelas de fortune et des toilettes.
Lors de la double écoute, j'ai été étonnée et triste de voir le nombre de refus d'hébergement en raison du nombre limité de places (25 places qui partent en 10 min à peine pour un centre par exemple), alors que tout le monde mérite une place au chaud et un endroit correct pour dormir et réaliser ses soins d'hygiène.
Lors de la maraude, nous sommes allés au contact des gens, principalement en réponse à des signalements.
J'ai eu la chance d'avoir lors de la garde des cas très différents de sans abris avec des personnes seules, des migrants, un couple et une famille.
J'ai été surprise lors de cette maraude par l'entraide entre deux amis dont un était paraplégique.
Lors de la maraude, notre unité était chargée de baliser les rues d'un arrondissement.
Lors de la maraude, le personnel était très accueillant.
Un accueil chaleureux est réservé aux étudiants en médecine lors de leur nuit au SAMU SOCIAL.
Lors de notre maraude, nous sommes allés à la rencontre de nombreux usagers pour leur trouver un hébergement pour la nuit ou simplement discuter avec eux et leur demander ce qu'on pourrait faire pour eux.
Lors de la double écoute, j'ai eu l'occasion d'entendre les cas de personnalités très variées, mais celle qui m'a particulièrement marquée était celle d'un adolescent provenant d'un pays d'Afrique arrivé le jour même à Paris par une française dans le cadre d'une adoption.
Deux choses m'ont particulièrement frappé, la première c'est que malgré les -10 degrès lors de ma nuit au samu social, seuls 3 personnes ont voulu allé dans un centre d'acceuil pour la nuit sur les 28 signalements que nous sommes allé voir.