C'est une expérience intéressante qui, je pense, est à faire au moins une fois.
Avec mes yeux d'externe, je pense que le bébé aurait eu besoin d'une consultation en pédiatrie.
Cependant je ne pense pas que cet enseignement devrait être obligatoire je pense que c'est anti-pédagogique que de forcer les étudiants en médecine à faire ça, les gens du SAMU SOCIAL sont agacés car ils savent tous que les étudiants viennent car ils y sont obligés, alors que beaucoup seraient venus par intérêt et auraient été mieux reçus. Je pense qu'on a un contact avec la misère à l'hôpital et à travers les voyages humanitaires de deuxième année de médecine, peut être que juste essayer de nous expliquer ce qu'est l'expérience au SAMU SOCIAL plus en détail plutôt que de rendre l'enseignement obligatoire rendrait l'expérience beaucoup plus agréable pour ceux qui ont envie d'y aller.
En revanche, je ne pensais pas que l'organisation était si poussée : chaque permanencier téléphonique a accès à l'historique des appels et des nuits que la personne a passées dans l'un des centres avec lequel le samu social travaille. […] C'est pour ça que je ne me sens pas capable de faire ce qu'ils font, je ne pense pas que je surmonterais cette impression de donner des coups d'épée dans l'eau.
D’une part bien entendu pour la soupe et les chaussettes mais aussi je pense pour discuter. Ils étaient tous en tout cas très agréable (mais l’uniforme et le camion y font peut-être quelque chose) et c’est l’occasion de parler de tout avec des gens beaucoup plus jeunes qu’on ne le pense.
Il faut je pense une grande force mentale pour faire partie des équipes du 115 et je suis très admirative de chacune des personnes que j'ai rencontré.
Je pense que l'on perd du temps à tenter de comprendre le fonctionnement au détriment de l'écoute et des rencontres en maraude.
Je pense qu'une telle expérience leur permet de se rendre compte réellement de la réalité du terrain et que tout n'est pas du.
Le plus dur n'a pas été ce que je pensais, ce n'était pas dur d'aller vers les usagers, de leur serrer la main, leur offrir une boisson chaude et discuter avec eux.
Personnellement, je pense que c'est très important de faire au moins une fois une garde au SAMU SOCIAL si on est étudiant en médecine.
Pour résumer, je pense que cette "garde" permet de relativiser certaines perceptions que l'ont peut avoir de notre futur métier de médecin.
Je pensais avoir beaucoup de choses à dire de mon expérience au SAMU Social, autour de moi tous mes amis en parlé chaleureusement et avec entrain, j'avais préparé cette évaluation avant de partir à ma garde.
Bref je pense que c'est une expérience de vie intéressante qui permet un peu de s'ouvrir l'esprit.
Mais je pense que pour ceux qui ont plus de mal, par peur par exemple de leur agressivité, de leur exclusion, ils peuvent apprendre beaucoup de cette garde en voyant les relations que l'on peut créer avec ces personnes dans le besoin, qui n'expriment que leur détresse.
Avant la maraude pendant la présentation et la double écoute j’ai aussi bien aimé découvrir les structures d’accueil qui existent ou des choses aussi basiques que trouver une douche gratuite ou des machines à laver, auxquelles on ne pense pas forcément Les points à améliorer seraient : -Du côté de la fac :pourquoi ne pas avancer cette garde en 2ème ou 3ème année car elle se rajoute à notre planning déjà chargé de gardes d’urgences réa ?
La première à l'écoute où je ne pensais vraiment pas que toute personne demandant une nuit a l'abri dans un centre et ayant des papiers d'identité mais étranger n'obtiendrait jamais ce dont il a besoin.
Le plus dur de la maraude est de serrer la main des gens pas forcément propres, serrer la main de quelqu'un qui vous dit juste après que ça le "gratte de partout", puis après quelques questions penser à la gale puis en partant de nouveau lui serrer la main.
J'encourage à ce que cette garde perdure, je pense qu'en tant que futur médecin il est important de se faire une petite expérience dans ce milieu.
Après une nuit comme ça, on voit aussi un côté très différent, celui des SDF, des personnes à la rue, et je pense que ça nous permet de comprendre un peu mieux leur vie quotidienne et donc de la prendre en charge d’une meilleure façon en tant que soignant mais aussi en tant qu’humain dans la vie de tous les jours.
Je pense que cette garde est très intéressante pour les étudiants en médecine car c'est un aspect social qu'on ne rencontre que très partiellement pendant nos études, lorsqu'on a par exemple un patient sans abri.
Contrairement à ce que je pensais, cette garde m'a donné beaucoup d'espoir et m'a fait rencontré un monde que je ne connaissais absolument pas, celui du samu social, et de tout ce qu'il y a derrière le mot social.
J'ai été surprise par le nombre de personnes qui demandaient à être logées en centre d'hébergement, car je pensais que la plupart des «sans domicile fixe» refusaient, c'était ce que j'avais entendu ou vu à la télévision.
« Les hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n'y point penser. »
Je pense que le financement du budget accordé au Samu Social est malheureusement trop bas pour envisager une action plus significative
Cette nuit m'a permis de voir quelque chose d'infiniment précieux que je pensais rare : de l'humanité.
Deuxième claque: en montant dans le camion, je me met a penser a demain matin et aux personnes qui trouveront devant leur porte un clochard allonge... Je pense à leurs regards et je me dis que c'aurait pu être le mien...
A côté de ça pour la pratique médicale ça permet je pense une meilleure entente future entre médecin et le SAMU social notamment dans le cadre des urgences.
Je pense qu'en tant que futur soignant cette double écoute est très enrichissante aussi bien d'un point de vue pratique ( je ne connaissais pas avant cette garde le 115 ) que humain (cela m'a permis de mieux comprendre les personnes qui se rendent aux Urgences pour trouver un abris pour dormir ) .
Puis plusieurs arrêts dans le 13e, auprès de SDF tous aussi différents les uns que les autres, à la rue pour des raisons extrêmement variées: chômage suite à un burn out au travail, immigré qui pensait trouver du travail en France...
Ce n'était qu'un travail d'observation, mais qui restera longtemps dans mon esprit je pense.
Je pense que cette garde au samu social est une très bonne chose et qu'il est regrettable que seuls les étudiants de Paris VI soient concernés.
La visite du foyer de Montrouge (qui je pense est un "bon" foyer) a été très marquante, l'humain est au coeur des esprits, pas de superflu, de faux-sourire ou de pitié, c'est une communauté où l'on est de passage, tout le monde est l'invité.
Je pense réellement que cette nuit est importante pour nous, et indispensable pour notre futur métier qui inévitablement nous amènera à croiser des personnes dans la difficulté ou l'exclusion.
Je pense que cette garde étant obligatoire, on devrait mettre en place un système pour au moins assurer la sécurité des étudiants.
L'un dans l'autre je pense que cette expérience m'a vraiment fait grandir.
Je pense que d’autres personnes devraient aussi participer aux maraudes, en particulier les personnes travaillant dans les associations apportant les financements ; en une seule nuit il est facile de constater le manque des moyens, pour ces personnes faisant un si beau métier.
Je ne pensais pas que discuter avec des SDF pouvait être aussi instructif et intéressant.
Beaucoup de gens le saluaient en passant (il est connu du quartier) et il était très souriant et jovial (pourtant je pense malheureusement que son état de santé commence à décliner...). […] C'était dur par moment tout de même car il faisait vraiment froid cette nuit là et je pensais à la chance que j'avais de ne pas dormir dans la rue et ceux qui allaient dormir dehors me faisaient vraiment de la peine.
Je pense que pour nous, étudiants en médecine, cette expérience est indispensable a notre formation. […] Mais de toute façon pour certains ils se pensent "déjà foutu" alors à quoi bon ?
Je pensais à mon sujet ne pas avoir d'à-priori concernant ces personnes vivant dans la rue mais, je suis un peu honteux de l'avouer, j'ai le sentiment de n'avoir réellement palpé leur humanité commune à la mienne que pour la première fois hier. […] Pour conclure, je pense que j'avais besoin de cette expérience pour accueillir ce public en tant que professionnel de santé dans ma pratique future.
Je pense que tout citoyen est concerné.
Cela m'a fait prendre conscience que notre métier est tellement chronophage qu'on ne prend plus le temps de se poser pour lire un livre, méditer, penser à autre chose qu'à la médecine et s'ouvrir l'esprit aux autres arts.
En tout cas, et cela faisait chaud au coeur, c'est qu'en cette nuit glaciale, nous n'avons au final rencontré que peu de monde, je pense qu'ils avaient tous pris leurs précautions et contacté le 115 avant la maraude pour pouvoir dormir au chaud!
En conclusion, j'ai effectué ma garde au samu social parce que j'y étais forcé, en effet, si elle avait été facultative je pense que je n'y serais pas allé, mais elle m'a beaucoup apporté.
Tout d'abord, la double écoute au 115 de Paris était très intéressante et touchante : honnêtement je ne pensais pas qu'il y avait autant de personnes à la recherche d'un hébergement.
En tout cas je trouvais l'expérience très enrichissante, et je pense que c'est vraiment une bonne idée de l'avoir intégré dans notre cursus médical.
Je ne pensais pas qu'il était à ce point difficile pour les SDF de trouver un abri pour la nuit.
C'est ce qui m'as le plus surpris pendant cette garde, les centres auxquels nous sommes allés n'avaient même pas un draps pour les gens et ces derniers ne passaient qu'une nuit (moi qui pensait qu'une procédure d'hébergement plus longue était mis en place pendant les maraudes).
Au final, je pense que cette expérience est très enrichissante sur de nombreux points, mais surtout humainement.
Cette expérience m'a permis de me rendre compte que les personnes en situation difficile sont bien plus nombreuses que je ne l'imaginais, que les raisons de cette situation sont également plus variées et complexes qu'on ne peut le penser sans en avoir eu le témoignage.
Je pense que cette nuit de maraude est nécessaire à tout élèves en médecine (et ailleurs aussi), elle nous fait voir un public que nous ne rencontrons pas à l'hôpital, elle nous fait aller sur le terrain, loin du confort aseptisé de l'hôpital.
Je pense que cette garde pourrait être très enrichissante, seulement j'ai eu une nuit très calme !
Je pense honnêtement qu'on aurait pu faire bien mieux.
Au début nous pensions qu'elle s'inquiétait et avait peur de le voir revenir, mais en réalité, elle voulait le retrouver au plus vite. Cela nous a un peu fait pensé au comportement d'une femme battue. […] Cette intervention m'a marqué car elle était la 1ère et que je ne pensait pas me retrouver aussi vite face à des situations aussi tragiques.
P.S : les chefs de stage sont perplexes quand à la réalité de ces gardes, ils pensent que ce n'est qu'une excuse pour sécher mais bon j'avais quand même prévenu en avance.
Je pense que cette garde nous permet, en tant que futurs médecins, bien entendu de mieux comprendre la détresse de certains (qui s'est ressentie au téléphone), mais aussi de voir l'organisation "en amont" et les conditions de travail des personnes au SAMU social qui n'ont pas forcément le matériel ou les ressources nécessaires pour faire face à certaines situations.
Une garde donc très formatrice, car elle sensibilise à la réalité de la rue et elle permet d'acquérir une certaine ouverture d'esprit supplémentaire que je pense nécessaire pour notre métier.
J'ai trouvé ça très bien qu'on puisse faire appel à un traducteur, et je pense que le patient a enfin pu parler à quelqu'un qui le comprenait, ce qui ne lui était probablement pas arrivé depuis plusieurs mois et qui l'a certainement bien soulagé.
Bref, je pense que je n'ai pas eu de la chance avec ma garde, mais je trouve quand même que l'équipe ne m'a pas bien pris en charge.
De plus j'ai été un peu déçu par l'approche au sans domicile fixe : cette relation se traduit par une transaction ( de centre, de café, de soupe, de duvet ...) mais j'ai trouvé qu'au delà de ça l'échange était assez réduit entre l'équipe et le sans domicile fixe, je pensais qu'on prendrait véritablement quelques minutes pour discuter ce qui était rarement le cas.
J'ai été frappée par l'investissement, la générosité et la sensibilité de tous les membres de l'équipe qui pensent même à acheter, avec leur propre argent, des jouets pour les éventuels enfants qu'ils rencontreraient pendant la maraude...
Je pense dorénavant qu'il est nécessaire de maintenir un dialogue pour parvenir à une prise en charge adéquate, en passant au delà des stéréotypes et que n'importe quel soignant (medical, paramedical) devrait faire cette garde pour avoir cette prise de conscience.
On n'a pas le même regard en étant avec l'équipe du SAMU social et je pense que tout soignant devrait participer à une maraude au moins une fois dans leur vie afin de pouvoir adapter leurs pratiques et changer leurs a priori.
C'est toute de même une expérience humaine, mais je pense que les personnes vraiment sensibles à ces problématiques n'ont pas besoin qu'on les force à faire des gardes pour s'intéresser à la chose.
Les pompiers n'avaient apparemment pas pensé à lui donner une couverture de survie..
Je pense que cette expérience est très utile dans notre cursus, car nous sommes (et seront) régulièrement confrontés à des sans-abris, même dans les services.
Le samu social est un peu dénigré dans le milieu hospitalier, je pense au souvenir d'un sdf amené aux urgences de neuro chir qui fut très mal accuilli, mais aussi a de nombreux autres exemple, cette garde m'a permis de vraiment comprendre ce qu'est le samu social et de m'en faire ma propre idée.
Je pense que ce souvenir restera longtemps gravé dans ma mémoire.
Je n'avais aucune idée de comment pouvait se dérouler ces activités, je pense d'ailleurs que je ne m'étais jamais vraiment posé la question, et que de toutes façons c'est quelque chose de difficilement imaginable.
Certains refusent notre aide, ils veulent dormir dans la rue, ils s'y sentent "bien", je pense pouvoir les comprendre, c'est le seul endroit qu'ils connaissent, un peu comme leur "maison".
Je suis ravie de cette garde, je pense qu'elle nous recentre sur un point essentiel de notre formation qui est l'humanité.
C'est assez différent de ce qu'on peut voir à l'hopital, sur le plan du relationnel, et je pense que c'est une chance de compléter notre formation en ayant fait cette nuit.
Certains devraient clairement être hospitalisés mais on ne peut pas leur imposer de force ce qu'on pense être pour leur bien.
J'ai beaucoup appris lors de cette garde, et je pense que nous avons beaucoup de chance de pouvoir faire partie, ne serait-ce qu'une nuit, d'une équipe du samu social.
Malgré tout je pense que j'ai pu voir plusieurs profils différents de personnes vivant dans la rue et grâce à l'équipe j'ai passé une très bonne garde.
Je ne sais trop qu'en penser, après tout je n'ai découvert qu'une facette du samu social, l'écoute et la maraude mais il y aura encore des gens dans la rue, des (plus ou moins grands) isolés à qui le contact d'une maraude peut faire du bien et il serait dommage de voir cette activité s'essouffler.
Bien que cela fasse plusieurs mois que j'ai fait la garde du SAMU SOCIAL, je pense pouvoir "rendre la rédaction".
Je me suis rendue compte du nombre de personnes vivant sans domicile à paris (bien plus important que ce que je pensais) et de leur conditions.
Je pense que le premier événement qui m'a marqué dans ce mini stage s'est déroulé lors de la douvle ecoute : il s'agissait d'une famille dans la rue, leur enfant avait 11 mois et la femme était enceinte...
J'ai trouvé cette garde au samu social très intéressante, humainement enrichissante tant avec les gens dans la rue qu'avec les équipes; je pense que c'est un point positif dans notre future carrière de médecin.
Je pense aussi que j'aurais plus apprécié cette garde si elle avait eu lieu en hiver car l'enjeu médical y est plus important, ce qui est propre à ma formation.
Je trouve que les membres du samu social ont beaucoup de courage , et je pense que cela serait mieux si les associations et le Samu social avaient plus de moyens a leur disposition pour la prise en charge des sans abris.
Dans ces situations je pense que la SAMU Social et son centre d'écoute ont un fondamental rôle à jouer pour ses personnes devenus des étrangers même pour leur famille.
Je pensais par exemple que la période d'été serait plus facile à "gérer" alors que c'est l'inverse : en hiver il y a plus de moyen financiers attribués au 115, il y a moins de touristes et par conséquent plus de chambre d'hôtel pour des familles sans-abri ce qui facilite le travail du 115.
ps : Les équipes de maraude étaient froides au début, je ne sais pas ce qui s'est passé avec les précédents observateurs, mais je pense qu'ils ont eu plus de préjugés envers nous que j'ai dû briser, par rapport aux hypothétiques miens envers les personnes en détresse.
Je pense donc qu'il s'agit d'une expérience qu'il faut maintenir dans notre cursus, tout comme la double écoute SOS Amitié.
Je pense que c'est très important de vivre cette expérience. […] Ils connaissent bien leur métier et il est difficile, donc finalement je pense qu'ils gèrent bien.
Dans un premier temps, j’ai assisté aux appels faits au 115, ce qui m’a surtout frappé au départ est le peu de personnel qui faisait l’écoute au moment de mon arrivée (elles étaient six), je pensais qu’il y aurait une équipe d’au moins 30-40 écoutants. […] Je ne pensais pas que tous les appels seraient listés par personne pour permettre de garder une trace des demandes d’hébergement.
Très belle expérience je pense que que c'est une garde qu'il faut absolument avoir faite , elle donne une autre vision des Sdf .
C'est probablement une des nuits de l'année où j'ai appris le plus de choses utiles (contrairement à ce que pensaient certains camarades qui m'avaient dit en râlant que "ça ne couvrait aucun item de l'ECN"...)
Je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse aussi froid (même avec sweat shirt et parka) et j'ai alors pensé aux SDF qui eux vivent ça toutes les nuits...
pensez a appeler le 15.
Je ne pensais pas que des logements (autres que des squats ou locaux désaffectés) aussi insalubres existaient encore !
Elle avait le sommeil léger, sur le qui vive, assez étonnée je pense d'être réveillée tard dans la nuit, mais a semblé trouver beaucoup de réconfort avec un bol de café, un sac de couchage, et après avoir échangé quelques mots avec nous.
Je pense notamment à cette femme roumaine, homosexuelle, sourde et muette avec qui il nous a fallut un moment pour trouver une stratégie de communication adéquate mais qui paraissait rassurée d'avoir croisée notre chemin afin de ne pas dormir dehors.
J'admire vraiment Audrey, qui me parlait longuement de ce qu'elle pensait sur la société, l'être humain, ses expériences dans le monde hospitalier et dans le monde humanitaire, le fait qu'elle est soit en master d'humanitaire en plus de son diplôme d'Etat d'infirmière. […] Je pense que pour moi, c'était une expérience très enrichissante sur tous les plans.
Il peut être aveugle de ne penser qu'à l'optimisation d'un résultat sur le long terme et délaisser les besoins immédiats. […] Si nous ne tenions pas compte du refus, nous imposerions à l'autre ce qu'on pense être des bénévolences, nous violerions la liberté de l'autre à avoir leur propre opinion sur leurs propres intérêts.
Nous avons beau croiser souvent des sans abris à Paris je pense qu’on ne se rendra jamais compte du nombre de personnes en détresse dans les rues.
En revanche, c'est vraiment très frustrant de n'avoir que ce rôle d'observateur et de ne pas avoir assez de recul sur les solutions proposées par le SAMU social (Au contraire, j'ai rencontré une étudiante à Science Po, qui avait eu plusieurs cours/interventions de la part du SAMU social, et je pense qu'il serait plus formateur d'avoir une intervention des équipes du SAMU avant de commencer les gardes).
(Mes excuses pour n'avoir pas pensé à remplir plus tôt ce questionnaire)
Pendant le trajet, au plein milieu de la discussion, le Mr prononce une citation commune mais prenant un réel écho venant de cet homme balafré par la vie : « Je pense donc je Suis »… A cet instant, je repense aux différentes personnes rencontrées cette nuit, au Mr jouant des airs de reggae à l’harmonica, au Mr avec son chapeau décoré, à Moustique, à ce couple se trouvant à la rue le temps d’une nuit, à ce Mr dénudé par la vétusté de ses vêtements et dont la peau était devenue noire par la saleté, aux discussions même partielles entamées le temps d’un café chaud… Sillonné Paris, ville remplie de lumière, à la recherche des coins obscures pour y apporter même un instant une étincelle aux personnes le désirant.
Partant plutôt pleine d'espoir sur cette garde que je pensais humaine et humanitaire à la fois, je suis rentrée très déçu.
Je pense que cette garde est primordiale pour les étudiants en médecine pour de multiples raisons : se rendre compte de l'accueil que peut avoir le Samu Social lors du transport des personnes dans une institution (commissariat, urgences) qui peut être parfois inadapté, mais aussi et principalement l'empathie, l'écoute et l'ouverture d'esprit.
Nous nous sommes arrêtés une quinzaine de fois je pense.
Je pensais, jusqu'à cette nuit, que je les voyais bien les gens dans la misère qui errent : "c'est ceux qui sont assis, qui mendient", ou "c'est ceux qui sentent un peu fort"...
Expérience très intéressante, mais de ce que j'ai vécu, je pense que cette garde au samu social devrait avoir quelques modifications : - privilégier des horaires différents : une matinée ou une après midi car c'est à ses heures la que les personnes appellent pour la première fois ---> c'est ce contact qui est pour moi intéressant, ce sont leurs histoires; et les mots à employer
Ce serait présomptueux de dire que je pense avoir compris tous les enjeux de cette structure mais je suis convaincue que cette nuit, cette maraude, cette opportunité permet une prise de conscience et à défaut une belle expérience sociale pour chacun d'entre nous.
Expérience singulière comme on n'en aura pas beaucoup dans notre cursus médical je pense!
C'est cette expérience agréable qui m'a encouragé à rester jusqu'au bout de la garde (habitant à 2 minutes à pied du centre) et qui m'a donc fait apprécier cette nuit dans sa globalité, et qui me fait penser que cette garde est une expérience utile au cours de notre formation.
Par exemple: je suis assise à l'arrière du camion, à côté du monsieur que nous sommes allés chercher à Sainte Anne (avec Saint-Anne on pense tout de suite "psychiatrie"), suis-je sûre que ce monsieur ne va pas s'en prendre à moi?"
Je pense que c’est un lien social essentiel.
Motivation qui je pense est le moteur principal de leur travail.
Je pense que ce qui m'a le plus touché est le fait qu'elle soit une fille de mon âge, j'espère de tout mon coeur qu'elle parviendra bientôt à une solution ...
Enfin j'ai trouvé que cette nuit était une très bonne chose pour notre formation et si il y avait possibilité d'en faire une de nouveau, je pense que je le referai.
En particulier je pensais que l'action menée était à plus long terme; j'ai été tristement surprise de découvrir que les personnes emmenées une nuit dans un centre d'accueil devront rappeler le 115 le lendemain matin pour tenter d'être de nouveau hébergées le lendemain soir, et ce sans aucune garantie.
Je suis ravie d'avoir pu la faire et honnêtement je pense que je demanderai à marauder à nouveau en tant qu'observateur, et dorénavant l'idée d'appeler moi même le 115 pour un signalement me viendra bien plus vite !
J'ai au final beaucoup aimé cette garde, ou j'ai pu trouver un coté social qui manque selon moi à la médecine hospitalière, je pense vraiment refaire des maraudes plus tard.
Je pensais naïvement que les gens qui travaillent au samu social étaient bénévoles, il n'en est rien, ils sont salariés.
Par manque de moyen, ils privilégient les situations les plus extrêmes or cela m'a laissé penser que le Samu Social ne permettait pas de prévenir l'exclusion mais constituait plutôt le dernier secours possible lorsque l'on se rapproche de situation de non retour.
J'ai pu faire ma garde au Samu social hier soir, et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en arrivant, je pensais qu'il y'aurait un côté beaucoup plus médical que ça.
Bref, cette garde était vraiment très intéressante et même si on n'a eu que 45minutes de pause pour manger à 2h du matin et que l'on a fini tard ou plutôt, tôt le matin, je pense que cette garde devrait être maintenue longtemps encore.
Une équipe dévoué, sympathique et véritablement humaine, qui connait les noms de chaque SDF, leur caractère, leur histoire, leur façon de penser et de faire.
Dans ses yeux on lisait la peur du lendemain et de la solitude, l’angoisse d’élever son enfant en ne sachant pas où dormir le soir et j’ai réalisé que cette situation pouvait tous nous toucher et qu’on pouvait se retrouver propulsé dans ces difficultés plus vite qu’on ne le pensait.
La plupart d'entre eux se sont montrés très accessibles, et je pense que la veste du samu social joue beaucoup là dessus.
Il faut savoir sur moi que je n'ai (presque) pas de relations ni d'expérience avec les milieux précaires, et que en temps normal je ne pense pas particulièrement aux personnes sans-abri, même si, en temps que parisienne, je suis amenée à en croiser tous les jours.
Je pense maintenant à la psychiatrie comme spécialité, chose qui m'attirait absolument pas auparavant ...
A l'hôpital, on peut soigner des SDF, mais si l'on a pas vu comment sont leurs conditions, je pense que l'on se créé une perception complètement fictive de la rue et des ces personnes, qui n'est pas forcément la réalité.
Mais je pense que personne n'arrive vraiment à se faire une idée précise de ce que cela représente.
C'est pourquoi je pense que rendre cet atelier obligatoire est une mauvaise idée, car cela donne l'impression à certains professionnels du 115 que nous sommes là uniquement par obligation, de plus ces professionnels ne souhaitent probablement pas avoir d'étudiants tous les jours ce qui les pousse a être désagréable, et toute la promotion étant obligée de passer, on se retrouve avec des dates qui ne sont pas idéales (lendemain de conf et veille de 2e jour de stage).
Là encore, je ne peux m’empêcher de penser à certains comportements personnels que j'ai ou aurait pu avoir ...
Je pense que cette garde au samu social est indispensable dans notre formation médicale j’en garde une expérience très enrichissante et inoubliable.
, des chaussettes propres (mais enfin moi qui pensais qu’ils ne se lavaient jamais !!)
Et je fus contente de faire les soins d'hygiène avec elle, car en 2 ans de stages hospitaliers, je n'avais pas encore eu l'occasion de faire de toilette, et pourtant je pense que c'est important, car cela fait partie des soins à apporter au patient.