Ca nous donne une vision des patients vivants dans des conditions précaires.
C était également intéressant pour connaitre de plus prés les conditions de vie de ces personnes que l'ont peut retrouver aux urgences ou dans n'importe quel autre service.
Elle nous permet de voir les conditions de vie de ce qui souvent deviendront nos patients.
On a pu visiter un centre d'hébergement ce a permit de mieux se rendre compte des conditions de vie.
Assistance d'une personne sans domicile fixe en état d'ébriété et mise en condition avant l'arrivée des pompiers.
Je trouve que cette garde nous permet de nous rendre vraiment compte des conditions de vie de ces patients, pour lesquels nous nous contentons souvent uniquement de l'aspect médical.
Elle permet de prendre conscience des conditions de vie de personnes vivant dans la rue, de se rendre compte des personnes concernées.
Les conditions d'accueil ont été très correctes et m'ont permis de plonger facilement et intelligemment dans l'univers des maraudes de nuit à Paris.
Cette garde au samu social est une belle expérience qui permet de se familiariser avec Les conditions de vie dans la rue.
Elle permet de prendre conscience de la difficulté des conditions de vie de certains citoyens.
Je pense que la garde au SAMU sociale est très importante car ceci nous permet de voir réellement les conditions de vie des personnes sans domicile fixe.
Une nuit enrichissante en tout cas qui fait réfléchir à sa propre condition.
Cela permet de se rendre compte des conditions des personnes précaires en dehors de l'hospital.
J'ai vécu cette nuit là une expérience enrichissante me faisant prendre connaissance de la rudesse des nuits d'hiver vécues dans la rue et des difficultés inhérentes à la vie sans domicile, concernant notamment l'hygiène, l'hostilité des conditions climatiques, la perte de tout confort, ou plus simplement l'aliénation liée à la vie en solitude et en totale autonomie, la subsistance au jour le jour.
J'imaginais des personnes beaucoup plus en détresse mais une majeure partie d'entre eux semble s'être en réalité très bien "adaptée" à leurs conditions de vie.
Ceci rendait les conditions de mission difficiles et nous mettait d'autant plus face au désarroi des personnes que nous avons croisées lors de la maraude. L'une d'entre elles avait fait deux fausses couches, attribuées aux conditions de vie éprouvantes que cette jeune femme endurait au quotidien.
J'ai éprouvé beaucoup de respect pour les personnes qui travaillent au quotidien dans ces conditions difficiles, pendant que d'autres dorment, et j'ai été frappée par leur humanité.
on pourrait se demander l utilité et la pertinence de faire une garde au samu social, c est en étant en maraude qu on se rend compte de l intérêt pour nous, futurs médecins, de voir les conditions dans lequel vivent les sdf et comprendre la pléiade de personne que comprend ce mot et pas uniquement celui qu on voit arriver alcoolisé aux urgences.
Elle m'a permis de voir les conditions dans lesquelles vivent les SDF ainsi que d'avoir de vrais contacts avec eux, lors de la maraude, ou bien en les emmenant dans des centres d'hébergement.
Le samu social m'a donné l'occasion de prendre conscience dans quelle condition vivent certaines personnes et de s'en approcher pour les aider, chose qu'on oserait pas dans la vie courante.
Cette nuit m'a ouvert les yeux sur la situation des personnes sans domicile fixe de Paris et leurs conditions de vie dans la rue.
C'est en étant sur le terrain et en les voyant directement dans la rue en plein milieu de nuit qu'on réalise réellement ce que peuvent être les conditions parfois très précaires dans lesquelles ils vivent.
On voit les conditions de vie des gens les plus défavorisés et on peut apprendre (brièvement) à nouer contact avec ces personnes et cela peut nous aider à avoir une approche différente avec ces personnes que l'on pourrait rencontrer plus tard aux urgences par exemple.
Elle permet aussi de mieux connaître les conditions de vie de ces personnes, dont on a pas forcément conscience.
Je trouve que la maraude m'a permise d'ouvrir un peu plus les yeux sur les conditions difficiles des sans-abris, surtout en période de froid.
On se rend compte qu'il y a de nombreuses personnes qui dorment dans les rues la nuit et souvent dans des conditions très précaires.
En tant qu'externe aux urgences j'ai été amené à voir plusieurs sans abris , ce serait prétentieux de dire que je sais désormais dans quelles conditions ils vivent . […] Et je remets un point d'honneur à leur travail , les conditions (FROID GLACIAL ++++) et sur les moyens dont ils disposent bravo et Encore merci !
Avec des conditions sanitaires catastrophiques et des états de santé souvent fragiles.
Elle permet aussi de mieux appréhender les conditions de vie et les difficultés rencontrées par les personnes dans une situation d'extrême précarité.
Une découverte des condition d'hébergement proposé au personne sans abri qui sont tout simplement inhumaine.
En effet, jamais je ne m'étais aussi bien représenter les conditions des sans domiciles fixes.
La visite de Montrouge m'a permis de voir que les gens peuvent être logés un minimum dans de bonnes conditions, cela soulage ma conscience...
Le personnel du Samu qui oeuvre 365 jours par an, quelque soient les conditions, mérite vraiment le plus grand des respect.
Cette nuit de garde au SAMU social est très enrichissante du point de vue humain, se rendre compte du travail fait par le 115, la condition des SDF, les moyens manquant, les choses qui fonctionnent et d'autres moins bien.
La garde que j'ai effectuee au samu social de Paris m'a permis de rencontrer des personnes qui travaillent dans des conditions difficiles dans le simple but de venir en aide a d'autres qui vivent des situations compliquees et dont parfois le seul but est la survie.
Discussion enrichissante avec la personne sur sa vision sur les gens en situation de précarité actuellement et il y a quelques mois avant de connaître cette condition.
Malgré le fait que ma garde soit un samedi je n'ai pas vue le temps passé, j'étais assez touché de voir les conditions dans lesquelles les sans-abris vivent et admirable vis à vis des équipes du Samu sociale qui viennent tous les jours avec le sourire malgré la misère qu'ils voient tout les jours et le peu de moyen qu'ils ont à leur disposition pour pouvoir faire face à la misère social.
Malgré ça je pense que l'action du SAMU sociale reste une goutte d'eau face au problème et qu'il faudrait faire bien plus à une plus grande échelle pour améliorer concrètement les conditions de vie des sans abris.
Cela permet d'avoir une vision plus générale, plus sociale des patients défavorisés que l'on voit à l'hôpital, dont on a parfois du mal à imaginer les conditions de vie et les difficultés.
J'ai personnellement trouvé que les conditions de travail pour le personnel sont parfois difficiles (froid, pluie, les tournées nocturnes qui s'enchaînent...) en plus du contexte social.
J'ai pu voir l'intérieur des centres pour me rendre compte des conditions d'accueil.
Bon apprentissage des conditions de vie de ces personnes vivant dans la rue, soumis à des soins médicaux trop peu nombreux.
J'ai appris énormément grâce à l'équipe de marraude, non seulement sur les conditions de vie des SDF mais aussi sur les différents profils de personnes à la rue.
Cette garde m'a également permis de réaliser l'insuffisance des moyens pour leur venir en aide, les héberger dans les meilleurs conditions et le peu de place disponibles pour l demande
Apprendre à être au contact des plus démunis et des plus vulnérables, être dans des situations parfois difficiles nous fait non seulement réfléchir sur nos propres conditions de vie, mais nous donne aussi un peu plus d'expérience et de confiance pour faire face à ces personnes.
Un regard un peu plus éduqué et empathique sur les émigrés, leur parcours et leurs conditions d'accueil et de vie en France.
Les conditions météo plutôt défavorables (beaucoup de neige et très froid!)
Enfin, ça m'a permis d'avoir pour la première fois un contact direct avec les sans-abris, de discuter avec eux, voir dans quelles conditions ils vivent, et me rendre compte par les faits de la prise en charge sociale qu'on offre aux démunis (et qui est soit disant je pense très mauvaise) en ile de france.
J'ai été impréssioné par les moyens mis en oeuvre pour aider les personnes nécessiteuses à passer la nuit dans de bonnes conditions, d'un point de vue qualitatif (chambre en binome, lit, douche, 2 repas...).
Globalement cette nuit au SAMU social permettait de voir la prise en charge des patients aux conditions socio-économiques très précaires sous une forme plus sociale que médicale.
J'ai surtout été touché par la condition des femmes (jeunes) qui vivaient dans la rue, elles n'ont pas de première nécessité (sous vêtements, protections hygiéniques) on leur a donc proposé quelques paires de chaussettes et de culottes. […] Cela m'a fait réfléchir sur les conditions de vie de certains qui ne sont guère facile.
Ce qui m'a frappé c'est le refus très fréquent d'aller en centre d'hébergement : Les conditions y sont très difficiles, les gens dorment très proches les uns des autres, il y a des vols quasi systématiquement, des bagarres... […] Globalement, cette garde fut enrichissante pour moi, elle permet d'ouvrir les yeux sur les conditions de vie extrêmes de nombreuses personnes et familles, et surtout sur l'aide mis en place pour ces gens, encore insuffisante et dans des conditions très difficiles, mais tout de même présente.
Une expérience unique car j'ai eu la chance de rencontrer plusieurs profils, un jeune homme arrivé en France il y a 2 mois plein de bonne volonté avec toujours le sourire, quand nous l'avons déposé dans le centre, je me suis sentie particulièrement privilégiée car les conditions de vie sont il me semble très rudes!
La perte des repères et les conditions sanitaires dans lesquelles ils vivent, participent a cette mise a l'écart de la société.
Cela casse les préjugés que l'on peut se faire sur les personnes de la rue, qui, on a tendance a l'oublier, ont une histoire, et qui pour certains ont vécu dans les mêmes conditions que nous avant un événement qui aura changé leur vie.
A l'hopital on ne se doute pas, ou on ne réalise pas bien que ces personnes qui ont besoin de soins conséquents se retrouvent en même temps a la rue, dans des conditions très difficiles...
Les conditions de ma nuit ont été plutôt difficiles (plein hiver, -15°C).
J'imagine que l'hiver les conditions sont très différentes.
Le début de la maraude était un peu compliqué, une des personnes était mécontente de se retrouver encore avec un étudiant dans le pattes et nous l’a fait savoir ouvertement lors du débriefing, donc pas facile de trouver sa place dans ces conditions.
En effet, on se rend mieux compte de leurs conditions de vie et du travail fourni par le samu social qui connaît bien ces personnes.
Cet appel m'a particulièrement marqué, il montre la détresse psychologique majeure de cette femme qui doit vivre sa grossesse sans lieu de vie fixe, dans des conditions de vie difficile qu'aucune femme ne devrait subir.
J'ai pu y découvrir le travail du centre 115 et mieux comprendre les conditions de vie des SDF ainsi que les moyens mis en œuvre pour leur venir en aide.
Même les conditions difficiles du froid et de la pluie ne les ont pas découragés et ils ont continué la maraude avec bonne humeur et patience.
Cette nuit au SAMU social n'est pas tellement formatrice mais sensibilise beaucoup sur les conditions de vie précaires et à ce titre mérite d'être maintenue.
Lors de la double écoute, un appel m'a marqué: une femme de 28 ans avec 2 enfants en bas âge, et en attente d'un 3ème (enceinte de 5mois), arrivée de Russie il y a 3 semaines, cherchait un endroit pour dormir car venait d'être expulsée de Gare du Nord; On se rend vraiment compte de la demande et des conditions précaires dans lesquelles vivent des milliers de personnes.
Bonjour, Cette nuit était dans des conditions météorologiques affreuses la nuit la plus enneigés de toute cet hiver.
Avoir un aperçut de ce que sont réellement leur conditions de vie est très bénéfique, cela permet de se rendre compte à quel point l'observance thérapeutique et la prise en charge de ces patients est délicate une fois sortit des structures hospitalière et ainsi réfléchir à des stratégies plus adapté à ces situations.
Sans refaire le monde, ça permet d'avoir une idée concrète sur des conditions de vie qui ne sont pas les notres et sur les quelques pistes pour pouvoir améliorer la situation des sans abris.
Ce fut pour moi une expérience importante du milieu de la rue, des conditions (même estivales) dans lesquelles vit cette population, et le manque de moyens mis à disposition pour l'aider et l'héberger.
Un point intéressant est de mieux pouvoir appréhender le système de soins dans sa globalité et de comprendre les conditions de vie des sdf, des migrants, les hébergements, ...
J'ai trouvé cette garde très intéressante, et je la crois importante pour sensibiliser les étudiants en médecine aux conditions de vie des plus démunis.
Je pense particulièrement à l'un d'eux, un homme très soigné : rasé de près et qui paraissait en bonne condition physique, ayant la conversation facile.
Pour conclure, une expérience enrichissante se réalisant dans de bonnes conditions, même si une telle garde s'avère fatigante...
Les conditions de vie et d'hébergement précaire des sans abris sont un témoignage réaliste du vécu de centaines de personnes cherchant à s'intégrer.
Bien sûr cette mission est nécessaire et très utile mais dans ces conditions je n'ai pas vu de vrai intérêt à prendre un externe dans le camion.
Et quand je vois les conditions d'accueil à "la boulangerie", je comprend le rire jaune que certaines personnes ont lorsqu'on leur propose de les héberger.
J'ai trouvé cette garde très intéressante, car elle permet de voir les conditions de vie dans la rue, et pas seulement quand on voit ces personnes en tant que patients aux urgences ou dans les services hospitaliers.
Ça permet de se rendre compte des conditions de vie de partie importante de la population qui n’a pas de logement.
Par l'intermédiaire de l'association Sant Egidio, j'avais déjà participé dans le 5ème arrondissement de Paris à de nombreuses maraudes et découvert ainsi les conditions de vie des SDF.
J'ai profité de conditions agréables pour ma garde au samu social (douce soirée d'été), ce qui a permis à l'équipe et donc moi même de prendre le temps de discuter longtemps avec chaque personne que nous avons rencontré au cours de la nuit.
Même si nous avons peu été en contact avec eux, le moindre échange avec eux était particulièrement riche que ce soit pour apprendre leur mode de vie ou pour avoir leur avis sur leur condition et le monde qui les entoure.
Le 1er décembre était une des premières nuit de grand froid, aussi j'ai été confrontée au manque important de lits malgré les conditions météorologiques difficiles.
Les conditions climatiques n'étaient pas des plus clémentes mais j'ai la sensation que cela m'a permis de me sentir plus proche des sans-abris et de faciliter le dialogue avec eux.
Dans ces conditions tenir un dossier pour traiter leur demande dans les meilleures conditions peut être un réel défi et demander patience et abnégation.
Je me suis rendue compte du nombre de personnes vivant sans domicile à paris (bien plus important que ce que je pensais) et de leur conditions. Cela m'a aussi appris le rôle du 115 que je pourrais donc appeler dans le futur dans les conditions adaptées.
On apprend que les gens à la rue doivent appeler plusieurs fois par jour pour espérer avoir un logement pour une seule nuit, que les démarches administratives pour s'en sortir prennent des mois et des mois, à quel point il est dur de s'accrocher dans ces conditions...
Cette nuit avec l'équipe du SAMU SOCIAL m'a sensibilisée aux conditions de survie des nombreuses personnes sans domicile fixe.
Elle permet d'ouvrir les yeux sur les conditions de travail et les limites auxquelles doit faire face les travailleurs du Samu Social.
Connaissant la misère humaine par l'intermédiaire de missions humanitaires (Afrique), j'ai pu découvrir que des personnes sont chez nous dans des conditions aussi précaires que celles rencontrées dans le Tiers Monde.
A coté, de ça, j'ai pu constaté que certaines personnes (généralement les moins exclus, en meilleure condition physique) abusent des actions du samu social, et deviennent même menaçant lorsque le samu social ne peut satisfaire à leurs envies personnelles car pour ces personnes recevoir un duvet ou un bon repas seraient un du....
Au cours de la nuit, j'ai eu l'occasion de voir un des centres dont dispose le SAMU social à Montrouge et j'ai pu mieux appréhender les conditions dans lesquelles ils sont accueillis.
J’ai pu discuter avec la travailleuse sociale et l’infirmière intérimaire, dont c’était aussi la première maraude, de leur condition de travail, de la difficulté pour les sans abris de trouver une place en centre d'hébergement d'urgence tous les soirs ou une place plus stable et des problèmes sociaux, psychiatriques et d'addiction qui s'accumulent chez ces personnes et compliquent le travail du 115.
La visite d'un logement a été formateur car cela m'a vraiment permis de me rendre compte des conditions de vie des SDF.
J'ai été marqué par la solidarité entre certains sans abris , qui ne voulaient aller au centre Romain Rolland qu'a condition que leur binôme viennent avec eux .
Je constate que la condition sociale défavorable rime le plus souvent avec un état de santé altéré, et que la prise en charge d'un patient ne peut s'effectuer de façon efficace sans prendre en charge la dimension sociale du problème de notre patient.
Les conditions des maraudes ne m'ont pas semblé facile, les difficultés pour trouver une place en centre, de l'envie de donner plus mais peu de moyen..
Dans ces conditions, seuls les pompiers peuvent intervenir.
Un beau stage court qui nous permet de réfléchir et prendre conscience des conditions dans lesquelles vivent ces hommes et femmes.
Ce fut une nuit très enrichissante pour moi et que je ne suis pas prêt d'oublier, en effet être confronter à la misère des gens, et constate qu'ils arrivent à vivre dans des conditions déplorables, m'a beaucoup touché.
J’ai eu l’occasion de visiter un foyer, ce qui m’a bcp plu car j’ai été rassurée des conditions dans lesquelles sont hébergés les personnes mises à l’abri.
J'ai effectué ma garde au LHSS à saint mandé, ce qui m'a permis de decouvrir les conditions d'hebergement temporaire des personnes beneficiant de l'aide du samu social.
Le besoin de papiers d'identité, l'instabilité des conditions de vie, l'insécurité, l'alcool, le moral et le manque de places en hébergement forment un cocktail détonnant qui empêche toute possibilité d'amélioration et certaines personnes se retrouvent à appeler le 115 depuis près de 15 ans sans aucun changement de leurs conditions de vie.
Non seulement les conditions climatiques sont rudes mais l'hygiène est déplorable le plus souvent et c'est un milieu très dangereux, en effet les SDF se plaignaient souvent de vols ou d'agression.
Pour finir, je pense que cette garde nous fait relativiser et nous permet de nous rendre compte des conditions dans lesquelles les SDFs vivent, ce qui nous permet d'être plus compatisant et moins enclin a les négliger lors d'hospitalisations, aux urgences par exemple.
-Prise de conscience des conditions difficiles et notamment en hiver pendant les périodes de grand froid.
Enfin, l'equipe du SAMU social est vraiment géniale, il y a une super entente et c'est très agreable de travailler dans ces conditions.
J'ai apprécié pouvoir parler à ces personnes que l'on voit si souvent dans la rue et à qui l'on adresse pour la plupart pas même un regard, j'ai pu entendre leur point de vue, en apprendre un peu plus sur leur condition de vie et voir que le SAMU social propose une réelle aide notamment par leurs locaux.
De voir des enfants dormir dehors par 4*C, des personnes en condition de mobilité réduite ne pas être acceptées dans certains foyers.
Une certaine partie des patients qu'on traite à l'hôpital vivent dans des conditions similaires et déjà rien que pour ça la garde me parait utile.
Pendant que les membres de l'équipe discutaient avec les parents, j'ai partagé une demi-heure avec cette enfant pour qui la condition sociale n'a pas d'importance.
Concernant la doublé ecoute, j'ai ete surprise par le nombre d'appels, ainsi que par le peu de places des centres, et les conditions de nuit dans certains d'entre eux.
C'était encore en plein hiver et même s'il n'était pas bien rude cette année , les conditions de vie dehors en pleine nuit ne faisait envie à personne.
C'est bien de se rendre compte vraiment dans quelles conditions vivent les gens qui dorment dans la rue.
Je ne connaissais pas non plus l'existence des centres d'acceuil et d'hébergements pour SDF : le centre Romain Rolland est neuf et tout à fait adapté à l'acceuil de ces personnes, au contraire de la Boulangerie qui nécessite une remise à neuf, une utilisation des 2 étages abandonnés situés au dessus du rez de chaussé et une amélioration des conditions d'hébergements des SDF.
C'est une confrontation difficile avec la misère sociale mais qui m'a permis de mieux comprendre les conditions de vie des SDF, leurs possibilités et le fonctionnement des ces centres d'accueil dont j'ignorais l'existence.
Il nous permet de nous rendre compte des réelles missions du Samu social et de leurs conditions de travail.
Actuellement en stage aux urgences, il m'est arrivé de nombreuses fois d'examiner des patients vivants dans la rue qui s'excusaient de leur condition, et je ne savais pas comment réagir.
J'ai pu découvrir les conditions dans lesquelles sont accueillis les sans abris notamment en visitant un centre d'hébergement d'urgence à Montrouge.
J'ai pu réaliser à quel point leur condition de vie est difficile notamment en termes de confort, de santé, et de sécurité...
C'est satisfaisant de savoir que cet homme dormira dans des conditions correctes cette nuit.
Parce que ces conditions de vie que je ne peux qu'imaginer, c'est leur quotidien, c'est ce qui leur est familier.
La garde au SAMU social a un côté humain incroyable nous permet de nous rendre réellement compte des conditions de vie des sans domicile fixe mais surtout des nombreuses actions mise en oeuvre pour leur venir en aide, l'intervention des travailleurs sociaux, des infirmiers et des centres d'hébergements.
La double écoute permet de mieux comprendre le fonctionnement du 115 et de la prise en charge des appels ( à savoir les conditions pour pouvoir attribuer un hébergement, le principe de recensement des sans-abris,etc. ).
La plupart des personnes que nous avons rencontrées se contentaient de nous demander le très strict minimum, expliquant qu'elles préféraient passer la nuit dehors plutôt que dans un centre (dont certains mettent les sans abris dans des conditions de vie encore plus difficiles pour la nuit selon eux), que cela leur permettait de montrer qu'elles pouvaient faire face à l'adversité d'elles même, qu'elles avaient encore l'espoir de réussir à passer ce cap on ne peut plus difficile.
Et ainsi me rendre compte des conditions désastreuses dans lesquelles les personnes sont installées dans ce dernier centre, malgré la chance qu'elles ont comparé à de nombreux autres d'y avoir une place.
J'ai également assisté à ma première maraude pendant laquelle j'ai pu me rendre compte de leur condition de vie notamment en terme d'insécurité.
J'ai pu découvrir cette nuit des personnes très impliquées dans le social et avec la volonté d'aider les gens les plus en difficulté, et tout le personnel du samu social m'a semblé très avenant et bienveillant même si les conditions de travail ne sont pas toujours évidentes.
J'ai eu le plaisir de rencontrer une équipe très humaine et de mieux comprendre les conditions de précarité à Paris.
J'ai été impressionnée par l'implication des équipes dans leur travail, on sent vraiment qu'ils aiment ce qu'ils font même si les conditions de travail ne sont pas optimales..
Je souhaite également mentionner les conditions idéales dans lesquelles j'ai réalisé cette garde, avec une équipe très disponible pour répondre à toutes mes questions et par ailleurs très sympathique.
Le caractère urgent tient compte du temps d'exclusion, de l'état de santé, des conditions sociales et de ressources de la personne. […] C'est pourquoi, le 115 permet d'orienter vers des associations qui les aident dans la vie quotidienne et améliorent les conditions d'hygiène.
Et l'équipe de maraude se propose volontiers de nous déposer chez nous, à condition que cela soit sur Paris, en début de deuxième maraude (je pense que nous considérant comme des petits jeunes, ils nous accordent le droit de rentrer plus tôt).