J'ai signé pour des études de médecine et non pas pour distribuer des couvertures et du café toute la nuit.
On reçoit un signalement d'un homme qui ne souhaite pas d'hébergement pour la nuit, mais juste que le SAMU SOCIAL passe le voir, pour un café peut être, ou une soupe, ou juste discuter. […] Il ne veut pas de café, pas de soupe.
Cela apporte une autre vision des gens sans abris, et nous montre que des hommes et des femmes ne changent pas de trottoir mais au contraire abordent les gens dans le besoin pour un café, une soupe ou bien un hébergement.
Marauder dans un camion dans Paris et rendre visite aux plus démunis, discuter, offrir café, bonnet, endroit pour dormir ...
J'ai pu me familiariser avec une approche plutot cordiale avec les SDF qui nous remerciaient chaleureusement pour les cafés et soupes que nous leurs apportions.
Beaucoup de sans abri déjà connus par les équipes, toujours contents de partager un café.
Voir les SDF reconnaître les personnes du Samu et demander un petit café !
Quelques rencontres touchantes mais souvent assez brèves: on discute un peu, on donne du café, de la nourriture mais il s'agit que d'une aide temporaire.
Lors de la maraude, nous nous sommes arrêtés plusieurs fois pour proposer café, bouillon, chaussettes, etc... mais le plus important était sans doute de leur prêter une oreille attentive, de les écouter raconter leur histoire et leur ressenti; ça semblait les réconforter plus encore qu'un bon café bien chaud par temps de pluie.
Sinon, concernant la garde, on a ramené un sdf dans un centre d accueil et proposé quelques cafés dans la rue.
On a distribuer pas mal de soupe et de café sur une grande place et le reste de la nuit on a eu des appels.
Du coup pendant la maraude beaucoup trop de personne n'ont pas eu la chance d'être Hébergés et sont rester dans le froid et la neige avec comme seul réconfort un café et un duvet.
Malheureusement, le SAMU social manque de moyens : très peu de sacs de couchage, soupes et cafés limités...
Pendant la maraude, l'essentiel des intervention se limitaient à offrir des cafés et/ou des soupes aux sans abris, sans pouvoir leur offrir de véritables réponses à leurs besoins.
Ensuite, j''ai pu assister à un briefing d'une heure sur l'intêret de compter les sticks de café. Le SAMU social, devant faire un bilan sur leur chiffre d'affaire avait besoin de retour sur la consommation des sticks de café; j'ai assisté à un débat d'une heure sur qui devait les compter, pourquoi les compter, que c'était une perte de temps... […] Ensuite, les SDF qui interpellaient le camion de la rue pour avoir un café ou une soupe, étaient complètement ignoré, accompagné par une remarque 'on est quand même par leur chien'.
Les personnes démunies se retrouvent donc parfois déçues par rapport à leurs attentes, notamment les familles pour lesquelles il y a très peu d'hébergement: par exemple un jeune couple avec un bébé d'1 an que nous avons rencontré dans la nuit, qui se voit proposer un café à la place d'un hébergement, la mère en pleurs devant nous.
Certaines personnes vivant dans la rue attendent beaucoup d'eux, nous en avons eut l'exemple avec un homme qui plus que le café chaud appréciait surtout de pouvoir discuter, cela lui changeait des journées passées à se faire ignorer des patients.
C'est extraordinaire de voire que nous avons pu amener du réconfort, tant au niveau de l'alimentation (café, soupe), qu'au niveau du moral aux personnes rencontrées!
Pas juste leur faire un interrogatoire ou un examen clinique, mais une vraie discussion, autour d'un café.
Il a pas voulu venir au centre car sinon il perdait sa place dans une cabine téléphonique, il a juste accepté un café et une couverture.
J'ai aimé la façon dont les gens peuvent être reconnaissants lorsqu'on leur donne simplement un café;..
Ce qui m'a frappée c'est que la plupart des personnes rencontrées étaient contentes de nous voir, même si c'était uniquement pour un serrage de main et un café.
Sinon nous avons partager des cafés et soupes avec des personnes réticentes d’habitude ou au contraire demandeuse.
Des besoins souvent très simples comme une nuit de sommeil au chaud, un café, un repas ou des habits propres.
Beaucoup de cas compliqués, pour savoir à qui on donne une chambre pour la nuit, à qui on donne les quelques ressources limitées (thé, café...) que l'on disposait pour la nuit entière.
Ce qui m’a le plus marqué durant cette nuit a été la rencontre avec un grand exclu, à la rue depuis plus de 20 ans, et avec qui chaque équipe s’arrête pour discuter, prendre un café, ou simplement s’assurer que “tout va bien” lors de chaque maraude.
Ce qui m'a par ailleurs interpelé, c'est durant notre dernière intervention vers 5h : une personne, qui tenait mal sur ses deux jambes, nous a demandé un café. […] nous nous sommes retrouvés avec quatre hommes réclamant un café.
C'est beau de voir les liens créés entre les usagers habituels et les gens du 115, ils se retrouvent, discutent, prennent un café...
En ce qui concerne la maraude, elle permet de se rendre compte que tous les sdf ne sont pas violents et alcoolisés, qu'ils souhaitent juste de temps en temps discuter et boire un petit café.
Au début curieuse de découvrir une autre façon de vivre, émue par des rencontres diverses et variées dans les rues de Paris, même les endroits les plus insolites, joyeuse lorsqu'on nous raconte leurs anecdotes, sentiment de réconfort face au sourire et remerciement lorsqu'on leur offre un simple café instantané,sentiment d'accomplissemnt lorsqu'on envoie une personne blessée à l'hôpital...
Nous imposer de passer une nuit dans un camion à distribuer des cafés ne nous apporte rien de plus à ce niveau.
On voit que souvent c'est un besoin de parler qui s'exprime, l'envie d'un café pour se réchauffer.
Nous sommes allés voir un homme à 4h du matin qui était très agressif et qui nous a insulté donc nous l'avons laissé sans lui donner de café ou autre ...
Mon meilleur souvenir, c'est d'offrir un café chaud (à d'offrir d'une place dans un centre pour la nuit) et de le voir heureux d'avoir quelqu'un avec qui discuter.
Nous avons rencontré pas mal de gens pendant la nuit mais le contact et le rôle du samu social n'est pas le même pour tous; certains prendront juste un café, une soupe ou un duvet, d'autres ressentiront juste le besoin de parler avec nous, d'autres nous diront gentiment non merci et encore certain d'entre eux accepteront de monter avec nous dans le camion pour aller dormir au chaud. Certaines situations où le rôle de l'équipe se limite à servir un café m'ont paru un peu frustrantes car cela ne permet pas vraiment d'"aider" les gens sur le court ou long terme.
En vivant à Paris, on est complètement habitués à voir des SDF mendier dans le metro, dans les rues, aux terrasses de café, donc ces personnes font très vite parties du "paysage" à Paris. […] Je les considérais pas comme des SDF simplement, j'ai appris leur nom, leurs histoires, leurs habitudes, on échange des sourires, une poignée de main, on prend un café.
Même s'ils apprécient une nuit au chaud, un café, ou juste une oreille pour se plaindre, je ne vois pas comment l'une des personnes que j'ai rencontré ce soir là pourrait un jour quitter la vie dans la rue.
Quand il n'y avait plus de place on leur donnait une soupe, un café ou autre..
Nous n'avons fait que du "taxi" pendant la maraude (pas de réelle prise en charge d'un sans abri) mais c'était tout de meme intéressant que ce soit niveau contact : les gens étaient quasi-tous contents de nous voir pouvoir boire un café chaud et surtout parler je pense.
L'EMA que j'ai eu l'occasion d'observer faisait preuve beaucoup d'empathie envers les démunis qu'elle croisait pendant la maraude et ça m'a touché de voir ces pauvres gens souriants et reconnaissants du simple café ou du simple thé qu'on leur donnait.
J’ai trouvé que beaucoup de SDF étaient finalement surtout en manque de compagnie et très heureux qu’on vienne juste leur parler et leur offrir un café.
J'ai pris un café avec un jeune roumain qui vendait des fleurs à la sauvette et qui m'a dit "le plus important, c'est de toujours garder le sourire".
A la fois un retour à la triste réalité du manque de places en hébergement d'urgence, illustré par le nombre de refus de l'opératrice du 115 aux nombreux appels d'usagers de la soirée; et la surprise de voir le sourire et la courage des gens rencontrés dans la rue (parfois toute une famille) qui tiennent le coup et sont reconnaissants du peu de réconfort que nous avons pu leur apporter en passant 5 minutes avec eux et en leur offrant un café.
D'un point vue humain j'ai aimé la garde, partager tout simplement une discussion autour d'un café, écouter des parcours de vie compliqués.
J'ai réellement apprécié m'assoir avec eux pour partager quelques minutes de conversation autour d'un café.
La seconde partie de la garde dans le camion permet de découvrir des situations très variées, entre signalements et maraude, café, logement, problèmes médicaux, problèmes sociaux...
J'ai été triste de me rendre compte que l'alcool étant omniprésent il était presque illusoire de vouloir les sortir de la, et qu'une soupe, un café ou une nuit dans un hébergement pourri est finalement la seule aide qu'on puisse leur offrir.
La grande différence, c'est que d'habitude on essaye de l'ignorer et on passe son chemin, alors qu'ici on prend le temps de parler avec les SDF, de leur donner un café ou un repas chaud.
De plus certains sans-abris font preuve d'une dignité plus que remarquable, dans le froid sans rien, ils refusent un sac de couchage ou même un café ou une place dans un centre disant qu'ils ont tous ce qu'il leur faut et surtout disant de garder tout cela qui sont dans des situations pire que la leur !!
Certains étaient très contents rien que du fait de pouvoir discuter avec nous autour d'un café, alors que d'autres, beaucoup plus exigeants, nous carrément insultés lorsqu'ils se sont vu refuser une place en foyer pour la nuit.
De la femme jeune avec un bébé de 3mois qui sont dans la rue depuis 2 semaines et demandeurs de logement, a la personne à la rue depuis 15ans qui demande seulement un café.
A d'autres moments certaines personnes ne voulaient que prendre un café ou une paire de chaussettes ou un bol de soupe mais refusaient d'aller en centre.
Par ailleurs, dès que le camion s'est arrêté il y eut un afflux de personnes qui sont venues réclamé cafés, eaux etc et nous avons été à cours très rapideent Certains sans grande amabilité d'ailleurs..
Puis les suivants auront un peu de café, puis une couverture, mais très rapidement nous n'avons plus rien du tout.
Au final on a vraiment l'impression d'apporter une aide concrète à ces personnes, que ce soit sur l'échange social de premier abord avec la discussion et le café, que ce soit sur les propositions de prise en charge des problèmes médicaux, que ce soit sur l'accompagnement des démarches administratives ou finalement que ce soit concernant le but final d'une solution d'hébergement pour la nuit.
On allait de personnes en personnes démunies, distribuer du café, parfois que des paroles, s'assurer que tout allait bien.
s apportent beaucoup à ces gens, ne serait-ce qu'en leur offrant un bouillon, un café ou une poignée de main.
Nous sommes allés dans le 20ème arrondissement de Paris, à la recherche de personnes en difficulté, qui auraient besoin d’être hébergées pour la nuit, d’un contact humain, ou simplement d’un café. […] A certains, nous avons proposé un café ; à d’autres une soupe, un thé ...
Ce qui m'a le plus frappé c'est qu'ils nous attendaient certes pour recevoir du café, de la soupe ou des vêtements mais surtout pour discuter avec nous...
Ils s’arrêtent dès qu’ils repèrent un SDF pour d’abord discuter avec lui puis ils distribuent de l’eau, un café ou, si ils en ont, un duvet ou des vêtements de première nécessité comme des sous-vêtements ou des chaussettes.
Et finalement un sentiment de BA accomplie 28 soupes/cafés/thés/bolinos ou couvertures distribués en plus des 3personnes qui ont trouvé un toit pour la nuit!
Nous avons donné du café chaud à des SDF dont beaucoup préféraient rester dormir dehors plutôt que de devoir affronter les foyers...
J'ai été très marquée par la quasi absence de moyens dans le camion : à peine quelques duvets, soupes et café !
Je garde le sentiment qu'il est presque impossible de sortir quelqu'un de la rue, mais je me rends bien compte que leur apporter un café et un sourire est déjà un réconfort pour eux.
Nous avons également partagé une discussion pendant deux heures avec des sans abris Roumains autour d'un café.
Il s'agissait simplement de donner 2-3 cafés et 1 couverture à très peu de personnes au final, et même si ce travail est très important et utile, il ne concerne pas du tout nos études.
C'était assez gratifiant de pouvoir apporter notre aide, qui j'ai pu m'en rendre compte, ne se limite pas à une soupe ou à un café mais surtout à un dialogue indispensable à la lutte contre l'isolement de ces personnes qui préfèrent souvent rester seules.
un contraste saisissant avec les gens aux terrasses des cafés, nous regardant parfois avec des yeux effarés.
Également, l'occasion de me rendre compte des limites de la maraude : quantité limitee dans un camion de "soupes", "dosettes de café"- ce qui implique donc de savoir gérer le stock tout le long de la maraude - délai d'attente entre appel et intervention parfois de plusieurs heures...
Malheureusement avec la pluie nous n'avons croisé qu'une dizaine de personne à qui nous avons offert des cafés.
Nos interventions ont constitué à distribuer du café, de la soupe, de l'eau ou des vêtements chauds.
L'une a refusé toute aide, une autre a accepté d'être hébergée pour la nuit, d'autres étaient heureuses de simplement discuter, chanter, rire autour d'une tasse de café.
Je trouve que c'est déjà une très bonne œuvre sociale leur donner a manger, des duvets, de l'eau, du café, du té, etc. même si c'est très difficile leur trouver une place pour dormir la nuit car les places sont très limitées (une des difficultés principales pour le SAMU SOCIAL).
Le plus souvent les gens ne demande rien d'autre qu'un simple café et discuter avec quelqu'un cinq minutes.
Chacun repart avec son café et sa soupe et nous aussi. […] Bilan de la soirée : 5 personnes amenées dans un centre, plus d'une dizaine de café distribués et une vingtaine de rencontres et de discussions et surtout un nombre incalculables de blagues, de rires et de fous rires avec l'équipe mais aussi avec les hébergés qui nous ont rejoint dans le camion.
Elle semble avoir froid et encore plus découragée d'autant qu'il ne nous reste plus d'eau chaude pour un café, une soupe...
On a réellement l'impression d'aider, le fait de leur donner des cafés, des soupes, des couvertures...
On nous offre immédiatement un café, des sourires reconnaissants apparaissent sur les lèvres, plusieurs bonjour et le tour est joué nous voilà en train de discuter!
Cependant, le sentiment principal qui ressort de cette nuit est un sentiment de frustration : celui de ne pas pouvoir faire assez pour ces gens dans le rue, d'etre parfois heurté à leur rétissence à vouloir recevoir ne serait-ce qu'un café, ou encore de savoir qu'on ne peut les aider à avoir un abri que pour une seule nuit le plus souvent, et que de recommencer tous le jours la recherche d'un toit doit etre réellement épuisant, déroutant...
- les aider dans les démarches administratives et leur proposer une assistance sociale - distributions de café, de duvets, de préservatifs
Si certains sont méfiants, d'autres très chaleureux désirent simplement parler autour d'un café/bolino, ou être hébergé pour la nuit dans un centre.
Il nous a demandé des gants, de la soupe et un café, nous lui avons en plus proposé des chaussettes et de l'eau qu'il a accepté.
Durant la nuit nous sommes partis à la rencontre d'une famille Ukrainienne si mes souvenirs sont bons, ça était un moment très émouvant car nous n'avions plus de place dans l'accueil pour familles, ces personnes ont été finalement hébergées par un café qui les a maintenus au chaud en attendant le lendemain.
.) , et me faisant participer à la prise en charge des SDF de façon active (distribution de café, de soupe chaude, de couverture de survie, discussion avec les SDF à l'extérieur puis à l'arrière du camion,...).
Nombreux sont ceux qui nous ont interpeller au détour d'un feu rouge pour un café ou un bol de soupe, des chaussettes ou un duvet, une nuit à l'abri du froid.
Au programme distribution d'eau fraîche en cette nuit particulièrement chaude, ainsi que des cafés, des repas, des duvets...
Nous amèneront tout de même un jeune homme dans un foyer, une famille dans un centre et distribuerons pas mal de soupes et cafés chauds; Au final, une expérience humaine intéressante et émouvante.
Nous avons donné des cafés/soupes mais nous n’avions qu’une place en CHU pour le plus jeune (25 ans).
Bravo et merci au SAMU social d'apporter le sourire en donnant un café, une soupe ou des chaussettes en bon état.
C'est aussi ça le samu social, des petites attention toute simple, un café, un sourire, une parole, ou tout simplement une oreille pour écouter.
Après un grand gobelet de café pour la mère, ils ont pu être mis à l'abri au chaud sans pluie, c'était une expérience inoubliable.
Elle nous permet de changer la visions préformée que l'on a tous des sans abris, et nous confronte à leurs véritables besoins (qui souvent se résume à un café, et un moment pour parler avec nous).
J'avais bien en tête les camions qui sillonnent les rues de paris la nuit pour proposer une place la nuit, une couverture , un café ou tout simplement venir au contact des gens pour leur parler un peu, en revanche j'ai découvert l'existence des centres de jours avec toute l'assistance médicale, juridique, sociale qu'ils offrent. […] L'un d'entre eux par exemple était en train de jouer aux cartes avec un habitué à la terrasse d'un café, un autre nous parlait de son ex, de comme c'était bien qu'ils s'entendent bien car c'était pas évident pour les couples séparés de garder de bon contacts, puis nous parlait de ses enfants...
Même si bien sur nous nous arrêtons volontiers sur le chemin pour distribuer un café ou tout simplement discuter, prendre des nouvelles des gens qui pour la plupart sont bien connus par les équipes du SAMU ! […] Une place dans un logement social pour la nuit, un café, une écoute, ou tout simplement un sourire c'est une première main tendue !
Pourtant il accepte avec plaisir un café.
Pourtant il accepte avec plaisir un café.
Pourtant il accepte avec plaisir un café.
Une discussion de 10 minutes et un café sont parfois les seules choses qu'on peut apporter à une personne sans-abri qui refuse un hébergement pour une nuit et c'est ici que se situe, je pense, le principal intérêt de cette garde.
Après la pause repas à 3h du matin, nous repartons faire un tour dans Paris pour proposer aux personnes qui le souhaitent, une couverture, une soupe, un café ou une oreille attentive, faute de place en centre d'hébergement d'urgence.
nous a demandé juste un café, et surtout d'aller danser avec lui en discothèque pour fêter ça, rien de plus.
La rencontre de chaque usager est unique: le sourire de l’un, le remerciement d'un autre pour un simple café, une soupe sont d’autant plus chaleureux malgré le froid cette nuit-là.
La nuit de ma garde le camion était en pure donc on m’avait prévenue que ça serait un peu spécial car nous n’allions pas vers des personnes demandeuses d’aide et justement j’ai bien aimé voir comment et quelle aide on pouvait apporter à ceux qui n’en demandent pas : un simple café en discutant ou une proposition d’hébergement, des chaussettes, un duvet...
J'ai été marquée par le regard des passants lorsqu’on était accroupi au bord d’un trottoir avec un sans-abri, qu’on discutait avec lui en lui donnant de la soupe ou du café.
Cela peut donc être difficile pour les écoutants et les maraudeurs de ne pouvoir offrir qu'un café ou une soupe à des personnes qui vont être contraints de passer la nuit dehors alors que la météo est très mauvaise.
Nous leur avons donné du thé/café/soupe, parfois quelques vêtements.
La place dans les hébergements sont rares et manquent, c'est humainement difficile de passer sa nuit à expliquer aux SDF qu'on peut leur servir un café, discuter un peu, mais ne pas leur proposer de place où dormir (parce qu'ils y ont déjà dormi 6 jours plus tôt par exemple) Voire dans le pire des cas, ce sont les sans abris qui refusent certains hébergements car les conditions y sont trop difficiles (vol, violence..)
L'équipe peut distribuer des plats chauds, du café et des boissons, des couvertures de survie et des duvets, mais en quantité limitée (4 duvets au départ de la maraude).
Nous restions auprès des personnes à la rue le temps d'une discussion autour d'un café chaud, d'écouter leurs doléances ou leurs anecdotes, et le plus impressionnant pour moi fut de constater que jamais ces personnes ne faisaient de demande faramineuse ou impossible, ni ne nous mettaient dans des positions inconfortables, au contraire : leurs demandes étaient toujours complètement réalistes, des chaussettes du café une couverture etc, comme s'ils avaient entièrement accepté leurs situations difficiles à la rue, certains même refusaient les places dans les centres d'hébergement d'urgence.
Ce n'était pas ma première maraude à proprement parler, j'avais déjà pu à travers une association scout faire de la distribution de soupe, café et autres plusieurs années auparavant, mais c'était la première fois que je participais à une maraude avec le Samu social. […] Le temps passe tellement vite que je ne peux faire de double écoute, on doit vite aller au briefing de 20 h, juste le temps pour un café et de discuter avec une étudiante de Science Po, qui vient faire la même chose que moi. […] Deux cafés plus tard et le blouson bleu sur les épaules, j'embarque dans le camion avec trois inconnus, avec qui tout de suite le courant passe bien.
Mais malgré cette température, j'ai été surprise de constater que beaucoup de personnes refusaient notre aide, n'acceptaient même pas un café chaud.
Après le dîner vers 2h, nous sommes ressortir pour faire de la maraude pure dans le 1er arrondissement de Paris : nous avons donné des couvertures, soupes et cafés à ceux qui le souhaitaient et nous leur avons proposé des cents d'herbergement.
Quelques choses qui m'ont marquée également : la solidarité qu'il y a entre les SDF, leur bonne humeur malgré ce qu'ils endurent, leur joie et leurs yeux qui brillent quand on leur donne un simple café et qu'on leur met de la musique...
Mais ce ne sont hélàs que des solutions de l'instant, immédiates : un lit pour dormir, un café, une conversation, une paire de chaussette, un sac de couchage...
Pour les autres SDF, certains dormaient et nous vérifiâmes qu'ils étaient bien vivants, nous les réveillâmes parfois, pour une tasse de café, une soupe chaude, un duvet, une écoute...
Petit réconfort aux victimes de la précarité à proposer par-ci par-là avec une soupe, un café quelques mots échangés entre haleine alcoolisée le plus souvent et blouson bleu, avant de proposer un hébergement, souvent refusé.
Quelques choses qui m'ont marquée également : la solidarité qu'il y a entre les SDF, leur bonne humeur malgré ce qu'ils endurent, leur joie et leurs yeux qui brillent quand on leur donne un simple café et qu'on leur met de la musique...
Nous avons déambulé dans le 13e allant au contact des gens, partageant une soupe, un café et surtout un peu de temps avec eux.
Lors de la tournée dans le camion, j'ai ainsi pu constaté que la plupart des arrêts se soldaient par une impossibilité à subvenir à la plupart des besoins : pas d'hébergement disponible pour la nuit, pas de vêtements d'enfant à proposer, juste du café, un sourire, et des conseils de redirection vers une assistance sociale et des centres fournissant nourriture, vêtements, et douches.
Malgré le froid GLACIAL, sortir du camion avoir un premier contact apporter une soupe chaude un café un duvet, ce sont des choses simples mais qui font toute la différence à mon sens .
Durant toute l'opération, je ressens une sensation de malaise : le contraste est saisissant entre les personnes installées aux terrasses de café et cette famille située à quelques mètres, à qui il manque l'essentiel.
On a amené un autre encore avant la pause, et rencontré certains qui voulaient juste un café.
Ensuite vers 22h débute la maraude, nous sommes passés de SDF en SDF, donnant parfois du café chaud ou une soupe, ou bien un transport pour les emmener dans des centres.
Je sentais bien que les travailleurs du SAMU social étaient appréciés, et le café ou la soupe permettaient de nouer le dialogue.
On leur donnait de la soupe ou du café puis retour dans le camion.
Une nuit d'hébergement, un repas chaud le soir et un petit déjeuner le matin ou bien une paire de gants et un café ou simplement une oreille tendue sont certainement trop peu en comparaison de leur besoin mais sûrement bien plus que des regards méprisants, des insultes ou des préjugés non mérités dont sont victimes au quotidien ces sans abris que personne n'ose regarder droit dans les yeux, d'humain à humain.
C'est tout le rôle du SAMU social par rapport à une misère que la plupart du temps on ignore pour se protéger: aller à la rencontre des plus démunis et leur offrir un hébergement (parfois), un café (souvent) ou une oreille attentive (tout le temps).
La deuxième partie qui consiste en la maraude nous fait aller voir des SDF après signalement ou en pure maraude, pour leur proposer une place précaire dans des centres ou leur donner une soupe ou un café, ce qui n'a jamais sauvé personne.
De plus j'ai été un peu déçu par l'approche au sans domicile fixe : cette relation se traduit par une transaction ( de centre, de café, de soupe, de duvet ...) mais j'ai trouvé qu'au delà de ça l'échange était assez réduit entre l'équipe et le sans domicile fixe, je pensais qu'on prendrait véritablement quelques minutes pour discuter ce qui était rarement le cas.
Après un café et un peu de parlotte, celui-ci nous a dis de ne pas nous inquiéter si on ne le voyait plus entre le 18 décembre et le 1er janvier.
On leur a proposé du café, des soupes.