À peine arrivés, nous sommes pris à part, par un des régulateurs du centre, pour une dame qui ne se sent pas bien.
Nous avons été chercher une dame qui devait aller dans un centre car elle était très vulnérable (problèmes psychiatriques) et sous l'emprise d'un homme.
C'est l'événement qui m'a le plus marqué pendant la nuit car je ne pensais pas être confronté à autre choses qu'à des sans-abri et la situation de cette dame m'a touché.
On voit aussi l'intolérance dans la rue, une dame sur ses grands talons aiguilles nous disant que "C'est dégueulasse" ici, à côté de Nicolae, 58 ans, allongé sur son matelas dans l'abris bus avec ses 13 couvertures et sa pneumonie.
Et enfin, une autre dame a surgi de nulle part, survoltée elle nous a lancé : "Ah bonsoir le SAMU, vous êtes extra !!!
Au début, un monsieur se sentait ennuyer et puis petit à petit il s’est mis à discuter du type de radio qu’il écoutait, des centres où il avait déjà été… Nous avons aussi été voir une dame avec des problème de santé, j’ai vu l’accueil dans un centre, la visite avec l’infirmière et le choix d’aller aux urgences suite à une consultation téléphonique avec un médecin en relation avec les équipes mobiles.
Je suis arrivé à 18h et je me suis présenté devant un bureau, où une dame m’a accompagné et présenté à l’équipe.
Cette dame nous a explique comment elle était arrivée dans la rue.
Nous avons aussi, lors de la maraude, trouvé une petite dame polonaise qui n'avait fait qu'une seule fois appel au 115 il y a longtemps et qui avait un peu peur en nous voyant, peur surtout de déranger...
Car comment se remotiver lorsqu'une dame que l'on a secourue 24h auparavant, au bord du coma éthylique, retombe dans nos bras pour les mêmes symptômes la nuit suivante ?
Chacune avec leur caractère bien trempé, l'ambiance dans le camion était tour à tour, amusante, émouvante, et vraiment drôle quand la dame ("non, mademoiselle !!"
J'ai vu une dame compètement transformée, sur une bouche de métro.
Frontière ténue entre professionnel/privé En quittant la dame à qui j'ai promis de revenir le lendemain en civil, on debrieffe avec les collègues dans le camion.