J'ai pu également visiter une chambre d'hébergement dans un centre.
Quand ils ont vu le Samu Social arriver, ils ont tout de suite demandé une chambre d'hôtel. […] Il a donc fallu expliquer, une fois de plus en passant par ISM interprétariat, à cette famille qui ne parlait ni le français ni l'anglais, qu'il fallait qu'elle retourne en Seine et Marne pour être prise en charge par le Samu Social du 77 et peut être avoir une chambre d'hôtel.
Je pense que le moment le plus intéressant fut lorsque j'ai visité l'hébergement de Montrouge, le coordinateur du lieu m'a fait visiter les chambres, le local médical, la salle pour manger, la salle de repos.
Je pensais par exemple que la période d'été serait plus facile à "gérer" alors que c'est l'inverse : en hiver il y a plus de moyen financiers attribués au 115, il y a moins de touristes et par conséquent plus de chambre d'hôtel pour des familles sans-abri ce qui facilite le travail du 115.
La coordinatrice m'a bien expliqué le fonctionnement de l'attribution des chambres/lits/haltes.
La difficulté ultime de la mission tient malheureusement à ce que le temps d'aller chercher les uns et les autres, l'arrivée au Centre s'avère très tardive (4h du matin) quand on sait qu'il faut libérer les chambres à 10 ou 11h.
Une fois arrivés à l'établissement Romain Rolland, nous avons proposé à cet homme un repas chaud ainsi qu'une chambre pour pouvoir se reposer.
Dans celui ci, il y avait un à deux lits par chambre et un accès au personne à mobilité réduite.
SAMU SOCIAL : Je commence par le seul point négatif de cette garde pour terminer par tous les points positifs : le fait qu'il n'y ait pas de chambre d'externe ou juste un lit pliant dans un coin !
Prise d’un repas chaud par toute la famille et présentation de leur chambre.
Un autre exemple de la politique ne ciblant que les enjeux d'urgences est le nombre de chambre d'hôtel loues par les pouvoirs publics chaque nuit .
De plus, la qualité intrinsèque de ces refuges est très variable : quand certains proposent des chambres de 2-3 personnes, un personnel qualifié, les services d'assistantes sociales, d'autres se résument à d'immenses dortoirs de 300 places où violences et vols sont monnaies courantes.
On m’a fait visiter, la salle à manger, les chambres, le cabinet médical.