Intéressant d'avoir les histoires des sdf et de se rendre compte de la vraie précarité de ces gens
J'ai aussi, je pense, acquis une conscience sociale fondée sur le réel plutôt que sur les histoires lues dans les journaux (personnes isolées venant en France pour envoyer de l'argent à leurs familles et exploitées par des patrons sans scrupules, histoires de vie et d'abandons familiaux dramatiques, etc...).
On s'introduit dans l'intimité, la vie, l'histoire de ces femmes et hommes qui habituellement passent inaperçu. […] e avec sa propre histoire, en passant du jeune immigré fuyant la guerre en Syrie, au vieillard sans domicile suite à un incendie.
Des histoires variées des parcours de vie malheureux et emouvant.
J'ai pu prendre le temps d'écouter les histoires des personnes rencontrées dans la rue et devant lesquelles nous passons généralement sans nous arrêter.
Variété des personnalités rencontrer avec des histoires touchantes.
Toujours est-il qu'il ne parle pas français et nous devons faire appel à un traducteur pour qu'il puisse nous communiquer son histoire. […] Son histoire est-elle vrai ? […] Voilà l'histoire qu'il nous a raconté, et que j'ai voulu partager à travers ces lignes. Cette histoire n'est qu'une histoire parmi toutes les autres que j'ai entendu durant cette nuit en maraude dans les rues de Paris.
J'ai vu des histoires horribles qui m'ont permis de réfléchir à ma situation et à celle des autres.
Les histoires des gens sont toutes differentes sur le comment du pourquoi ils se sont retrouves dans la rue.
Durant celle-ci, j’ai assisté des échanges plus longs et des histoires plus marquantes que lors de la maraude. L'équipe était très accueillante et a pris le temps de m’expliquer à nouveau l’histoire, les objectifs et les difficultés du samu social.
Les gens au bout du fil ont bien souvent des histoires assez dures : certains sont des immigrés qui ne savent pas où demander de l'aide, d'autres sont des personnes n'ayant ni famille ni proches, ou d'autres encore ont un emploi mais n'ont pas les moyens de se payer un toit pour eux et leurs enfants. La situation du travailleur social du 115 est complexe : bien qu'il entende à longueur de journée des histoires toutes plus tristes les unes que les autres, il est bien souvent obligé de laisser la grande majorité de ces personnes encore une nuit dehors, faute de places disponibles...
Je ne connaissais pas le 115/SAMU SOCIAL avant la nuit dernière, et j'ai été surpris d'y découvrir un monde organisé autour d'une vocation commune qui allie écoute et générosité, sans distinction entre les différents "usagers" aux histoires souvent touchantes (quand la communication était possible).
Pour ma part j’ai pu écouter des histoires très touchantes.
J'ai pu les interroger, connaître un morceau de leur histoire et proposer un peu d'aide.
J'ai également été étonnée par la grande diversité des personnes (âge, nationalité, histoire personnelle) que nous rencontrions dans la rue.
Cela m'a permis de me rendre compte de la disparité de leurs situation et de leurs histoires.
Les personnalités rencontrées et les histoires sont variées rendant chaque rencontre unique et intéressante.
Cette expérience est très enrichissante surtout au niveau humain, avec la possibilité de parler avec les intervenants qui ont chacun une histoire différente, et aux usagers, qui ont des histoires plus variées les unes que les autres.
En plus c'était très enrichissant d'entendre les histoires parfois très émouvantes, des gens qu'on a rencontré lors de la maraude.
Garde tres interessante et enrichissante sur le plan humain, la double écoute permet de se rendre compte des problèmes sociaux et de discuter de l'histoire et expérience des usagers Grace au logiciel.
J'ai été sensible à leurs histoires et l'expérience s'est révèlée au final très enrichissante.
Je me doutais bien avant la garde que les moyens étaient très limités et les places de logement peu nombreuses mais de voir les chiffres et d'entendre les histoires des personnes au téléphone me l'a encore plus fait prendre conscience.
L'histoire d'une étudiante de Nanterre m'a particulièrement touchée .
Nous avons rencontré un femme qui venait du Congo qui nous a raconté l'histoire de son périple, plus impressionnant et plus sombre que tout les films que j'ai vu sur le sujet.
Ce qui m'a le plus plu c'était de pouvoir échanger avec de nombreuses personnes, toutes différentes avec des histoires de vie difficiles mais qui pour la plupart gardait encore de l'espoir et ne se plaignait pas.
Cette garde m'a permis d'écouter plusieurs SDF d'entendre leurs histoires, leurs craintes et leurs vécus.
J'ai pu voir que les personnes du samu social s'intéressait à l'histoire des gens et leur donnaient des conseils pour essayer de trouver un logement.
J'ai beaucoup apprécié cette expérience qui permet de rencontrer des gens que nous croisons dans la rue tous les jours sans savoir trop quoi penser, de découvrir leur histoire et leur parcours, de discuter...
De belles rencontres, des histoires de mal chance...
Cette fois, quelqu'un avait la patience d'essayer de comprendre son histoire, de l'aider à prendre une douche, de lui donner des vêtements propres et un repas chaud.
Cette nuit donne aussi la parole à ces personnes, racontant leur histoire,.
Des personnes seules aux familles, en passant par les couples, tous avaient en effet des histoires et des parcours très différents.
Une des choses m'ayant le plus marquée a été l'histoire d'un jeune garçon qui devait avoir mon âge, en conflit familial et à la recherche d'emploi, essayant de se faire loger par des amis à droite et à gauche mais se retrouvant souvent à la rue..
L'événement qui m'a marqué pendant cette nuit était un sans abris d'une soixantaine d'année qui nous a raconté son histoire, il était a la rue depuis peu.
Cette garde m'a ouvert les yeux sur la varieté des histoires personnelles et la detresse humaine et social du quotidien.
J’ai ainsi eu l’opportunité de discuter longuement avec un sans-abri d’origine portugaise qui a accepté de partager son histoire avec moi.
Les maraudes nous montrent les différentes manières d'aider ces personnes, en leur proposant un hébergement d’urgence pour la nuit, un repas ou des vêtements chauds, ou tout simplement en les aidant à renouer le dialogue avec la société et écouter les histoires qu’ils ont à nous raconter.
Elles avaient toutes leurs histoires, leurs problèmes mais elles avaient un point commun: leur gentillesse.
Chaque personne a une histoire particulière, et c'est vraiment enrichissant.
La plupart ont raconté leur histoire, leur désir de s'en sortir.
C'est essentiel de savoir qu'il se cache une histoire de vie derrière chaque SDF !
Cela casse les préjugés que l'on peut se faire sur les personnes de la rue, qui, on a tendance a l'oublier, ont une histoire, et qui pour certains ont vécu dans les mêmes conditions que nous avant un événement qui aura changé leur vie.
Certaines histoires racontées par les personnes travaillant au SAMU social sont accablantes quant à la prise en charge des patients aux urgences (sans pour autant en faire une généralité).
L'équipe était très à l'écoute et d'entendre toutes ces histoires m'a beaucoup fait réfléchir.
La femme seule a vécu une histoire horrible.
Ecouter les histoires, les ressentis de ces personnes qui luttent contre la vie à la rue, leur apporter un soutien tant psychologique que matériel était très plaisant.
L'histoire qui m'a le plus marqué est celle d'une dame, ingénieure en bâtiment dans son pays d'origine qui vit dans la rue et qui nous raconte son histoire avec le sourire, elle a refusé la place en centre d'accueil et a demandé seulement un café et le nécessaire de toilette.
L'histoire d'un homme qui courait après notre camion pour nous demander une place pour la nuit dans un centre d'hébergement m'a bouleversé , car malheureusement il n'y avait plus de place et nous lui avons donné un sac de couchage à la place , il était très inquiet de savoir ou dormir . Une autre histoire m'a aussi beaucoup touchée , c'était un jeune homme de 22 ans , à la rue , sorti d'un foyer de province ,qui tous les soirs se battait pour avoir une place dans le centre d'hébergement Romain Rolland .
Je garderai en mémoire un SDF passionné d'histoire et d'architecture qui nous racontait au cours de notre trajet jusqu'au centre d'hébergement la construction de plusieurs monuments parisiens.
Cela m'a permis de voir les choses sous un autre angle, notamment la situation des gens qu'on peut voir dans la rue, leur passé, leur histoire.
En discutant avec chacune de ces personnes on se rend compte qu'ils ont tous une histoire différentes qui les a amené à ce stade aujourd'hui et j'ai trouvé cela très enrichissant.
Cette garde m'a permit de découvrir une association, une organisation dont j'ignorais complètement l'existence (étant étrangère, et en France depuis le P2) J'espère que le fait de faire la garde permettra aux gens de changer un peu leurs avis qu'ils ont sur les personnes en détresse ou les DSF, de voir l'histoire qu'il a derrière chacun.
Ceci étant, pour les étudiants ayant stage aux urgences, l'expérience peut paraître redondante puisqu'il s'agit d'une population à laquelle nous sommes deja confrontés toutes les nuits de garde, avec globalement les mêmes problématiques et les mêmes histoires tragiques.
C'était l'occasion de se rendre compte que le samu social prenait en charge des personnes dans le besoin et non des profils et des histoires typiques comme on pourrait le croire, et c'était rassurant de découvrir toute l'organisation derrière et le travail sérieux des personnes tres humaines impliquées .
La rencontre avec des migrants clandestins notamment peut être assez bouleversante quand ils nous raconte une partie de leur histoire.
La partie double écoute était elle même très prenante avec les histoires des différents appelants, et la difficulté morale d'avoir à faire le choix de leur proposer ou non un lit pour la nuit.
Et voir comme ils connaissent la plupart des sans-abris, leur lieux de vie et leur histoire, c'est inspirant.
On rencontre des gens de tous les âges avec des histoires parfois très touchantes.
Beaucoup d'histoires sont assez bouleversantes.
J'ai trouvé ca très dur d'entendre la détresse de ces personnes et d'écouter leur histoire.
Cette garde est essentielle pour comprendre le vécu de ces personnes et leur Histoire.
Je connaissais déjà le principe de la maraude pour en avoir déjà fait quelques unes mais l'écoute au samu était plutôt intéressante Il y a une histoire qui m'a assez marquée sur la garde.
Sur le chemin du centre, ils partagent avec nous leurs vies, leurs émotions, et leurs histoires.
C'était la première fois que je participais à une maraude du SAMU Social, une expérience intéressante qui part à la rencontre des gens avec des histoires complètement opposées.
Ce soir la, j'ai rencontré pleins de gens venant de pays différents avec des histoires différentes.
Pendant la double écoute, c'est l'histoire compliqué d'un homme demandeur d'asile qui m'a marqué avec la lourdeur et la complexité des démarches administratives.
Les appels en double écoute étaient très émouvants, chaque personne qui appelait avait une histoire et un parcours uniques mais tous avaient la même voix de désespoir en appelant à l'aide pour pouvoir dormir ne serait ce qu'une nuit dans un lit au chaud.
Il y a pleins d'autres histoires encore, toutes très émouvantes et je pense que je ne regarderai plus le sujet de la même manière.
Cette nuit au samu social m'a parue très intéressante, notamment la double écoute qui permet de vraiment ressentir et détecter la détresse des personnes qui appellent, et apprendre à connaitre leur histoire..
Cette garde m'a permi de découvrir que ces personnes ont tous leur histoire, souvent la volonté de sortir de la rue mais les démarches sociales sont longues et peuvent être compliquées pour des étrangers par exemple.
Les côtoyer, dialoguer avec eux, leur venir en aide, est une expérience qui transforme, ce n'est pas la pièce dans le métro ou la nourriture donnée parfois, c'est la création d'un vrai lien, on rie avec eux, on partage leur histoire, ce n'est plus "eux" mais "nous".
J'ai été étonnée de voir que le personnel pendant la maraude connaissait la plupart des SDF, leur prénom, leur situation, leur histoire.
Les personnes que nous avons aidées étaient loin d'être bêtes comme peuvent le penser ceux qui ne leur ont jamais adressé la parole, ils racontaient parfois leurs histoires et c'était très touchant.
J'ai découvert un contact remarquablement ouvert et bienveillant avec toutes les personnes quel que soit leur origine, leur comportement, leur histoire de vie, leur nature psychologique ou psychiatrique ou même leur état d'ébriété.
Des histoires à chaque fois différentes, toujours tragiques.
J'ai pu rencontrer différents types de personnes sans abris avec des histoires différentes, certains présentant des pathologies psychiatriques lourdes, d'autres sont des vadrouilleurs ayant parcourut les quatres coins de l'europe.
Par ailleurs, cette nuit m'a permis d'être confronté directement à la dureté de certaines situations et de certaines histoires.
Cette garde est l'occasion d'aller vers eux, de discuter avec et d'apprendre leur histoire.
Le plus affreux dans l'histoire c'est qu'il disait ça lui même...
La maraude m'a plue car j'ai trouve constructif d'observer la maniere de rentrer en contact avec les personnes en besoin et de leur proposer de l'aide ainsi que d'ecouter leur histoire.
Des histoires, des rires, de la vie.
Avec la double écoute, on se rend compte de l'importance de l'histoire qui existe derrière chaque personne qui se retrouve à la rue.
Je pense que l'histoire qui m'a le plus touché c'était une famille de deux sœurs avec 3 enfants dont le plus jeune avait 1 mois.
L'histoire de ces personnes à la rue m'a beaucoup touchée.
Embarqué dans le camion de l'EMA; un homme d'une quarantaine d'année assis à côté de moi me raconta son histoire.
Cette garde est une bonne chose pour quelqu'un avec très peu d'expérience sur le plan social tel que moi : on apprend à écouter les gens dans le besoin, leur histoire et une solution leur est toujours proposée que ce soit à court terme ou sur le long terme.
On se rend compte que ce sont des êtres humains avec une histoire derrière eux, comme nous, et qui ont des projets, qui espèrent un changement de situation pour se relever, et qui ont vraiment envie que ça change.
Ce sont des personnes tres attachantes et leurs histoires touchent enormement!
Elle m'a notamment permis d'écouter l'histoire de quelques sans abris, pourquoi ou comment ils en sont là aujourd'hui et de comprendre comment s'effectue l'attribution des lits pour la nuit. […] Une histoire m'a particulièrement marqué.
Le fait de côtoyer réellement ces gens au cours de la garde nous sensibilise à les aider, car en les aidant, en écoutant leurs histoires et leur parcours avant d'en arriver à leur situation actuelle difficile, on s'attache à eux et sort de ses idées préconçues.
Une seule remarque : il serait peut être intéressant de faire commencer la garde un peu plus tôt pour que la double écoute soit plus longue : sur les 2h, une est intégralement consacrée à écouter les habitués demandant s'ils peuvent retourner dans le foyer de la veille, on apprend alors rien sur leurs situations, leurs histoire, etc...
J'ai particulièrement été touché par l'histoire d'un jeune syrien d'une vingtaine d'années que nous avons pris en charge, qui a perdu toute sa famille à cause des évènements dans son pays, et qui est venu en France pour s'en sortir, seul, sans aucune connaissance de la langue et n'ayant aucun contact sur place.
Dehors, c'est une autre histoire.
Le travail que font les équipes du samu social est vraiment très honorable et pas toujours facile, ils connaissent et s'intéressent vraiment à toutes ces personnes en détresse et les aident tous les jours de la semaine quel que soit leur histoire, leur passé et leur comportement et surtout en respectant toujours leur souhait.
Femme d'ici et de là-bas, amie d'un jour ou pour toujours, son histoire ne s'écrit pas, elle seule la connait.
L'équipe de maraude était vraiment sympathique, j'ai eu un très contact avec eux mais aussi avec les personnes que nous avons rencontrés : j'avais peur de ne pas trouver ma place et au final, j'ai adoré disctuer avec eux, les écouter, connaitre leur histoire...
J'ai découvert que beaucoup de liens peuvent se créer entre les équipes de maraudes et les personnes que l'on est ammené à rencontrer, c'était le cas de celle avec qui j'ai passé la nuit : elle connaissant le nom et une grande partie de l'histoire des peronnes accueillies, écoutées, nourries...
J'ai été particulièrement touchée par l'histoire de deux hommes qui s'étaient rencontré dans la rue et vivaient ensemble dans une tente dans le 14eme arrondissement.
Chaque SDF a son histoire et je ne peux m'empêcher d'imaginer celle de chacun désormais. […] Le travail des équipes est remarquable, car ils arrivent à détecter les histoires cachées de chacun au delà de ce que la personne décide de raconter, de déformer ou non.
Souvent les histoires de ces gens sont difficiles, il faut être a l'écoute sans vouloir porter leur malheur a leur place.
Je ne raconterais pas l'histoire d'une personne particulière, car chaque personne avec qui on a discuté était unique et mériterait que je m'étende sur plusieurs pages.
Ce que je retiens de cette histoire c'est qu'il n'y a pas de stéréotype de la personne dans le besoin et qu'il faut être attentif à la misère cachée, notamment à l’hôpital.
J'aimerais surtout relater une histoire, le premier appel à l'aide que nous avons eu: une jeune angolaise réfugiée derrière une porte d'immeuble privé, trimbalant toute sa vie dans des sacs poubelles aussi gros qu'elle, affublée d'un grand bonnet qui lui cachait la moitié du visage.
Créer un lien de quelques minutes ne serait-ce que discuter (d'une partie de leur histoire ou simplement de la recette d'un gâteau), nous montre la nécessité de mettre d'avantage de moyens pour essayer d'aider ces personnes.
En arrivant au Samu Social, j’ai pu faire de la double écoute avec une écoutante, présente depuis 2 ans, qui m’a très bien expliqué le fonctionnement de cette double écoute ainsi que les histoires de chaque personne qui nous appelait. Une histoire, durant cette double écoute, m’a réellement marqué : une femme venant de Mayotte pour faire soigner son fils de 32 ans, épileptique avec un réel retard mental nous a appelé.
Et c'est en entendant cette dame raconter son histoire, que j'ai pris conscience des limites de notre système.
Cette histoire d'entraide et de solidarité m'a vraiment touché.
Il nous parlait à coeur ouvert de son histoire, de ces préoccupations au quotidien, par moment il versait quelques larmes mais sa semblait lui faire du bien.
Et pourtant, que d'histoires diverses et souvent profondément touchantes ont-ils a nous raconter.
Il est aussi remarquable de voir à quelle point l'équipe connait les SDF, leur lieu, leur habitude, l'histoire de leur vie...
Cette garde, pour ma part, a déconstruit les clichés que je me faisais des SDF en général : en les aidant et en discutant avec eux, on se rend compte de la difficulté de leur quotidien, et on réalise que ce sont des personnes comme nous, avec leurs histoires propres.
La maraude s'est très bien passée, même si nous avons fait face à des situations délicates, des histoires très tristes et parfois difficile à entendre.
Cette expérience au samu nous rappelle que les personnes de la rue sont à notre image, avec leur histoire, leurs problèmes mais aussi leurs moments de joie.
Toujours une histoire.
Et les histoires de certains "usagers" a propos des aggressions et divers parasites qu'ils ont pu attraper dans ces foyers m' ont certainement secoue les esprits.
D'autre part, il a été particulièrement intéressant d'être en contact proche avec des sans-abris, de connaître leur histoire, de les écouter parler de leur difficile quotidien.
mais le plus important était sans doute de leur prêter une oreille attentive, de les écouter raconter leur histoire et leur ressenti; ça semblait les réconforter plus encore qu'un bon café bien chaud par temps de pluie.
Pendant cette nuit, j'ai ainsi aperçu des histoires de vies aussi diverses que celle d'un couple dont la femme, vulnérable en raison d'une fausse couche toute récente, cherchait à se mettre à l'abri avec son compagnon pour l'aider, celles de familles de migrants avec de tout jeunes enfants (notamment ce couple dont l'enfant n'avait pas plus de deux semaines...), celles de jeunes gens de mon âge, celles de personnes dont je n'aurais jamais soupçonné en les croisant en journée qu'elles vivaient dans la rue...
Chaque histoire est marquante, je retiens tout de même un homme dans le 8ème arrondissement, nous expliquant quel était son train de vie.
Une histoire qui m'a marqué, qui changera surement ma vision quotidienne des gens qui sont dans le besoin.
Le fait d'aller spontanément vers ces personnes souvent très démunies les poussent à se confier à nous, et nous montrent très souvent leur gratitude, comme cet homme dont je me rappelle qui était à la rue depuis bien longtemps, sortant de prison depuis peu sans espoir de réinsertion compte tenu de son état de santé, et qui nous a raconté toute son histoire les larmes dans les yeux et nous a remercié de notre écoute tout le temps du trajet pour un centre d'hébergement.
Le fait que les sans abri se confient à nous, nous racontent leur histoire, leurs difficultés est très touchant, nous permet de mieux les comprendre.
Au téléphone les gens racontent plus facilement leur histoire, l'entendre m'a permis d'humaniser ces personnes qui faisaient partie du paysage quotidien et qu'on avait fini par oublier.
C'est également intéressant de discuter avec ces personnes qui nous racontent leurs histoires et nous explique parfois la raison pour laquelle elles se trouvent à la rue aujourd'hui.
En particulier,j'ai été touché par l'histoire de ces jumeaux égyptiens qui venaient d'avoir dix huit ans la veille et qui avaient été abandonné par leur père retourné en Egypte.
En effet, le suivi des appelants, leur histoire ainsi que l’historique de leur hébergement, m’a réellement fait prendre conscience de l’immense précarité.
J'ai eu beaucoup de peine à écouter les besoins des sans abris ainsi que leur histoire de vie.
Dans notre cursus nous n'avons pas ou peu l'occasion d'apprendre à véritablement "parler" aux gens qui sont en face de nous, de s'intéresser à leur histoire, leur environnement, leur quotidien, leur entourage etc, souvent par manque de temps mais aussi parfois malheureusement, par indifférence.
Les histoires que j’ai entendu étaient vraiment dramatiques.