La garde au samu social m'a fait réalisé le terrible manque de moyen en France pour accueillir les sans abris. En effet, lors de la double écoute, beaucoup d'appel aboutissaient à des refus à cause du manque de place dans les centres d'accueil.
Ils ont accès dans leur quotidien à quelque chose qui manque cruellement à de (trop) nombreux médecins aujourd'hui : le relationnel, le vrai. […] Ca donne envie d'y retourner pour trouver ce qui peut parfois manquer à l'hôpital... Mais le manque de temps, je pense, ne me le permettra pas.
La garde m'a permis de me rendre compte de l'ampleur de la pauvreté à Paris et du décalage entre les aides que je pensai être fourni comme des lieux convenables et en quantité suffisante pour dormir et la réalité qui est le manque de place et le manque de moyen pour faire face à ce phénomène.
Malheuresment j'ai evidamment assisté à des refus de prise en charge parcque manque de place. C'est dire le manque quantitatif de lit disponible, ce sur quoi j'ai été sensibilisé et me suis promis de contribuer financierement des que possible à cette oeuvre
On voit les interventions d'urgence, qui cherchent des hébergements ponctuels, il nous manque l'abord plus prolongé de suivi des sans-abris. On a l'impression qu'il manque d'hébergements d'urgence, mais surtout on ne voit pas les solutions à plus long terme qui existent.
Cependant nombreuses sont ces personnes qui refusent l'aide du samu social pour de diverses raisons, dont certaines à cause du manque de sécurité au sein même des locaux du samu social (vol, aggressions entre sdf). Cela dénote en partie un manque de moyen du samu social qui sont débordés face à une précarité de plus en plus importante en France.
Le fait qui m'a un peu interpellé était d'amener certains SDF aux urgences par manque de logement.
Cette nuit de maraude me laisse avec un sentiment de frustration : en 7 heures de maraude nous n'avons aidé que 4 personnes et laissé beaucoup d'autres dans le froid, par manque de place dans les hébergements d'urgence mais aussi par manque de temps et par une organisation peu productive.
J'ai particulièrement été choque par le manque de moyen en terme d'hébergement.
en été le manque de place est vraiment important ce qui empeche très tot de pouvoir emmener des personnes le souhaitant en centre. les équipes sont confrontées au manque de moyen de façon cruelle la double écoute m'a permis de voir que la solitude est très présente et que l'appel au 115 est parfois le seul moment de la journée ou la personne parle, l'unique moyen de raconter à quelqu'un sa journée.
Malheureusement je t’ai trouvé qu’on ne leur apporte pas beaucoup, manque de moyen.
J'ai également pu visiter le centre d'hébergement Je trouve dommage cependant qu'il manque autant de place pour les femmes que l'on doit laisser dans la rue !
Malgré cela, j'ai été marquée par le manque de ressources disponibles pour aider les personnes faisant appel à eux; notamment le manque de places en hébergement d'urgence, saturés avec l'arrivée du froid, forçant les écoutants à "trier" les personnes en fonction de l'urgence de leur situation, alors que tous sont gravement en difficulté.
D'autre part, les centres d'hébergements sont-ils réellement une aide lorsqu'on conseille aux "jeunes" sans abris de ne pas s'y rendre par manque de sécurité? Bien sûr, j'ai conscience que nous sommes bloqués dans cette initiative par le manque évident de moyens (financiers, personnels) mis à notre disposition..
Cette nuit d'observation a été une expérience sur le plan humain, et une vraie prise de conscience des problèmes rencontrés dans la prise en charge des personnes en difficulté, et du manque de moyens pour y parvenir (manque d'hébergement, notamment pour les femmes).
J'ai été étonnée du manque de moyens dans les centres, je me souviendrais d'un soin infirmier d'une plaie du pied, avec un infirmier consciencieux qui ne pouvait malheureusement pas faire un soin de la qualité qu'il aurait voulu : manque de matériel, manque de temps, mais quand même le sentiment d'avoir été utiles, en attendant le médecin qui passait le lendemain matin.
Double écoute au 115 enrichissante mais parfois un peu frustrante car l'on doit refuser des hébergements par manque de place.
Ce qui revenait le plus souvent était leur ressenti du manque de compréhension de la part des autres.
J'ai commencé par la double-écoute pendant 1h30, c'était vraiment très intéressant d'entendre ce que les personnes dans la rue disaient et de se rendre compte du manque de moyen du samu social qui ne peut pas répondre à autant de demandes qui le souhaiteraient. Nous sommes ensuite partis en maraude, après le briefing de 20h, nous étions trois (le chauffeur, une infirmière et moi car il manquait le travailleur social).
C'était une expérience très enrichissante, nous manquons d'experience dans le domaine du social dans nos études de medecine, et pourtant nous sommes confrontés tous les jours a la misère du monde.
De plus, cela permet une prise de conscience du manque de ressources disponibles pour véritablement aider à la réinsertion dans la société.
Le plus frustrant quand on participe à la maraude est le manque de moyen évident.
Cette nuit m’a permis de voir que malgré le travail des travailleurs sociaux , le manque de moyens étaient énorme par rapport au personnes dans qui étaient dans le besoin.
Mais pendant la nuit nous avons fait des soins d'hygiène à un homme qui ne s'était pas douché depuis 10jours et j'ai trouvé ça difficile car je n'étais pas habitué à un tel manque d'hygiène.
Un peu surprise de devoir orienter lors de la double écoute une famille dans des urgences afin qu'ils puissent être au chaud pour une nuit par manque de place dans structures accueils un vendredi soir.
Le nombre de familles sans abris dans les rues est un fait dont l'on entend très peu parler au quotidien et m'a interpellé, ainsi que le manque de lits d'accueil.
J'ai personnellement trouvé le concept du Samu Social très noble et à encourager mais j'ai cependant été frappée par le manque d'efficience du système. […] Le manque de personnel est peut être en cause mais devant le très faible nombre de places en centre je trouve ça regrettable de faire attendre au téléphone durant des heures des personnes en situation déjà précaire pour leur refuser dans la grande majorité des cas une place en centre, d'autant plus qu'on les invite à reproduire cette situation plusieurs fois par jour à des heures stratégiques, ce qui m'a donné l'impression de "ballotter " un peu les gens (désolée du terme) toute la journée en les incitant à passer leurs journées au téléphone pour un résultat négatif la plupart du temps. En ce qui concerne la maraude, je trouve et ça reste mon avis que devant les moyens importants mis en place ce système manque cruellement d'efficacité. […] L'initiative est très louable mais manque d'efficacité à mon sens.
Malheureusement, le plus difficile aura été de constater que l'on est limité, par manque de personnel, par manque de moyens, par manque de places dans les centres.
On peut se rendre compte du manque de moyen du samu social aussi bien dans les camions que dans les centres, les équipes sont fatiguées.
Je regrette cependant le manque de considération de l'équipe, qui n'était pas du tout réjouie à l'idée d'avoir "un étudiant dans les pattes" .
En effet, le manque de volonté et/ou les manques de moyens et d'éducation thérapeutique ne permettent pas d'entretenir un suivi médical régulier.
Il y a peu de places d'hébergements,on a du souvent refuser des attributions à cause de ce manque de places.
Les missions sont souvent compliquées car les places d'hébergement manque surtout passée la trêve hivernale.
En cette nuit froide et pluvieuse de février, nous avons quand même du laisser des SDF dans la rue du fait du manque de place dans les centres d'hébergement.
On se rend d'autant plus compte, que le SAMU social manque crucialement de moyens et est loin de pouvoir prendre en charge chaque personne défavorisée, devant dormir dans la rue.
Malheureusement, le SAMU social manque de moyens : très peu de sacs de couchage, soupes et cafés limités...
Cette garde permet de comprendre le fonctionnement du Samu Social, l'investissement des équipes, les problèmes auxquels ils sont confrontés comme le manque de place dans les centres de logement...
Ce fut une expérience très enrichissante à ne pas manquer dans notre cursus d'études médicales.
On constate également le manque de moyens, les équipes faisant le maximum malgré les très faibles moyens (notamment places d'hébergement). Je pense que d’autres personnes devraient aussi participer aux maraudes, en particulier les personnes travaillant dans les associations apportant les financements ; en une seule nuit il est facile de constater le manque des moyens, pour ces personnes faisant un si beau métier.
Elle permet aussi de voir le manque de moyen pour la prise en charge des personnes démunies.
Elle permet, outre le fait de mieux se rendre compte de la situation très précaire de bon nombre de personnes exclues socialement, de voir la réalité du terrain et toutes les difficultés auxquelles doivent faire face les professionnels du samu social (manque de place, difficultés matérielles, etc...)
La première partie double écoute est assez frustrante du fais du manque de place d’hébergement et du peu de possibilité offerte aux appelants.
Nous sommes ensuite parti sur les signalements, j'ai apprécié l'approche humaine de l'équipe envers les personnes sans domicile fixe et le fait de pouvoir les aider un peu même si j'ai constaté un manque de moyen important.
La double écoute s'est déroulée sans événement atypique, les appelants ont reçu pour la plupart une place en centre pour la nuit, de même dans le camion, la plupart des personnes demandant une place ont pu en avoir une, mis à part quelque uns à cause d'un manque de place dans les centres.
Heureusement qu'ils existent ce genre d'aide, bien que malheureusement ce n'est pas possible de répondre à toutes les demandes du fait d'un manque de moyens financiers et d'un manque de logement notamment.
Depuis, il s'en veut jour et nuit et n'attend qu'une seule chose : que Dieu l'emmène au paradis retrouver sa famille qui lui manque tant.
Entre la découverte de vrai structure d'accueil pour les personnes les plus vulnérable et la cruauté du manque de place dans celle-ci et des efforts qu'il reste à faire...
Cette garde permet de voir la vie cachée de la nuit, et surtout de se rendre compte qu'il y a énormément de demandes d'hebergement qui ne peuvent etre satisfaites par manque de place.
Le visite des centres d'hébergements permet de mieux comprendre et ce qui frappe avant tout c'est que les personnes que l'on rencontre sont des hommes, des femmes avec un travail comme nous, une famille une fierté à qu'il ne manque qu'une chose un toit ou dormir.
Certaines situations sont dures à accepter ainsi que le fait de voir que certains ont abandonner l'idée de se réintégrer socialement face aux lourdeurs administratives et au manque de moyens offerts par l'administration.
J'ai été étonné de la complexité du réseau et de l'organisation des différents organismes de professionnels et de bénévoles prenant en charge les personnes défavorisées malgrés le manque de moyens.
Cette nuit à été difficile moralement, j'ai vu à quel point la mission du SAMU SOCIAL est limitée par manque de moyens financiers, à quel point les employés sont usés par ce manque et ont l'impression de ne pas suffisamment aider les demandeurs.
J'ai trouvé l'écoute très intéressante, même si les salariés du SAMU social manquaient de réponses précises à mes questions (estimation des chiffres de personnes sans domicile à Paris, coûts des diverses actions, budget de l'Etat, statistiques d'évolution des différentes activités ...), le contact avec eux permet de se rendre compte d'une certaine réalité et de la difficulté à loger les personnes sans domicile fixe. […] Les équipes sont très sympathiques, je regrette simplement le manque d'informations au préalable fournies sur les différentes formations suivies par les métiers qui constituent l'équipe (notamment le métier d'éducateur social et les nuances inter-professionnelles dans la catégorie des travailleurs sociaux).
Aussi une prise de conscience sur l'énorme manque de moyens alloués aux actions sociales de première nécessité.
Cependant on en ressort un peu frustré devant le manque de moyen qu'on les équipes pour venir en aide aux personnes (place dans les foyers..).
Je trouve très dommage le fait de refuser la prise en charge d'un usager par manque de moyens et de structures et espère que plus de moyens seront mis à la disposition du SAMU social.
Ce n'est pas facile d'annoncer aux gens que l'on ne peut rien faire pour eux parce qu'il manque des places dans les centres d'hébergement .
Les personnes que l'on ramenait au refuge était habillées comme nous, étaient propres et ne donnaient pas l'impression de vivre dans la rue et de manquer de nourriture, de vêtements...
J'ai été surpris du manque de place disponibles dans les foyers d'accueil, de la nécessité de trier les usagers, de contextualiser les demandes et de faire alterner les usagers reçus dans les centres afin que le plus grand nombre puisse y dormir régulièrement.
C’etait Intéressant de se rendre compte à quel point il y a un manque cruel de centres d’accueil à Paris pour ces personnes sans domicile.
Cela m'a permis de réaliser l'ampleur du manque de moyen des services d'aide sociale (plus de places d'accueil disponibles dès 19h30) et d'aller au contact de personnes habituellement invisibilisées par la société.
En effet, on prend en compte l’humain qui est en face de nous dans un premier temps avant de répondre à ses besoins de survie (nourriture, logement...) et c’est peut être ce qui manque parfois dans nos hôpitaux.
J'ai eu l'occasion de participer à une maraude, l'occasion de voir qu'ici à Paris on retrouve malheureusement beaucoup de SDF qui sont obligés de passer la nuit dans le froid par manque de centres pouvant les accueillir la nuit.
J'ai pris conscience du manque de moyen qui était à disposition et du peu d'espoir que cela engendré.
La difficulté également de devoir expliquer aux usagers le manque de place dans les structures d'accueil de nuit, ou encore l'appréhension de certaines de leurs réactions.
Evidemment, manque clairement de moyen surtout pour les lits.
Ce fut pour moi une expérience importante du milieu de la rue, des conditions (même estivales) dans lesquelles vit cette population, et le manque de moyens mis à disposition pour l'aider et l'héberger.
Entendre des gens décrire leur situation, devoir leur annoncer qu'ils passeront la nuit dehors par manque de place, les supplications de certains car ils ont de jeunes enfants....
Je trouve que c'était quelque chose qui manquait à notre formation.
Je trouve que cette initiative est belle mais elle manque clairement de moyen financiers et humains tant l'ampleur de la tache est grande.
J'ai été confrontée à quelques situations téléphoniques difficiles où nous devions dire aux gens de rester dirmir dehors mar manque de place.
C'est terrible de se rendre compte que la familiarité du service et son caractère très chaleureux peut aussi être le reflet d'une certaine détresse du personnel qui manque de moyen. […] Je n'ai pas assisté à une écoute pendant laquelle le Samu refuse une demande mais aux dire du personnel, le manque d'infrastructure et les directives qu'ils reçoivent les obligent à prendre des décisions parfois très dures. […] Par manque de moyen, ils privilégient les situations les plus extrêmes or cela m'a laissé penser que le Samu Social ne permettait pas de prévenir l'exclusion mais constituait plutôt le dernier secours possible lorsque l'on se rapproche de situation de non retour.
Je me suis rendue compte du manque de moyens.
J'ai eu un sentiment mitigé en sortant de cette soirée au samu social : d'une part, j'ai été mise face au manque de moyen concernant les logements d'urgence, notamment pour les lits de femme, et d'autre part je me suis rendu compte à quel point les petits gestes envers les personnes les plus marginalisées sont importantes pour eux, à quel points ses attentions ne sont pas négligeables.
Cette garde permet également de se rendre compte concrètement (même si on est déjà au courant de ce problème) du manque de structure d'aide aux personnes dans le besoin, et de le voir de nos propres yeux...
Et la grosse difficulté c’était pour elle le manque d’adaptation des logements dans les centres d’accueil par rapport à ses capacites motrices.
Ce qui est dommage c'est le manque considérable de moyens : seulement 4 sacs de couchage a donné, peu de plats et surtout très peu de places d'hébergement.
Un bémol cependant est le manque de place dans les centres d'hebergement , de matériel, d'aide financiere, qui limitent le travail des employés du 115.
Le 1er décembre était une des premières nuit de grand froid, aussi j'ai été confrontée au manque important de lits malgré les conditions météorologiques difficiles.
Renouer le lien avec l'humain, particulièrement dans des études et une faculté qui poussent à l'élitisme outrancier et au travail intensif de masse, est la seule manière de ne pas oublier cette empathie nécessaire à notre exercice médical, qui manque à certains praticiens.
Le plus frustrant durant cette nuit, c'est de ne pouvoir accueillir tout le monde en centre, avec un repas chaud et un toit pour dormir, manque de place et trop de demande.
Une attente bien due au manque de moyens car aussitôt un appel fini, un autre est décroché. […] Ce qui en ressort est le manque de place.
- connaissance du circuit de prise en charge du 115 - solution que l'on pourra proposer à une personne dans le besoin - l'engagement des travailleurs sociaux force le respect même si - de mon point de vue - certains manquent à la nécessité d'une juste distance professionnelle à l'égard des secourus, s'exposant à une charge émotionnelle inappropriée, notamment en assistant fréquemment aux enterrements (cela m'a été rapporté) - la détresse et la pauvreté ne doivent pas dispenser certains sans-abris du civisme élémentaire : ne pas uriner dans sa tente avec coulée des mictions sur le trottoir, ne pas jeter ses mégots, détritus et habits souillés sur les voitures ; en particulier l'aménité des travailleurs sociaux ne doit pas se transformer en indifférence vis-à-vis de ces actes sur les lieux d'intervention
Le manque de moyen attriste un peu quant à la demande des gens de la rue...
J'étais impressionné par le manque de place en centre lors de la double écoute, en 3min les places du soir sont attribuées, et des personnes qui attendent depuis une heure se retrouvent sans solution.
Le manque de moyen pour accueillir et s'occuper de ces personnes est assez flagrant : il y a peu de place dans les centres, et celui que j'ai vu était assez vétuste.
J ai du faire face aux manque de moyen que recontre quotidiennement le 115.
Malheureusement il n'y avait pas d'infirmiers avec nous car le personnel manque.
Seulement, on ressent fortement le manque de moyens à disposition : la grande majorité des appels ne peuvent répondre à la détresse des personnes, et ne peuvent le plus souvent pas aboutir sur un logement (que ce soit pour la nuit, ou sur plus long terme).
J'ai eu la chance de trouver un hébergement à l'ensemble des personnes que nous sommes allés voir, je garde donc de cette nuit là un réel sentiment de fierté envers les intervenants, et je n'ai pas manqué de les remercier pour leur travail.
En revanche j'ai été frappé par le nombre de personnes que l'on ne peut pas prendre en charge à cause du manque de place dans les refuges disponibles et du nombre de demandes au 115 (le 115 est vraiment surchargé).
Par ailleurs j'ai aussi été choqué par le manque de moyen dont dispose le 115, en effet on s'en rend bien compte lors de la double écoute où les gens disent avoir attendu 1h sans avoir personne; mais pas que...
J’ai trouvé que beaucoup de SDF étaient finalement surtout en manque de compagnie et très heureux qu’on vienne juste leur parler et leur offrir un café.
Lors de la double écoute au 115, ce qui m'a le plus marquée est le manque de place par rapport à la demande : lorsque quelqu'un appelait, son dossier était examiné et si le demandeur avait eu une nuit en foyer dans la semaine, sa demande n'était pas prioritaire et il n'avait aucune chance d'obtenir une place cette nuit là (à moins d'être en grande détresse ou malade).
J'ai ete principalement marquee par le manque de moyen dont beneficient les infirmiers pour realiser leurs soins (pas de possibilité de faire de soins en sterile par example).
La première partie de double écoute est assez révélatrice du manque de place pour les logements sociaux, l'écoutante m'a expliquer énormément de choses en ce qui concerne le rôle du samu social ce qui a rendu cela très intéressant.
Le besoin de papiers d'identité, l'instabilité des conditions de vie, l'insécurité, l'alcool, le moral et le manque de places en hébergement forment un cocktail détonnant qui empêche toute possibilité d'amélioration et certaines personnes se retrouvent à appeler le 115 depuis près de 15 ans sans aucun changement de leurs conditions de vie. […] Le samu social est chargé d'une mission d'"urgence" qu'il remplit très bien à mon avis et qui est très utile; je trouve que le problème se situe dans la prise en charge en aval, notamment le manque de places en CHRS (foyer longue durée, apparemment le seul moyen de redevenir autonome, d'être abrité et d'espèrer une réinsertion, avec notamment un emploi).
Deux choses sont frappantes dès les premiers appels : la première est la différence entre la demande vis à vis d'hébergements d'urgences et le manque de ressources disponibles. […] Ainsi une structure d'urgence se voit gérer des situations d'urgences qui peuvent durer plusieurs années, montrant ainsi le manque de place à long terme permettant à ces personnes une réinsertion.
A la fois un retour à la triste réalité du manque de places en hébergement d'urgence, illustré par le nombre de refus de l'opératrice du 115 aux nombreux appels d'usagers de la soirée; et la surprise de voir le sourire et la courage des gens rencontrés dans la rue (parfois toute une famille) qui tiennent le coup et sont reconnaissants du peu de réconfort que nous avons pu leur apporter en passant 5 minutes avec eux et en leur offrant un café.
Ce qui m'a le plus marquée, c'est le manque de places d'hébergement mises à disposition pour le samu social.
C'est quelque chose que l'on perd beaucoup à l'hôpital, entre le manque de temps mais aussi les préjugés et le désintérêt pour les cas soit disant "non intéressants".
J'ai tout de même réalisé que le manque de moyens et la difficulté de la prise en charge de ces personnes limitent les actions du SAMU social.
Lors des appels téléphoniques (double écoute), j’ai assisté à plusieurs refus de placement dû au manque de places dans les foyers.
La double-écoute m'a permis de voir le manque de moyens face au nombre de demandes.
Il paraît déjà qu'il y a un décalage entre les gens qui auraient besoin du samu social, trop nombreux, et le manque de personnes travaillant au samu social qui font du mieux qu'ils peuvent mais ne peuvent prendre autant d'appels.
Durant la nuit, j'ai été particulièrement marqué par le manque de places face à un afflux de demande.
J'ai pu voir que les places d'hébergement sur Paris était précieuses mais je m'interroge sur la pertinence des orientations téléphoniques et sur le manque de lien entre les équipes du 115 et les services d'urgences médicales.
J'étais vraiment très choquée du nombre de gens qui appelaient le 115 tous les jours, et surtout du manque de places d'hébergement que le SAMU social était en mesure de proposer, par rapport à la demande.
Ce qui m'a vraiment marqué c'est le nombre de personnes qui viennent à la rencontre du samu social pour demander un logement pour la nuit, et malheureusement se voit refuser pour cause de manque de place dans les centres.
J' ai pu me rendre compte aussi du manque de moyen du SAMU social qui ne peut plus faire face au nombre croissant d'usagers, notamment l'afflux de migrants.
Mais ce que j'ai surtout trouvé le plus triste, c'est le manque de solutions que nous avions à leur offrir.
J'ai également pris la mesure des problèmes qu'il reste à régler pour ces équipes : le problème évident du manque de places, les foyers indécents ( surtout "la boulangerie"), le principe de l'aide d'urgence -d'une nuit seulement- qui n'offrent peu de perspectives pour les personnes qui en bénéficient, les problèmes que doivent relever les travailleurs sociaux des camions (personnes sans papiers qui ne peuvent pas trouver de travail et SDF qui attendent pendant des mois une aide social "en cours de traitement").
La situation qui m'a le plus marqué c'est celle d'un SDF connue par le service qui était d'origine irlandaise, très différente des autres personnes qu'on avait rencontré, physiquement et moralement, avec une hygiène très correcte et très cultivé qui nous disait que ce qui lui manquait le plus étaient ses enfants partis au ski dans les Pyrénées!
L'infirmière en repartant m'a expliqué que c'était souvent le cas et que les gens les cherchaient pour ça, car ce qui leur manque le plus, dans la rue, c'est de pouvoir parler avec des gens.
Ce qui m'a manqué lors de cette nuit est de pouvoir rencontrer davantage de personnes pouvant exprimer ses sentiments, la plupart des SDF rencontrés étant étrangers ou trop alcoolisés pour parler.
La maraude permet d'être en contact direct avec les sans-domicile fixe, de comprendre le rôle du SAMU social et de réaliser encore plus le manque de solutions d'hébergement, de moyens et de ressources pour leur venir en aide.
Le manque de places dans les structures d'hébergement force à prioriser les demandes.
Elle a été intéressante dans la mesure où elle nous a montré le fonctionnement du SAMU social et son manque de moyen affolant, mais aucune des situations à laquelle j'ai été confrontée ne m'a particulièrement ému.
J'ai donc pu me rendre directement compte de l'immense manque de moyens, pourtant nécessaires pour pouvoir aider toutes ces personnes, et cela m'a permis de mieux comprendre leur situation et leur comportement.
D'autre part, j'ai pu constaté le manque de moyens attribués à cette cause.
L'autre chose qui m'a frappé c'est le manque de moyen dont souffre les équipes.
Ne pas pouvoir répondre à leur détresse à cause du manque de moyen était vraiment une frustration.
Cependant encore une fois nous avons été confrontés au problème logistique du manque de place.
Je me suis rendue compte aussi de deux facettes de la société : - une terrible : nous tous qui ne daignons pas adresser un regard aux SDF (comme je le disais précédemment, beaucoup par culpabilité de ne rien faire pour pouvoir les aider, mais je sais que d'autres personnes portent aussi un jugement de valeur sur eux), des pickpockets qui OSENT voler le peu qui reste aux plus démunis, et le manque de moyens dont nous disposons pour proposer une vraie prise en charge à long terme (nombre incroyable de "demandes non pourvues" lors de la double-écoute, frustration de l'équipe mobile face au manque de réactivité de leur hiérarchie
J'ai compris que c'est dû au manque de places en centre d'hébergement d'une part, et surtout le manque de places en centre à taille humaine, où l'on a envie et non peur d'aller, comme le centre de Montrouge que j'ai pu visiter.
On se sent impuissant face à la situation car le but est d'aider ces personnes en détresse mais malheureusement on ne peut pas répondre à leur demande par manque de moyens.
Dans l'équipe, il manquait un TS, par conséquent, c'est moi qui ai pris sa place à l'avant, les échanges étaient donc facilités.