Dans l'ensemble le contact avec les SDF a été excellent, c'est très déroutant de se rendre compte du nombre d'entre eux qui n'ont pas du tout "l'air d'en être".
J'avais eu l'occasion à plusieurs reprises d'avoir un contact avec les plus démunis dans le cadre d'ATD quart monde.
Enfin je regrette de n'avoir pas été plus en contact avec les personnes "secourues" faute de signalement et d'expérience...
L'équipe de maraude était très sympathique, j'ai eu un très bon contact avec eux.
le contact avec les personnes de la rue est tres chaleureux et humain, la poignée de main qui commence toute la discussion est vraiment forte et elle permet de montrer que l'on considère la personne d'égal à égal.
L’equipe a été très accueillante, et j’ai beaucoup appris à leur contact.
Elle m'a aussi permis de venir au contact de personnes que je n'ai pas l'habitude de rencontrer, et de dépasser certaines appréhensions à leur égard.
Etre au contact si proche de la population qu'on ne regarde pas dans la rue, ou parfois même qu'on évite est tout de même bien plus facile avec un uniforme. […] Le découragement pour faire les démarches sociales, pour se soigner, reprendre contact avec leurs proches...
En effet aux urgences et dans notre pratique futur on sera peut être en contact de personnes sans domicile fixe ou venant de milieux très défavorisés.
Dès les premiers contact dans la rue je me rends compte que parmi les plus démunis il existe de nombreuses personnalités; tandis que certains nous font de grand signe pour qu'on viennent s'occuper d'eux en nous remerciant, d'autres semblent plus fatalistes et préfèrent ne rien savoir.
J'aurai aimé voir plus de monde et être en contact avec plus de personnes, et après avoir discuté avec l'équipe ils m'ont bien confirmé que le plus intéressant serait d'être avec le camion qui ne fait pas que de la maraude pure.
J'ai particulièrement été touché par l'histoire d'un jeune syrien d'une vingtaine d'années que nous avons pris en charge, qui a perdu toute sa famille à cause des évènements dans son pays, et qui est venu en France pour s'en sortir, seul, sans aucune connaissance de la langue et n'ayant aucun contact sur place.
D'autre part, il a été d'un grand apport en tant qu'expérience humaine et sociale, de part la prise de contact et la rencontre avec les personnes sans abris, mais aussi le témoignage des équipes en activité, admirable en terme d'empathie et d'humanité.
J'etais tres interressée par cette garde au samu social pour voir et comprendre leur travail -l'écoute m'a premis de voir comment se faisait le 1er contact avec une personne au 115, les questions posées et l'envie de trouver la meilleur solution pour les personnes dans la detresse -Mais ce qui m'a le plus marqué est la maraude et la diversité des personnes qui y font appel (jeune femme de 18ans, etrangers, travailleurs pauvres, grands exclus...) j'ai pu visiter un centre d'homme et comprendre le fonctionnement ce qui m'a le plus touché c'est la gentillesses et la complicité des personnes de la rue et du samu social il pleuvait beaucoup et tres vite les centres ont été pleins nous obligeant à laisser certaines personnes dans la rue sous la pluie mais ce que nous avons recu c'est uniquement des remerciements...
La maraude permet d'être en contact direct avec les sans-domicile fixe, de comprendre le rôle du SAMU social et de réaliser encore plus le manque de solutions d'hébergement, de moyens et de ressources pour leur venir en aide.
J'ai cependant apprécié d'avoir ce contact avec des sans abris le temps d'une nuit.
Je n'ai pas eu de vrai contact avec les hébergés, et il n'y a pas non plus de double écoute...
Lors de la maraude, nous sommes allés au contact des gens, principalement en réponse à des signalements.
Nous sommes allés au contact de plusieurs personnes.
La peau directement au contact de la grille brûle.
Super nuit, le personnel est vraiment très gentil, il faut leur faire remonter car si c'est pour qu'on soit inexistant comme dans quasiment tous les stages d'externat à la pitie ou SA cela aurait été un enfer Or la j'ai pris du plaisir à rester jusqu'à 3h30, on a un contact avec les gens que l'on a pasdhabitude.
Se rendre compte de la précarité et de la détresse de français ou d'immigrés est très important, ils sont à côté de nous, et n'ont parfois besoin que d'un peu d'aide et de contact pour s'en sortir.
Il s'agissait d'une garde plutôt enrichissante sur le plan humain et social, car malgré le fait que l'on croise souvent ces sans-abris dans la vie de tous les jours, entrer en contact avec apporte une dimension complètement différente.
Le contact est très bien passé.
Pouvoir établir le contact avec des personnes en marge de la société, que l'on croise tout les jours dans la rue/metro, mais avec qui on n'oserait pas parler, est surement le point le plus intéressant.
Aller au contact des gens vivant dans la rue, les écouter leur parler, tenter de trouver une place d'hébergement le cas échéant...
Personnellement j’ai une personne très proche dans ma famille qui a eu des problèmes avec l’alcool et le fait d’être au contact de personnes e alcoolisées qu’il faut aider est très difficile car il faut savoir prendre de la distance avec ce qu’on a vécu et les préjugés qu’on peut avoir.
La nuit au SAMU SOCIAL fut intéressante dans la mesure où l'on pouvait entrer en contact avec les personnes défavorisées, isolées, et nécessitant de l'aide pour un hébergement et pour se nourrir ou même boire. […] Pour ce qui est de la maraude, je trouve qu'il était important d'établir un contact proche auprès de ces usagers de la rue afin de tenter de leur trouver un refuge pour au moins un nuit, leur permettre de prendre une douche, de boire, de manger, et même si certains refusaient malgré toutes nos tentatives pour les convaincre de monter dans le camion avec nous pour être emmené dans un meilleur endroit pour eux, il restait tout de même possible de leur proposer des chaussettes, un café, une soupe, ce qui reste une aide très appréciable.
Cela m'a beaucoup appris, notamment vis à vis de l'abord et du premier contact avec une personne issue d'un milieu tellement défavorisé et différent de notre quotidien, qu'on ne sait souvent pas comment s'y prendre pour ne pas braquer ou heurter la personne.
Ce qui m'a marqué le plus c'est qu'ils connaissent les sdf qui sont dans la rue depuis longtemps et il y a un réel contact qui me semble être indispensable pour des gens qui sont complètement désocialisés et pour qui cet échange sera peut-être le seul de la journée !
C'est une expérience de contact humain qui est intéressante mais sans plus .
Aller voir les gens, être dans le contact, proposer toute l'aide que l'on peut apporter, même si parfois il faut faire face à des refus...
Cela déroute quelque peu au départ avant d'en apprécier les avantages et les inconvénients (il s'agit toujours d'un contact assez superficiel, de ce que j'en ai vu, probablement parce que les sans abris rencontrés cette nuit sont déjà bien connus des maraudes).
Finalement, ce soir là il n'y pas eu énormément de contact avec les sans abris.
Tout d'abord, la double écoute nous met indirectement en contact avec des personnes habituées à appeler, d'autres moins habituées, ou encore en grande détresse psychologique.
L'équipe m'a bien intégré, chaque membre m'a raconté des expériences personnelles qu'ils avaient vécu au samusocial et j'ai eu des contacts avec des patients sdf qui m'ont vraiment touchés.
J’ai entendu dire que les maraudes de journées se déroulaient encore plus au contact des personnes dans le besoin avec une aide sociale (papiers, CMU) et médicale dans des refuges, il serait intéressant de pouvoir en réaliser.
Lors de cette maraude, nous étions presque exclusivement concentrés sur le contact social envers les SDF afin de rompre leur isolement, plutôt que sur un diagnostic scientifique ou une volonté de soin comme il est d'usage de nous représenter la médecine.
Enfin, on trouve avec cette garde un cadre pour un contact avec des personnes de la rue, autrement qu'aux urgences.
Autant la partie "taxi social", consistant presque qu'exclusivement à amener les gens qui se signale au 115 dans les centre d'hébergement est pas la plus palpitante, autant la partie maraude où l'on va spontanément au contact des gens est très intéressante et très enrichissante sur le plan personnel.
Le fait d'aller établir un contact avec les gens dans la rue m'a beaucoup plu, et je trouve que cette organisation était vraiment bien faite. En effet, même s'il n'est évidemment pas possible d'accueillir tous les sans abris dans les différents foyers parisiens, un dossier est ouvert pour chaque personne ayant un premier contact avec le SAMU Social, avec suivi par une assistante sociale et possibilité d'une ouverture sur un projet au long terme.
Mon ressenti général est très bon, être au contact des sans abris m'a permis de lever quelques barrières et appréhensions.
Nous participons au staff de 20h, on nous assigne à nos équipes, le contact avec les différentes personnes est très bon.
Ce fut une expérience très enrichissante sur le plan humain, au contact de personnes dont on ne remarque pas toujours la présence si on ne lève pas suffisamment les yeux, et qui ne demandent qu'un peu de considération.
Le contact humain est retrouvé, sans trop de complexe des 2 côtés.
Malheureusement pour moi cette expérience humaine a été très pauvre, pauvre en évènements, pauvre en contact humain, pauvre en discussions et finalement pauvre en apprentissage.
On est au contact de personnes particulièrement démunies que l'on a pas l'habitude de cotoyer (un peu dans les hôpitaux quand même), je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient aussi nombreux (même si on sait bien qu'il y a beaucoup de sans abris à paris) et surtout je ne m'attendais pas à trouver des personnes comme des étudiants, ou une fille de 17ans enceinte, un jeune qui cachait à ses parents qu'il était à la rue,.....
D'autre part, il a été particulièrement intéressant d'être en contact proche avec des sans-abris, de connaître leur histoire, de les écouter parler de leur difficile quotidien.
Elles avaient simplement besoin d'avoir un contact humain, de pouvoir discuter sans se sentir jugées, d'échanger quelques paroles.
L'équipe de maraude était très sympathique, chaleureuse vis-à-vis des personnes à recueillir évitant ainsi toute stigmatisation et leur apportant potentiellement une aide sur le long terme notamment par la prise de contact avec un assistant social si cela n'avait pas été fait.
En effet, j'avais déjà fait des maraudes et servi des repas mais j'étais plus en contact avec des "habitués" et non des personnes arrivées en France depuis moins d'une semaine ce qui m'a permis de savoir comment elles étaient prises en charge, la difficulté de la barrière de la langue, les rapports conflictuels avec les forces de l'ordre.
., une personne sans abri bien connu par les maraudeurs, qui chantait à tue tête en allant vers sa place de foyer pérenne, ainsi que du premier contact avec un autre sans abri qui nous a raconté toute sa vie et qui, avant de se faire soigner les pieds, est allé se doucher et se préparer et est revenu tel une rockstar avec des cheveux tout brossé.
Cette nuit d'observation m'a permis d'être à leur (vrai) contact pour la première fois et de comprendre plus sincèrement leur situation.
Pendant la maraude, nous avons été confrontés à un monsieur qu'ils croisent régulièrement depuis 4 mois, et malgré le fait qu'il n'avance pas beaucoup (pas de domiciliation, plus de contact avec ses enfants), l'équipe est restée à l'écoute du monsieur et donneuse de conseils même ci ceux-ci avaient déjà été prodigués par le passé.
La prise en charge au long terme des usagers est surprenante tant il semble difficile de créer et maintenir un lien à partir de prises de contact ponctuelles et surtout motivées par le besoin urgent d'un hébergement de nuit : mais cette prise en charge au long cours se fait tout de même tant bien que mal.
J'ai aussi appris les droits et les démarches possibles pour que les sdf puissent s'en sortir, grâce aux travailleurs sociaux avec qui nous avons très peu de contact à l'hôpital.
Cette garde m'a permis de découvrir les centres d'hébergements de Paris (certains : Montrouge, la Boulangerie), de participer à une maraude, d'entrer en contact avec les SDFs, j'ai également assisté à un entretien entre une assistante sociale et un SDF.
Permet de rentrer en contact avec des SDF, de se rendre réellement compte de leur souffrance et ainsi d'avoir moins d’appréhension à aller vers eux, les écouter et les aider du mieux qu'on peut.
Le samu social aide par plusieurs moyens les sans abris: ils apportent un contact social par les lignes telephoniques et les maraudes systématiques et ils fournissement des informations visant à l'automie de la personne comme les lieux de prise en charge médicale gratuite, les lieux de restauration et les adresses d'assistants sociaux.
J'ai été marquée par la simplicité avec laquelle le contact s'établissait, la compréhension neutre, sans jugement qu'offrait l'équipe du 115.
Nous avons déambulé dans le 13e allant au contact des gens, partageant une soupe, un café et surtout un peu de temps avec eux.
Malgré le froid GLACIAL, sortir du camion avoir un premier contact apporter une soupe chaude un café un duvet, ce sont des choses simples mais qui font toute la différence à mon sens .
Je suis reconnaissante d' avoir pu participer à la maraude et d' avoir pu établir un contact avec des personnes malheureusement trop souvent mises de côté et qui ont beaucoup à partager, de pouvoir leur serrer la main et simplement discuter pour leur montrer qu'ils ne sont pas seuls et qu'ils peuvent compter sur le Samu social dans le cadre notamment des veilles.
C'est toujours un contact particulier ; mais de façon très étonnante, un grand nombre nous accueille en souriant, discutant voire même plaisantant.
Cette nuit a été une vraie expérience au contact de ceux qui en ont le plus besoin.
C'est important pour eux, d'avoir un contact, de se sentir regardés et écoutés par quelqu'un et pour les personnes du Samu, ce sont des expériences inoubliables.
L'équipe du samu social est elle même très sympathique, faisant preuve d'un' sociabilité et d'un contact facile qui donnent envie de s'investir et d'aller vers les personnes démunies ou isolées.
Un homme nous a parlé pendant une dizaine de minutes de ses deux filles : la première décédée dans l'enfance, la deuxième avec laquelle il n'avait plus contact.
D'abord à la base du 115 pour la double équipe; c'est un moment de mise en contact avec l'équipe du samu, et surtout, ce compréhension du fonctionnement de cette grand association: c'est le principal intérêt de ce moment, qui de plus, est déjà touchant lors de certains appels.
Mais c'est surtout l'expérience sur le terrain, le contact avec les SDF en dehors d'un contexte purement médical (comme par exemple en stage aux urgences) qui m'ont marqué.
Au premier abord j'avais des appréhensions quant au contact avec les personnes que nous allions voir, qui pour moi ne voulaient pas forcément être aidées Finalement en étant entourée d'une équipe qui a l'habitude on comprend vite que l'important c'est le respect de l'autre, qui qu'il soit, et c'est une valeur fondamentale à notre exercice médical Deux situations m'ont marquée : Une femme qui ne voulait pas qu'on l'aide et qui visiblement avait un peu peur de nous; en discutant avec l'équipe on se rend compte que c'est assez fréquent qu'elles refusent de l'aide du fait qu'elles subissent énormément de violences dans la rue et sont donc fermées sur elles-mêmes.
J'ai pu être en contact avec eux que ce soit par la double écoute ou lors de la maraude, ces derniers n'iont pour la plupart jamais demandé de l'aide par eux mêmes ou bien éprouvent une certaine "gène".
Elle a changé ma vision des sans abris avec qui je n'avais été en contact que via le service des urgences où j'ai travaillé cette année, et où l'on accorde que peu de temps à ces personnes qui sont dans le besoin.
du coup il n y a pas eu beaucoup de contact avec les personnes dans le besoin, je n ai pas pu discuter avec eux pour en savoir plus sur leur vécu, sur leur demande.
J’ai rencontré 2 types de personnes : ceux dans la rue depuis des années, qui se sont endurcis et isolés, pour qui le SAMU social est un des seuls contacts avec la société; et des personnes ou des familles sans domicile depuis moins longtemps mais en grande détresse.
Cependant, j'ai trouvé que cela manquait de contact humain.
J'ai été assez déçue du faible nombre de signalements trouvés sur place, car nous n'avons eu que peu de contacts avec des sans-abris durant la nuit.
Cela permet de créer/lier le contact avec les nouvelles personnes rencontrées lors de la maraude.
J'ai trouvé ça passionnant de rentrer en contact avec des gens qu'on croise au quotidien mais qu'on "fuit" plus ou moins puisqu'ils nous confrontent à l'idée de misère, qui nous met parfois mal à l'aise.
J'appréhendais énormément cette garde au SAMU social (notamment parce que je n'arrivais pas à imaginer le contact avec les sans domicile fixes) mais elle s'est révélé être une expérience absolument enrichissante.
En tant que maraudeur, j'ai préféré ce contact social avec la personne, avec la TS qui tente d'expliquer à la personne tout les moyens mis en place pour le réinsertion sociale, même si nous on ne pouvait offrir qu'un café ou un petit plat chaud, je pense que ça donne du réconfort à la personne.
Le contact avec la plupart des SDF s'est bien passé, ce sont des gens comme tout le monde, pas des fous (sauf pour certains), ils sont juste juste saouls et perdus pour la plupart.
Ces centres ont été une vraie leçon de vie pour moi, tout comme le contact des équipes avec les personnes dans le besoin.
Ainsi les équipes, composées pour la majorité d'un conducteur, d'un travailleur social et d'un infirmier, se répartissent avec précision les rues parisiennes, tout en gardant un contact permanent entre elles et avec le centre dans le but de venir en aide au plus de personnes.
Cette dernière m'a fait découvrir que l'équipe qui maraude forme de véritables liens avec les personnes démunies en les aidant de manière itératives ou même dès le premier contact parfois.
Le samu social se présente avec un but intelligent et différent d'autres associations, qui est de nouer un contact avec les usagers et de tenter de les maintenir dans la société.
Tout le monde n'a pas envie d'avoir un contact physique avec des SDFs, ni de parler avec eux, et personnellement je l'ai très mal vécu...
J'ai compris qu'au delà du besoin de nourriture ou d'aide matérielle les gens avaient surtout besoin de contact humain.
Je ne sais trop qu'en penser, après tout je n'ai découvert qu'une facette du samu social, l'écoute et la maraude mais il y aura encore des gens dans la rue, des (plus ou moins grands) isolés à qui le contact d'une maraude peut faire du bien et il serait dommage de voir cette activité s'essouffler.
Nous avons rencontré pas mal de gens pendant la nuit mais le contact et le rôle du samu social n'est pas le même pour tous; certains prendront juste un café, une soupe ou un duvet, d'autres ressentiront juste le besoin de parler avec nous, d'autres nous diront gentiment non merci et encore certain d'entre eux accepteront de monter avec nous dans le camion pour aller dormir au chaud.
Ils répondent à eux 3 les demandes des sans abris, qui méritent vraiment CONSIDERATION +++ Une fois sur les lieux et en contact des gens c'est là que la GROSSE CLAQUE arrive...
Les gens n’ont pas besoin d’être marginalisés mais ont besoin de contact, de l’homme alcoolisé un peu violent autant que celui qui ne demande rien et espère un peu de solitude.
Ce qui m'a marqué en premier lieu c'est de voir à quelle point le SAMU Social est une machine bien rodée, que ce soit en ce qui concerne le suivi des personnes connues du service ou celles qui entament un premier contact avec l'organisation.
En conclusion, cette garde au samu social fut une belle expérience humaine, tant sur le plan du contact avec les SDF que sur les échanges avec les différents membres du samu social, j'ai été marquée par leur gentillesse et leur solidarité.
Alors laissez-le au VOLONTARIAT Les intervenants étaient surpris que je connaisse déjà tout si bien et que mon contact soit si facile avec les personnes que l'on rencontrait.
Il m'a expliqué que cette fonction a été déviée, partant d'une simple volonté d'aller au contact des personnes marginales (majoritaires dans les années 90) à l'assistance de personnes de tout bord sollicitant l'aide d'un organisme social assez "général" aujourd'hui (notamment avec l'arrivée massive des migrants qu'il faut aider à se loger et à acquérir une situation régulière en France, etc. ).
J'estime que cette approche avec les personnes isolées, permise par l'intégration au SAMU Social, est une chance que j'ai eu et qui me permettra d'entrer en contact avec ces personnes plus facilement, avec moins de retenue et plus de compréhension dans ma vie professionnelle comme personnelle.
Ne pas se laisser aller à ce même cercle ça commence par prendre soin de soi, se respecter, prendre une douche régulièrement, laver ses affaires, bouger, lire, garder contact avec le monde.
La partie de double écoute est, je trouve, assez intéressante, cela permet une premier contact avec les personnes réclamant une aide (principalement de logement au téléphone) avant de se rendre sur le terrain.
L'ambiance était vraiment géniale, je n'avais jamais rencontré les personnes des équipes et pourtant, le contact a tout de suite été évident et l'intégration très facile !!
Le contact avec les usagers du Samu social est très enrichissant en ce qui concerne l’apprentissage de la relation humaine, notamment concernant le positionnement que l'on peut avoir.
Les signalements et la maraude : Tout simplement incroyable, une capacité à établir le contact, une poignée de main, de l'affection mais pas de pitié, un café chaud, une soupe, éventuellement une place en centre d'hébergement pour la nuit pour les plus fragiles, ou pas...
Le contact est immédiatement bien passé avec ces deux personnes, j'ai pu avoir des réponses très claires sur leur activité, leurs motivations et je me suis sentie réellement accueillie.
Nous sommes allés dans le 20ème arrondissement de Paris, à la recherche de personnes en difficulté, qui auraient besoin d’être hébergées pour la nuit, d’un contact humain, ou simplement d’un café.
- ça été très enrichissant pour moi, même si je m'en doutais, le profil type du sdf n'est pas du tout celui qui est véhiculé dans l'esprit commun : "alcoolique&incurique", bien au contraire cette nuit là j'ai pu rencontré des gens au profil complètement différent, du jeune homme fier qui refuse de parler à sa famille de son problème d'hébergement, à l'habitué de la maison qui "utilise" le samu social comme le taxi le ramenant à son hébergement de nuit, en passant par le refus de contact, le partage d'un café...
Expérience très intéressante, mais de ce que j'ai vécu, je pense que cette garde au samu social devrait avoir quelques modifications : - privilégier des horaires différents : une matinée ou une après midi car c'est à ses heures la que les personnes appellent pour la première fois ---> c'est ce contact qui est pour moi intéressant, ce sont leurs histoires; et les mots à employer
Le premier contact avec un sdf s'est fait assez facilement,serrer la main m'a paru naturel alors que je ressentais du dégoût à l'idée de le faire avant la garde.
Pouvoir être en contact avec des personnes en grande exclusion sociale, discuter avec eux, avec les travailleurs sociaux, les infirmières, échanger avec eux, partager leurs anecdotes fut très intéressant aussi bien d'un point de vue personnel que pour un futur professionnel de santé.
Très peu de contacts ou de discussions avec les personnes recueillis.
Et c'est là qu'on se rend compte qu'en plus d'un toit, les personnes rencontrées manquent de contact humain, de discuter, d'échanger, de parler de tout de rien avec d'autres.
Cette expérience est très positive et enrichissante, car c'est un contact avec la précarité et le milieu de la rue que nous ne connaissons pas.
j'ai donc trouvé cette nuit très enrichissante sur le plan humain, car c'est difficile d'avoir un contact avec ces personnes en difficulté quand on est une personne x..
En résumé, cette nuit m'aura aussi permis de voir un autre côté des gens à la rue, un côté auquel on ne fait pas forcément attention quand on passe à côté d'eux : ils ont besoin qu'on les écoute, d'un contact, et ils ont besoin qu'on les guide et accompagne dans certaines démarches, et c'est aussi là qu'intervient le 115 avec les travailleurs sociaux qu'il propose !
L'assistance des EMA consistent à renouer le contact avec des personnes très isolées, d'être à l'écoute et de les aider, s'ils le demandent ou le nécessitent.
- une place pertinente dans ma manière de raisonner, agir, me comporter, adapter mon comportement, prendre des décisions, face aux autres personnes "de la rue" que je serai amenée à rencontrer, que ce soit dans des situations personnelles de la vie quotidienne citadine ou dans des situations professionnelles médicales de prise en charge aux Urgences par exemple) ; et quand je dis impact émotionnel fort, je n'entends pas par là impact aveuglant, ou aliénant, mais structurant. 2) la mise en situation réelle de l'impératif de ne pas avoir l'imprudence, la naïveté et la vanité de vouloir aider "personnellement" quelqu'un en grande détresse, en outrepassant les codes déontologiques et l'organisation de la structure par le biais de laquelle j'ai été mise en contact avec cette personne.
L'équipe du camion, en revanche, était très sympathique et je leur ai trouvé une vraie utilité : ce sont eux qui maintiennent le contact avec les personnes qui vivent dans la rue.
Prise de contact via un interprète au téléphone pour entretien avec la mère.
Cela nous permet aussi d'avoir une autre approche de la misère que l'on peut voir dans les services hospitaliers , peut être mieux l'appréhender, avoir un meilleur contact avec les sdf que l'on sera amené à prendre en charge en tant que futur médecins.
Hâte de prendre le camion et à juste titre, premier vrai contact avec les sans-abrits, réellement passionnant !
J'ai notamment vu au cours de cette nuit: - un "1er samu": une jeune femme de 30 ans ivoirienne, jetée à la rue par le contact familial éloigné qui l'hébergeait à Paris. […] Ils ont un contact naturel dénué de tout jugement. […] Le manteau est censé nous prévenir de tout contact extra professionnel: il n'y a pas de place en foyer, pas d'endroit où manger?
Quoiqu'il en soit, j'ai là aussi été très déçue de ce que m'a apporté cette expérience, je m'attendais à plus de contact avec les SDF, plus d'échanges humains, etc.
Mes maigres connaissances du quotidien des SDF me venaient de quelques reportages, et mes rares contacts avec eux se résumaient à quelques patients rencontrés au fil des stages de mon externat.
Je pense qu'on a un contact avec la misère à l'hôpital et à travers les voyages humanitaires de deuxième année de médecine, peut être que juste essayer de nous expliquer ce qu'est l'expérience au SAMU SOCIAL plus en détail plutôt que de rendre l'enseignement obligatoire rendrait l'expérience beaucoup plus agréable pour ceux qui ont envie d'y aller.
et je trouve qu'une telle directive mène à un gâchis certain et qu'une attitude passive (même si elle est demandée initialement par la faculté) nous fait passer à côté de l'essentiel, le contact avec les sans-abris et les laissée pour comptes.
En deuxième partie de nuit, après avoir pris « dîner » aux alentours de 2h du matin, nous avons patrouillé jusqu’à 5h dans toutes les rues du secteur où nous étions affecté à la recherche d’une situation inhabituelle chez des personnes n’ayant pas d’endroit où dormir et nécessitant une prise en charge spécifique ou tout simplement créer un contact humain.