En revanche il est dommage de rendre cette garde obligatoire pendant le stage d'urgence-réanimation ou nous avons déjà beaucoup de gardes et de travail, nous n'y allons pas forcément avec entrain.
Ils étaient tous très reconnaissant du travail du Samu Social, et cette aide a donné à tous l'envie et l'espoir de se sortir de cette situation, parfois très compliquée.
J'ai assisté à ce deuxième entretien, dans lequel l'usager nous a expliqué qu'il était venu clandestinement en France pour trouver du travail afin de renvoyer de l'argent à sa mère malade en Côte d'Ivoire. La confrontation avec la réalité du milieu du travail et la difficulté d'y accéder sans papier avait été dure.
D’autres ont un travail, des collègues qui ignorent leur statut de sans-abri, mais un salaire insuffisant pour se loger dans la jungle immobilière francilienne. […] En tout état de cause, le travail des équipes du SAMU social mérite d’être salué.
A vrai dire je ne connaissais pas vraiment l'existence du SAMU social avant cette année, et je dois dire que je trouve leur travail formidable et que je suis vraiment admirative de leur dévouement.
Les équipes de maraudes font un travail exceptionnel et nous permettent de nous familiariser avec les approches adéquates à adopter avec ces personnes dans le besoin.
J'ai admiré la motivation avec laquelle ils font leur travail, malgré une situation professionnelle pas forcement des plus avantageuses.
J'avais déjà entendu parler du Samu Social, comme tout le monde, mais je ne réalisais pas , avant cette garde, l'ampleur du travail accompli et l'efficacité des missions du Samu Social.
Les gens du SAMU social font un travail admirable, bravo à eux et merci !
Malgre les cas difficiles que ces personnes voient, ils sont tous tres avenants et passionnes par leur travail.
Malgré un à priori de départ mitigé (surtout par le coté obligatoire de la garde et l'approche imminente des examens), il en ressort tout de même une expérience surprenante et enrichissante de par son côté profondément humain et une ambiance de travail incroyable notamment en maraude!
J'ai pu découvrir cette nuit des personnes très impliquées dans le social et avec la volonté d'aider les gens les plus en difficulté, et tout le personnel du samu social m'a semblé très avenant et bienveillant même si les conditions de travail ne sont pas toujours évidentes.
C'est en essayant de le convaincre de monter dans le camion pour être héberger la nuit qu'un inconnu s'est approché de l'équipe avec 2 sacs de couchage dont il voulait faire don en remerciant profondement le formidable travail du Samu qui en son temps de besoin à lui l'a beaucoup aidé.
C’est un travail difficile il faut savoir s’approcher des personnes qu’on n’aurait pas forcément abordé en tant que civile.
Un véritable travail social auprès d'une équipe qui, malgré ses divergences en interne, ont un réel sens de l'accueil et m'ont d'emblée pris en charge et mis à l'aise.
Ç' est un grand atout pour notre formation, une ouverture d'esprit et un apprentissage sur le terrain du travail d'équipe qui nous servira incontestablement dans la pratique de notre métier mais aussi dans notre vie personnelle.
Ensuite, la maraude avec les équipes mobiles, toutes très accueillantes, m'a plu et m'a montré que la bonne humeur est l'un des meilleurs atouts pour ce travail, pas si facile..
L'expérience de cette garde au Samu Social est très intéressante et nous permet de mieux appréhender le travail du 115, ce qui nous sera éventuellement utile pour notre pratique future.
Avant celle-ci, je n'avais jamais prêté attention à leur travail, pourtant colossal.
Au total, une nuit assez riche qui permet de se rendre compte de travail fourni par des équipes pleines de courage et d'humanité et qui peut ouvrir la voie vers de nouvelles vocations.
Le travail du SAMU social me semble admirable et très difficile.
Un autre point qui m'a marqué est que parmi les autres personnes logées pour la nuit, malgré d'avoir un travail, n'avaient pas de domicile.
À son arrivé en France, seul, sans sa mère restée au Cameroun, il a d'abord vécu chez une personne pour qui il effectuait des travaux.
Le travail des maraudeurs et des écoutants est primordial, sans eux ces personnes en détresse seraient tout simplement oubliées par notre société.
J'ai espéré pour eux qu'ils allaient finir par trouver du travail en France, ne serait ce que pour que leurs enfants puissent vivre normalement.
Je remercie toute l'équipe du Samu social pour cet accueil, pour leur gentillesse, pour leur dévouement et pour le travail remarquable qu'ils font au quotidien.
Il chantait, nous couvrait de remerciements, nous répétait que cette musique lui rappelait sa jeunesse, que le travail du Samu social était superbe, que sa soirée était illuminée.
Le travail du personnel du SamuSocial est exemplaire, car ils sont dévoués pour les aider le plus possible, ne serait-ce qu'en maintenant le contact avec eux et en essayant de cerner leurs besoins.
La double écoute a été plutot sympathique, d'autant plus qu'on m'a mis avec une gentille assistante sociale qui m'a expliqué un peu les ficelles de son travail... […] J'ai assisté à une discussion entre Mr Virgile, a la rue depuis un certain temps déjà, et l'équipe du samu social et ai pu constater leur travail en dehors de 'ramasser les SDF et les amener dans des centres' : conseiller les personnes, les orienter, leur remonter le moral, s'informer de leur état de santé; etc...
J'ai passé une très agréable soirée, et s'il est vrai que l'oeuvre du SAMU SOCIAL "ne sauve personne" comme un étudiant a pu le dire à Nathalie, leur travail est assurément utile à tous.
Il s'agit de ma première expérience dans le domaine du travail social concernant les sans abris !
Retour à la base à 5h avec moins d'appréhension qu'à 18h et une admiration certaine pour le travail de l'équipe du Samu Social de Paris.
Cadre de travail sympathique.
La seule expérience que je retiendrais est celle de la double écoute du 115 où j'ai été accueillie par une ambiance très chaleureuse, par des jeunes femmes désireuses de nous intégrer et de nous intéressées à leur travail.
L'équipe avec laquelle je suis parti en maraude était réellement passionnée par ce travail même si chacun d'eux reconnaissait qu'ils ne pourraient effectuer ces missions à long terme.
Pour commencer l'accueil : néant, le code donné par MCR dans les mails ne fonctionne plus car ils ont fait des travaux et le code est désormais 6809A (trouvé par hasard en appuyant sur toutes les touches sales) et quand je les ai trouvé ils m'ont dit qu'il n'entendait pas la sonnerie de l'accueil...
On découvre également le métier de travailleur social, un travail si mal payé faisant appel à des valeurs pourtant si essentielles comme la générosité, la dignité et le respect.
Merci à toute l'équipe pour leur accueil, pour m'avoir fait vivre cette expérience humaine moralement difficile mais nécessaire, et pour leur travail de chaque jour et chaque nuit !
J'ai été ravie de voir à quel point les différentes équipes de maraude étaient bien organisées, mais aussi totalement dévouées dans leur travail.
C'est un travail formidable que font les infirimières, les ambulanciers et les travailleurs sociaux et le Samu Social, mais ce n'est pas tout : n'importe qui peut aider, à sa juste mesure, et faire beaucoup.
D'autre moments forts ont été de devoir donner une douche à un sans abri avec une aide soignante, l'entretien avec un roumain qui ne parlait pas français mais qui semblait très heureux qu'on s'occupe de lui (et qui nous a offert un ballon de foot à la fin), celui avec un jeune schizophrène aussi qui s'était fait viré de chez lui et avait du arrêté ses études mais qui semblait vouloir s'en sortir, reprendre ses études, trouver un travail...
Va-t-il trouver un travail ici et pouvoir se reconstruire?
L'expérience m'a appris pour mon futur travail médical, de prendre en compte toutes les difficultés de la prise en charge du patient sdf, à savoir la relation psychologique, bienveillante avant tout, la résolution des problèmes de la rue qu'ils soient énoncés ou non, l'intérêt d'un examen complet comprenant les pieds, bien souvent dans un état infectieux ou diabétique extrême, et la prise en charge des dépendances.
Ca peut arriver à chacun d'entre nous : par exemple, un monsieur qui venait d'être licencié, il était logé par l'entreprise où il travaillait donc il perdait son travail ET son logement...
Beau travail, belle dévotion de l'équipe, des "maraudeurs".
Je beaucoup d'estime pour leur travail.
Le courage de ces hommes/femmes que l'on rencontre chaque jour sur le chemin de notre travail est bouleversant.
Ca peut arriver à chacun d'entre nous : par exemple, un monsieur qui venait d'être licencié, il était logé par l'entreprise où il travaillait donc il perdait son travail ET son logement...
L'équipe m'avait alors informé que je risquais de m'ennuyer car ce travail était parfois un peu fastidieux et on l'on ne faisait pas forcément grand-chose de la nuit.
J'ai quand même eu l'impression d'un quotidien assez répétitif au près des SDF, meme si on leur fait du bien sur le moment (tous nous ont remercié après nos discussions avec eux), ce n'est que bref et il faut recommencer le travail chaque jour...
De même que le travail du chauffeur ne se limite pas au transport, celui des infirmières et des travailleurs sociaux ne se limite pas aux soins de base, c'est un véritable travail de nursing (toilette complète pour plusieurs personnes que l'on a amenées au centre, habillement, etc.) et de réconfort.
J'ai été impressionnée par les maraudeurs, le travail qu'ils font, leur accueil, leur bonne humeur, leur gentillesse et leur humanité.
J'ai surtout apprécié la maraude, petite externe trimbalée à l'arrière du camion avec des personnes expérimentées, un infirmier qui connait son boulo, une TS très disponible, que je sentais heureuse de faire son travail ce qui est parfois rare à l’hôpital.
J'ai trouvé cette garde au samu social particulièrement riche d'un point de vue humain: d'un côté avec l'équipe de la maraude, avec laquelle j'ai pu discuter de leur travail, de leurs expériences avec certains sdf, de la manière dont ils appréhendaient les rencontres et de l'autre avec les personnes rencontrées dans la rue ou dans le camion pendant les transports.
Leur passion pour ce travail m'a sincèrement donné envie de faire d'autres maraudes, et j'aimerais recommencer cette expérience régulièrement l'année prochaine.
Honnêtement, j'ai un grand respect pour le travail des gens du samu social, marqué par un professionnalisme exceptionnel tout en ne pas oubliant le côté humain.
D'ailleurs, une écoutante m'avouera qu'il y a beaucoup de turn over, qu'on ne fait pas ce travail très longtemps.
Je pense que cette garde nous permet, en tant que futurs médecins, bien entendu de mieux comprendre la détresse de certains (qui s'est ressentie au téléphone), mais aussi de voir l'organisation "en amont" et les conditions de travail des personnes au SAMU social qui n'ont pas forcément le matériel ou les ressources nécessaires pour faire face à certaines situations.
Cette nuit avec le SAMU social, si elle ne permet évidemment pas de voir l'ampleur des besoins et du travail accompli par le 115 et les maraudes, permet de lever quelques mystères concernant le fonctionnement des systèmes d'hébergement des sans-abris et la vie de ces derniers dans la rue, ce qui, à mon avis, ne peut être que bénéfique lorsque nous sommes confrontés à ce genre de patient dans le cadre de nos stages (notamment aux urgences).
J'ai beaucoup apprécié cette expérience au Samu Social, je tiens à remercier le travail, la gentillesse et l'humanité de la travailleur social et du chauffeur.
J'ai trouvé ces maraudeurs vraiment courageux et j'ai beaucoup admiré leur travail tous les soirs.
Cette nuit m'a permis de me rendre compte que le samu social agissait pour le bien de personnes rejetées de la société, déjà car ils ont perdu leur travail ou autre mais aussi par les gens autour.
Leurs équipes font vraiment un travail formidable, et ce avec énormément d'entrain, d'implication et de bonne humeur, et c'était un vrai plaisir d'être si rapidement intégrée dans une équipe toujours ravie de me montrer ou de m'expliquer des choses.
La nuit s'est très bien passée, les trois personnes avec qui je suis montée dans le camion étaient très sympathiques et m'ont expliqué beaucoup de choses sur leur travail et la façon dont se déroulait habituellement les nuits.
Je respecte les gens qui ont le courage de faire ce travail, il est difficile mais gratifiant, sans eux le réconfort quotidien que reçoivent les usagers n'existerait pas, il s'agit parfois du seul lien qui leur reste avec la société.
Ils sont tous très impliqués dans leur travail.
Le personnel était vraiment charmant, j'ai été extrêmement bien accueillie, et ceux que j'ai pu suivre mon montré une véritable volonté de me présenter leur travail, c'était très agréable.
Ce travail de la nuit, dans le froid, et qui passe inaperçu aux yeux des gens (et surement que j'aurai fait pareil avant) est en fait très important : cela permet d'entretenir des liens, d'offrir un peu d'évasion aux gens, de chaleur aussi (par les cafés, les thés, les discussions) J'ai été marqué par la gentillesse et la sympathie des maraudeurs, par leur écoute, par l'affection qu'ils portent à certaines personnes, le fait qu'ils se tiennent au courant des gens les plus "connus" du SAMU, qu'ils prennent des nouvelles des personnes qu'ils ont amené.
Je trouve que les équipes font un travail formidable et je suis contente d'avoir pu vivre une nuit avec le Samu social de Paris.
Je trouve que le travail des bénévoles du SAMU SOCIAL de Paris est formidable et indispensable.
De plus je pense que c'est un travail qui demande de réelles compétences d'empathie, de patience et de tolérance.
J'admire le travail de ces personnes.
Tout ça pour dire que cette garde m'a beaucoup apporté humainement parlant, que je remercie toute l'équipe du SAMU social et que j'admire leur travail.
Le chauffeur qui était un "ancien" du samu social (6 ans d'ancienneté) a pu me décrire les évolutions de son travail au fur et à mesure des années.
J'ai bien aimé discuté avec les sdf, l'assistante social faisait très bien son travail en conseillant les structures correspondantes à chaque cas pour TOUTES les personnes.
L'assistante sociale que je suivais m'a parlé des difficultés de ce travail, des problèmes rencontrés, et du fait qu'il était assez frustrant, passée une certaine heure, de ne pas pouvoir répondre favorablement aux demandes des personnes.
Alors SAMU social, formez une partie des personnes de la rue qui quotidiennement nous interpellent en demandant un travail!
Je pensais par exemple que la période d'été serait plus facile à "gérer" alors que c'est l'inverse : en hiver il y a plus de moyen financiers attribués au 115, il y a moins de touristes et par conséquent plus de chambre d'hôtel pour des familles sans-abri ce qui facilite le travail du 115.
Obligee de payer un taxi pour rentrer Donc payer pour faire une garde ou on ne vous attends pas où tout le monde fait grise mine et où on se retrouve à 3 femmes pour parler à des sans abris parfois non connu potentiellement dangereux Je ne m'attendais pas à ça et je suis terriblement déçue J'ai bien compris le manque cuisant de moyen mais je m'attendais à une équipe plus chaleureuse et un échange entre professionnel Med et paramédicaux pour faire évoluer l'image qu'on se fait des urgences et medecins et moi à l'inverse du samu social Je suis septique sur l'intérêt de cette garde et sur notre participation Surtout qu'on vous envoie avec une équipe qui maraude dans un quartier où il y a peu de sans abri plutôt que de vous mettre avec une équipe qui maraude dans les quartiers touristiques bondés de sans abri, du coup on voit pas le fond du travail juste le haut de l'iceberg...
La nuit au SAMU SOCIAL m'a vraiment très marquée et je trouve que c'est une grande chance d'avoir la possibilité de pouvoir avoir une impression du travail fait par les personnes s'investissant pour le SAMU SOCIAL.
Les fois ou j'avais des questions a poser, ils répondaient sur un ton nonchalant, et je me sentais diminuée dans leurs réactions à des questions qui leur paraissaient évidente alors que je m'intéressais a eux et à leur travail social.
Je n'imaginais pas pouvoir autant m'amuser malgré le spectacle de la misère humaine, et pourtant les travailleurs sociaux font vraiment un travail remarquable et s'intéressent aux gens oubliés par le reste du monde.
Et puis de temps à autre, dans ce récit, il nous racontait des bribes de sa vie : sa technique pour écarter les rats consistant à placer des morceaux de pain de part et d'autre de son couchage pour les attirer, son malheur que le quai du métro ait été rétréci pour des travaux car lui et ses amis n'avaient plus suffisamment d'espace pour y dormir...
J'ai trouvé très intéressant de voir le travail fourni et l'importance du dispositif pour venir en aide aux personnes en exclusion sociale.
Avec un sentiment d'amertume et de travail inachevé nous retournons au camion pour la pause, il faut retraverser paris. […] J'ai été impressionné par l'organisation, la patience, le travail de ces gens qui toutes les nuits vont à la rencontre de ceux qui sont dans le besoin, c'était très intense.
L'un d'eux a dit une phrase qui m'a marquée : "il faudrait quand même pas que les personnes dont le travail est d'aider les gens dans la précarité se retrouvent eux même en situation précaire", ce qui me semblent important, parce qu'en les écoutant, en effet, ils ne donnaient pas l'impression de disposer d'avantages sociaux importants, même si je ne connais pas du tout la réalité de leur métier.
Au final, les gens que j'ai trouvé les plus méritants et gentils étaient les SDF et les personnes des foyers qui eux, ont vraiment un travail pas facile.
C'était ma première maraude et je réalise que le travail du Samu Social est une aide indispensable pour les sans abris de longue date.
Sincèrement je suis admirative du travail fourni par l'ensemble de l'équipe de nuit (ça reste un métier fatiguant), et je trouve ça génial qu'il subsiste encore un minimum de solidarité en France.
Certes sur le plan humain, et social c'était intéressant de découvrir le travail du samu social (qui m'était complètement inconnu), cette notion d'urgence qui n'est pas la même qu'au sens médical du terme, mais au niveau médical justement, je n'ai pas vu tant de choses que ça...
Le travail des équipes est remarquable, car ils arrivent à détecter les histoires cachées de chacun au delà de ce que la personne décide de raconter, de déformer ou non.
Je suis très contente d’avoir pu faire cette garde au Samu Social de Paris, j’ai eu un aperçu du travail et de l’effort fourni, de la réalité du terrain grâce aux maraudes.
Des questions concernant leur métier mais même des questions plus personnelles sur la gestion d’un travail de nuit avec des situations parfois difficiles.
Motivation qui je pense est le moteur principal de leur travail.
J'ai effectué par le passé du travail social mais je n'ai jamais été aussi proche des personnes nécessiteuses.
C’était une nuit pour discuter avec eux de leur travail auprès des personnes de la société en difficulté : les joies et les difficultés, le fait de se sentir impuissant face à certaines décisions politiques ; le fait qu’ils pouvaient dire, presque à chaque coin de rue, le nom, le prénom et l’histoire personnelle des sans domiciles que nous avons croisé.
Je m'attendais un peu à ce que je ressentirais en sortant de cette nuit : je suis admiratif du travail des personnes du 115 mais je ressens aussi personnellement une forte frustration à l'idée que ce combat est perdu d'avance : en effet qui s'intéresse au sort des SDF?
J'ai trouvé cette expérience très enrichissante : j'avais du mal à me figurer exactement quel était le travail du SSP et j'ai ainsi pu concrètement me rendre compte des missions qu'ils accomplissent.
Pour conclure c'était une bonne expérience, mais c'est un travail difficile, surtout si on veut le faire correctement.
J'ai été enchanté par le travail de l'équipe des écoutes, mais ils m'on fait part des limites de leur mission et cela m'a attristé de voir que le Samu Social à des objectifs très limités.
J'ai pu constater tout au long de la nuit l'immense humanité qui habite tous les membres du Samu Social qui, s'ils réalisent leur travail comme n'importe quel salarié, le font avec une dévotion et une sincérité entières.
Le ressenti global de cette aventure est que toutes les équipes du samu social, font un travail magnifique pour ces gens sans hébergement.
Je reste admiratif de leur travail.
Leur travail n'est vraiment pas facile, car ce sont eux qui se retrouvent en 1ère ligne à devoir dire non aux gens en face à face.
Ayant déjà fait des maraudes par le passé (que je trouve beaucoup plus intéressant d'un point de vue humain lorsque géré par une association (et dont les membres ne sont pas rémunérés pour leur travail) j'aurais pu travailler mon UE1 et n'aurait pas passé ma soirée en mode taxi qui visite le 16e avec une équipe tellement inactive qu'elle passe sa soirée à faire des batailles d'eau et des concours de blind test
Parce que le travail formidable qu'effectue le samu social au quotidien est en fait très peu connu du grand public.
Leur travail m'est apparu indispensable, les moyens devraient être déployés dans ce sens, plus de lits d'accueil devraient être ouverts, en particulier.
Là-bas bien intégrés, le mari travaille (quel travail ?)
Je vais commencer par la double écoute, qui est pour moi indispensable avant de commencer à marauder dans Paris, ça permet de mieux se rendre compte de la complexité du travail.
Ces personnes font un travail très difficile et parfois frustrant, et l'humanisme qu'ils conservent à travers toutes sortes d'épreuve est une véritable leçon pour les futurs médecins que nous sommes !
L'équipe était très accueillante et très gentille, assez protecteurs envers moi et surtout enclins à répondre à toutes les questions que je pouvais me poser sur leur travail.
Au delà de cela mon équipe me transmet des vrais soucis de communication avec les personnels de santé, notamment aux urgences où ils se rendent régulièrement, et il apparaît évident que leur travail est trop méconnu par les soignants pour être bien appréhendé et respecté.
Les gens du SAMU social font un travail formidable, personnellement je ne pourrai vraiment pas faire ça au quotidien.
Je remercie donc les équipes du SAMU social pour leur travail chaque jour, et tout particulièrement ceux (Marie et Atef, pour ne pas les nommer!!)
Entre ceux qui ont perdu un emploi, ceux qui malgré leur travail, ne peuvent payer un logement, dans ce contexte de crise économique où le chomage est croissant ainsi que les prix des logements.
Seulement il n’a nulle part où poser ses affaires lorsqu’il part au travail car les consignes sont pleines.
Je ne veux pas porter de jugement de valeur, ni faire de critique qui semblerait injuste, mais je me dois aussi d'être honnête : j'ai passé la plus grande partie de la nuit à me dire : « l'ambiance est bonne, les gens sont plutôt sympas, mais le quotient intellectuel moyen de l'équipe, très bas, est sans doute une des explications essentielles aux difficultés majeures d'organisation, aberrantes pour certaines, qui « entravent » leur travail ».