Le meilleur moment était la maraude, le contact spontané parfois rejeté, parfois bienvenu. Pour le reste de la nuit dans le camion, nous avons surtout emmené des usagers au logement : l'appel pour savoir si il reste des places est un moment angoissant pour tout le monde !
Les moments difficiles pendant la maraude de nuit sont les moments où les personnes que l'on rencontre ne veulent pas recevoir l'aide du samu social. […] Par contre la diminution des moyens attribués se fait sentir (moins de camions...) et le nombre d'appel est très important ce qui fait qu'il y a une grande part de "chance" dans l'attribution d'un lit pour la nuit, il faut appeler au bon moment (places disponibles) et avoir assez de chance pour tomber sur quelqu'un au téléphone (appels saturés)
Je fus très bien accueilli au moment du briefing de 20h. […] Leur bonne humeur et leur patience m'ont aidé à passer un moment très agréable malgré la misère que l'on peut rencontrer dehors. […] Cette expérience au samu nous rappelle que les personnes de la rue sont à notre image, avec leur histoire, leurs problèmes mais aussi leurs moments de joie.
Le moment consacré à la double écoute fut également un moment privilégié, avec un condensé de situations diverses et variées !
Ce qui m'a le plus plu c'est les moments de discussions avec les gens.
D'abord à la base du 115 pour la double équipe; c'est un moment de mise en contact avec l'équipe du samu, et surtout, ce compréhension du fonctionnement de cette grand association: c'est le principal intérêt de ce moment, qui de plus, est déjà touchant lors de certains appels. Puis la maraude, le meilleur moment de cette garde; en effet, affecté à 3 arrondissement de Paris, on part en maraude, "guetter" les personnes nécessitant de l'aide, ou bien, on se rend sur les lieu où les bureaux nous indiquent qu'on a besoin de nous; la nuit fut assez chargée.
La maraude est le moment où l'expérience humaine est la plus significative.
Des moments émouvants passés avec certaines personnes dans le besoin.
Le contact avec tout ces gens de la rue fut une expérience humaine très enrichissante, un grand moment de partage.
On peut se poser la question de l'utilité du Samu Social au moment dans la double-écoute lorsque la plupart des demandes de logement pour la nuit sont refusées faute de place.
Certains refusent l'aide et le dialogue, c'était assez difficile sur le moment.
Ce fut un moment riche. Je garde en mémoire un moment simple dans la camionette ou nous avions mis de la musique pour les mettre dans la joie avec nous.
Je garde un très bon souvenir de l'équipe de maraude, on a partager un moment unique!
Hélas le samu social ne pouvait leur proposer un hébergement pour la nuit,ce que nous avons pu leur proposer c'était de passer un moment avec eux,une soupe chaude et du chocolat pour les enfants.
La maraude est un moment privilégié de contact avec les personnes sans-abri, m'ayant permis de mieux comprendre comment les aborder et les aider.
je trouve ca très important d'avoir une expérience comme celle ci et rencontrer les gens de la rue a été un moment très enrichissant.
L'équipe est super agréable, débrouillarde dans les moments de rush et toujours souriante.
Etant en stage en ce moment aux urgences j'ai pu voir l'étape précédant parfois l'arrivée de SDF dans nos box.
Mais c'est surtout les rencontres avec les sans-abris qui ont été les moments les plus forts de la soirée, les écouter et les aider.
La maraude est le moment que j'ai préféré pour le côté humain .
J'ai apprécié le moment de double écoute et la petite explication au préalable sur toutes les missions du SAMU social.
Ensuite moment de débriefing pour répartir les équipes , leur attribuer les arrondissements de maraude , et faire des transmissions utiles pour l'organisation de la nuit . Vers 21h30 ,départ dans le camion avec deux agents du samu social , en direction du premier signalement de la nuit, c'était un homme de 70 ans installé dans une rue du 11eme arrondissements, quant on est arrivé il était accompagné de deux passants, il était bien couvert et refusait toute proposition de mise à l'abri ou même une boisson chaude , on lui a expliqué qu'il pouvait nous rappeler à n'importe quel moment s'il se sentait pas bien et on est reparti direction le signalement suivant!
Parfois, on doit choisir qui l'on doit aider parmi plusieurs sans abri, et ce sont ces moments là les plus durs.
Petit bémol : pourquoi l'équipe nous ramène à chaque fois chez nous après la pause du diner (qui dure environ une heure entre 3h et 4h) alors que ce moment n'est pas très instructif, ne pourrions nous pas rentrer avant?
Il venait de recevoir par une association une boite de chocolat, et a beaucoup insisté pour partager ces chocolats, il nous a remercié de s'être arrêté devant lui pour l'aider et passer du temps avec lui, c'était un moment fort de la nuit.
Toutefois, à certains moments, j'avais l'impression de participer à un combat perdu d'avance : aider des gens dans une telle misère à accéder à un lit pour la nuit, est-ce suffisant ?
Ce qui m'a plu: monter dans le camion pour aller chercher des familles ou des personnes isolées, leur apporter un petit quelque chose, qui ne va pas changer leur vie mais améliorer un peu le moment présent. […] Il y a aussi eu des moments où je me suis sentie moins utile lorsque après avoir donné 2 fois de la soupe à un homme ivre, celui ci les renverse sur lui.
Un des moments qui m'a le plus révoltée cette nuit fut la découverte d'un des centres d'hébergement d'urgence réputé pour être insalubre et craint de bon nombre de sdf. […] Les moments forts de la nuit ont été les rencontres avec certains "habitués" du 115 qui avaient tissés des liens d'amitiés avec l'équipe et retrouvaient leurs amis au centre de Montrouge.
Le moment qui m’a paru le plus intéressant est la maraude. […] Et ceux qui ont pu avoir une place n’en auront plus avant un moment.
J'ai compris que ces personnes étaient dans ces situations par des cascades d'événements, et qu'elles gardaient le plus souvent toute leur humanité et l'envie de partage, de moments de convivialité avec les autres.
Le moment le plus marquant de ma garde était un appel d'un homme qui dormait dans la rue depuis 2 mois car sa femme l'avait mis dehors.
Elle nous aide à prendre pleinement conscience des gens qui nous entourent au quotidien et des difficultés que l’on peut rencontrer à tout moment dans notre vie.
Un moment plus difficile à surmonter fut la dispute entre deux personnes dans la rue à propos d'une seule et unique place en logement pour la nuit.
Certains moments étaient émotionnellement fort et psychologiquement enrichissant.
Après un long moment à essayer de communiquer tant bien que mal, nous décidons de leur laisser des soupes chaudes ainsi qu'un duvet supplémentaire et des chaussettes pour aider à tenir durant cette dure nuit d'hiver. ..
Je pense que c'est un bon moyen de prendre conscience des réalités de la vie, même si ça peut être un peu brutal par moment.
Merci à toute l'équipe pour ce beau moment de partage au chevet des plus démunis qui nous offrent toujours une belle leçon d'humilité, parfois avec humour, toujours avec le cœur !
Un moment qui m'a marqué : Un homme SDF qui veut absolument nous offrir à boire et à manger parce qu'il fait froid (une bouteille de jus et un paquet de gâteau) pour nous remercier.
Malheureusement, je me suis aperçue qu'on ne pouvait pas aider tout le monde, en effet, au bout d'un moment dans la nuit, il ne restait qu'une place en hébergement dans un centre et on a croisé 2 amis qu'on ne pouvait pas séparer donc on leur a donné des sacs de couchages, de la soupe et un café mais on n'a pas pu leur trouver un lieu pour dormir la nuit... […] La joie qu'il a éprouvé à ce moment était réellement touchante et on sentait que c'était un vrai rayon de soleil dans sa galère!
Pour la double écoute, ça devient moins intéressant après 18h30 car c'est le moment où on ne reçoit que des appels de personnes qui recherchent un centre d'hébergement pour la nuit.
et au final c'est peut être ça qui est le plus apprécié, juste un moment de partage, d'écoute, d'humour, et savoir qu'on est pas seuls.
La maraude était vraiment un bon moment.
Lors de la maraude, la plus belle chose que j'ai pu recevoir a été de croiser le regard d'un homme à qui nous sommes venus en aide; j'ai saisi toute l'intensité de sa reconnaissance lorsque nos regards se sont croisés au moment de nous séparer, et je fus vraiment heureux à ce moment là d'avoir pu l'aider!
La double-écoute est un moment intéressant du point de vue de la gestion de la prise en charge de situations de grande détresse, tandis que la maraude en tant que telle permet de se confronter aux réalités du terrain.
Ce moment était vraiment très fort et riche en émotions, surtout la maraude.
Ces patients ne vont pas voir les médecins au bon moment, que des externes + infirmières aillent les trouver ce n'est pas la panacée mais c'est déjà ça, et on pourrait systématiser la chose car c'est aussi très formateur pour l'externe.
L'équipe est très accueillante et impliquée dans notre apprentissage : j'ai passé un moment très agréable en leur compagnie.
Le coup de feu de 19h15 pour les places dans les lieux d'hébergement montraient bien les difficultés sociales surtout pendant ce moment de grand froid.
L'équipe leur a donné un peu de nourriture et de l'eau et on jouait un peu avec les enfants pour leur faire passer un bon moment.
J'ai été surprise de l'opposition entre le moment de la double écoute où les appels se multipliaient pour trouver une place en logement qu'on ne pouvait pas donner, et la maraude où chaque fois qu'on proposait une place spontanément aux sans abris croisés dans la rue, elle était refusée, malgré la neige qui tombait cette nuit là...
Je pense que le moment le plus intéressant fut lorsque j'ai visité l'hébergement de Montrouge, le coordinateur du lieu m'a fait visiter les chambres, le local médical, la salle pour manger, la salle de repos. […] Finalement, même si on les aide sur le moment, en leur donnant un peu d'eau ou de nourriture ou en leur trouvant un logement (seulement pr une nuit), le lendemain tout recommence et ainsi de suite chaque jour.
On se doute à aucun moment que cela peut être à ce point dur pour ces sans abris. […] Et c'est vraiment à ce moment là que nos soucis deviennent néants et poussières face à ce que l'on a devant nous...
La maraude est sans doute le moment le plus intéressant car cela permet de prendre contact avec les personnes ayant besoin d'un logement pour la nuit ou tout simplement besoin d'interaction, de discuter avec des gens.
C' était une nuit très enrichissante Au début j'appréhendais le contact avec les personnes sans-abris car je trouve que c'est particulièrement difficile d'être empathique dans une situation où l'on a jamais pu ressentir ce qu'ils ont vécu Finalement en observant les équipes on trouve un rapport neutre et bienveillant, et beaucoup d'humanité à leur côté La situation des femmes sans abris m'a marquée, car elles sont les plus fragiles mais refusent pour la grande majorité l' aide qui leur est proposé Également un moment marquant, lorsqu'un sdf se trouvant devant le centre demande à être hébergé, on ne peut pas accepter car sinon tous les sdf viendraient directement devant le centre et cela deviendrait ingérable Mais la situation était difficile à appréhender psychologiquement
Le moment du repas m'a étonné par sa grande convivialité.
Or, ce monsieur étant connu pour refuser toute prise en charge au dernier moment, ils sont réticents...
Déjà je voulais remercier toute l'équipe pour leur accueil, j'ai passé un très bon moment.
Les moyens du SAMU social, comme la distribution des sacs de couchage, sont limités, c'est dommage, mais ces moments de partage, de rencontre, les soutiennent un peu et cela en est tout instructif pour nous.
J'ai eu du mal sur le moment à poser des questions, intervenir à mon tour lors d'une prise en charge comme l'on pourrait faire tous les jours en stage d'ailleurs.
Merci pour m'avoir "forcée" parce que j'ai passé de bons moments dans une super ambiance et s'il fallait le refaire une deuxième fois je n'hésiterai pas !
Quelques moments tendus tout de même avec de rares personnes alcoolisées et un peu agressive, mais l'équipe savait très bien gérer ce genre de situation.
Ensuite la maraude, il y a avait des moments particulièrement durs quand on allait à la rencontre des familles qui n'avaient rien.
En somme, c'était, pour moi, un mauvais moment à passer.
La nuit a été froide et on se rend compte à ce moment là à quel point c'est difficile de vivre dans la rue.
., bref un beau moment de partage et de l'autre coté, je n'ai pas du tout aimé la maraude.
Il y a un moment en particulier que je n'oublierai jamais: un SDF....
Au départ je ne voulais pas me rendre à cette garde, ce n'était pas vraiment le moment avec les départs en vacances et l'enchaînement des gardes dans mon service de réa, mais je dois avouer que j'ai trouvé cette expérience très enrichissante.
De plus, sur le terrain, les équipes s'acharnent à répéter, visiblement tous les jours, aux sans abris qui refusent leur aide qu'ils peuvent à tout moment changer d'avis et que des solutions existent.
les équipes sont confrontées au manque de moyen de façon cruelle la double écoute m'a permis de voir que la solitude est très présente et que l'appel au 115 est parfois le seul moment de la journée ou la personne parle, l'unique moyen de raconter à quelqu'un sa journée.
Un des moments de la maraude qui m'a le plus frappé fut quand nous sommes allés à la rencontre d'un SDF toxicomane qui était en plein sevrage et pleurait beaucoup...
Je remercie beaucoup l'équipe qui était avec moi pour ce qu'elle m'a appris et pour les bons moments passés.
Sauf qu'en ce moment, il ne lui reste que le froid, l'homme à la rue.
A d'autres moments certaines personnes ne voulaient que prendre un café ou une paire de chaussettes ou un bol de soupe mais refusaient d'aller en centre.
Beaucoup de parcours différents, qui montrent aussi que la précarité peut toucher quelqu'un à tout moment de sa vie, il suffit parfois d'un seul événement qui fait basculer l'existence et met des hommes, des femmes et des familles dans la rue.
Malgré l'écart de langue, nous avons partagé toutes les deux un rare moment où la simplicité et le partage avec l'autre prime sur tout le reste.
J’ai été agréablement surprise des moyens mis en œuvre ainsi que le dévouement des employés, qui n’hesitent pas à prendre le temps, à rassurer, à réconforter et surtout faire passer de bons moments aux personnes sorties du système social.
Un moment particulier m'a marquée, il est survenu près de la Gare d'Austerlitz, lorsque le camion s'est arrêté pour un couple.
Pour ma part, comme je ne m'étais jamais vraiment impliqué dans une grosse structure d'aide sociale comme ça, celà permets de se rendre compte des moyens mis en oeuvre pour soutenir les gens et déjà en très peu de temps se rendre compte de la difficulté logistique au moins qu'ils peuvent avoir à gérer les situations (tri parfois difficile à faire dès le moment des appels).
On voit Paris d'un autre oeil, un oeil tellement différent que l'on se pose par moment pendant la garde si c'est vraiment à paris que l'on se trouve!
Cette garde au SAMU Social a été pour moi un moment d'humanité.
Tous les opposaient, je n'ai jamais ressenti autant les inégalités de la vie que à ce moment là.
Malheureusement, en ce moment, il est quasiment impossible de trouver une place dans un centre d'hébergement.
Peut être que ce serait plus adapté au moment du stage infirmier ou en début d'externat bien que ca reste intéressant de connaître ce genre d'endroit pour mieux réaliser ce qui nous entoures (intéressant dans le cadre de la formation humaine)
Sur la maraude, il n'y a eu aucun moment "chaud" ou inquiétant.
Surtout ils ont mis 20-30 minutes entre le moment où ils ont remarqué une saturation en oxygène a 82% et le moment où ils ont sorti le masque à oxygène....
A ce moment, je compris que ce fait suffit à lui même à rendre cette garde enrichissante, car maintenant je savais que si je voyais un sans abris en situation de difficulté je pouvais joindre un numéro et ne plus rester dans le silence derrière lequel la grande majorité de la population se cache.
Seul petit bémol : le froid; d'autant plus que suite à un problème de camion, nous sommes restés coincés à l'extérieur du véhicule pendant un bon petit moment.
Si je ne devais citer qu'un moment qui m'a touchée pendant cette nuit, le choix serait difficile...
Un moment que je n'oublierais jamais: on a emmené une jeune femme (elle devait avoir mon âge) dans un centre pour qu'elle soit hébergée et nourrie pour la nuit; et on lui a donné l'adresse d'un centre qui pouvait lui procurer un suivi social.
Le matin de ma garde au SAMU Social je découvre en feuilletant un journal gratuit qu'un SDF est décédé d'hypothermie dans sa voiture la veille, sur le parking de l'hôpital de Melun, où je suis en ce moment en stage.
Ensuite, sur le plan social, on se rend vite compte que les sans-abris sont nombreux et peuvent être partout, même dans les quartiers les plus aisés, Et enfin, au niveau de la prise en charge, tout les cas sont différents, donc toutes les prises en charge également, il faut savoir prendre du recul un moment pour prendre la meilleure décision pour chaque personne que l'on rencontre et qui a besoin d'aide, sachant qu'il faut aussi respecter la décision de certains qui refusent notre aide.
Il nous parlait à coeur ouvert de son histoire, de ces préoccupations au quotidien, par moment il versait quelques larmes mais sa semblait lui faire du bien.
Durant la nuit nous sommes partis à la rencontre d'une famille Ukrainienne si mes souvenirs sont bons, ça était un moment très émouvant car nous n'avions plus de place dans l'accueil pour familles, ces personnes ont été finalement hébergées par un café qui les a maintenus au chaud en attendant le lendemain.
La double écoute est le moment où on tente d'imaginer l'autre, cette personne qui demande de l'aide.
Cette nuit au SAMU SOCIAL a été plutôt enrichissante humainement, et également bouleversante à certains moments.
Puis en montant dans le camion j'ai rencontré une équipe extrêmement sympathique, et j'estime que c'est seulement à ce moment que ma garde au samusocial a vraiment débutée.
En conclusion, ce fut un moment agréable à vivre avec des gens très investis et très sympathiques, que ce soit lors de la double écoute ou lors de la maraude.
Un deuxième moment qui m'a marqué est peut-être cette femme qui pleurait à côté d'une station de métro car elle était épuisée...
Elle nous permet de changer la visions préformée que l'on a tous des sans abris, et nous confronte à leurs véritables besoins (qui souvent se résume à un café, et un moment pour parler avec nous).
Marie, que j’ai suivie lors des doubles appels, m’a expliqué que le système était saturé très rapidement et qu’à partir de ce moment les appels qui se faisait était directement coupé et qu’un grand nombre de personnes devait ainsi rappeler de nombreuses fois et attendre en moyenne une heure pour avoir quelqu’un et que, souvent, ce temps d’attente se finissait par une demande non pourvue. […] L’un des sans abris que nous avons pris dans l’EMA nous a raconté une partie de son histoire, c’était très émouvant car c’est là que l’on comprend que finalement à tout moment notre vie peut basculée, que l'on peut se trouver isolé et finir dans la rue. Ce monsieur avait en plus des problèmes de santé importants donc il lui avait été proposé une consultation avec le médecin d’un centre où il avait pu être hébergé il y a deux nuits de cela, cependant il n’a pas pu voir le médecin à ce moment là.
J'ai pu observer à certains moments une réelle complicité entre le personnel des écoutes et ceux qui appellent. […] Mais sur le moment je n'ai pas posé cette question au personnel du Samu sur leur point de vue quant à l'efficacité des écoutes.
Ils distribuent les rôles et discutent de quelques cas de SDF non vus depuis un moment. […] Très drôle, il avait envie de discuter, nous avons passé un bon moment avec lui.
Nous sommes retournés dîner, moment très agréable avec toutes les équipes.
En bref, on passe vraiment un bon moment, on rit beaucoup malgré ce que l'on pourrait penser et on ressort "meilleur futur médecin".
Le chauffeur de l'équipe connait bien Pascal, nous sommes resté un moment à discuter avec lui.
La maraude était aussi une bonne expérience, sans ennui, avec beaucoup d'humanité et de bons moments avec l'équipe.
La garde au samu social a été un moment très émouvant pour moi et je tiens à remercier tous ceux qui m'ont permis de vivre cette expérience incroyable.
En résumé, il s'agit d'une belle leçon d'humanité et d'un grand moment de partage.
C'était un bon moment. […] Très bon moment.
La double écoute a été très enrichissante mais difficile psychologiquement car je redoutais les moments où l'on devait expliquer qu'il n'y avait plus de place.
Je tiens vraiment à remercier l'équipe du Samu Social avec qui j'ai passé de très bons moments, notamment à l'avant de cette camionnette, où ils m'ont fait rire et sourire malgré le contexte pas toujours évident.
D'autre moments forts ont été de devoir donner une douche à un sans abri avec une aide soignante, l'entretien avec un roumain qui ne parlait pas français mais qui semblait très heureux qu'on s'occupe de lui (et qui nous a offert un ballon de foot à la fin), celui avec un jeune schizophrène aussi qui s'était fait viré de chez lui et avait du arrêté ses études mais qui semblait vouloir s'en sortir, reprendre ses études, trouver un travail...
Vient ensuite le moment du briefing et de la maraude.
L'assistante sociale parvient parfois à creuser la situation surtout pour les "1er samu", mais le but de la maraude de nuit est d'offrir une solution effective sur le moment.
J'aurais souhaiter pouvoir faire cette garde à un autre moment car j'étais alors très fatigué.
A un moment de la nuit, nous étions sortis du camion pour parler à une sans-abri sur une place exposée au vent, le chauffeur de mon EMA me demanda très sincèrement si j'avais froid.
Enfin la maraude, essentiellement effectuée dans le onzième arrondissement et aux alentours de Bastille (un cartier que je connais bien), à constitué un vrai moment de partage, tant avec l'équipe du Samu qu'avec les personnes que nous avons tenté d'aider.