Beaucoup d'appréhension au début pour se rendre compte qu'on partait avait plein d'idées fausses.
Les étudiants devraient avoir le droit de rentrer a partir de 1h ou 2 h.
Et je m'attendais donc à partir en camion avec un grand nombre de sièges, le coffre rempli de victuailles pour partir à la recherche des âmes seules que seule la nuit connait. Quelle fut mon étonnement quand au moment de partir, on m'annonça que nous aurions tout au plus 7 places de disponible pour accueillir dans les centres d'hébergement toutes celles et ceux qui le demanderaient.
Un espoir déçu à partir d'une certaine heure qui se transformait en résignation.
Partir à la rencontre de toute personne qui ont besoin de voir des gens est une expérience absolument formidable.
A partir de 20h, le débrief commence avec la répartition des équipes par arrondissements ainsi que les signalements reçus à la régulation téléphonique qu'il faut passer voir. Nous partons ensuite pour la maraude.
Cela m'a permis de découvrir le fonctionnement du Samu social et de partir à la rencontre des personnes à qui je n'adresserais pas la parole de façon spontanée.
Je ne partais pas avec une envie folle d'effectuer cette garde au sortir des partiels et juste avant les autres mais je fus très agréablement surprise de cette nuit.
Je partais d'un a priori selon lequel il faudrait se battre toute la nuit pour que les gens acceptent de venir dans le camion, que l'atmosphère serait tendue.
En effet, je ne me donne jamais l'occasion d'approcher les sans abris, et pouvoir communiquer avec eux même si ce n'est que 5 min, m'a permis pu de constater à quel point cela pouvait aider ces personnes ( alors qu'on partait, j ai vu un sans abris pleurer de joie.
L'équipe avec laquelle je suis parti marauder était super sympa, m'a bien accueilli et expliquer tout ce que j'avais besoin de savoir.
En ce qui concerne la double écoute, ce qui m'a marqué c'est le peu de places en centre pour le nombre de demandes (elles peuvent partir en quelques secondes).
De plus, cela permet de réaliser que la médecine humanitaire ne se limite pas à partir à l'autre bout du monde pour soigner des personnes victimes de conflits ou de catastrophes naturelles.
Après un début de soirée en double écoute, nous sommes partis en maraude pour aller voir un monsieur se situant à Jacques Bonsergent.
Les intervenants ont été cependant suffisamment aimables pour me laisser partir peu avant deux heures.
Nous sommes partis en maraude assez tard (entre 21h et 22h) et nous avons passé beaucoup de temps à chercher un SDF que nous devions amener dans un centre sans jamais le trouver et sinon nous avons accompagner deux personnes dans un centre et discuter avec quelques autres personnes sur le chemin.
Après deux heures de double écoute qui m'ont permis d'approcher la mission du samu social, je suis partie en maraude avec une équipe très sympathique.
L'ayant fait en été, l'activité était restreinte et j'ai pu partir plus tôt.
Puis on est parti en Maraude (avec une équipe magnifique !)
J'ai ensuite assisté à un briefing assez court et nous sommes partis en camion.
Je voudrais remercier l'équipe avec qui je suis partie en maraude pour leur pédagogie mais aussi pour leur investissement et leur travail.
Je pars avec l équipe 4, une équipe accueillante, pédagogue et très marrante!
L'équipe a été très sympathique et très accueillante, j'ai fait la double écoute puis je suis parti en maraude.
C'était la première fois que je partais en maraude à la rencontre des sans abris.
L'équipe avec qui je suis partie était très sympa, ils m'ont fait découvrir leur travail avec plaisir et étaient disponible pour toute question.
Après quelques vacillants efforts, tout le monde est à bord et nous partons, pendant qu’une de mes co-équipiers passe sur son iPhone des chansons de « Johnny » que notre compagnon de route chantonne à sa façon… Il est 4h40, c’est la fin de la garde, et je garde de cette nuit le sentiment que j’ai fait quelque chose de bien de mon temps, avec des personnes impliquées et motivées, et que je serai partante pour le refaire ; même s’il me reste une impression un peu amère, le sentiment qu'il existe certainement un problème de fond loin d’être résolu, vaste marée montante que les quelques digues du SSP ne peuvent endiguer…
Nous lui avons donnés RDV et sommes partis le chercher afin qu'il passe la nuit dans un centre d'hébergement adapté à son âge et à sa fragilité, ce qui malheureusement n'est pas toujours possible faute de place...
Partir à la rencontre des personnes démunis, sans logements, permet de mieux réaliser la précarité dans laquelle vivent ces hommes et femmes.
On est parti sur les signalements, on a accompagné 3 familles dans des centres.
L'équipe avec laquelle je suis partie en maraude était très sympathique, ils m'ont accueilli chaleureusement et ont eu à coeur de me montrer leur travail.
Il a fini par perdre son boulot, sa maison, puis sa femme est partie.
Après le briefing je suis partie dans un camion avec une équipe qui m'a très bien accueillie. […] C'était très frustrant, d'autant plus que quelques minutes plus tard, nous avons appris qu'un des SDF que nous avions emmené dans un centre quelques heures plus tôt était parti, libérant sa place.
J' ai été très étonnée de voir à quel point les places dans les centres d'accueil pour les SDF partaient rapidement.
Après de longues négociations, il ira finalement aux urgences avec les pompiers, son ami, en larmes au moment de le laisser partir, ayant quant à lui une place en centre d'hébergement.
Bon accueil général, et assez complet avec double écoute, et maraude, avec possibilités de partir après la pause (ce qui est suffisant pour avoir un bon aperçu du travail du 115) En revanche, il serait beaucoup mieux de proposer cette garde en P2 (ou en D1) car en D2, on a déja bcp de garde et ça en rajoute une (non payée) donc difficile de se motiver pour y aller (même si je ne regrette pas), en P2 on n'attend que ça, en D2 on est déjà blasé donc oui en P2 ça serait plus porfitable.
D'autres, habitués, attendent le camion dans des lieux de passage stratégique, nous remercient par leur sourire, un geste de la main ou partent en maugréant contre la vie...
J'ai ensuite assisté au briefing pour la maraude, et nous sommes partis vers 21h faire la première sortie.
On est parti en maraude et on a rencontré un collectif.
Avoir la garde le soir de deux examens c'était pas l'idéal à cause de la fatigue donc j'y partais sans trop d'envie mais au final ca a été une expérience enrichissante.
Ensuite je suis partie avec le camion pour des signalements et pour marauder.
Les volontaires avec qui j'étais le connaissaient déjà, donc on a un peu discuté avec lui, c'était un homme assez âgé, qui avant avait un travail, vivait avec quelqu'un qui l'a mis dehors, et petit à petit il est parti en dépression et s'est laissé allé.
Au début de la maraude, nous sommes partis voir un SDF bien connu de l'équipe pour voir comment il allait et lui donner des provisions pour la nuit.
Pour ce qui est de la maraude je suis partie "en pure" quadriller le 11eme arrondissement de Paris, et nous avons rencontré une douzaine de personnes, dont un Monsieur bulgare que nous avons emmené au centre Romain Rolland.
Je considère par conséquent que l'écoute et la découverte du concept dans les locaux reste indispensable mais que partir dans le camion devrait être un choix de l'étudiant et pas une obligation.
De plus l'équipe avec laquelle je suis partie en maraude était très sympathique, je me suis sentie bien intégrée et ils m'ont expliqué tout le fonctionnement du SAMU social, de la double-écoute jusqu'aux centres d'hébergement.
La double écoute, sur laquelle je partais avec des à priori négatifs après la double écoute au SAMU 75 qui était peu intéressante, était au contraire très enrichissante.
J'ai été surprise par cette garde pour laquelle je partais avec un apriori.
Quand nous sommes partis en maraude après l'écoute téléphonique, la plupart des places en hébergement avaient déjà été attribuées.
J'ai ensuite participe au debriefing puis nous sommes partie en maraude.
Ce SDF refusait catégoriquement d’aller aux urgences apres 2 heures de négociations et ne voullait pas partir du centre d’accueil.
Je suis parti au Samu social un peu les pieds devant, regrettant qu’on m’impose une garde de plus alors que mon stage en contient déjà beaucoup...
J'espère sincèrement me le rappeler le jour où je serai de garde aux urgences et où je regarderai un SDF alcoolisé, qui sent mauvais, qui vient de partir,..
Lors de la double écoute, j'ai été étonnée et triste de voir le nombre de refus d'hébergement en raison du nombre limité de places (25 places qui partent en 10 min à peine pour un centre par exemple), alors que tout le monde mérite une place au chaud et un endroit correct pour dormir et réaliser ses soins d'hygiène.
Nous sommes partis en maraude sur les coups de 21h et nous sommes d'abord tombés sur 3 migrants à la Chapelle dans le 18 ème.
Il n'y a pas de briefing le dimanche, alors nous avons mangé un peu et nous sommes partis en camion.
Je suis partie à 21h.
Un point , néanmoins, me paraîtrait souhaitable: que de façon systématique on passe 15 mn en entretien avec le responsable du samu social avant de partir dans le camion, pour pouvoir exprimer nos éventuelles inquiétudes et être rassurés sur ce point. […] Encore une fois, c'est une expérience nouvelle et qui peut effrayer quand on n'est pas habitué, on ne peut pas le nier, et un petit briefing pour lever les inquiétudes avant de partir en maraude pourrait être utile.
La seconde partie de la nuit, offre la possibilité de partir en équipe à travers les rues de Paris, à la rencontre des SDF.
Des cas qu'un étudiant en médecine voudrait envoyer aux urgences sont seulement mis dans un centre d'hébergement avec une consultation chez le médecin pour le lendemain matin : "Ne pas essayer de jouer les Zorros" d'après l'équipe, à trop vouloir en faire on arriverait à rien (l'attente trop longue aux urgences ferait partir le patient et il ne serait pas soigné).
Deux choses m'ont particulièrement touchées : - quand nous sommes partis en maraude, au bout de quelque minutes nous nous arrêtons pour discuter avec un monsieurs SDF et très rapidement s'est constitué un petit groupe de sans abris de 5 personnes demandant de l'aide.
J'ai trouvé l'organisation de la garde très judicieuse: il était en effet très intéressant, avant de partir dans le camion, de voir à quoi ressemblent les appels téléphoniques reçus par le 115.
A partir de 20h, c'est la maraude.
J’ai été agréablement surprise par cette nuit, j’étais partie avec beaucoup de préjugés sur les « isolés » comme ils le disent.
Et lorsque l'on trouvait un homme sur la route, on partait à sa rencontre.
Même si ce n'est pas évident et assez fatiguant, ça reste une très bonne expérience de partir à la rencontre de ces personnes très démunis surtout en hiver.
On m'a d'abord expliqué le rôle et les différentes fonctions du Samu Social ( pendant 2H environ) avant de partir dans le camion.
Garde intéressante : j'ai pour ma part participé à la double écoute durant 2 heures, puis participé au staff pré-maraude avant de partir en camion.
Je trouve cela frustrant en revanche de leur offrir un endroit où dormir pour la nuit, en leur disant qu'ils devront partir le matin, et que leur situation n'aura pas changée, bien que des démarches soient entreprises au moment de leur prise en charge (par exemple rendez-vous avec une assistante sociale).
J'ai commencé la garde par la double écoute puis vers 21h je suis partie en maraude avec un chauffeur qui travaille au Samu Social depuis 3 ans, une infirmière qui y travaille depuis 10 mois et une travailleuse sociale (moniteur éducateur) qui y travaille depuis 1 an. […] Leur mère est arrivée quelques minutes plus tard, elle était partie chercher des cartons. […] L'équipe avec laquelle je suis partie en maraude était vraiment accueillante, et m'a vraiment bien informée sur le fonctionnement du Samu Social.
A 21h nous sommes partis avec une infirmière et un chauffeur en maraude dans le 19e arrondissement.
Les places partaient vite et la plupart des réponses données aux personnes appelant au 115 et sollicitant un hébergement étaient "nous n'avons pas encore de places disponibles veuillez rappeler dans 1 heure", "abritez vous dans une église ou un hôpital en attendant", sans aucune certitude que ces personnes ne dormiront pas une nouvelle fois, seule ou parfois avec toute une famille, dans la rue ou dans une gare.
Durant la nuit nous sommes partis à la rencontre d'une famille Ukrainienne si mes souvenirs sont bons, ça était un moment très émouvant car nous n'avions plus de place dans l'accueil pour familles, ces personnes ont été finalement hébergées par un café qui les a maintenus au chaud en attendant le lendemain.
Le briefing a ensuite été assez rapide puis on est parti dans le camion.
Par la suite nous sommes partis en camion dans le secteur 8ème 16ème 17ème arrondissements, et nous sommes allés voir un SDF à coté des Champs Élysées, puis beaucoup d'autres dans le 16ème ce qui est assez frappant dans des quartiers si touristiques et riches de Paris.
.) : Arrivée avant 18h, j'ai attendu 40-45 minutes avant de commencer la double écoute; Je n'ai pas participé au briefing de 20h car cela ne nous a pas été proposé; avant de partir en camion, pause cigarette et boisson de 30-40 minutes à nouveau pendants lesquelles j'étais totalement ignorée; dans le camion, pas de proposition de monter à l'avant, on m'a fait signe de m'installer à l'arrière et ne m'a quasi pas parlé de la nuit; pendant les interventions à pied, j'étais à nouveau laissée à l'écart.
A partir de là, je comptais les minutes qui me séparaient de la fin de la garde puis ils ont proposé de me déposer chez moi aux alentours de 2h30.
C'est marquant comment les places à une certaine heure partent en quelques secondes.
Ce sont des vétérans, des migrants, des personnes qui ont du partir de chez soi parce qu'ils ne pouvaient plus payer le loyer...
J'ai donc fait la double écoute jusqu'à 20h puis nous sommes partis en camion jusqu'à environ 3h30.
N'étant plus habitué à dormir en intérieur et dans un lit il a très mal vécu sa nuit au centre et n'a quasiment pas dormi, c'est pourquoi il avait pris la décision d'en partir le matin, en ayant prévenu le personnel du centre.
Je suis partie avec une équipe très sympathique mais j'ai également pu parler avec les autres maraudeurs.
Je pensais avoir beaucoup de choses à dire de mon expérience au SAMU Social, autour de moi tous mes amis en parlé chaleureusement et avec entrain, j'avais préparé cette évaluation avant de partir à ma garde.
L'équipe avec laquelle je suis parti en maraude était réellement passionnée par ce travail même si chacun d'eux reconnaissait qu'ils ne pourraient effectuer ces missions à long terme.
Demain il faudra partir, plus d'une centaine de famille vit dans la rue actuellement.
Nous sommes partis avec le camion vers 21h.
On est partis dans le camion à 21h, j'étais avec un équipe très sympa qui a répondu à toutes mes questions.
Par la suite nous sommes partis en maraude mais la nuit était très calme et nous n'avons pas eu de signalement particulier.
., bien connu de l’EMA avec laquelle je suis partie en maraude, qu’il a été difficile de convaincre d’accepter une place en foyer et une consultation médicale pour une lésion ulcérée de la jambe.
Puis nous sommes partis marauder.
Une fois la répartition faite nous sommes allés préparer le camion (sac de couchages, nourriture, boisson,...) pour ensuite partir en maraude.
Plus vite on sort, mieux c'est ", " Aux urgences, on les (les SDF " patienter des heures pour qu'à la fin ils partent ".
Cela nous a pris au moins 40 minutes et j'ai du partir ensuite au débriefing pré-maraudes.
Puis la réunion et la répartition des équipes et on est parti en camion.
Une demi heure plus tard, nous partons en les laissant à la même place.
Puis à 21h nous sommes partis en maraude, nous avions le secteur 13e/5e/7e.
A partir de 19h nous pouvons enfin attribuer des places pour la nuit.
La situation qui m'a le plus marquée était lorsque dans le camion du samu, l'homme que l'on emmenait en centre d'hébergement m'a dit au décours de la conversation "on va partir en normandie avec ma femme et nos deux enfants pendant une semaine.
A mon arrivée, l'équipe était très accueillante et m'a expliqué en quoi consiste le samu social (j'ignorais le numéro 115 auparavant) et après la réunion, on est parti pour 8e arrondissement de Paris.
A 3 par camion, plus moi, on est partis pour la maraude.
Mardi 6/09 je suis partie au SAMU SOCIAL de Paris, j'y suis allée pleine d' a priori, comme la plupart de mes camarades.
Au cours de ma garde au SAMU SOCIAL, j'ai été amenée à faire de la double écoute du 115, j'ai assisté au staff, et nous sommes partis marauder dans le 13ème arrondissement.
Il a d'abord refusé, puis avec la patiente de l'écoutante il a accepté de partir avec les pompiers.
De la maraude, j'ai surtout retenu un homme qui vivait depuis 10 ans en bas d'un immeuble, caché derrière des buissons, et qui nous expliquait qu'il partait tous les jours à 7h du matin et ne rentrait que tard le soir pour ne pas importuner les habitants de l'immeuble par sa présence !
, "vous êtes pleins de bonne volonté Vous le samu social, mais des fois il faut savoir accepter que des patients restent à la rue", "ya plus de place dans le service", "on va le remettre à la rue quand vous serez partis"...
Nous partons dans des camions avec un chauffeur, un infirmier et une assistante sociale.
Une situation marquante : Une femme de trente ans est parti de son pays d'origine la Côte d'Ivoire pour fuir son mari qui la battait.
Avant de partir en maraude j'ai eu un aperçu de la difficulté en terme de moyens et de temps pour obtenir un logement social, ainsi que des conditions pour le conserver (ne pas accueillir d'autres personnes, signaler lors d'un départ en vacances, etc...).
Avant de partir en maraude j'ai eu un aperçu de la difficulté en terme de moyens et de temps pour obtenir un logement social, ainsi que des conditions pour le conserver (ne pas accueillir d'autres personnes, signaler lors d'un départ en vacances, etc...).
obtenir 45€ pour partir à Londres, où il sera peut être plus chanceux.
On m'avait dit que c'était la partie la moins intéressante, peut être (par rapport à la maraude; par exemple, la travailleuse sociale avec qui j'étais m'enviait de partir en maraude), mais ce n'était pas du tout ennuyeux.
Je suis partie en maraude avec une équipe chargée d'aller vers les signalements puis en deuxième partie de nuit, en maraude libre.
Je suis partit marauder avec une equipe très sympathique, l'ambiance était vraiment géniale!
Le brief a été très bref, puis je suis partie avec une équipe de 3 personnes faire les maraudes.