Très belle expérience, très émouvante, qui je pense, devrait être rendue accessible voire obligatoire pour tous ( médecin et surtout non médecin ) pour sensibiliser les gens.
Ce qui m'a le plus choqué pendant cette garde, c'était le surnom que donnait les SDF dormant en centre au médecin qui les voit le lendemain: le "véto"... Pour moi, ce terme est choquant à la fois pour les SDF qui se rétrogradent eux-mêmes au stade de vulgaire bétail, mais aussi peut être révélatrice d'une certaine attitude du médecin, ou d'un a priori que ressentent très bien les SDF à leur égard. Les médecins qui travaillent en partenariat avec le Samu Social sont souvent retraités et sont pour certains des amis personnels du Dr Emmanuelli. […] Pour quelle raison ce travail n'intéresse pas les médecins de la nouvelle génération? […] Serait-ce des postes réservés à certains médecins?
Expérience intéressante pour de futurs médecins, métier "social" au sens large. […] Or, avoir une idée de la vie de ses patients est essentiel pour adapter ses soins, et on peut affirmer sans trop se tromper qu'aucun médecin n'a jamais été SDF...
Un médecin a pour devoir de guérir toute personne quelque soit sa situation, plusieurs fois j'ai été l'externe d'un patient logeant dans les centres d'hébergement ou la rue. […] Enfin, j'y ai découvert des postes de médecin que j'ignorais et qui m'intéresseront surement plus tard. Il n'y a pas que le libéral ou l'hospitalier, de nombreux postes de gynécologue ou médecin généraliste sont en demande dans les centres d'hébergement. […] Si je ne devenais pas médecin, j'aurais été aussi ravie de cette nuit. […] Aussi, on devrait d'avantage parler de tous ces postes vacants de médecin dans les centres d'hébergement.
Nous n'avons pas de contact avec un médecin contrairement à la médecine scolaire ou à sos médecin par exemple.
Je pense que cela aura changé mon regard par rapport aux SDF aux urgences, qui ne voient de médecin qu’exceptionnellement pour certains et que cela représente une chance pour le médecin de faire du dépistage et de la prévention.
Très bonne expérience de vie, qui nous apporte beaucoup en tant que futur médecin.
en effet, il faudrait que des médecins participent aux maraudes, ou alors des externes ? […] Ces patients ne vont pas voir les médecins au bon moment, que des externes + infirmières aillent les trouver ce n'est pas la panacée mais c'est déjà ça, et on pourrait systématiser la chose car c'est aussi très formateur pour l'externe.
Savoir qu'un médecin est d'astreinte dans cette structure me montre que l'exercice de médecin est très divers (et pas uniquement ce que l'on voit en stage à l'hôpital).
L' écoutant lui avait conseillé d'aller voir un médecin mais elle ne voulait pas. […] Nous somme donc allé à sa rencontre et après discussion elle a accepté d'aller aux urgences voir un médecin.
C'est un autre aspect de l'aide à la personne, une nouvelle corde à notre arc de médecin .
Je ne vois pas le rapport avec la profession de médecin.
Très bonne expérience qui m aidera a être un meilleur médecin voire une meilleure personne.
Petit point technique entre leur gestion et SOS médecin, pour avoir vu les deux, je pense qu'il devrait vraiment s'inspirer des méthodes de SOS médecin (ils ont une application dédié qui leur repère les patients, une radio pour communiquer et le gout pour l'efficacité).
Les médecins d’astreinte ont refusé d’accueillir cette personne dans leurs centres (où il n’y avait pas de médecin de garde, seulement un(e) infirmier(e)).
Cela donne envie de devenir médecin pour aider un humain en "détresse" et non pas pour le status sociale, l'argent,...
C'est une très bonne chose que nous ayons l'opportunité de faire cette garde dans le cadre de notre formation de médecin.
Je pense que cette garde doit rester obligatoire, en tant que futur médecin, afin de garder les pieds sur terre.
Je ne suis pas sûre qu'elle ait un apport majeur dans notre future profession de médecin, mais il est impératif de conserver ce mini-stage et de motiver les étudiants à y aller car il ouvre les yeux sur des thématiques sociales importantes que nous devrions tous, médecin ou non, avoir toujours en tête.
De plus la non présence d un médecin et seule d une infirmière ne nous permettait pas de poser des questions médicale importante à propos des gens que l on rencontrait .
Selon moi, c'est indispensable dans la formation d'un médecin de participer à cette expérience.
Je pense que cette expérience est un plus pour nous futur médecins.
Elle permet d'avoir un autre regard sur les sans abris que celui qu'ont certains médecins des urgences ("encore un sdf qui a picolé") Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de refus de soins, je pense notamment à un homme qui avait tellement d'ascite qu'il n'arrivait plus à marcher et était dyspnéique au moindre effort
La notion de précarité est une notion que tous les médecins devraient avoir expérimenté.
Merci de nous permettre de participer à cette nuit au SAMU social, en tant que futur médecin mais aussi en tant que personne.
J'ai compris le gros travail du SAMU social pour essayer de sortir les gens de la rue, c'est une bonne chose que les médecins en devenir y soit sensibilisé, car ainsi nous comprenons mieux les enjeux et nous pouvons travailler avec eux dans un objectif commun.
Le Samu social fait un travail génial mais le rôle de l'externe est NUL (au sens propre du terme, il n'en a aucun) Donc je conçois qu'il soit intéressant pour des futurs médecins d'avoir une expérience sociale mais je ne pense pas que la garde obligatoire au Samu social soit la solution Placé dans la maraude pure dans 16e, vraiment aucune expérience Mais l'équipe était très sympa !
L'approche de l'équipe du Samu social est intéressante pour les futurs médecins qui seront amené à avoir comme patient des SDF.
La place de l'externe est un peu ambiguë : pour ma part, l'équipe du SAMU en maraude m'a quasiment demandé de faire le médecin (palper - inspecter - interroger des patients, pour établir un diagnostic). […] Situation embarrassante, car: 1 - notre niveau d'externe ne nous permet pas de d'effectuer ce genre de diagnostic 2 - ceci met une distance entre "l'externe" du monde médical et les travailleurs sociaux (or nous sommes venus pour voir comment travaillent les maraudeurs et non pour prendre une n-ième garde d'urgence-réa) 3 - ceci n'est pas correct d'un point de vue médico-légal (nous ne sommes pas médecins thésés) Sinon, très bon accueil, personnel super sympathique !
En effet, savoir établir une relation de confiance avec le patient et son entourage reste une des compétences nécessaires pour être un bon médecin à mes yeux et on retrouve cette nécessité au SAMU social. […] En bref, on passe vraiment un bon moment, on rit beaucoup malgré ce que l'on pourrait penser et on ressort "meilleur futur médecin".
on pourrait se demander l utilité et la pertinence de faire une garde au samu social, c est en étant en maraude qu on se rend compte de l intérêt pour nous, futurs médecins, de voir les conditions dans lequel vivent les sdf et comprendre la pléiade de personne que comprend ce mot et pas uniquement celui qu on voit arriver alcoolisé aux urgences.
J'apprécie beaucoup le travail que l'équipe de SAMU social fait: Ecouter et rencontrer, coordonner et réguler, héberger et accompagner des personnes en situation d’exclusion est pour moi un travail très important et humain et une expérience indispensable pour un futur médecin.
Une consultation avec un médecin pénitentiaire serai un moyen de lutter contre les jugements de valeur que l'on peut avoir naturellement.
Je trouve que le rapport à la médecine, le rôle du médecin est beaucoup plus épanouissant que celui en hôpital.
Pour la maraude : j'ai fait trois mois à médecins du monde avec un maitre de stage de médecine générale, du coup cette nuit j'ai eu l'impression de retrouver le même type de population.
Le principe est intéressant sur le fond, mais dans la forme les médecins donnent l'impression d’être un poids mort à trimballer.
Cette nuit a été très instructive, tant sur le plan humain que professionnel pour nous futurs médecins.
Je pense que c'est une expérience indispensable pour le futur médecin, qui par définition devrait etre un humaniste.
Il est très formateur en tant que futur médecin de savoir quelle peut être la prise en charge d'une personne sans abris, mais aussi de savoir comment relationner avec elle.
J'ai trouvé cette garde du samu social utile en tant que futur médecin car elle m'a permis de mieux comprendre et appréhender la situation des personnes sans domicile, et je pense que cela m'aidera pour les prendre en charge à l'avenir.
Quitte à faire cette garde, cela serait bien que nous puissions examiner des patients lorsque c'est vraiment nécessaire, contacter le médecin d'astreinte...
L'esprit d'entraide que véhicule ce métier est tout à fait en adéquation avec notre formation de futur médecins et doit être perpétuée dans les années à venir.
Ces gardes sont une excellente formation pour les futurs médecins que nous sommes, et j'espère vivement qu'elles continueront à être proposées aux externes !
Du point de vue de la réalité à laquelle on est confrontée (et qui m'était auparavant très abstraite), elle est dure, parfois désespérante, mais il me paraît maintenant évident qu'un futur médecin tout particulièrement doive en prendre conscience, ne serait-ce pour mieux appréhender la réalité de tant de patients des hôpitaux afin de mieux les accompagner. […] Je précise que j'ai tendance à trouver que cette facultée oblige à TROP d'heures ce qui rend les étudiants surchargés et toujours plus obtus dans leur façon de voir les choses par manque de temps, il faut laisser de la place à la vie même pour les médecins.
C est important d aller au contact des plus faibles dans notre profession de médecin...
Cette garde pourrait permettre de changer le regard des futurs médecins.
Par contre, je ne vois pas l'interet d'imposer ce stage de nuit à nous futur médecin plutôt qu'à d'autre.
Dommage qu'on ne voit pas le rôle des médecins dans tout ça!
Garde très utile du point de vu humain et professionnel; en tant que futur médecin, je pense qu'on doit avoir une idée de comment ces choses fonctionnent.
Cette nuit est intéressante et formatrice pour nous, futurs médecins, chaque expérience est bonne à prendre, peut être elle nous permettra de changer le regard qu'on porte aux SDF lorsqu'ils arrivent aux urgences pendant nos gardes.
C'est une expérience humaine très importante qui a amplement sa place dans la formation des futurs médecins et même la vie de toute personne.
J'ai trouvé très intéressant de voir la relation SDF - soignant mais ce que j'ai trouvé dommage c'est l'absence de médecins pour nous expliquer leur prise en charge.
C'était une très belle expérience, très humaine, une chose qui ne faudra pas oublier quand on sera médecin.
Peut-être peut-on jouer un rôle dans la prévention de ce genre de situation en tant que médecin ?
Cls : Garde à réaliser au moins une fois dans sa vie pour tout futur médecin (mais pas plus non plus... après on dépasse le cadre de la médecine...)
J'ai pu découvrir une perspective différente de celle des médecins hospitaliers lorsqu'il a fallu convaincre un sans-abri de se laisser conduire aux urgences (pour des ulcères infectés des jambes), parce qu'il redoutait le jugement et les préjugés du personnel hospitalier, alors même que ses lésions le menaçaient d'amputation.
Expérience très enrichissante pour une/une future/futur médecin, tant au niveau des personnes rencontrées au sein de l’équipe que le public côtoyé dans la rue.
Je remercie l'équipe en tout cas pour cette prise de conscience certes brève mais essentielle dans notre métier de médecin.
Est ce que la personne est entourée, comment se sent-elle, a-t-elle eu l'occasion de voir un médecin et/ou une assistante sociale, mange-t-elle à sa faim ? […] Nous leur proposons des vêtements, une boisson chaude et nous tâchons de leur trouver un endroit pour dormir au sec, prendre un repas chaud, voir un médecin, une assistante sociale.
Ils ont accès dans leur quotidien à quelque chose qui manque cruellement à de (trop) nombreux médecins aujourd'hui : le relationnel, le vrai.
Je pense qu'une expérience comme celle-ci est fondamentale dans la formation des médecins, tant sur le point de la relation humaine que sur celui des conseils d'orientation, surtout lorsqu'ils sont amenés à travailler aux urgences.
J’ai trouvé que cette nuit au social avait été formatrice dans notre apprentissage en tant que médecin.
En effet, j'ai trouvé l'équipe peu ouverte à la présence d'un étudiant en médecine, surtout en début de soirée (l'un des membres de l'équipe a tenu à me prévenir avant notre départ qu'il n'aimait pas les médecins, ce qui m'a mise franchement mal à l'aise).
Je pense que c'est important de connaitre les démarches possibles pour notre futur carrière de médecin, connaitre les numéros à appeller et les moyens mis à disposition pour permettre par exemple à des personnes sans abris de dormir au chaud de temps en temps.
Elle nous a raconté que son chien lui avait été offert par ses filles et que malgré tout l'amour qu'elle avait pour lui, c'était plus compliqué pour elle de se déplacer, d'aller voir le médecin ou même de trouver un établissement pour une nuit qui accepte les animaux.
J’ai pu observer les démarches à faire pour les personnes qui passaient leur première nuit dehors, les adresses d’assistants social, les bons pour des repas, une visite chez le médecin, les discussions sur l’avenir...
J'aurais aimé être venue par exemple avec un stéthoscope et être invité à proposer mon avis quant à la prise en charge médicale des personnes (juste sur le fait de leur conseiller d'aller voir un médecin par exemple).
Raison de sa présence aux urgences pour un bilan physique avant prise en charge de ses troubles psychologiques, suite à l'avis du médecin de garde.
La deuxième partie de la nuit très intéressante au niveau social mais je ne comprends pas l'appellation "SAMU" dans "SAMU SOCIAL" car il n'y a aucun médecin à bord du camion.
Ils m'ont même donné envie de faire partie de l'une de ces équipes et je me suis promis de faire des vacations en tant que médecins plus tard dans les centres d'hébergement.
Une super nuit donc, qui doit etre un passage OBLIGATOIRE pour tous les futurs médecins (y compris les autres fac!!)
Je pense que les travailleurs sociaux du SAMU social ont beaucoup de point commun avec les médecins dans le sens où leur métier nécessite beaucoup d'empathie qui est une des qualités fondamentales dans la médecine.
Très bonne expérience qui sollicite notre empathie et notre social, compétences sans aucun doute nécessaires à tout médecin!
Le serment d'Hippocrate que porte tout médecin stipule: "Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.
La nécessité de faire une garde au samu social pour un futur médecin est indéniable, voire même pour n'importe quel citoyen.
Son ami l'aidait pour toutes les tâches de la vie, de l'habillage aux rendez-vous quotidiens chez le médecin.
C'est déjà bien compliqué d'apprendre le métier de médecin, si en plus on doit faire des gardes pour voir le quotidien des travailleurs sociaux, ça n'a pas de fin....
Pas pour l'apprentissage de la médecine, mais pour l'humanité dont tout médecin a besoin.
Des cas qu'un étudiant en médecine voudrait envoyer aux urgences sont seulement mis dans un centre d'hébergement avec une consultation chez le médecin pour le lendemain matin : "Ne pas essayer de jouer les Zorros" d'après l'équipe, à trop vouloir en faire on arriverait à rien (l'attente trop longue aux urgences ferait partir le patient et il ne serait pas soigné).
Sentiment de frustration d'autant plus fort que l'étudiant en médecin est "observateur"...
A la différence des comportements que l'on peut voir à l'hôpital où les médecins sont dans un soucis d'efficacité dans le soin et donc n'ont pas vraiment le temps de s'intéresser aux problèmes sociaux des patients, au samu social les travailleurs sociaux prennent du temps avec chaque usager pour converser.
Tous ( nous n'avons rencontré que des hommes) venaient de diverses horizons (un médecin, un informaticien, un roumain, un basque...) et tous étaient arrivés dans la rue pour des raisons différentes ( alcoolisme, chômage, maladie...).
C'était très intéressant, et utile je pense pour des futurs médecins car nous serons probablement amenés à travailler avec le SAMU social (par exemple, le fait de savoir qu'il y a une infirmière dans la camion).
J'ai pu visiter le centre Romain Rolland et voir à quoi ressemblent les chambres et les lieux de vie, le cabinet du médecin, c'était très intéressant.
De même, nous pouvons leur conseiller de consulter des médecins s'ils ont des problèmes de santé.
Cette expérience me semble importante pour un futur médecin pour comprendre le fonctionnement et les compétences du SAMU Social et permet de se rendre compte de la grande précarité des moyens dont dispose l'équipe mobile pour venir en aide aux personnes vivant dans la rue.
Tant par interêt personnel que par les retours de mes amis médecins sur l'expérience.
Pour un futur médecin c'est important d'être confronté à toutes les populations et de comprendre un peu mieux le mode de vie de certaines personnes.
Cette garde me servira très certainement pour ma façon de pratiquer plus tard en tant que médecin.
J'aurais aimé rencontré des situations plus diverses comme se rendre à St Anne pour quelqu'un avec un trouble psychiatrique, afin de se trouver de l'autre côté du "tableau", en face des médecins.
Elle me semble indispensable, aussi bien en tant que citoyen qu'en tant que futur médecin, pour découvrir ce monde souvent ignoré et connaître les différentes aides et structures qui existent afin de savoir orienter les personnes qui en ont besoin.
Ce monsieur avait en plus des problèmes de santé importants donc il lui avait été proposé une consultation avec le médecin d’un centre où il avait pu être hébergé il y a deux nuits de cela, cependant il n’a pas pu voir le médecin à ce moment là. Quant il lui a été à nouveau proposé de voir le médecin cette fois-ci, il a répondu qu’il ne pourrait pas car le lendemain matin il devait être aux funérailles d’un de ses amis de la rue qu’il connaissait depuis 25 ans.
Il avait vu le médecin du centre mais n'était pas resté suffisamment longtemps pour avoir une prise de sang.
Pour résumer, je pense que cette "garde" permet de relativiser certaines perceptions que l'ont peut avoir de notre futur métier de médecin.
Elle montre une autre facette du métier de médecin en dévoilant la part d'assistance et de protection des membres les plus fragiles et les plus exclus de notre société.
Nous menons plusieurs actions dont les principales sont : visite dans des hôtels sociaux/bidonvilles pour sensibiliser les femmes à l'importance de prendre soin de le leur santé: prise de RDV avec des médecins, accompagnement aux rdv medicaux pour surmonter la barrière de la langue, aide dans la mise en route de dossier pour percevoir l'AME etc...
Aucun médecin n'était présent, ce que chacun trouvait regrettable (voire dommageable).
J'encourage à ce que cette garde perdure, je pense qu'en tant que futur médecin il est important de se faire une petite expérience dans ce milieu.
Je trouve que c’est une super expérience, et qu’elle est nécessaire dans la formation de futurs médecins, étant donné qu’on pourra être confronté à ce genre de situation dans notre vie professionnelle.
Il fallait lui trouver une place où passer la nuit et qu'elle soit examinée par un médecin et un psychiatre, ce qui a prit la moitié du temps de garde.
En tant que futur médecin nous serons confronté à des personnes de milieux sociaux différents et faire face à la précarité n'est pas évident.
A côté de ça pour la pratique médicale ça permet je pense une meilleure entente future entre médecin et le SAMU social notamment dans le cadre des urgences.
D'autres (personnes âgées, malades...) vont pour une nuit ou deux dans un centre relativement confortable avec des assistantes sociales et des médecins.
Elle a été adressée une première fois aux urgences par Médecin du Monde et amenée par les Pompiers à l’Hôpital Saint-Antoine pour malaise sur une hyperkaliémie à 9 (selon la dame), elle a été dialysée en urgence dans le service de réanimation médicale et est sortie le jour même avec une prescription de Kayexalate et une autorisation de délivrance de ce médicament par la pharmacie de l'hôpital.
Lorsque nous l’avons laissé au centre, l’équipe était émue de le voir ainsi se prendre en charge (prendre rdv avec le médecin, demander s'il pouvait prendre une douche avant de le voir...)
Il aura au moins vu un médecin…
Arrêt à Yves Garel ou Montrouge pour déposer ceux qui ont accepté ou se sont signalés avec en perspective un repas, une nuit partagée avec d’autres sans abris et un petit déjeuner le lendemain et la possibilité de rencontrer médecin et assistante sociale.
Finalement, cette nuit est utile à la formation initiale des médecins.
Initialement nous sommes allés chercher des personnes signalées que nous avons amené a Romain Rolland (pour qu'elles y prennent un repas, une douche, qu'elles y dorment et puissent être examinées par un médecin) et au LHSS.
Au final, j'ai beaucoup aimé cette expérience, je trouve ça très important d'avoir conscience de la misère sociale dans laquelle vivent tant de personnes quand on s'apprête à devenir médecin.
Cette garde est une expérience très enrichissante du point de vue social, qui ne peut être que bénéfique pour notre avenir de médecin.