Je crois que cette soirée m'a poussée à me rappeler les raisons de mon choix de métier, mais également les moyens que je pourrai avoir dans le futur pour soutenir les gens moins favorisés que moi.
Au début, un monsieur se sentait ennuyer et puis petit à petit il s’est mis à discuter du type de radio qu’il écoutait, des centres où il avait déjà été… Nous avons aussi été voir une dame avec des problème de santé, j’ai vu l’accueil dans un centre, la visite avec l’infirmière et le choix d’aller aux urgences suite à une consultation téléphonique avec un médecin en relation avec les équipes mobiles.
Il s'agit de faire un choix en se basant entre autre sur l'état de santé de l'interlocuteur, sa situation ce jour et la date de sa dernier nuit dans un foyer afin d'évaluer s'il "mérite" cette place ou si il vaut mieux la garder pour quelqu'un d'autre.
J'ai aussi constaté que les démarches à faire pour se sortir de la rue ne sont pas si faciles et que ce n'est pas forcément juste un choix ou un abandon de vie mais surtout une accumulation de difficultés et un engrenage assez rapide.
C'est bien dommage mais c'est son choix.
Nous sommes obligés d'y aller, il faut absolument un étudiant tous les soirs, si nous n'y allons pas nous serons rétrogradés dans les choix de stage, etc...
On pourrait facilement croire que certains sans-abris le sont par choix, par besoin de liberté, de non-volonté de travailler, et que lorsque l’on veut s’en sortir, on s’en sort ; la réalité s’avère tout autre, la grande majorité des usagers que nous avons vu cette nuit ont perdu leur travail, ont par la même été délaissés par leurs familles, ont perdu leur logement, et ont essayé sans succès de retrouver du travail.
Je suis admirative de leur dévouement, de leur choix de faire des maraudes alors qu'ils pourraient très bien travailler dans des contextes plus faciles et confortables.
Ils respectent le choix des gens. […] Lorsque les gens appellent le 115, c'est qu'ils n'ont pas le choix.
Tout est mis en oeuvre pour que ce soit à leur disposition, et que les usagers fassent leur choix, librement.
La question du recours aux interprètes est un pur scandale. 26 euro (Monsieur Duguet, vous comprendrez j'espère que je fasse le choix de ne pas accorder « euro » parce que je considère qu'une vraie politique d'harmonisation européenne consiste à permettre que ce mot désignant notre monnaie reste identique dans toutes les langues européennes, et qu'il ne soit donc pas transformé en « euros » au pluriel en français, en « euri » en italien, en « euren » en allemand, ou que sais-je encore...