La prise en charge qui m'a le plus touchée était celle d'une jeune fille de mon âge qui était complètement opposante, prostrée, paranoïaque, et qu'on a laissé dans un hall d'immeuble, seule, au bout de 2h30 de discussions pour l'emmener dans un foyer, ce qu'elle a refusé, alors qu'elle avait de toute évidence besoin d'une aide psychiatrique et sociale.
ous avons pris en charge un SDF à Romain Rolland pour asthénie fortement aggravée avec toux et crachats sans fièvre.
J'ai pu découvrir la différence de regard entre le personnel médical aux urgences, qui n'ont pas vécu la prise en charge de ces personnes depuis le début, et celle du personnel du SAMU social.
Cette expérience m'a également permis de démontrer à quel point la partie sociale doit être présente dans la prise en charge médicale: en effet, il faut s'assurer que le patient puisse faire les examens complémentaires nécessaires ou bien prendre ses traitements correctement, orienter vers des organismes s'il le faut.
Cette nuit a été vraiment une très belle expérience, et sera surement utile dans notre prise en charge future des SDF.
De manière général l'aspect social de la prise en charge des patients est quelquechose que nous avons peu l'occasion d'aborder dans nos stages hospitaliers (assistante sociale travaillant seule dans son bureau).
On se rend compte de l'isolement des personnes et de la difficulté pour eux d'être pris en charge sur le plan santé, que ce soit par la précarité financière, ou par l'isolement lui-même qui fait que certains sans-abri qui pourraient accéder à des soins refusent.
Bien sûr, on sait qu'à l'hôpital la priorité va plus à l'abord technique qu'à la prise en charge morale et sociale. Mais quand on change de point de vue, un effort est clairement nécessaire quant à la prise en charge globale des personnes les plus démunies en milieu hospitalier.
La double écoute permet de mieux comprendre le fonctionnement du 115 et de la prise en charge des appels ( à savoir les conditions pour pouvoir attribuer un hébergement, le principe de recensement des sans-abris,etc. ).
On comprend ainsi la prise en charge des SDF et le problème de places dans les hébergements.
Expérience enrichissante, on réalise la détresse sociale, les solutions d urgence qui peuvent exister les différents acteurs de la prise en charge social.
On aura tous des patients SDF, il faut savoir ce qu'ils vivent vraiment pour pouvoir les prendre vraiment en charge.
D'abord le tri entre les différents appels, les familles prise en charge à part et les autres puis les horaires auxquels il est nécessaire d'appeler en fonction de l'hébergement qu'on désire.
Durant cette garde, j'ai été extrêmement bien prise en charge aussi bien par les équipes de la double-écoute que par mon équipe de maraude.
Nous avons pris en charge 2 d'entre eux pour les amener à un centre d'hébergement mais malheureusement l'information avait été mal transmise pour l'un des 2 sans abris que nous avons fait monter dans le camion puisque celle ci était en fauteuil roulant et la place disponible dans le centre d'hébergement n'était pas accessible aux personnes à mobilité réduite.
Le fait d'avoir un repas chaud, pouvoir prendre une douche et avoir un endroit pour dormir est vraiment un élément de prise en charge essentiel.
Chaque personne qui telephone rentre dans une prise en charge specifique, a croire qu'aucun cas n'est inedit.
A l'arrivée, on est bien pris en charge par le coordinateur, à l'écoute à toutes les questions à propos du SAMU social (fonctionnement, budget, intervention etc) La double écoute est intéressante, on comprend la situation des gens, leur détresse.
Un véritable travail social auprès d'une équipe qui, malgré ses divergences en interne, ont un réel sens de l'accueil et m'ont d'emblée pris en charge et mis à l'aise.
Je trouve cela frustrant en revanche de leur offrir un endroit où dormir pour la nuit, en leur disant qu'ils devront partir le matin, et que leur situation n'aura pas changée, bien que des démarches soient entreprises au moment de leur prise en charge (par exemple rendez-vous avec une assistante sociale).
Dédier une équipe pour ramener les pris en charge vers les centres d'hébergement de façon plus groupées permettraient aux autres équipes d'aller à la rencontre des personnes dont l'exclusion est telle qu'elle ne leur permet plus de formuler une demande, afin de créer un lien, proposer un café, une soupe. L'équipe avec laquelle j'ai effectuée la maraude avait de grandes divergences de points de vue notamment sur la manière d'aborder les pris en charge....
Dernière intervention vers 4h du matin pour une prise en charge d'une famille en difficulté.
Et là pour moi on touche vraiment les limites de la médecine, et on voit l'importance d'une prise en charge sociale.
C'est bien sûr intéressant professionnellement, cela permet de mieux comprendre le mode de vie des SDF, leur prise en charge sanitaire, les problématiques liées à l'immigration clandestine aussi.
Cela m'a permis de mieux connaitre le Samu social, de me rendre compte après les écoutes que les étudiants ne peuvent pas y être pris en charge et cela avec tristesse.
Une des personnes rencontrées représentait un exemple d'échec de prise en charge médicale : elle ne parlait que bengali et n'était pas couverte par la CMU, on lui avait donné un traitement aux urgences d'un hopital parisien, mais elle ne savait pas de quoi il s'agissait et ne pouvait pas se payer des médicaments.
Nous devrions être formés davantage à la prise en charge sociale qui est primordiale pour les personnes défavorisées.
Contrairement aux autres expériences de Maraudes que j'ai pu faire avec une petite association de quartier, le SAMU permet d'avoir une vue globale de la prise en charge.
Nous sommes tombés par hasard sur une famille avec un jeune enfant de maximum 2 ans que nous avons convaincu de se rendre au centre d’accueil dédié, j'ai pu visité le centre avec un membre de l'équipe qui m'a expliqué le fonctionnement et comment les gens y étaient pris en charge.
Il s'était rendu aux urgences les plus proches ou il avait attendu une dizaine d'heure, sans jamais être pris en charge. […] Cet homme était dans une impasse, je ne sais pas bien comment il aurait pu se prendre au charge, heureusement qu'il existe de telles associations pour régler ce genre de problèmes!
D'autre part, j'ai trouvé la proposition de soins infirmiers très faible, lorsque l'on voit toutes les blessures et les pathologies qui sévissent parmi les Sans Domiciles Fixes, on s'attend à une prise en charge plus importante que quelques pansements et de l'antiseptique. Peut être quelques antagonistes toxiques ou même un défibrillateur automatique, car même si ce n'est pas le but principal du Samu Social, il me semble que l'investissement est minime face au bénéfice qu'il procure, à savoir la possibilité d'une prise en charge précoce en cas de situation aiguë.
A l'inverse, les personnes rencontrées lors des maraudes me semblent davantage prises en charge, même si leurs demandes sont parfois plus simples à satisfaire (boisson chaude, nourriture, couvertures et vêtements...)
Nous avons marauder jusque 2h environ, en prenant en charge plusieurs personnes que nous avons emmener en centre d'hébergement.
En découvrant toutes les dispositions mises en place par l'Etat (cartes restaurants, douches et lieux de repos publics, hébergement, assistantes sociales), il est donc plus facile d'informer et d'orienter le patient vers une meilleure prise en charge sociale.
Et il ne s'agissait pas d'un touriste bien entendu Mais un peu comme en stage en médecine pour la prise en charge des patients, leurs réactions, ou la dureté de certaine situation; on est d'abord choqué puis rapidement on arrive a trouver du recul.
Il y a eu 2 appels de personnes qui avaient déjà pris en charge dans d'autres occasions, pour lesquels il y avait plus de place dans les centres d'accueil (surchargés depuis 22h )et on leur a proposé un repas, certains vêtements et un duvet.
Ce qui peut aussi marquer, c'est la diversité des cas pris en charge et des personnes aidées.
La nuit passée au sein du SAMU social et de ses différentes structures (double écoute puis maraude) nous permet d’avoir une vision plus globale sur leur rôle et leur prise en charge des personnes en situation de précarité.
En effet, j'avais déjà fait des maraudes et servi des repas mais j'étais plus en contact avec des "habitués" et non des personnes arrivées en France depuis moins d'une semaine ce qui m'a permis de savoir comment elles étaient prises en charge, la difficulté de la barrière de la langue, les rapports conflictuels avec les forces de l'ordre.
Toutes les plaies ne sont pas hémorragiques et à prendre au charge au bloc opératoire, mais elles sont là, bien présentes, ces stigmates d'une vie à errer.
Pour ne citer que quelques exemples de ce que m'a apporté cette expérience de confrontation à la réalité et d'interaction directe avec des personnes vivant dans la rue, je mentionnerais les points suivants : 1) l'impact émotionnel fort et marquant à long terme (en écoutant un jeune homme "tombé à la rue depuis très peu de jours" me raconter son histoire, sa situation, son désarroi à faire la manche pour la première fois, son épuisement à n'avoir trouvé le sommeil nulle part depuis 4 jours, etc...j'ai été profondément touchée, pour ne pas dire bouleversée, et j'ai le sentiment qu'un souvenir marquant comme celui-là, avec la charge émotionnelle qui y est associée, gardera longtemps -toujours ?- une place pertinente dans ma manière de raisonner, agir, me comporter, adapter mon comportement, prendre des décisions, face aux autres personnes "de la rue" que je serai amenée à rencontrer, que ce soit dans des situations personnelles de la vie quotidienne citadine ou dans des situations professionnelles médicales de prise en charge aux Urgences par exemple) ; et quand je dis impact émotionnel fort, je n'entends pas par là impact aveuglant, ou aliénant, mais structurant. 2) la mise en situation réelle de l'impératif de ne pas avoir l'imprudence, la naïveté et la vanité de vouloir aider "personnellement" quelqu'un en grande détresse, en outrepassant les codes déontologiques et l'organisation de la structure par le biais de laquelle j'ai été mise en contact avec cette personne.
L'équipe était très sympathique et disponible avec tout le monde, cette expérience m'a aussi permis de mieux comprendre le fonctionnement du SAMU social, de comprendre quelles sont les personnes a qui ont propose un hébergement pour la nuit, une prise en charge médicale...
Je m'attendais à une dimension plus psychologique de la prise en charge du samu social pour ces personnes, mais c'est vrai qu'il est très difficile de trouver une solution durable pour ces personnes en difficulté.
Peu d'appels, une maraude pas très fructueuse, et la prise en charge majoritairement de personnes déjà connues par les centres.
Il s'en est suivit une permanence téléphonique ou j'ai pu prendre conscience de la diversité des missions et des problèmes rencontrées (prise en charge de familles, touriste étranger détroussé, SDF de longue date...)
Il n'y pas de solutions miracles, juste des aides quotidiennes par des équipes qui reviennent à la charge tous les jours pour donner un toit, à manger, une écoute à des personnes qui sont tellement marginalisées maintenant qu'on dirait qu'elles font parti du décor.
Devant ces mots très durs, il m'apparait donc indispensable que des discussions soient organisés afin de réaffirmer l'engagement du corps médical pour assurer la meilleure prise en charge à tout individu ayant besoin de soins et ce sans discrimination, socio-économique ou autre.
Je tiens tout d'abord à remercier les personnes qui m'ont pris en charge ce soir là.
Il y a d'abord toute l'équipe du samu social qui est très accueillante et notre prise en charge est très bien organisée.
Ma maraude a été très interessante car nous avons été confrontés à des situations très diverses qui nécessitaient une prise en charge différente.
J'ai ensuite été prise en charge par le reste de l'équipe pour la réunion puis la maraude.
Avec l'équipe que j'accompagnais pour la nuit, nous devions entre autre aller voir ce monsieur, ce qui m'enthousiasmait car cela m'aurait permis de voir une prise en charge assez complète.
L'approche est systématique, quasi au sens médical du terme, comme nous à l'examen d'un patient, toujours en ayant en tête la prise en charge qui va suivre.
Cette garde au SAMU social m'a paru utile dans le sens où j'ignorais complètement les possibilités de prise en charge des personnes vivant à la rue.
, beaucoup d'autres personnes ont refusées d'être pris en charge.
Bref, je pense que je n'ai pas eu de la chance avec ma garde, mais je trouve quand même que l'équipe ne m'a pas bien pris en charge.
j'aurais aimé assister à un tel entretien pour suivre le reste de "la prise en charge" et voir jusqu'où elle va.
L'équipe de nuit m'a également fait découvrir les différents lieux d'hébergement de ces personnes sans logement, comme l'établissement ROMAIN ROLLAND, dans quelles conditions est ce qu'ils sont accueillis, pris en charge.
Je pense dorénavant qu'il est nécessaire de maintenir un dialogue pour parvenir à une prise en charge adéquate, en passant au delà des stéréotypes et que n'importe quel soignant (medical, paramedical) devrait faire cette garde pour avoir cette prise de conscience.
Sarah en a donc profité pour m'expliquer la prise en charge des CPAO. […] Elle m'a permis de découvrir une autre forme de prise en charge que celle des urgences de l'hôpital.
J'ai trouvé remarquable la prise en charge de l'équipe pour cette dame que nous avons emmené à Romain Rolland. Chaque personne malgré son histoire, étonnante soit elle, est prise en charge individuellement, en prenant le temps de trouver la solution adéquate pour la nuit mais aussi pour les jours avenir si possible.
Ensuite j'ai pu écouter des appels en double ecoute avec une assistante sociale qui m'a très bien expliqué les différentes prises en charges des personnes sans abris et les raisons de l'acceptation/refus de logement d'urgence aux différents appelants. Jusque là tout s'est très bien passé, je pouvais poser des questions et j'avais l'impression qu'elle était contente de présenter son métier et de m'apprendre les differents moyens de prise en charge ainsi que les limites du 115.
Le briefing de 20h est l'occasion de revenir sur la prise en charge médico-sociale de personnes rencontrées lors des précédentes maraudes; infirmières, travailleurs sociaux interviennent dans cet échange.
J'ai fait ma double-écoute d'abord en "front" où il y a comme un filtrage des appels, la femme avec qui j'étais m'a expliqué chaque étape qui relie l'appel et la prise en charge, puis je suis passée avec un monsieur qui faisait la "back" où les appels sont plus longs et où les appelants racontent leur parcours et les difficultés qu'ils rencontrent.
Les possibilités de prise en charge des personnes sans abris à Paris est très méconnue par les étudiants.
Cette personne ne faisait preuve d'aucune once d'agressivité et j'ai trouvé fascinant la prise en charge et la patience particulière dont l'équipe à fait preuve.
Cette personne ne faisait preuve d'aucune once d'agressivité et j'ai trouvé fascinant la prise en charge et la patience particulière dont l'équipe à fait preuve.
Entre autre, nous avons pris en charge en début de nuit un réfugié politique géorgien qui avait appelé lors de la double écoute, pour malaise et douleur insupportable.
Nous ne sommes probablement pas assez sensibilisé à la façon de communiquer avec une personne sans-abri depuis plusieurs années, c'est pourtant très important et nous sommes souvent menés par exemple à l'hôpital à les rencontrer, et parfois hélas ils ne désirent plus s'y rendre de par un manque de formation du personnel soignant à la prise en charge de ces personnes.
Arrivé sur place, j'ai été étonné de l’accueil qui m’était réservé, j'ai été immédiatement pris en charge et installé en double écoute.
Une certaine distance doit tout de même être préservée ; ainsi l'exercice professionnel de cette fonction (plutôt que bénévole) est nécessaire dans la conservation d'une objectivité indispensable à la meilleure prise en charge du plus grand nombre, m'a-t-on expliqué.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Grace au SAMU social, ils ont pu trouver un hébergement d’urgence et être pris en charge pour trouver un logement plus pérenne.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Après avoir appelé le centre de régulation pour savoir s'il y avait des places pour cette famille, l'infirmière a appris que cette famille avait été prise en charge milieu février par le Samu Social du 77 et non pas celui du 75. Il a donc fallu expliquer, une fois de plus en passant par ISM interprétariat, à cette famille qui ne parlait ni le français ni l'anglais, qu'il fallait qu'elle retourne en Seine et Marne pour être prise en charge par le Samu Social du 77 et peut être avoir une chambre d'hôtel.
Partie maraude : nous avons maraudé dans le 18ème et pris en charge 5 signalements dans les arrondissements alentours.
Quand nous sommes arrivés, la femme nous attendait en dehors de sa voiture, condition nécessaire à sa prise en charge, sa voiture étant considérée comme un espace privé.
Alors que le premier commençait à être pris en charge par les pompiers, ce passant parlait avec le second et essayait de faire en sorte qu'il garde les affaires de celui qui était brancardé.
Je pense qu'il est important pour les étudiants d'avoir une garde telle que celle-ci, puisqu'elle approche toute la misère sociale qui peut exister dans notre société aujourd'hui, et donc on ne tient pas forcément compte (ou du moins pas assez) dans la prise en charge médicale des patients.
Ce genre de cas fait réfléchir sur les moyens à mettre en place pour adapter les différents types de prise en charge sociales selon les histoires personnelles.
On l'a donc amené dans une structure avec une prise en charge adaptée à son cas où il y a des infirmières pouvant changer ses pansement et permettant au monsieur de se reposer un peu.
Après cela vers 20h, j'ai été pris en charge par le chef du soir qui a été très courtois et qui m'a introduit à l'équipe.
Fabuleux il va peut être pouvoir être pris en charge pour son trouble de la marche et de l'équilibre.
Ainsi nous avons pris en charge qu'un seul signalement (du coup exceptionnel pour cette équipe) qui m'a permis de comprendre la démarche complète.
D'un point de vue strictement médical (on ne se refait pas, surtout en période de partiels) il est particulièrement inquiétant de voir à quel points les sdf peuvent avoir des pathologies potentiellement graves (dans ma garde j'ai vu : erysipèle, problèmes psychiatriques, mal perforant plantaire, état de mal épileptique chez un épileptique connu et alcoolique) et non prises en charge.
Je suis en parallèle en stage dans un SAU et la continuité entre la prise en charge médicale et sociale représente un domaine que nous devons comprendre afin de pouvoir le mettre en pratique dans le futur.
Cette expérience est importante pour la pratique médicale à mon sens pour éviter la stigmatisation des sans abris à l’hopital dans le sens où j’ai déjà vu des soignants laisser de côté pendant plus longtemps ce type de population, leur permettant d’avoir accès à une prise en charge peut être de moins bonne qualité.
Cependant, ils insistent tous sur le fait qu'il s'agit de proposer des logements d'urgence, voire de commencer les démarches sociales qui pourraient par la suite favoriser la prise en charge des usagers.
Je veillerai à bien entendre les plaintes (parfois amoindries et même tues) de ces patients lorsqu'ils se présenteront aux urgences car les pathologies qu'ils ont sont sérieuses et nécessitent de déployer une prise en charge plus grande pour ne pas les laisser dépérir.
La prise en charge du patient aurait pu se passer beaucoup plus vite et sans cris ni insultes pendant 45 minutes si les pompiers s'étaient montrés agréables et efficaces ...
Cela a été une prise en charge très conflictuelle dans l'équipe.
Au briefing , j'ai vu que les personnes suivaient ce que devenaient ceux qu'ils avaient pris en charge , que certains avaient été stabilisés.
La prise en charge des pathologies chroniques, en particulier, est une gageure.
Je me suis rendue compte aussi de deux facettes de la société : - une terrible : nous tous qui ne daignons pas adresser un regard aux SDF (comme je le disais précédemment, beaucoup par culpabilité de ne rien faire pour pouvoir les aider, mais je sais que d'autres personnes portent aussi un jugement de valeur sur eux), des pickpockets qui OSENT voler le peu qui reste aux plus démunis, et le manque de moyens dont nous disposons pour proposer une vraie prise en charge à long terme (nombre incroyable de "demandes non pourvues" lors de la double-écoute, frustration de l'équipe mobile face au manque de réactivité de leur hiérarchie
Sur son profil, on voit qu'il a été plusieurs fois pris en charge par le Samu Social en passant quelques nuits en hébergement d'urgence, mais à chaque fois ça ne dure qu'une nuit avant de retourner à la rue.
ça change de la prise en charge classique d'une phlébite.
On lui a expliqué qu’il fallait appeler tous les soirs le 115 pour avoir une place d’hébergement le soir, et comment faire pour être prise en charge socialement.
- En conclusion 6 camions x 3 personnes = 18 personnes employées à temps plein à charge pour l'état.
Social : violences subis par les enfants handicapés en Russie, pas de prise en charge, exclusion sociale de la famille.
Après deux heures de doubles écoute, à voir le nombre d'appel en attente ainsi que le temps d'attente avant d'être pris en charge, on commence à s'acclimater à la difficulté que va être la nuit et vient l'heure du briefing de 20h, qui a part nous présenter aux équipes du soir m'a sembler peu utile et inintéressant.
Les moyens devraient davantage être alloués aux prises en charge sociales à long terme, avec un réel processus de réinsertion.
En deuxième partie de nuit, après avoir pris « dîner » aux alentours de 2h du matin, nous avons patrouillé jusqu’à 5h dans toutes les rues du secteur où nous étions affecté à la recherche d’une situation inhabituelle chez des personnes n’ayant pas d’endroit où dormir et nécessitant une prise en charge spécifique ou tout simplement créer un contact humain.
Les incertitudes pour se nourrir, pour dormir, l'attitude des proches, le doute quant à la réalisation de leurs idéaux, la prise en charge de leur bébé commun, l'illégalité de leur situation, tout cela se dresse comme un front contre lequel ils sont unis.
Les équipes savent que la prise en charge à long terme n'est pas la mission du Samu Social, mais cette précarité est lourde.