De plus, j’ai eu un fort sentiment d’impuissance durant la double écoute avec peu de solutions à proposer aux personnes demandeuses. Je trouve que ces maraudes apportent énormément aux plus démunis mais ne constituent qu’une solution palliative, symptomatique à leurs soucis et ne les aides que peu à les résoudre..
La prise en charge de certaines personnes peut sembler frustrante, comme par exemple les familles auxquelles on ne peut donner que des solutions provisoires, une chambre d'hôtel pour quelques jours, en attendant une solution à plus long terme, solution qui peut être très longue à venir.
Peu de places finalement, beaucoup d'appels sans solutions.
Il n'y avait aucun foyer où les héberger pour la nuit et il fallait trouver une solution. Au final nous sommes allé voir à l'hôpital Saint Joseph en espérant trouver une solution.
Lors de la maraude, j'ai eu l'impression de ne pas apporter de solution à des personnes en grande détresse.
Les agents à la fois sur le terrain et au niveau de l'antenne téléphonique sont à l'écoute de chaque personne, prennent le temps de tenter de trouver des solutions pour chacun, même si ce n'est pas toujours évident. […] N'ayant pas trouvé de solution à son problème, les maraudeurs ont tenté de lui trouver une place d'hébergement dans un centre adapté.
Cette garde au samu social m'a permis de prendre conscience que l'action du samu social, loin d'être une solution d'appoint est très souvent une action sur le long terme pour les sans-abris. […] De plus, sur le terrain, les équipes s'acharnent à répéter, visiblement tous les jours, aux sans abris qui refusent leur aide qu'ils peuvent à tout moment changer d'avis et que des solutions existent.
Enfin le 115 n'est qu'une solution transitoire pour la nuit, on est assez démunit de solution à long terme.
J'ai malgré tout été étonné quelque peu frustré de voir que la plupart des solutions proposées sont de rappeler le 115 encore et encore ou alors de se rendre dans des centres où des hôpitaux éloignés des appelants sans s'assurer toujours de leur compréhension ou de leur capacité à s'y rendre.. […] J'ai beaucoup aimé les maraudes, leur rôle est indispensable même si la solution magique n'existe souvent pas elle permettent un lien (souvent très apprécié) avec les personnes les plus isolées.
Une soirée informative sur les solutions disponibles pour les personnes en difficultés.
Nous avons rencontré des personnes très touchantes et courageuses au cours de la maraude, pour lesquelles nous avons pu trouver une solution pour la nuit.
Malheureusement, un sentiment de "non finalité" me reste : on ne propose à ces personnes lors des maraudes que des solutions provisoires... C'est pour cela que j'ai préféré la double-écoute où on essaye de trouver des solutions à plus long terme, en prenant contact avec des assistantes sociales, en aidant les personnes dans leurs démarches administratives et où il y a un réel suivi des gens.
Expérience enrichissante, on réalise la détresse sociale, les solutions d urgence qui peuvent exister les différents acteurs de la prise en charge social. Cependant expérience très triste, surtout en le soir du réveillon, ou on a dû expliquer à certains qu on n avait pas de solution a leur proposer pour se loger ce soir faite de place.
Cependant je trouve que rendre un acte bénévole obligatoire n'est pas la meilleure des solutions.
Cependant je trouve que rendre un acte bénévole obligatoire n'est pas la meilleure des solutions.
La garde a été très instructive, elle m'a permis de découvrir un domaine que je connaissais mal, de voir les solutions sociales mises en place pour les personnes en grande précarité, et surtout voir le décalage entre l'offre est les besoins.
Je trouve que la garde au SAMU social met bien en avant les problèmes sociaux auxquels ont est amené à être confronté à l'hôpital et les solutions qui peuvent être amenées.
Pour ces personnes, la quête d'un endroit où passer la nuit est quotidienne (on reconnait tout de suite les habitués du Samu social, certains bien connus dans les centres d'hébergement, d'autres se jetant quasiment sous les roues du camion pour être sûrs qu'on ne les oublierait pas de la nuit...) et les solutions pour les aider ne sont que temporaires, dans l'urgence, alors qu'il faudrait agir en amont, trouver des solutions plus pérennes.
Néanmoins, je n'ai pas trouvé qu'il y avait une volonté solide, lors de la maraude, de trouver des solutions ou de donner des conseils aux SDF pour les réinsérer dans la société. Peut être parce que toutes les solutions pour ces individus, qui étaient connus du Samu Social, avaient déjà été explorées ou que tous les moyens d'hébergement étaient pourvus cette nuit là.
Le Samu social fait un travail génial mais le rôle de l'externe est NUL (au sens propre du terme, il n'en a aucun) Donc je conçois qu'il soit intéressant pour des futurs médecins d'avoir une expérience sociale mais je ne pense pas que la garde obligatoire au Samu social soit la solution Placé dans la maraude pure dans 16e, vraiment aucune expérience Mais l'équipe était très sympa !
J ai appris qu'il n était pas toujours possible de trouver des solutions surtout face à l importante demande.
Il n’y a pas assez de lits pour tout le monde, et majoritairement des solutions temporaires, trop peu de personnes pour répondre à ceux qui appellent le 115.
L'équipe était très sympatique et ils m'ont souvent demandé mon ressenti, mon opinion ou si je connaissais une solution au problème qui se posait.
Concernant les équipes du SAMU Social, j'ai été frappé par l'investissement personnel de chacun des membres vu les situations d'urgences traitées au coup par coup sans pouvoir proposer de solution pérenne.
Du coup, pendant la majorité de l'atelier double écoute, il n'y avait pas de solution à apporter aux appelants.
De plus, cela nous permet d'avoir aussi un abord différent des personnes en difficulté, permettant ainsi d'avoir une autre opinion d'eux et pouvoir leur proposer des solutions à leur situation.
L'équipe était très professionnelle mais malheureusement j'ai été déçue de voir qu'on avait si peu de solutions à proposer.
Ce stage permet vraiment de comprendre quelles sont les aides et les solutions sur le plan social pour les personnes sans domicile fixe.
La rendre obligatoire n'est par contre à mon avis pas la meilleure solution, le volontariat serait peut être mieux.
Mais ce ne sont hélàs que des solutions de l'instant, immédiates : un lit pour dormir, un café, une conversation, une paire de chaussette, un sac de couchage... L'assistante sociale parvient parfois à creuser la situation surtout pour les "1er samu", mais le but de la maraude de nuit est d'offrir une solution effective sur le moment.
Cependant, quoi que les efforts déployés soient admirables, l'impression générale reste amère : il me semble que ces secours supposés d'urgence deviennent pour beaucoup des appelants une aide quasi-quotidienne, et que des solutions plus durables n'arrivent que rarement à se mettre en place.
Elle montre aussi les solutions apportées par les maraudeurs, ouvrant ainsi des pistes de réflexion applicables à l'exercice médical.
Mais elle m'as aussi permit de découvrir de des solutions existent, tel que les foyers dans lesquelles les personnes en difficultés peuvent se rendre, endroit qui m'était jusqu'alors inconnus.
Il est cependant malheureux de constater que le SAMU SOCIAL, réservé à l'urgence sociale, soit désormais une association pérenne en matière de droit au logement et qu'aucune solution durable n'ait été proposée de nos jours.
La double écoute en premier lieu nous rappelle que malgré les milliers d’appels chaque jour, 10% seulement donnent lieu à une solution.
J'ai cependant été surprise des moyens dont dispose le samu social, notamment le peu de place d'hébergement et le fait que ce n'est valable qu'une seule nuit, je pensais qu'il proposait des solutions plus durables.
Nous rencontrons des situations semblables à celles que l'on peut voir en stage parfois (personnes dans des situations précaires, avec des pathologies lourdes, nécessité de dialogue entre le corps médical et le domaine du social pour trouver des solutions), sauf que nous ne pouvons pas intervenir devant les problèmes médicaux qui le requièrent, et c'est dommage.
Malheureusement le problème du logement se repose quotidiennement pour les habitants des rues et le SAMU social, bien que dispensant une aide indispensable et remarquable pour les sans-abris reste une solution d’urgence et ne leur permet pas une réelle insertion socio-professionnelle.
J'éprouve une sorte d'admiration pour ces hommes et femmes qui se battent quotidiennement pour vivre et trouver une solution à leurs soucis et repartir de l'avant.
Cela m'a fait réaliser que malgré le courage et la patience de l'équipe il n'est pas toujours possible de trouver une solution pour les sans domicile fixe de Paris.
Malheureusement pour beaucoup les solutions sont moindres et en raccrochant le téléphone on a cette sensation à la fois de honte et de tristesse. […] J'imagine que ce sont les habitants qui demandent ce genre d'opération, j'ai trouvé ça terriblement égoïste, c'est tout sauf une solution.
D'une part j'ai pu comprendre le parcours d'un SDF pour trouver une solution d'hébergement pour la nuit pendant la maraude mais aussi grace à la double écoute j'ai découvert le travail difficile des travailleurs sociaux.
Aucune solution sociale n'est véritable et efficace à Paris pour les usagers du samu social.
Jamais laissée toute seule, toujours prise en charge La partie double écoute étant celle qui m'a le plus intéressée: car c'est celle qui permet de proposer de vraies solutions: une place, une endroit pour manger.
D'un côté c'était intéressant de découvrir le travail des travailleurs sociaux et des infirmières aussi bien pendant la double écoute que pendant la maraude, de voir comment ils communiquent avec les usagers et essayent de comprendre leurs problèmes et de chercher des solutions.
On a l'impression qu'il manque d'hébergements d'urgence, mais surtout on ne voit pas les solutions à plus long terme qui existent.
La double-écoute permettait d'appréhender les difficultés auxquelles faisaient face certaines personnes et de voir quelles solutions urgentes ou non pouvaient leur être apportées.
C’est tout un challenge de pouvoir les placer; parfois certaines familles qu’on doit laisser sans solution surtout en hiver.
La double écoute était très intéressante avec Sarah, c'est assez déprimant de devoir dire aux gens et en particulier aux familles que nous n'avons pas de solutions pour eux.
Elle m'a permis de découvrir le fonctionnement d'un organisme dont je connaissais les missions de manière théorique, de prendre conscience de la rareté des solutions d'urgence proposables aux personnes en rupture de logement et surtout de réaliser à quel point il est difficile de retrouver une vie digne et de s'intégrer socialement lorsque l'on ne bénéficie pas d'un logement stable.
Finalement le SAMU social a réussi à lui trouver une place dans un centre pour familles, mais malheureusement cette solution n'était que très transitoire, pour deux ou trois nuits tout au plus. L'assistante sociale a ensuite rempli un dossier afin d'essayer de mettre en place une solution plus durable pour elle, par l'intermédiaire du pôle famille du SAMU social...
- connaissance du circuit de prise en charge du 115 - solution que l'on pourra proposer à une personne dans le besoin - l'engagement des travailleurs sociaux force le respect même si - de mon point de vue - certains manquent à la nécessité d'une juste distance professionnelle à l'égard des secourus, s'exposant à une charge émotionnelle inappropriée, notamment en assistant fréquemment aux enterrements (cela m'a été rapporté) - la détresse et la pauvreté ne doivent pas dispenser certains sans-abris du civisme élémentaire : ne pas uriner dans sa tente avec coulée des mictions sur le trottoir, ne pas jeter ses mégots, détritus et habits souillés sur les voitures ; en particulier l'aménité des travailleurs sociaux ne doit pas se transformer en indifférence vis-à-vis de ces actes sur les lieux d'intervention
Beaucoup de questionnements soulevés sur le rôle de la société, parfois même l'utilité de ces interventions (beaucoup d'énergie déployée, peu d'impact sur certains, solutions provisoires).
J'étais impressionné par le manque de place en centre lors de la double écoute, en 3min les places du soir sont attribuées, et des personnes qui attendent depuis une heure se retrouvent sans solution.
Possibilité de visiter les centres de logement et de voir quelles solutions sont proposées a ces personnes, mais malgré ça nuit plutôt calme dans l'ensemble avec très peu de signalements, mais il ne faisait pas extrêmement froid ni trop de vent.
J'ai quand même beaucoup apprécié la proximité des travailleurs sociaux avec les usagers, et le fait de pouvoir moi-même leur parler tout en ayant l'impression de pouvoir leur proposer des solutions (ce qui est impossible dans la vie de tout les jours, j'ai toujours trouvé frustrant de voir des sdf sans pouvoir faire grand chose).
Aussi on se demande si le système est bon comme cela, si n'offrir que des solutions temporaires (hôtel, hébergement) à des situations chroniques c'est vraiment rendre service...
Mais c'est sans doute la part d'impuissance de l'équipe du samu social à proposer des solutions de logement aux sdf demandeurs qui m'a le plus attristé.
J'ai apprécié la bonne volonté et les efforts réalisés par les membres de l'équipe du samu social pour écouter et proposer un début de solution aux personnes en difficultés, pour permettre de leur donner une orientation et entamer un chemin (certes long) vers la réintégration sociale.
J'ai été assez choqué également du nombre de familles dehors pour qui il n'y a pas de solutions .
Pour autant ils arrivaient toujours à trouver une solution pour aider les personnes dans le besoins.
Le lit libre est majoritairement d'une nuit, la personne pourra dormir une nuit confortablement, solution à court terme de l'urgence.
On l'a emmené dans un logement social où l'infirmière lui a refait son pansement de l'orteil, pendant que l'assistante sociale lui expliquait les éventuelles solution qu'il a devant lui pour l'aider à s'en sortir.
C’était un peu difficile de le laisser sans solution permanente même si cela n'est pas la mission du samurai social.
La double écoute m’a particulièrement déçu car nous n’avons traité que 2 appels au cours desquels nous n’avons été d’aucun recours Durant la nuit je n’ai pas eu l'impression qu’il y ai eu une volonté de m’integrer a l’equipe et que mon rôle se restreignait à celui d’un observateur et je trouve cela dommage J’ai eu aussi l’impression que le SAMU Social n’etait qu’une solution palliative aux maux de tout ces gens dans le besoin Sinon mis à part ces points négatif ce fut une expérience enrichissante d’un point de vu social et humain
Certains problèmes de logistique nous on fait perdre rien que 2 familles sur une nuit parce qu'au moment où la fiche a été transmise au camion le signalement avait déjà été fait depuis un bon moment et comme il pleuvait les familles ont dû trouver une autre solution pour se mettre à l'abri et ont donc dû abandonner le point de rdv de la maraude. […] Ne parlant pas le français nous avons dû faire appel à un traducteur par téléphone pour savoir pourquoi la famille avait quitté les lieux le jour-même alors qu'aucune solution long cours n'avait été trouvée et l'hébergement était donc reportée automatiquement d'une nuitée.
Le SAMU SOCIAL tente d'apporter une solution en urgence à chaque situation et d'instaurer un dialogue réconfortant.
La première partie (la double écoute) était intéressante pour voir comment les opérateurs arrivent à entrer en contact avec les gens qui appellent et tente de trouver avec eux des solutions, certaines personnes n'appelant pas pour trouver de logement pour la nuit mais demandant des renseignements pour entreprendre différentes démarches.
que l'on ne peut pas vraiment plus pour eux, que la plupart de ces personnes finiront où on les a trouvées, et qu'une couverture pour la nuit paraît être une bien brève solution.
Je renouvellerai volontiers l'expérience de l'écoute téléphonique afin d'avoir un point de vue plus élargie, notamment sur la prise en charge des familles et sur les solutions d'urgence en période de grand froid.
J’ai trouvé difficile de ne pas pouvoir trouver de solution pour tout le monde et d’etre confronté à la réalité du terrain...
J'ai apprécié le fait de pouvoir travailler avec les écoutants et les maraudeurs: avec les premiers on se rend compte de l'organisation globale de l'aide proposée, et avec les seconds on peut aller au plus près du problème pour y trouver une solution, bien que temporaire le plus souvent.
Cette garde est une bonne chose pour quelqu'un avec très peu d'expérience sur le plan social tel que moi : on apprend à écouter les gens dans le besoin, leur histoire et une solution leur est toujours proposée que ce soit à court terme ou sur le long terme.
Nous avons longuement discuté afin de lui proposer des solutions pour ses procédures.
Mais ce que j'ai surtout trouvé le plus triste, c'est le manque de solutions que nous avions à leur offrir.
L'écoutante était pédagogue mais j'ai trouvé qu'aucun appel n'avait mené à une solution ce qui est dommage et si j'ai bien compris c'était 99% du temps pareil à cette heure-ci.
Au final on a vraiment l'impression d'apporter une aide concrète à ces personnes, que ce soit sur l'échange social de premier abord avec la discussion et le café, que ce soit sur les propositions de prise en charge des problèmes médicaux, que ce soit sur l'accompagnement des démarches administratives ou finalement que ce soit concernant le but final d'une solution d'hébergement pour la nuit.
Elle était patiente, écoutait activement les personnes en détresse et prenait un réel engagement à trouver des solutions. […] En revanche, c'est vraiment très frustrant de n'avoir que ce rôle d'observateur et de ne pas avoir assez de recul sur les solutions proposées par le SAMU social (Au contraire, j'ai rencontré une étudiante à Science Po, qui avait eu plusieurs cours/interventions de la part du SAMU social, et je pense qu'il serait plus formateur d'avoir une intervention des équipes du SAMU avant de commencer les gardes).
On est donc sur un système d'urgence qu'on a pérennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
On est donc sur un système d'urgence qu'on a pérennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
On est donc sur un système d'urgence qu'on a pérennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
On est donc sur un système d'urgence qu'on a pérennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
On est donc sur un système d'urgence qu'on a pérennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
On est donc sur un système d'urgence qu'on a perennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme : on a en gros fait des sutures superficielles pour stopper un saignement profond. Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
On est donc sur un système d'urgence qu'on a perennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme : on a en gros fait des sutures superficielles pour stopper un saignement profond. Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
J'ai été en revanche étonnée du peu de solutions à moyen et long termes offertes à ces personnes.
J'espère, ce matin, qu'ils ont réussi sans problème à se retrouver et que France terre d'asile va leur donner des solutions...
J'etais tres interressée par cette garde au samu social pour voir et comprendre leur travail -l'écoute m'a premis de voir comment se faisait le 1er contact avec une personne au 115, les questions posées et l'envie de trouver la meilleur solution pour les personnes dans la detresse -Mais ce qui m'a le plus marqué est la maraude et la diversité des personnes qui y font appel (jeune femme de 18ans, etrangers, travailleurs pauvres, grands exclus...) j'ai pu visiter un centre d'homme et comprendre le fonctionnement ce qui m'a le plus touché c'est la gentillesses et la complicité des personnes de la rue et du samu social il pleuvait beaucoup et tres vite les centres ont été pleins nous obligeant à laisser certaines personnes dans la rue sous la pluie mais ce que nous avons recu c'est uniquement des remerciements...
Ce qui est dommage est que les propositions d'hébergement sont des solutions très temporaires, les problèmes restent non résolus pour la plupart.
Ce même centre d’accueil (non médicalisé) et notre EMA avions donc 2 solutions : le garder et lui donner une chambre ou le mettre dehors pour ne pas prendre sa responsabilité.
La maraude permet d'être en contact direct avec les sans-domicile fixe, de comprendre le rôle du SAMU social et de réaliser encore plus le manque de solutions d'hébergement, de moyens et de ressources pour leur venir en aide.
parfois, en prenant le temps, on peut arriver à (re-)créer du lien, même si la solution final d'hébergement pour une petite nuit n'est certainement pas satisfaisante.
Ensuite même pour ceux qui obtiennent une place en logement (que ce soit en appelant le 115 ou des personnes rencontrées lors de la maraude), ce n'est qu'un solution d'urgence, temporaire, pour une nuit.
Alors que d'autres recherchaient un endroit où dormir, faute de places ne pouvions leur proposer une solution lorsqu'ils étaient en groupe.
Mm si les moyens et les solutions du samu social sont insuffisantes puisqu'en général ce n'est que pour une nuit ou il n'y a plus de p lace pour un hébergement ils apportent du baume au coeur malgré toute cette pauvreté. ..
Je pense que le Samu social joue un rôle très important en ce qui concerne la possibilité de réinsertion sociale des personnes se retrouvant obligés de dormir dans la rue pour diverses raisons, qu'ils soient au chômage ou non, en situation régulière ou non : les maraudes et les différents services d'hébergement, centres de bains-douches, distribution de repas, accueil de jour et lits infirmiers permettent un suivi de ces personnes et semblent leur apporter des solutions pour les sortir de leur situation précaire et permettent de se préoccuper de leur santé.
La soirée débute par la double écoute, où tout le monde s'efforce de trouver la meilleure solution pour chacun, même si un SDF se voit refuser une nuit dans un foyer car cela fait déjà 14 jours qu'il profite d'une chambre.
J'ai été touchée par certains appels de personnes en détresse pour lesquelles on ne pouvait rien faire par manque de place dans les centres et à qui nous n'avons pas eu d'autre solution que de dire de rappeler le lendemain ou plus tard, c'est à dire de dormir par ses propres moyens dans la rue pour ce soir la.
Par rapport à la double écoute: on se rend compte à la fois qu'il y a de nombreuses solutions aux problèmes sociaux, mais en conséquence des attentes disproportionnées de la part par exemple d'étranger qui viennent en France, pensant immédiatement pouvoir être intégrés.
Quand on est arrivé au centre on a d'abord discuté avec les personnes placées pour essayer de leur donner des solutions pour s'en sortir.
J'ai été déposé plus tôt car il n'y avait plus de signalements ni de places en foyer, j'ai pourtant vu et appris beaucoup de choses tout en ayant pu dormir une partie de la nuit, et un retour vers 1h me paraîtrait une meilleure solution pour profiter pleinement de l'expérience.
Cela m'a encore plus interpelé concernant les très nombreuses familles que nous avons vu dans la rue au cours de notre tour avec le camion, avec souvent des enfants en bas âge dormant dehors et pour lesquelles les solutions sont encore plus inexistantes car il n'y pas de centre pouvant les accueillir la nuit, et que les places d'hôtel dédiées sont rarissimes.
J'ai été impressionnée par leur manière de parler, d'essayer de trouver des solutions, leur humanité; ne montrant jamais de pitié.