La faire juste avant les partiels à diminué mon enthousiasme.
L expérience n a sûrement pas été appréciée à sa juste valeur en raison de son caractère obligatoire et avant les partiels .
On reçoit un signalement d'un homme qui ne souhaite pas d'hébergement pour la nuit, mais juste que le SAMU SOCIAL passe le voir, pour un café peut être, ou une soupe, ou juste discuter.
Je pense qu'il est très juste d'intégrer une garde au samu social dans notre formation.
Un point négatif: il faudrait éviter de mettre des gardes la semaine des partiels, surtout aux externes en réanimation car personnellement j'étais de garde lundi, mercredi juste juste après les partiels et jeudi cette semaine la, ça a été difficile sur le plan de la fatigue et je n'ai pas profité autant de mes gardes que je l'aurais souhaité.
Si l'équipe est au complet (c'est à dire 1 chauffeur, 1 infirmier et 1 aide social), nous sommes à l'arrière, et en contre plongé par rapport à eux : aucune discussion n'est possible, surtout si des sans abris sont juste à côté de nous ... (on se voit assez mal parler de la précarité, et des précédents dossiers à voix haute pour couvrir les bruits du camion alors qu'un SDF est juste à côté).
L'expérience est juste quelque peu difficile sur le plan moral mais en même nous confronte à une réalité que l'on n'imagine pas toujours.
Je regrette juste de ne pas avoir été plus en forme, ayant déjà été de garde de réanimation la veille.
Est-il juste de ne pas pouvoir loger quelqu'un sous prétexte qu'il n'est pas issu de Paris et qu'il doive attendre dehors l'équipe d'un autre département ?
Lors des maraudes, l'équipe était bien accueillie par les sans abris, beaucoup souhaitant juste nous parler un peu.
J'ai été frappé par le bonheur que l'on pouvait apporter a ces SDF juste par l'écoute et l'échange.
Je ne partais pas avec une envie folle d'effectuer cette garde au sortir des partiels et juste avant les autres mais je fus très agréablement surprise de cette nuit.
Lors de la tournée dans le camion, j'ai ainsi pu constaté que la plupart des arrêts se soldaient par une impossibilité à subvenir à la plupart des besoins : pas d'hébergement disponible pour la nuit, pas de vêtements d'enfant à proposer, juste du café, un sourire, et des conseils de redirection vers une assistance sociale et des centres fournissant nourriture, vêtements, et douches. […] mais on peut contribuer à soulager la vie quotidenne des personnes démunies, même juste un peu.
Beaucoup de temps à passer dans le camion, juste à rouler.
Ici pas besoin d'examen complémentaire, juste du savoir vivre, de la compréhension et de l'écoute!
Ce qui est un peu frustrant : de passer prendre certaines personnes, d autres juste vérifier qu' elles soient en vie plus ou moins bien protégé de la pluieey du froid, et d autres qu ils faut laisser dehors malgré leurs demandes.
Apparemment connue du Samu Social, elle ne leur a jamais donné son nom complet, juste son prénom le soir où nous sommes passés.
Pendant cette garde,je ne pensais pas que le travail du samu social était si complet,avec des dossiers réalisés pour chaque personne,des démarches d'aides sociales et une place importante consacrée à la santé et non pas juste leur apporter une soupe quand il fait froid. […] J'ai aussi constaté que les démarches à faire pour se sortir de la rue ne sont pas si faciles et que ce n'est pas forcément juste un choix ou un abandon de vie mais surtout une accumulation de difficultés et un engrenage assez rapide. Je ressors de cette garde avec une autre vision des sdf,une meilleure compréhension et moins de préjugés mais sans la casquette du samu je ne pense pas que je ferai un pas vers eux,mais dans ma vie de futur médecin j'essaierai de respecter au mieux le travail du samu social et je tacherai de voir le sdf comme un patient comme les autres et non pas juste comme un homme alcoolisé "qui l'a bien cherché".
Pas juste leur faire un interrogatoire ou un examen clinique, mais une vraie discussion, autour d'un café.
Il a pas voulu venir au centre car sinon il perdait sa place dans une cabine téléphonique, il a juste accepté un café et une couverture.
Une drôle de sensation subsiste durant la garde, lorsque l'on voit défiler tous ces gens avec leurs vies autour de nous alors que la misère est juste sous leurs yeux : un vrai sentiment de deux monde cohabitants.
Ce qui était le plus important n’etait pas forcément de fournir un abri pour la nuit ou un repas, c’etait parfois juste l’échange que ces personnes demandaient.
Il me semblerai juste plus judicieux avec notre emploi du temps de garde de D2 d'effectuer cette expérience en D1 ou les garde ne sont pas obligatoires et plus rare.
D'autant plus que nous n'étions au final en contact avec les SDFs que très peu de temps (80% du temps dans le camion à juste faire des navettes).
Autrement dit que ce ne soit pas un stage juste "d'observation".
Juste déçu de ne pas avoir fait de la double écoute car le régulateur m'expliqua pendant 2h le fonctionnement de la plate-forme avec des acronymes tous plus dur à comprendre les uns que les autres.
Durant la nuit que j'ai passé en maraude il a plu toute la nuit et passé 23h il n'y avait plus de place nul part, c'est a dire qu'on passait juste voir les gens sans les réveiller faute de pouvoir leur offrir qu'à manger.
Juste une révérence pour les travailleur sociaux, les maraudes, pour leur patience, leur dévouement.
J’ai trouvé cette expérience enrichissante, je n’avais jamais eu l’occasion de faire des maraudes auparavant et de côtoyer le milieu difficile de la rue la nuit ; je trouve que le travail des personnes travaillant au sein du samu social est admirable et qu’ils apportent beaucoup aux sans domiciles fixes, que ce soit en leur proposant un hébergement, un repas chaud ou juste de la compagnie.
Ce n'est d'abord pas très juste vis à vis des autres étudiants qui ont la possibilité de rentrer chez eux vers 3h alors que nous devons attendre parfois sans rien faire dans les bureaux du SAMU social que le traffic du métro/rer démarre (ayant fini la maraude à 4h15 et le premier métro partant à 5h30). […] Autrement dit, il serait plus juste de raccompagner chez eux tous les étudiants quelque soit leur lieu d'habitation.
Le contact avec la plupart des SDF s'est bien passé, ce sont des gens comme tout le monde, pas des fous (sauf pour certains), ils sont juste juste saouls et perdus pour la plupart.
et au final c'est peut être ça qui est le plus apprécié, juste un moment de partage, d'écoute, d'humour, et savoir qu'on est pas seuls.
Petite remarque d'un point de vue hygiénique, je ne comprends pas comment l'on peut nous reprocher de vouloir porter des gants pour serrer les mains de certaines personnes, ce n'est pas de l'arrogance ou du mépris ou autre, juste une question d'hygiène (surtout quand il n'y a pas d'anios dans le camion).
Certains voulaient aller dormir dans un centre, d'autres voulaient juste une soupe chaude.
L'infirmière du camion a su trouver les mots justes.
De plus j'ai très vite été intégrée au sein de l'équipe, l'ambiance était juste géniale: on a pas vu passer le temps dans le camion!
Je trouve juste dommage qu'il n'y ait pas plus de places d'hébergement pour la nuit, les haltes sont une bonne chose mais peu de personnes ont été prêtes à quitter leur duvet pendant la nuit pour une place où ils ne pouvaient pas dormir ...
En parlant d'histoire, parmi ce qu'il y a de marquant c'est d'aller à la rencontre de personnes qui ne veulent pas forcément d'hébergement mais juste "discuter un peu"....
La souffrance des autres est loin de nous mais avec le samu social on comprend qu'il suffit juste d aller dans la rue pour la trouver et essayer de l apaiser...
Nous avons rencontré pas mal de gens pendant la nuit mais le contact et le rôle du samu social n'est pas le même pour tous; certains prendront juste un café, une soupe ou un duvet, d'autres ressentiront juste le besoin de parler avec nous, d'autres nous diront gentiment non merci et encore certain d'entre eux accepteront de monter avec nous dans le camion pour aller dormir au chaud.
- connaissance du circuit de prise en charge du 115 - solution que l'on pourra proposer à une personne dans le besoin - l'engagement des travailleurs sociaux force le respect même si - de mon point de vue - certains manquent à la nécessité d'une juste distance professionnelle à l'égard des secourus, s'exposant à une charge émotionnelle inappropriée, notamment en assistant fréquemment aux enterrements (cela m'a été rapporté) - la détresse et la pauvreté ne doivent pas dispenser certains sans-abris du civisme élémentaire : ne pas uriner dans sa tente avec coulée des mictions sur le trottoir, ne pas jeter ses mégots, détritus et habits souillés sur les voitures ; en particulier l'aménité des travailleurs sociaux ne doit pas se transformer en indifférence vis-à-vis de ces actes sur les lieux d'intervention
Même s'ils apprécient une nuit au chaud, un café, ou juste une oreille pour se plaindre, je ne vois pas comment l'une des personnes que j'ai rencontré ce soir là pourrait un jour quitter la vie dans la rue.
Cette expérience restera dans ma mémoire, puisque vraiment emotionellement et humainement retourné, à mon sens très important de la faire, pour avoir un autre regard, et une autre forme de contact avec les SDF (autre que les gardes aux urgences) Un mot pour l'EMA avec qui j'ai maraudé, juste parfaite, et très marrante et peut être à bientôt
Personnellement j’ai trouvé le concept vraiment super, chest juste dommage qu’il n’y ait pas plus de place pour héberger les familles qui se retrouvent en difficulté même si je suis plus que consciente que c’est un problème majeur étant donné le nombre de réfugiés qui viennent chercher refuge en région parisienne.
Durant ma garde j'ai vu de très belles scènes où les sans abris étaient ravis de se faire aider, jusqu'aux larmes même, juste pour un peu d'attention et de gentillesse.
Quand on croise une famille de 5/6 personnes dans la rue et qu'on a rien à leur offrir: qu'on va juste leur parler..
Je comprends cependant pourquoi c’est important, maintenir un lieu social avec un SDF peut lui permettre par la suite de faire des démarches administratives pour essayer de le sortir de cette situation, voire même juste le faire accepter d’aller en foyer pour la nuit.
J’ai trouvé que beaucoup de SDF étaient finalement surtout en manque de compagnie et très heureux qu’on vienne juste leur parler et leur offrir un café.
S'il dormait, on vérifiait juste qu'il respirait.
J'ai passé ma nuit non pas à marauder mais à faire rue par rue le 15eme arrondissement (sans aller vers des signalements précis), du coup étant donne qu'il s'agissait d'un quartier plus calme que les autres, je n'ai vu aucune prise en charge ce qui est dommage (de passer 4 heure à faire rue par rue un quartier) C'était intéressant de voir le fonctionnement du Samu social et de poser des questions mais c'est peut être mieux de mettre les stagiaires ou bien dans les maraudes avec les signalements, ou alors si c'est dans le camion qui fait juste le sillonnèrent des quartiers, surtout lorsquil s'agit de quartiers moins résidentiels (et plutôt les 18ème -19e-20e arrondissement) pour voir au moins une prise en charge...
Je ne me permet pas de généraliser mais c'était juste le cas pendant ma garde.
On pouvait lire sur leurs visages la tristesse, les stigmates de cette vie à part mais ils savaient nous remercier juste avec leur regard quand ils pouvaient boire une soupe chaude et manger quelque chose.
Ca m'a fait pensé que ça peut arriver à tout le monde, et que les sans-abri ne sont pas forcément juste des personnes qui n'ont rien fait dans leur vie.
Nous sommes ensuite rentré manger et l'équipe m'a déposé chez moi juste après.
Ce n'est pas facile de devoir dire à quelqu'un qu'il va devoir rester dehors encore cette nuit alors qu'il vous demande juste de lui donner un toit pour la nuit. […] Je ne comprends pas comment encore aujourd'hui on ne se donne pas les moyens de faire plus pour tous ces gens qui pour beaucoup n'ont juste pas eu de chance dans la vie..
J'aurais aimé être venue par exemple avec un stéthoscope et être invité à proposer mon avis quant à la prise en charge médicale des personnes (juste sur le fait de leur conseiller d'aller voir un médecin par exemple).
Avant cette garde je ne savais pas du tout ce que représentait le samu social, je savais juste que cela existait mais sans plus.
Certes je comprends que les chambres du centre sont prévues pour une seule personne avec un seul lit pour une nuit, mais entre entasser une mère et son bébé de 2 mois dans un lit ou juste un adulte bien portant, le choix fait m'a quelque peu surprise.
J'ai été particulièrement marquée par un couple d'albanais de 22 et 23 ans, tout juste arrivés à Paris via des passeurs et ne parlant pas un mot de français.
Un épisode qui m'a déplu c'est l'écoute : être assis et juste écouter c'est épuisant et ça nous implique peu.
", rapportait un membre de l'équipe du Samu Social juste après m'avoir expliqué que certains services d'urgence voyaient d'un mauvais oeil la présence des sans-abris parmi leurs patients.
Enfin si il était besoin de le rappeler mais ça permets vraiment de voir la misère humaine qui peut exister juste en bas de chez nous d'un peu plus près encore et de voir la personne sans abris à laquelle on est parfois confronté aux urgences, à l'hopital directement dans son "lieu de vie", son quotidien.
C'est utile d'avoir une idée des structures de soutien et d'accueil des SDF, parce que ceux qu'on voit en stage (surtout aux urgences) ne sont pas forcément informés ou suivis, et on peut les aider à entrer dans la boucle, même si c'est juste en leur parlant du 115 pendant qu'on les suture la nuit.
Je me suis rendu compte que ça n'était pas juste de l'aide pour une nuit, mais un véritable suivi de ces personnes, qu'ils reviennent voir régulièrement.
De nombreuses personnes nous on arrêtées pour nous demander juste une bouteille d'eau ou des vêtements propres.
certains ne viennent pas, d'autres veulent juste rentrer dormir.
J'ai fait la maraude dans le 18ème : pas de signalement dans ce secteur, on a juste arpenté les rues pendant des heures (5 à 6h) à regarder les trottoirs, rencontre de quelques SDF, et approche très courte de la part de l'équipe. […] Quel dommage d'être trimballé dans un camion pendant 6 heures à ne rien faire et de louper une matinée de stage "juste" pour 2 heures de double écoute!
J'ai vraiment découvert à quoi servait le 115, et que juste appeler et donner quelque min de son temps pouvait permettre à quelqu'un d'avoir un logement pour la nuit Ca permet également de se remettre en question, nous on va se prendre la tête pour des bêtises du quotidien alors que les sans domiciles doivent se soucier de problèmes existentiels tous les jours du genre est ce que je vais manger ou pouvoir dormir aujourd'hui....
Ils sont juste là pour aider, et seulement si les personnes le souhaitent.
C'est plus que juste "ramasser" les SDF pour les mettre dans des centres.
Il est juste dommage comme me disaient les personnes de mon équipe que certains étudiants ne montrent pas de motivation ni d'intérêt pour cette garde.
Les quatre minutes qui ont suivis étaient juste magiques.
Elle nous a juste demandé un café et un sac de couchage, elle n'était pas du tout agressive, mais sympathique. […] J'ai aussi appris que parfois leur rôle est plus simple: si quelqu'un dort, bien couvert, ils regardent juste s'il respire et puis s'en vont. […] On apprend que la simplicité est la clé, que quelques mots suffisent parfois, ou même juste écouter.
nous a demandé juste un café, et surtout d'aller danser avec lui en discothèque pour fêter ça, rien de plus.
Du coup j'ai juste assisté à une maraude calme, avec des gens calme où j'ai été calme.
Ce qui était un peu triste c'était de se dire que c'était juste un dépannage pour une nuit et que le lendemain ce sera sûrement la même galère mais les gens sont tellement contents en général.
C’est très enrichissant humainement , à la fois par les rencontres avec les personnes sans domicile et j’ai aussi beaucoup admiré l’aisance des travailleur social/infirmier/chauffeur pour amorçer le dialogue avec ces personnes et savoir quoi dire (ou juste écouter) .
Le plus dur de la maraude est de serrer la main des gens pas forcément propres, serrer la main de quelqu'un qui vous dit juste après que ça le "gratte de partout", puis après quelques questions penser à la gale puis en partant de nouveau lui serrer la main.
Ils ne semblaient pas tristes, ni en colère, certains faisaient même preuve d'un certain sens de l'humour; ils voulaient juste avoir un repas chaud et passer une nuit au sec.
En fait, la plupart sont juste des gens « normaux » : un irlandais avec lequel j’ai eu le plaisir de pouvoir parler en anglais, et qui m’interrogeait sur mes études médicales.
Cependant, ce que je ne trouve pas très normal, c'est que l'équipe accompagne uniquement les externes qui habitent dans Paris, ce que je peux comprendre si on habite loin (exemple dans le nord de Paris), hors j'habite à même pas 10 min en voiture du centre, mais juste hors Paris.
C'est un travail formidable que font les infirimières, les ambulanciers et les travailleurs sociaux et le Samu Social, mais ce n'est pas tout : n'importe qui peut aider, à sa juste mesure, et faire beaucoup.
- Beaucoup de personnes sans hébergements sont adressées par les écoutants du 115 directement aux urgences, sans qu'il n'y ait de motif médical, juste pour passer la nuit.
En première partie de nuit, nous allions aux adresses indiquées suite aux coups de fil téléphoniques de la régulation : nous avons amené plusieurs sans abris dans des centres d'hébergement et juste parlé avec d'autres qui souhaitaient rester dans la rue.
Que la vie, parfois, n'est peut-etre pas si juste.
Ce qui m'a marqué dès le début lorsque j'étais en double ecoute , c'était le nombre important de personnes tout juste majeures qui appelaient pour trouver un toit où dormir la nuit, des personnes plus jeunes que moi !
Il n'y pas de solutions miracles, juste des aides quotidiennes par des équipes qui reviennent à la charge tous les jours pour donner un toit, à manger, une écoute à des personnes qui sont tellement marginalisées maintenant qu'on dirait qu'elles font parti du décor.
Ce qui m'a le plus amené à réfléchir est le fait que le 115 ne peut venir en aide qu'à une minuscule partie des personnes dans le besoin, sans apporter, qui plus est, une solution durable ; juste un secours ponctuel.
Pour moi, qui ait eu la chance de pouvoir voyager dans des pays en voie de développement, je me suis vraiment rendue compte que c'est bien beau de faire de l'humanitaire aux Quatre Coins du monde mais qu'il y a aussi des personnes dans le besoin juste en bas de chez nous!
J'ai eu l'occasion d'écouter un "premier appel" d'une jeune femme isolée qui arrivait tout juste sur Paris sans logement, et que nous sommes ensuite allée chercher au cours de la maraude pour l'emmener dans un foyer d'hébergement pour femme où elle a pu passer la nuit.
Seul, aucune affaire avec lui, juste sa bouteille de vin.
J ai vraiment aimé la partie dans le camion, car c'est là qu'on va au contact des gens, parfois juste pour parler et leur demander comment ca va; on voit comment certains vivent regroupés entre eux et ne veulent pas se séparer, etd'autres acceptent d'être emmenés dans des centres d'hebergement pour la nuit.
Des personnes qui souvent ne veulent juste que parler.
Je voudrais juste faire remarquer qu'il serait bien qu'on ait comme consigne de faire les fonds de placard chez nous pour ramener si possible nourriture ou affaires de toilettes ou autres à cette garde, car je n'y avais pas du tout pensé et à chaque fois que quelqu'un demandais une casquette, une paire de chaussettes ou un savon je me disais mince j'ai ça chez moi.
Même si les capacités de reponse aux besoins d’hébergement sont très limitées, on a l’impression que juste le fait d’avoir discuté avec ces personnes, de les avoir écoutées, leur avoir donné à manger et à boire est déjà beaucoup chez ces personnes parfois isolées
On a amené un autre encore avant la pause, et rencontré certains qui voulaient juste un café.
Certains reconnaissent le camion, l'arrêtent pour demander à manger , des vêtements , une place pour dormir ou simplement pour discuter un peu, car le but des maraudes n'est pas juste l'aide alimentaire ou matérielle mais aussi le maintient d'un lien social.
' De plus, dans la nuit, je signalais parfois des personnes mal-habillé sur la rue (ce que on m'avais demandé de faire), mais ils voulaient juste aller chercher les personnes qui avaient appelé au 115; des personnes qui étaient souvent même plus à l'endroit.
Difficile en effet de trouver la juste distance, celle qui laisse la place à la rencontre, à l'écoute.
C'est vrai que j'avais un à priori plutôt péjoratif en pensant que cet organisme jouait "juste" aux "resto du coeur" en version nocturne...
Et pour beaucoup, cette situation est juste le fruit du "pas de chance", et beaucoup d'entre nous pourrai si retrouver...
On a juste vérifié qu'il allait bien et nous sommes repartis.
Seul le chauffeur était agréable, les 2 autres semblaient juste préoccupée par ce qu'elles avaient fait le week-end précédent, j'ai juste eu droit à quelques clichés de l'étudiant en médecine qui n'a soit disant jamais vu de personne en précarité.