Cette garde s'est avérée très intéressante : elle m'a permis d'avoir un angle du vue différent sur le problème de la grande précarité que nous sommes tous amenés a rencontrer lors de nos gardes aux urgences, mais aussi dans l'ensemble de l'hôpital.
Même si nous faisons face à des situations sociales difficiles tous les jours à l'hôpital, rencontrer ces personnes dans la rue est très différent.
Elle me semble indispensable, aussi bien en tant que citoyen qu'en tant que futur médecin, pour découvrir ce monde souvent ignoré et connaître les différentes aides et structures qui existent afin de savoir orienter les personnes qui en ont besoin.
A propos de l'expérience humaine avec les gens dans le besoin: on voit le monde de la nuit, différent de toutes mes expériences d'humanitaire et de volontariat. […] Ces 2 expériences étaient radicalement différentes. […] Chaque personne dans le besoin est différente, et le Samu Social s'adapte à chacun.
Cela doit être fastidieux pour eux de réexpliquer chaque soir à un nouvel étudiant le principe des centres d'hébergements, leurs différents noms, localisations, ou encore d'expliquer les DNP, ROPE ou ROPP alors qu'un power point rapide pourrait leur éviter de nombreuses questions et permettre de suivre les échanges plus facilement.
La soirée a commencé par la double écoute qui m'a permis de constater, à ma grande surprise, que les personnes appelant le 115, bénéficiaient d'un suivi social à travers l'historique des différents centres d'hébergement dont ils ont pu bénéficier ou leurs demandes non pourvues ou bien via les commentaires sur leur état de santé.
Avec le samu social ce qui était différent c'est que l'on discutait plus avec eux, on parlait des projets possibles pour eux etc..
Ce fut une nuit animée avec en tout 6 interventions pour des profils de SDF totalement différents les uns des autres.
Le briefing et le partage des équipes sonnent le début des départs des camions d’EMA avec la distribution des différents quartiers à marauder.
Je me souviens à quel point ces gens m’ont paru différents les uns des autres.
Dans mon camion : un assistant social et une infirmière, apportant une expertise différente, médicale ou sociale, mais qui se complètent.
En tant que futur médecin nous serons confronté à des personnes de milieux sociaux différents et faire face à la précarité n'est pas évident.
La relation est avec les SDF est totalement différente de celle qu'on peut avoir au quotidien (des personnes pauvres dans la rue qui demandent de l'argent grosso modo), en tant que SAMU social on est du bon côté, la relation est beaucoup plus vraie, et on voit au delà de cette réduction simpliste.
Nous avons transférés certains d'entre eux dans les différents centres d'hébergement (notamment, cet immense hangar appelé "la Boulangerie").
Et d'autre part la découverte du mode de fonctionnement du Samu Social, les différentes équipes (écoute et maraude), la hiérarchie des postes, et bien sûr l'ambiance formidable d'entraide et de partage dans ces équipes m'a vraiment touchée.
Déjà au cours de la double écoute en première partie de nuit, toute l'équipe répondait à mes questionnements et a pris le temps de m'expliquer tout le fonctionnement des centres d'hébergement d'urgence, ainsi que les différentes options qui s'offraient aux demandex.
Puis plusieurs arrêts dans le 13e, auprès de SDF tous aussi différents les uns que les autres, à la rue pour des raisons extrêmement variées: chômage suite à un burn out au travail, immigré qui pensait trouver du travail en France...
J’ai pu observer différentes situations qui m’ont toutes marquées : besoin de chaleur, besoin d’un repas, volonté de rester dans la rue… Celle qui m’a le plus marquée, est celle c’est d’un jeune SDF, arrivé de l’étranger depuis quelques jours, qui a visiblement des céphalées importantes, des vomissements associés, et qui dit s’être cogné la tête récemment.
Belle expérience, c'est certain: la rencontre de caractères différents, les besoins de base qui varient selon les gens et qui, parfois, étonnent: pour l'un ce sera un gel douche, pour l'autre, ce sera plutôt une place dans un lit au chaud et non au dessus d'une plaque d'égout emmitouflé dans des vêtements peu chauds...
A écouter les différents témoignages, on peut avoir une maison un jour, et le lendemain, se retrouver à la rue...
Expérience très enrichissante, a ma grande surprise; même si nous restons observateurs cela permet de poser un regard différent (moins de jugement, plus d'empathie) sur des personnes que l'on sera forcément amenés a côtoyer aussi bien dans notre vie personnelle que professionnelle.
Un autre point qui m’a interpellée est le nombre de places disponibles dans les différents centres, en total inadéquation avec la demande...
Une dame nous a, par exemple, longuement parler de ces différentes expériences qu'elle a vécues au cours de ses treize années de vie dans la rue.
Cela m'a permis d'observer une approche différente vis à vis des sdf et plus globalement des personnes en difficulté sociale .
Ce fut une nuit riche, faite d'échanges, d'écoute, de partage, de rencontres d'une part avec ces personnes démunies mais également avec les infirmiers et les travailleurs sociaux du Samu social, tous riches d'expériences différentes mais s'engageant et œuvrant pour une même cause humaine et solidaire.
Garde très intéressante humainement, on se rend compte de la mission du SAMU Social qu'est la tentative de réinsertion des personnes en difficultés par la création de lien (de façon différente que les Restos du Coeur par exemple).
Discussion entre l'infirmier et la TS sur l'adaptation aux différentes situations et la constance qu'il faudrait peut être avoir dans la manière de s'occuper de chacun.
Ce type d'apriori peut influencer le comportement des soignants : cela crée inconsciemment un manque d'empathie et fini par provoquer un regard différent par rapport aux autres patients.
En ayant déjà fait un stage au SMUR de la Pitié, j'étais ravie de me retrouver dans un camion de samu social, sachant que cette fois-ci, l'équipe était différente : un conducteur, un éducateur et un infirmier.
Très bon accueil de la part de l'équipe, se sont des personnes remplis d'experiences aussi bien professionnelles que personnelles, diverses et variées, des parcours différents et des vies parfois atypiques, consacrées majoritairement à l'humanitaire.
Ma maraude a été très interessante car nous avons été confrontés à des situations très diverses qui nécessitaient une prise en charge différente.
Après cette dernière semaine, une des plus froides de l'année, marquant l'entrée dans l'hiver cette année où les saisons ne se reconnaissent même plus, où quelques pensées à ceux qui tentent de survivre dans ce froid dans les rues de Paris, après ces regards souvent timides, parfois honteux de ne rien donner, parfois coupables malgré un petit geste, tournés vers ces personnes qui vivent dans la rue, ceux que l'on croit si différents de "nous", comme si une frontière nous séparait, ceux "en marge" de la société? Mais si l'on prend bien le temps d'y repenser, de discuter avec les acteurs sur le terrain et avec ceux qui vivent dans ces rues, le regard devient pas à pas différent. Le comment en sont-ils arrivés là, leurs histoires si différentes, si variées autant que sont diverses ces personnes, rendent compte de la complexité du phénomène d'accroissement du nombre de personnes sans hébergement.
Pour terminer, j'espère que le partenariat avec le SAMU social continuera encore longtemps pour les autres étudiants, parce que c'est une expérience différente du quotidien qui vaut la peine d'être vécue !
Ensuite, lors de la maraude, nous avons eu l'occasion de rencontrer des gens aux profils très différents.
Au cours de la nuit de maraude, nous avons amené 6 personnes dans différents centres (5 hommes et seulement 1 femme !)
Ce fut pour moi un grand plaisir et une grande fierté d'avoir pu participer à cette garde du samu social, et je tenais à remercier toutes les membres des différentes équipes pour leur acceuil chaleureux.
J'ai beaucoup apprécié notamment la double écoute et la séance de briefing de 20h qui permet de voir comment tout le service est géré et d'être en approche avec des situations très différentes.
En effet, elle nous permet d'apprendre à parler et à écouter les personnes dans le besoin, ce qui nous sert dans les différents stages.
L'équipe de nuit m'a également fait découvrir les différents lieux d'hébergement de ces personnes sans logement, comme l'établissement ROMAIN ROLLAND, dans quelles conditions est ce qu'ils sont accueillis, pris en charge.
Nous avons principalement été à la rencontre de personnes en difficulté dans les 18ème et 19ème arrondissements, mais nous n'avons pas vraiment été aidés par la pluie, il a été difficile de trouver les différentes personnes signalées.
Elle nous permet de rencontrer des personnes et de découvrir leurs histoires diverses et variées, toutes différentes.
Le relationnel est très différent d'une personne à l'autre, notamment selon l'ancienneté de la vie dans la rue ou la culture.
La double écoute nous sensibilise aux problématiques quotidiennes des gens dans le besoin, et par exemple les couples qui vivent dans la rue sont souvent séparés par manque de place dans les différents foyers...
Cette nuit a été extrêmement enrichissante, à la fois parce que l'accueil est excellent (bien organisé, et les équipes sont très sympathiques), et parce que cette nuit permet de donner une vision complètement différentes des usagers du Samu Social.
mais, de là, à passer une nuit à leur rencontre, à leur parler, à partager leur expérience, c'est une chose totalement différente et pour la plupart d'ente nous, cette nuit était la 1ère expérience sociale et elle nous fait prendre conscience que, dans la majorité des cas, nous sommes totalement démunis face à leur détresse.
La nuit à côté commencé par un tour des personnes qui devaient être hébergée dans les différents centres disponibles.
C'est assez différent de ce qu'on peut voir à l'hopital, sur le plan du relationnel, et je pense que c'est une chance de compléter notre formation en ayant fait cette nuit.
Le samu social se présente avec un but intelligent et différent d'autres associations, qui est de nouer un contact avec les usagers et de tenter de les maintenir dans la société.
J'ai passé la première heure de ma garde avec le coordinateur qui s'occupe de la répartition des usagers dans les différents centres d'hébergement pour personne en situation de précarité.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
Le travailleur social à eu le temps de m'apprendre les différentes façons de prise en charge des sans abris ou des gens avec des rémunérations très faibles, chose qui nous manque dans notre cursus de futur médecin, et qui nous met parfois à cote de la plaque.
J'ai compris les différentes solutions que l'on pouvait proposer pour l'hébergement, les lieux de restauration, les démarches sociales et administatives etc...
La nuit, tout est différent, on porte un regard neuf sur des situations qu'on croise pourtant quotidiennement.
Malgré tout je pense que j'ai pu voir plusieurs profils différents de personnes vivant dans la rue et grâce à l'équipe j'ai passé une très bonne garde.
Ce genre de cas fait réfléchir sur les moyens à mettre en place pour adapter les différents types de prise en charge sociales selon les histoires personnelles.
La maraude a commencé vers 20h30, nous avons rencontré une dizaine de personnes, et leurs profils étaient tous différents, ce qui m'a permis de voir plusieurs types d'interventions.
Le second point est que la maraude a essentiellement été constitué de voyages destinés au transport de personnes connus du service et ayant appelés le 115 afin de les emmener dans les différents foyers de logement et qu'il n'y a pas réellement eu de démarche de l'équipe d'aller à la rencontre de personnes isolées dans la rue, ce qui était à quoi je m'attendais ( la réalité est aussi que nous n'avons croisé qu'une seule personne dans cette situation dans les arrondissements attribués à mon équipe).
En conclusion, cette garde au samu social fut une belle expérience humaine, tant sur le plan du contact avec les SDF que sur les échanges avec les différents membres du samu social, j'ai été marquée par leur gentillesse et leur solidarité.
Ma soirée a commencé par une discussion très intéressante d'environ 1 heure avec la coordinatrice du 115 concernant les missions du 115, les problèmes auxquels ils font face, les différents locaux à leur disposition, etc.
Garde très différente des autres que nous avons l'habitude de faire à l'hôpital, aux urgences.
Chaque personne est unique dans sa prise en charge et dans son parcours de vie et nous apporte une expérience différente, on en ressort que grandi.
Commencer la garde par une double écoute m'a permis d'appréhender différentes situations (des familles, des couples, des personnes seules, immigrées ou non...) et de comprendre que la mission du Samu social avait ses limites notamment en nombre de places d'hébergement.
Tant de sympathie ne manqua pas de m'étonner, d'autant qu'à force de voir chaque soir un étudiant en médecine différent, je les aurais plutôt imaginés blasés. […] Les usagers sont extrêmement différents les uns des autres, mais parmi tous ceux que nous avons rencontré, au pifomètre, je dirais que les 9/10 étaient extrêmement sympathiques. […] La rue, c'est un lieu de vie pour les usagers, et c'est étonnant de voir les différentes manières de l'appréhender, d'utiliser l'espace, de choisir un lieu particulier.
Globalement de ce que j'ai pu voir (les différentes personnes sollicitant de l'aide) je reste assez attristée par la misère sociale et en même temps optimiste au vu de tous les moyens mis en place pour les aider (même si ça reste insuffisant...).
Ainsi au standard certaines personnes appellent simplement pour donner des nouvelles de leur situation, raconter leurs différentes démarchent administratives, parfois parler de leurs contrariétés.
A travers leur vie aux parcours bien différents, j'ai pu remarqué a quel point finalement l'homme délaissé de manière général recourait aux besoins les plus fondamentaux: manger, dormir, avoir chaud, et qu'à eux seuls, ils suffisaient à remplir une journée.
Cette nuit-là, j'ai rencontré de nombreuses personnes dans le besoin avec des profils assez différents, et cela m'a permis de voir que l'activité du SAMU Social ne concernait pas seulement les sans domicile fixe.
Après une brève présentation sur le fonctionnement du SAMU social, j'ai commencé par une double écoute avec une écoutante qui m'expliquait au fur et à mesure les différentes structures qui accueillent les sans abri, distribuent des denrées, etc..
Ayant effectué 8 mois de stage militaire à la BSPP (pompiers de Paris) par le passé, et sortant d'un stage au SMUR Pitié, j'ai le sentiment d'avoir abordé la problématique médico-sociale de la rue par ses différents aspects et points de vue, ce qui me confère une impression paradoxale d'impuissance face à cette problématique : quel que soit l'intervenant, il semble quasi-impossible de résoudre la question.
C'est une expérience très enrichissante qui m'aide à porter un regard différent sur la pauvreté, sur la vie dans la rue à Paris.
Enfin, cela permet de mieux comprendre les situations de vie des personnes et les différentes plateformes d'aide que l'on peut leur proposer.
Comprendre les différents enjeux, ressentir les difficultés des usagers, et des travailleurs face à des nuits froides, pluvieuses, des refus de prise en charge de certains services d'urgence, du mépris de nombreuses personnes envers ceux qui n'ont pas de domicile est essentiel au sein de nos études.
Les différentes personnes avec lesquelles j'ai eu l'occasion de dialoguer se sont montrées très disponibles que ça soit pour me montrer le logiciel utilisé par le 115, pour partager une histoire de vie qui les avait particulièrement marqué, ou pour me faire visiter les locaux d'un centre d'hébergement (celui de Romain Rolland à Montrouge).
- ça été très enrichissant pour moi, même si je m'en doutais, le profil type du sdf n'est pas du tout celui qui est véhiculé dans l'esprit commun : "alcoolique&incurique", bien au contraire cette nuit là j'ai pu rencontré des gens au profil complètement différent, du jeune homme fier qui refuse de parler à sa famille de son problème d'hébergement, à l'habitué de la maison qui "utilise" le samu social comme le taxi le ramenant à son hébergement de nuit, en passant par le refus de contact, le partage d'un café...
Déjà, la bonne ambiance au sein des différentes équipes et leur accueil chaleureux m'ont mise à l'aise, puis leur envie de transmettre la passion pour leur métier, m'ont donné envie de connaître leur quotidien.
On m'a aussi expliqué les différents lieux qui existaient et les difficultés dans certains quand les personnes y sont , les vols etc...
Bref, ok, ce n'est pas une garde où on apprend à cocher les bonnes réponses à l'ECN, mais c'est encore mieux : c'est une garde qui nous fait prendre un regard différent sur le rapport que nous avons, en tant que médecins, avec les plus pauvres.
Convaincre un SDF de venir dans un centre où il a un lit infirmier de réservé alors que celui ci est réticent n’est pas différent que de prendre le temps d’expliquer un examen à un patient le refusant dans un premier temps par peur ou ignorance.
J'ai croisé différents types de personne: une femme fragilisée et migrante économique arrivée depuis 3 mois, un homme connu du SAMU comme grand exclue n'acceptant pas l'aide du service, d'autre avec des problèmes de santé ,ou bien, en projet de réinsertion.
En effet, même s'il n'est évidemment pas possible d'accueillir tous les sans abris dans les différents foyers parisiens, un dossier est ouvert pour chaque personne ayant un premier contact avec le SAMU Social, avec suivi par une assistante sociale et possibilité d'une ouverture sur un projet au long terme.
Cette garde m’a également permis de me rendre compte à quel point les structures permettant d’aider les sans-abris sont peu nombreuses et par la même impuissantes ; et je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi les différents gouvernements qui se sont succédés jusqu’à aujourd’hui n’ont pas œuvré pour les développer davantage.
très gentils avec les personnes rencontrées, ils m'ont vraiment traitée comme un des leurs alors qu'au début on peut se sentir un peu "en trop", ils m'ont fait visiter les différents centres ou l'on amenaient les personnes.
J'avais une certaine appréhension a la proximité dans le camion avec les personnes qu'on rencontrerait la nuit dernière, et je me suis finalement rendue compte qu'elle était infondée car les personnes que nous ramenons sont toutes avec des profils très différents (de la personne qui a eu des soucis familiaux et n'a plus de ressources, au professeur d'anthropologie dont le salaire ne permet rien, a la personne qui ne souhaite pas nous suivre pour X raison...) et tous, étaient très ouverts à la discussion, jamais agressif, toujours dans l'écoute.
Au-delà de cette aide d'appoint, le SAMU social peut effectuer une évaluation sociale par les travailleurs sociaux et leur venir en aide pour leurs différentes démarches administratives mais propose aussi une évaluation de leur santé d'abord par une IDE puis par un médecin le lendemain matin.
Lors de ma nuit, j'ai pu rencontrer et parler avec des gens de différentes origines culturelles et sociales, issus initialement de divers milieux.
La seul expérience que j'en avais jusqu'ici c'était l'interminable heure de téléphone au 115 pour avoir un Travailleur social au bout du fil lors de mes différents stage à l'AP.
C'est une chose de savoir qu'il ne faut pas dépasser cette ligne entre vie personnelle et vie privée, c'en est une autre que d'être confrontée à la tentation de la franchir, de ne finalement pas le faire et de pouvoir réfléchir à cela à froid par la suite. 3) l'indispensable rôle de l'équipe, des échanges horizontaux et verticaux avec des homologues, des collègues aux compétences différentes, des supérieurs ou des superviseurs m'est apparu tout à fait criant dans un contexte difficile comme celui du 115.
On a ensuite amené plusieurs personnes dans les différents centres d'hébergement.
La nuit a été très enrichissante, les deux parties de la garde apportant un éclairage différent et complémentaire sur ce monde si complexe qu'est le monde de la rue...
La rencontre avec des personnes de différents vivant dans le grand dénuement de la rue a, j'en ai déjà le sentiment, profondément modifié mon rapport à ceux-ci.
Mais cette nuit là, le quai de l'Hôtel de ville ou le parvis de Notre Dame me sont apparus sous un angle différent, dérangeant.
Autant sur le plan personnel que humain que sociétaire que rélationnel (entre les différents métiers sociaux et médicaux qui au final ont le même but mais ne s'écoutent pas).
Arrivés là-bas, Sophie m'a fait visiter le lieu et m'a expliquée les différents services proposés.
Dans la soirée, nous rencontrerons plein de gens au vécu différent.
D'ailleurs, même ceux que je n'ai pas croisés lors de ma garde je les regarde d'un oeil différent, d'un point de vue de quelqu'un qui a passé une nuit (une seule nuit !)
Très bon accueil, petite explication sur le 115 puis double écoute, très intéressante et instructive avec une écoutante géniale qui m'expliquait tout sur tout après chaque appel, notamment sur les différentes structures d'hébergement.
L’expérience humaine que l’on vit à travers toutes ces rencontres et situations qui sont différentes les unes des autres ne peut être expliquée par de simples mots.
Les séjours de rupture sont des séjours qu'on fait faire à des personnes socialement en difficulté (sortie de prison, famille d'accueil) dans une culture complètement différente de la leur.
Cette garde est tout d'abord une expérience HUMAINE absolument NECESSAIRE dans notre cursus médical d'une part via la la rencontre avec les "usagers" aux profils différents et d'autre part via la rencontre avec les équipes. 1.1 Les "usagers" Nous n'avons pas tous eu la chance de rencontrer vraiment auparavant ceux que les équipes appellent les "usagers". […] On croise ainsi des publics différents: les "grands cassés" désocialisés, de jeunes sans papiers ayant fui leur pays en guerre, des femmes abusées, les habitués souvent résignés dont le samu social est le seul lien social, presque familial, qui leur reste etc.