C'est un programme qu'il faudra poursuivre au cours des prochaines années
J'espère que ça continuera pour les années à venir.
Lors de la maraude, j'ai également été extrêmement touchée notamment par deux personnes : la première était un homme d'une cinquantaine d'année vivant seul sur le trottoir alors qu'il a des enfants avec un logement ( a t-il eu honte de leur avouer a situation ou a t-il une famille sans coeur qui le laisse dormir dehors?). La seconde est un homme d'une cinquaine d'année alcoolisé un Master de Philosophie (de la Sorbonne) en poche qui vivait dans une cabine téléphonique... Tout ce "potentiel", ces nombreuses années d'étude, "gâchés" et détruit par l'alcool...
C est une expérience qui pourrait être commence des la 2 ème année de médecine selon moi.
Je n'aurais pas le courage d'effectuer la même mission toutes les nuits, de revoir année après année les même sans abris qui se chronicisent dans la rue..
Garde à poursuivre pour les années suivante!
Le chauffeur m'a expliqué et raconté ce qu'il avait vécu ces dernières années.
En espérant que le dispositifs que nous découvrons aujourd'hui sera toujours en état de marche lorsque nous serons en position d'exercer dans quelques années...
Je pense que cette garde doit être maintenu pour les années futures.
Il nous a parlé de numerologie et m’a décris les grandes forces qui régissaient mes années à venir.
J'ai été marqué par une rencontre avec un jeune d'une vingtaine d'années qui depuis 3 ans vivait sans logis.
Vers 21h la maraude commence, et nous tombons dans les embouteillages parisiens. 1h30 plus tard nous arrivons à peine sur les lieux, une dame d'une vingtaine d'année en situation irrégulière a fait appel au SAMU social s'étant faite violer la nuit dernière dans la rue.
Cette nuit était une très belle expérience que je suis content et fier d'avoir vécu pendant cette année.
L'un d'eux était connu du Samu Social il y a quelques années. […] Nous avons évoqué avec lui son parcours, toutes les années où il était dans la rue, et où il faisait appel au Samu Social pour son hébergement.
Les rencontres faites sur le terrain vont du migrant arrivé la veille à la personne exclue depuis plusieurs années et qui bien souvent ne veut se faire héberger.
Une nuit ne suffit pas, je pense qu'il faudrait en faire plusieurs dans l'année car cela n'a rien à voir avec les stages et nous sensibilise à la précarité.
Malgré tout on a l'impression que c'est un réel échange, une relation entre deux monde qui évolue au fur et a mesure des années.
Une grande diversité de profils qui s'étend du travailleur social à l'infirmier en passant par des psychologues est à noter, mais la même difficulté à être au service de l'usager tant les capacités d'accueil sont anecdotiques face à la demande à cette période de l'année. […] Le hasard de la randomisation a fait que la majorité des appels concernait des usagers de moins de 20 ans, ce qui résonne toujours en nous quand on est étudiant d'une vingtaine d'années également.
Pour conclure cette garde m'a beaucoup plut et apporté, c'est une chose à garder pour les années à venir
J'ai discuté avec un monsieur de 60 ans a la rue depuis plusieurs années qui ne voulait rien a part discuter...
Très utile pour se rendre vraiment compte de la précarité des gens dans la rue pour tout futur professionnel de la santé, cependant peut être mettre cette garde en 2eme année, elle serait tout aussi profitable et on serait plus motivé que quand on enchaine avec la 4eme garde du mois.
Cette nuit faisait parti des première nuits froides de l'année et cela m'a permis de constater les difficultés d'organisation auxquelles est confronté le personnel du SAMU social alors que les places d'hiver ne sont pas encore ouvertes.
Je suis persuadé de l'intérêt majeur de cette garde au samu social et j'espère qu'elle sera maintenue dans les prochaines années.
Les profils des personnes appelant le 115 étaient très différents et souvent loin du cliché du SDF alcoolique vivant dans la rue depuis plusieurs années.
Cela date d'une vingtaine d'années, Monsieur S. était au volant avec pour passager, sa femme et son bébé de 4 mois.
Le personnel du samu social est parfois assez proche de ces personnes qu’ils suivent depuis des années.
L'événement qui m'a marqué pendant cette nuit était un sans abris d'une soixantaine d'année qui nous a raconté son histoire, il était a la rue depuis peu.
Une rencontre m'a marquée : un homme d'une quarantaine d'année à la conversation riche et intéressante.
Excellente expérience, à renouveler les années suivantes.
Il est 21H30, lorsque en sillonant les quartiers de Belleville un jeune homme d'une trentaine d'années nous fait de grands signes des mains et nous invite à le rejoindre un grand sourire au lèvre. […] Par pur esprit de d'hummanité, il nous indiqua également l'emplacement d'une autre personne : il s'agissait d'un vieillard seul, le visage et le corps marqués par des années passées dans la rue.
L'esprit d'entraide que véhicule ce métier est tout à fait en adéquation avec notre formation de futur médecins et doit être perpétuée dans les années à venir.
Cette garde a été pour moi une nuit passionnante, avant tout pour la rencontre de ces hommes et femmes que je croise toute l'année sans avoir jamais pris la peine d’établir un vrai échange.
Ce qui m'a le plus émue, c'est un homme sdf qu'on a aidé à se relever et qui nous a dit : "C'est la première fois depuis des années qu'on me touche"...
Plusieurs centres pour personnes isolées ont été fermés depuis le début de l’année 2011 et cela rend le travail de toute l’équipe du Samu Sociale difficile.
A quelques jours des fêtes de fins d'années, c'était très agréable de pouvoir apporter un peu de chaleur humaines aux personnes qui au quotidien vivent dans la rue.
Une des situations qui m'a marqué est la façon dont a géré l'équipe du samu social lorsque que nous nous sommes retrouvés face à un groupe de jeunes SDF d'une trentaine d'années très alcoolisés, assez agressifs et changeant d'humeur subitement.
la misère a pris une envergure qui n'a cessée d'augmenter ces dernières années, il y a pratiquement l'équivalent de la population d'une deuxième ville qui dort dans les rues de Paris.
Une femme d'une quarantaine d'années nous a hélé a un feu rouge dans le 14 eme.
La nuit que j'ai faite était l'une des plus froide de l'année.
Trop encré dans la rue au fil des années me raconte l'éducatrice spécialisé en maraude avec moi dans le camion.
J'ai trouvé intéressant qu'ils puissent à la fois aider des personnes ayant besoin d'une aide immédiate, tout en étant les interlocuteurs privilégiés de personnes vivant dans la rue depuis plusieurs années.
C'était celle d'un homme d'environ la cinquantaine, SDF depuis quelques années maintenant, qui travaillait sur les autoroutes.
Une rencontre m'a marqué; un monsieur de 45 ans vivant dans la rue depuis plusieurs années, qui connaissait très bien le samu social ainsi que toutes les structures disponibles pour lui. L'absurde de sa situation est que ce monsieur était salarié dans une entreprise de sécurité et avait deux enfants d'une vingtaine d'années qu'il voyait régulièrement.
Une garde à ne surtout pas supprimer de l'année !
Lors de la double écoute nous avons eu un appel, d une femme d'une trentaine d'année d'origine Africaine, vivant en France depuis l'age de ses 3 mois et n'ayant toujours pas la nationalité française : elle vivait par le renouvellement annuel de son titre de séjour.
J'ai eu la chance de marauder avec des anciens, visiter plusieurs hôtels, et de rencontrer des personnes très différentes (sortie de prison, tox, jeunes, SDF depuis plusieurs années).
Mais j'ai aussi vu à quel point il est difficile et long de faire sortir quelqu'un de la rue; cela prend plusieurs année, du courage, de la volonté.
Cette dépendance quotidienne de ces services montrent bien un gros problème de société, qui m a été décrit comme clairement croissant sur les dernières années, avec apparition de nombreuses femmes SDF.
J'ai été particulièrement touché par un scène: un jeune sans-abri (une vingtaine d'année) demandaient une place dans un foyer mais ces derniers étaient complet, un autre sans-abri un peu plus vieux, réfugié, qui avait fait une demande de papier, a été prioritaire pour avoir une place dans un foyer.
J'ai beaucoup apprécié la double écoute et j'ai été marquée par la gentillesse des personnes qui appellent (qui nous souhaitaient tous une bonne année) et surtout par l'automatisme qu'ils ont acquis en appelant le 115 (le fait de donner directement son nom prénom date de naissance quand on répond...)
J'ai également vu un homme d'une quarantaine d'années qui a perdu sa femme et ses enfants dans un accident de voiture, il a fait un dépression, a perdu son restaurant, et s'est retrouvé dans le rue, malgré son grand désarroi psychique il n'a pas sombré dans l'alcoolisme, était propre, et était "quelqu'un" de normal mis à part qu'il était SDF.
Il est 19h30 je suis en double écouté à la régulation, une jeune femme d'une trentaine d'année appelle.
Je pense qu'il serait plus utile de le mettre en P2, car on a déjà beaucoup de gardes pendant le stage d'urgences réa et l'année de p2 est beaucoup plus cool, surtout qu'on ne nous demande rien de l'ordre médical
Des personnes à la rue depuis des années, des immigrés sans papiers, des personnes à la rue depuis peu car expulsées après un conflit avec le locataire.
Cette garde n'a pas été facile tout le temps : je prends pour exemple un jeune homme d'une trentaine d'année souhaitant rentrer à Montrouge (Centre d'hébergement du SS) et n'ayant pas de place.
Celle-ci fut particulière : tout d'abord, c'est au milieu des sans-abris que j'ai fêté mes 22 ans et que je suis entrée dans ma 23ème année.
Embarqué dans le camion de l'EMA; un homme d'une quarantaine d'année assis à côté de moi me raconta son histoire.
Un autre fait qui m'a marqué, pendant la nuit, en passant par Denfert-Rochereau-Alésia-Porte d'Orléans nous avons été interpellé à 3 reprises par des "anciens" (habitués du samu social depuis plusieurs années) qui nous ont arrêté pour obtenir une place en vain.
J'ai été surprise de constater à quel point les travailleurs sociaux connaissaient parfois bien, depuis plusieurs années, certains sans-abris, et j'ai surtout apprécié le regard différent sur ces gens de la rue que cette maraude m'a permis d'acquérir...
C'était encore en plein hiver et même s'il n'était pas bien rude cette année , les conditions de vie dehors en pleine nuit ne faisait envie à personne.
Ce qui m'a le plus marqué durant cette nuit c'est justement la continuité de cette action lorsque l'équipe parlait de SDFs qu'elle suivait depuis plusieurs longues années, toujours soucieuse du devenir de la personne et de rendre son séjour dans la rue un peu plus "humain".
J'ai particulièrement été touché par l'histoire d'un jeune syrien d'une vingtaine d'années que nous avons pris en charge, qui a perdu toute sa famille à cause des évènements dans son pays, et qui est venu en France pour s'en sortir, seul, sans aucune connaissance de la langue et n'ayant aucun contact sur place.
Certains exclus remarquables, vivent depuis des dizaines d'années à paris sans aucunes ressources, avec parfois des refuges/cabanes commodes, une appropriation d'un espace public en le leur et aménagement de leur lieu de vie.
Je pensais que les personnes qui appelaient le SAMU social étaient principalement des personnes SDF d'une cinquantaine d'années, souvent alcoolisées.
C'était la première fois que ce jeune Hongrois d'une trentaine d'année, en France depuis 2 mois, dans la rue et ne parlant ni le français ni l'anglais, contactait le SAMU SOCIAL.
La garde commence par une double écoute au 115, l'une des personnes appelantes était un monsieur d'une quarantaine d'années cherchant un logement à long terme en pleure au téléphone ne pouvant pas s'occuper de ses deux filles diabétiques (diabète très mal équilibré), sa femme en dépression.
Une des premières personnes que nous avons recueillies était un homme âgé d'une soixantaine d'années (dans la rue depuis 20ans) avec de nombreuses comorbidités, surtout pulmonaire et hépatique. […] C'est après une longue discussion avec l'équipe que j'ai compris que ces personnes qui vivaient dans la rue (surtout celles qui y vivaient depuis de nombreuses années) n'avaient plus la même perception des choses : l'homme se trouvait plus en sécurité dans la rue que dans l'établissement où nous l'avions déposé.
A vrai dire je ne connaissais pas vraiment l'existence du SAMU social avant cette année, et je dois dire que je trouve leur travail formidable et que je suis vraiment admirative de leur dévouement.
Cette garde est intéressante, elle permet de s'ouvrir l'esprit et de changer beaucoup d'idées recues sur les SDF: beaucoup d'entre eux sont très jeunes (a peine 20 ans), en rupture complète avec leurs familles, d'autres plus âgés sont arrivé dans la rue après un événement imprévu qu'ils n'ont pas réussi a surmonter malgré des années passées bien intégrées socialement (un travail, une famille, des amis...).
Je suis sûre que le Samu social d'aujourd'hui est le produit des années de travail en équipe.
Elle était tellement contente qu'elle en avait les larmes aux yeux: elle m'a expliqué que ça faisait des années qu'elle cherchait une assistante sociale, et qu'elle n'arrivait pas à en trouver!
Nous avions pu partir à la rencontre de deux SDF qui sont à la rue depuis des années mais qui refusaient d'aller dans des centres, nous avons discuté avec eux et vérifié qu'ils étaient bien couverts avant de remonter dans le camion.... […] Toutefois l'événement qui m'a le plus marqué est la découverte d'une jeune femme d'une vingtaine d'années assise seule sur un banc parisien.
Dans les centres d’accueil se côtoient des gens en détresse sociale mais radicalement différents, nous avons emmené en camion à Montrouge ce soir là des « grands exclus » de la société (sans domiciles depuis de nombreuses années, certains invalides, d’autres alcoolisés).. mais aussi un homme d’une trentaine d’année demandeur d’asile, originaire de Guinée Conakri ayant fui son pays dans des conditions dramatiques, ou encore une jeune femme de 18 ans, ayant interrompu son traitement psychiatrique, en rupture complète avec sa famille..
Lors de la maraude, nous avons été interpelé par un homme d'une trentaine d'années qui marchait dans la rue.
La seule chose qu'on pouvait se dire pour se rassurer était qu'heureusement l'hiver n'avait pas été trop froid cette année.
Description d'un appel : Jeune homme d'une vingtaine d'année qui appelle car il n a plus d'endroits où dormir.
C'était une nuit enrichissante qui m'a permit de voir le travail du samu social, organisation que je ne connaissais pas avant cette année.
Aussi j'ai appris d'un Mr dans un refuge que j'étais née un jeudi, grâce à un calcul fait en 30 secondes "à partir de l'année de naissance de Jésus", c'est une découverte qui m'a beaucoup amusé.
C etait un jeune d une trentaine d années.
La travailleuse sociale de l'équipe était une femme d'une cinquantaine d'année qui me donnait l'impression d'énormément la gêner et que finalement plus j'étais discrète mieux ça se passerai.
Ce qui est frappant c'est la différence que l'on peut noter dans la psychologie des personnes rien qu'au telephone, entre ceux qui demandent un coup de pouce, l'hébergement, pour continuer leurs démarches et s'en sortir, et ceux où l'on peut entendre leur lassitude et qui sont dans le système et ses habitudes depuis des années sans réelle conviction de s'en sortir.
Une expérience à renouveler et à maintenir pour les années suivantes… !
Avant la maraude pendant la présentation et la double écoute j’ai aussi bien aimé découvrir les structures d’accueil qui existent ou des choses aussi basiques que trouver une douche gratuite ou des machines à laver, auxquelles on ne pense pas forcément Les points à améliorer seraient : -Du côté de la fac :pourquoi ne pas avancer cette garde en 2ème ou 3ème année car elle se rajoute à notre planning déjà chargé de gardes d’urgences réa ?
Lors de la maraude nous avons ramassé une dame d'une soixantaine d'année ancienne instit qui à ka suite de problèmes de santé à été longtps hospitalisée, a perdu son logement, est sortie de l'hopital pour aller vivre chez ses enfants, puis ses enfants partis en vacances elle s'est retrouvée dehors sans argent et sans appartement, c'était assez bouleversant de voir la détresse de cette femme qui avait une situation plutot correcte et du jour au lendemain n'avait plus rien.
On nous a signalé des personnes se trouvant dans des situations très variées: un homme qui avait été incarcéré jusqu'à récemment, une dame jeune qui ne parlait que l'anglais, un autre homme vivant dans la rue depuis plusieurs années et victime de vols et d'agressions physiques...
Ce qui rend cette nuit une des plus difficiles de l'année pour les bénévoles, car même si la trêve hivernale est terminée, il est impossible de rester dehors dans le froid.
Celle qui m'a marquée a été une petite dame de presque 70 ans, vivant dans la rue depuis des années et très courageuse...
Cette garde doit vraiment etre conservée pour les années a venir.
Nous avons reçu un signalement pour une femme d’une quarantaine d’années afin de l'accompagner jusqu'à un centre d’hébergement pour la nuit unique.
Sinon j'ai pu discuté avec un homme d'une cinquantaine d'année très aimable à qui on a pu proposé un hébergement en centre d'urgence qui à insisté pour y aller par ses propres moyens.
Une nuit dans le froid et sous la pluie, mais on oublie vite "nos petits malheurs" quand on est confronté à ce genre de situations: à savoir des gens qui, elles, restent des heures, des jours puis parfois des années sans se plaindre, sous la neige, dans la saleté et parfois sans manger.
Ceci est renforcé dans cette période de l'année où les températures et les conditions météo ne sont pas au rendez vous.
Certains cherchaient leur famille, d'autres avaient quitté leur pays il y a plusieurs années.
Une dame nous a, par exemple, longuement parler de ces différentes expériences qu'elle a vécues au cours de ses treize années de vie dans la rue.
J'ai été frappée par la simplicité des travailleurs du SAMU social et leur lien si touchant avec les sdf, qu'ils connaissent pour certains depuis des années.
J'ai été touché par la rencontre d'un couple sans domicile fixe depuis quelques années, toujours fidèle l'un à l'autre surmontant ensemble les soucis de leur vie.
A nous de les soigner évidemment, mais aussi de leur redonner confiance en un système dans lequel ils ne croient plus souvent depuis de nombreuses années.
Puis on a aussi aidé des sans abris à la rue depuis des années.
Cet homme qui a réussi a vivre dans ces conditions durant toutes ces années était frappé d'une culture artistique que je n'avais jamais vu; il nous a parlé des œuvres de Picasso, d'Hammerschoi ou de Paul Cézanne, cité des poèmes de Lamartine et même des sculpteurs dont le nom m'échappe.
Leur passion pour ce travail m'a sincèrement donné envie de faire d'autres maraudes, et j'aimerais recommencer cette expérience régulièrement l'année prochaine.
Lors de la maraude, nous avons fais la rencontre d'un homme d'une soixantaine d'années, avec lequel nous avons longuement discuté.