J'ai effectué une garde au samu social▶, le premier jour de froid, mi-septembre pourtant. Mais dehors on pouvait ressentir toutes les difficultés que peuvent avoir les sans abri, comme le lieu à chercher, les amis à ne pas avoir pour raisons de sécurité, l'argent pour trouver de quoi manger au moins une fois par jour, et surtout les téléphones pour joindre le samu ◀social▶ qui peut trouver un hébergement d'urgence, au jour le jour. La situation de précarité est très grande, l'insertion ◀sociale▶ inexistante et l'automie s'en trouve que difficilement trouvable. Le samu ◀social▶ aide par plusieurs moyens les sans abris: ils apportent un contact ◀social▶ par les lignes telephoniques et les maraudes systématiques et ils fournissement des informations visant à l'automie de la personne comme les lieux de prise en charge médicale gratuite, les lieux de restauration et les adresses d'assistants ◀sociaux. L'expérience m'a appris pour mon futur travail médical, de prendre en compte toutes les difficultés de la prise en charge du patient sdf, à savoir la relation psychologique, bienveillante avant tout, la résolution des problèmes de la rue qu'ils soient énoncés ou non, l'intérêt d'un examen complet comprenant les pieds, bien souvent dans un état infectieux ou diabétique extrême, et la prise en charge des dépendances.
(2012)
Ticket_1897