J'ai participé à la garde du 6/3/2018. J'ai pu dans un premier temps participer à la double écoute au centre 115. C'est la partie que j'ai préférée car c'était la partie, qui à mon sens était la plus complète pour appréhender le centre du SAMU▶ ◀social▶. En effet, on comprend la difficulté qu'ont les personnes à joindre un écoutant, la problématique du nombre d'hébergements limités, du roulement, des conditions particulières selon lesquelles sont logées les personnes. Au début, on ne comprend pas bien pourquoi telle personne refuse une place dans tel centre, puis, on comprend qu'il s'agit d'un centre qui entasse les personnes par défaut de moyen, ou que telle personne ne veut pas se séparer de son conjoint. J'ai pu faire la double écoute avec une personne géniale, qui m'a montré beaucoup en terme de relationnel. Elle était patiente, écoutait activement les personnes en détresse et prenait un réel engagement à trouver des solutions. Pour la deuxième partie de soirée, j'étais dans le camion avec une assistante ◀sociale▶, une infirmière et un ambulancier. J'ai eu plus de mal à m'intégrer, d'autant plus que l'équipe ne se connaissait pas, c'était une nouvelle équipe et il y avait un conflit IDE/assistance ◀sociale▶ (elles n'avaient pas la même façon d'aborder les personnes en difficulté). L'avantage de cette maraude, nous permet de comprendre comment cela se déroule. En revanche, c'est vraiment très frustrant de n'avoir que ce rôle d'observateur et de ne pas avoir assez de recul sur les solutions proposées par le ◀SAMU▶ ◀social▶ (Au contraire, j'ai rencontré une étudiante à Science Po, qui avait eu plusieurs cours/interventions de la part du ◀SAMU▶ ◀social▶, et je pense qu'il serait plus formateur d'avoir une intervention des équipes du ◀SAMU▶ avant de commencer les gardes). En revanche, en étant présent au briefing, je me suis retrouvée mal à l'aise face à toutes les équipes du ◀SAMU▶ ◀social, car on représente pour eux l'hôpital et on ressent énormément le conflit SAMU-urgences.
(2019)
Ticket_140