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31. (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome I

Les anciens se cachoient toujours le visage lorsqu’ils croyoient toucher à leurs derniers momens, ou lorsqu’ils se sentoient attendris ; ce n’est que depuis l’établissement du Christianisme, que les héros ont cessé de rougir de la sensibilité et des larmes données à l’amitié, à la nature et à la pitié ! […] Jupiter, sous prétexte de lui faire aussi son présent, lui donna une boîte, dans laquelle tous les maux de la nature étoient renfermés. […] Athènes célébroit, en son honneur, les Némésées, pendant lesquelles on faisoit des expiations en faveur de ceux qui avoient abusé des présens de la fortune ou des dons de la nature. […] La renaissance des fleurs et des fruits, les vendanges célébrées dans les fêtes champêtres, les florales, les lupercales, les orgies, ne furent jamais, parmi les Païens, qu’une honteuse profanation des bienfaits les plus précieux de la nature. […] On croit que sous ce nom les anciens adoroient la nature.

32. (1855) Mythologie pittoresque ou méthodique universelle des faux dieux de tous les peuples anciens et modernes (5e éd.) pp. -549

Car la Cybèle de Phrygie est bien un personnage analogue, mais il représente l’essence suprême femelle, passive, inerte, brute, lapidiforme, se trouvant toujours ainsi en opposition avec le principe actif organique et lumineux de la nature. […] Le mythe grec véritable est donc la substitution des enfans mâles, que leur père avale sous forme de pierre, fable dont le sens moral nous montre toujours que l’inorganisme brut, ici représenté par des pierres, a dû précéder l’organisme ou ordre régulier de la nature. […] Souvent même on remplace quelques unes d’entre elles par Vénus, Proserpine, Styx, la Nature ou Physis, Dioné et Protogénie. […] Latone fut donc forcée d’errer de contrée en contrée, fatiguée de faim et de soif ; un jour, même, arrivée près d’un étang, elle veut s’y désaltérer, mais des paysans l’en empêchent ; alors, se souvenant de sa nature et de sa puissance divine, elle les métamorphose en grenouilles. […] Cependant il est plus probable de supposer que les sculpteurs grecs ont été de simples imitateurs de la nature, et que nos phrénologistes, par suite de leurs recherches, sont arrivés à la deviner.

33. (1874) La mitologia greca e romana. Volume I « Parte I. Delle divinità superiori o di prim’ ordine — III. Classazione generale delle Divinità pagane e Genealogia degli Dei superiori » pp. 15-19

Anche i teologi cristiani trattano della Natura divina e della Natura umana, e inoltre dell’unione ipostatica di queste due nature.

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