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17. (1866) Dictionnaire de mythologie

Elle a bien un peu les yeux pers, mais avec un casque cela lui fait pas mal. […] — Oui. — Voilà où est le mal. […] Mais notre alexandrin, qui a le tempérament délicat, digère mal les nombres cardinaux. […] Si les revenants reviennent encore, c’est par pur badinage et sans penser à mal. […] Nous concluons par analogie du petit au faible et du grand au fort, comme du beau au bien et du laid au mal.

18. (1806) Histoire poëtique tirée des poëtes françois ; avec un dictionnaire poétique (6e éd.)

L’Age d’or est le plus célèbre, parce qu’il prête davantage aux charmes de la poésie, et parce qu’il est plus agréable de peindre le bonheur des hommes, que les maux dont ils ont été la proie. […] Les ombres étoient obligées de boire de son eau, et aussi-tôt elles oublioient le passé : O vous que le sort livre à des maux déplorables ! […] On les honoroit sous la figure de petites statues ; et on les invoquoit dans toutes les occasions où leur protection pouvoit être de quelque utilité, soit pour écarter les maux, soit pour obtenir des succès heureux. […] On distinguoit deux sortes de Génies : les uns blancs, et de bon augure ; les autres noirs, et d’un mauvais présage : ce qui a donné lieu d’attribuer deux Génies à chaque homme ; l’un qui le portoit au bien, et l’autre au mal. […] On prétend même que le ressentiment et la colère de Junon furent la cause de tant de maux, et que cette déesse impérieuse voulut venger ses propres injures.

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