Trente siècles de gloire, au sommet du Parnasse, Ont affermi ton trône à la première place ; Et tu vois le troupeau de tes imitateurs Ramper au pied du Mont dont tu tiens les hauteurs. […] quel est le sang qui doit teindre Le fer qu’elle tient suspendu ? […] Tu rappelles l’objet qui consacra ton nom ; Ses bienfaits et les tiens animent ce canton, Et son ame est toujours pure comme ton onde. […] De ses chevaux, une main tient les rênes, L’autre répand des moissons de pavots, Dont les Amours, pour prix de leurs travaux, Font des festons, bien plutôt que des chaînes. […] Que sont auprès des tiens, ces prodiges d’Argos, Qu’orna de ses récits la Grèce mensongère !