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16. (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome II

On rapporta le collier à Delphes, on le jeta dans une fontaine : depuis ce temps on ne put le toucher sans offenser le soleil qui, dès qu’on vouloit y porter la main, élevoit à l’instant des tempêtes terribles. […] Le soleil se cacha d’horreur pour ne pas éclairer une action si exécrable. On ne sait pas pourquoi le soleil ne se cacha pas de même pour les crimes aussi atroces de Tantale, de Térée, de Médée et de tant d’autres. […] S’étant assemblés à cet effet dans une campagne, tous se tournèrent vers l’orient, les yeux attachés sur la partie du ciel d’où le soleil devoit sortir, un seul regardoit vers l’occident et fut traité d’insensé par ses camarades. […] La Vérité mère de la Vertu est la fille du Temps ; elle est souvent personnifiée sous la figure d’une femme légèrement drapée, ayant l’image d’un soleil sur la poitrine et tenant une palme.

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