Enfin, elle crut devoir faire sentir sa vengeance à son époux lui-même. […] Hercule reçut avec joie ce fatal présent ; mais il n’en fut pas plutôt revêtu, qu’il se sentit dévorer par un feu intérieur : le sang de Nessus dans lequel la tunique avoit été trempée, étoit un poison très-violent. […] Le héros sanguinaire Sentit que la pitié pénétroit dans son cœur. […] …Pardonnez à leur impatience ; Ils ont, je le vois bien, trahi votre vengeance ; Vous vouliez que ma main portât les premiers coups ; Qu’il sentît en mourant qu’il expiroit par vous. […] Le fils d’Achille sent un remords secret de tromper un malheureux : son cœur n’est point fait aux artifices : il soupire : il avoue son projet à Philoctète, lui rend ses armes, et le laisse libre.