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18. (1855) Mythologie pittoresque ou méthodique universelle des faux dieux de tous les peuples anciens et modernes (5e éd.) pp. -549

Hercule les y poursuivit, les y attaqua, et sans le vouloir, frappa au genou son maître avec une flèche empoisonnée du sang de l’hydre de Lerne. […] Ces prêtres, pour célébrer les fêtes de cette déesse, se faisaient d’abord sérieusement des incisions aux bras ou aux cuisses pour lui offrir leur sang en sacrifice ; mais plus tard ces blessures ne furent plus que simulées. […] Son culte, importé par Orphée d’Egypte dans la Grèce, se mêla presque partout avec celui de Diane, et les Spartiates honorèrent long-temps ses autels de sang humain. […] Le temple de Diane, qui se trouvait placé dans la Tauride, actuellement la Crimée, avait cela de particulier que son autel ne fumait que du sang de victimes humaines. […] Il était né, dit-on, du sang de Méduse, reine des Gorgones, qui fut tuée par Persée, fils de Jupiter, comme nous le verrons plus tard en parlant en détail des enfans de ce dieu.

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