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13. (1855) Mythologie pittoresque ou méthodique universelle des faux dieux de tous les peuples anciens et modernes (5e éd.) pp. -549

Viennent ensuite les religions égyptienne, hindoue, persane, scandinave, slave, irlandaise et celtique. […] Afin de nous restreindre dans un cercle qui ne puisse blesser aucune idée religieuse européenne de notre époque, nous n’avons parlé que des religions vulgairement appelées païennes, et nous avons respectueusement laissé de côté toutes les religions historiques, c’est-à-dire les religions s’appuyant sur des personnages reconnus généralement comme historiques. […] Quant à notre point de départ, il a été pour nous le sujet de graves méditations ; en effet, sachant que les religions égyptienne et indienne doivent être regardées comme primordiales parmi les religions païennes, nous avons un instant voulu les faire passer les premières. Cependant, réflechissant combien les fables grecques sont répandues, nous avons fini par adopter la religion gréco-romaine, sinon comme religion primordiale, ce qui eût été une erreur historique, du moins comme la religion type, à laquelle nous ramènerons toutes les autres, dès qu’une comparaison sera utile pour expliquer tel dieu ou tel culte. […] Toutes les religions païennes ont eu leur genre de divination : les Chinois, les Slaves, en avaient.

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